" ...por su propio peso, cayó en el espacio negro sin fondo que había debajo."
Un soldado vuelve de la guerra gravemente herido, su mujer quien no sabe que tan grave son las lesiones, cuando lo ve queda impactada, pero es ella quien debe cuidar y atenderlo cubriendo todas sus necesidades.
Una perturbadora historia post guerra de lujuria, que lleva a más lujuria y violencia .
Suehiro recrea una historia en contexto de guerra, "La oruga", pero le da un trazo característico de su arte, en el que su sello precioso y fascinante hace deleitarse de cada línea e imágenes llenas de simbolismos, pero a la vez la historia misma causa un impacto desagradable y extremo que genera rechazo absoluto.
The tale might be visually grotesque and psychologically twisted but it also showcase highly creative poetic expressionism from its intricate artwork. Thus I became a moth to a flame yet I regret nothing.
After experiencing Suehiro Maruo sensei's work here, I am keen on exploring his other works as well. His artistic style complements really well with Rampo Edogawa sensei's daring work of fiction. Both of their works often focus on the darker side of human nature.
Now that I have read this manga adaptation of the novel, 芋虫 Imomushi aka Caterpillar (キャタピラー / Kyatapirā) by Rampo Edogawa sensei, I shall be moving onto the book next. I am saving the movie adaptation of the novel for last. Actually I have skimmed through the video a little and it wasn’t as morbid as this manga and I find the actor for the ‘torso man’ looks rather pleasing. He is nothing like the poor lump of flesh depicted in this manga.
Of all things twisted that had happened in the story oddly enough my mind chose to fixate on that unique way of marinating bananas illustrated in the manga. Does that sort of bizarre food preparation really happen in real life? Or is it only in the mind of a hyper creative cum erotic writer?
*Sighs longingly* Damn! All this is giving me a cliterection.
BOOK DETAILS: Title:The Caterpillar Imo-Mushi 芋虫 Illustrator/Artist:Suehiro Maruo Author:Rampo Edogawa Publication Date: 2009 (First published in January 1st, 2006) Publisher: Enterbrain Type: Manga / Graphic Novel Genre: Adult, Historical, Horror, Seinen, Tragedy, Ero-guro, Psychosexual Horror Erotica, Manga Adaptation of a Novel
Description: The Caterpillar is an adaptation of the 1929 Edogawa Rampo short story of the same name. The Caterpillar is a haunting psycho-sexual tale of Lt. Sunaga, a disfigured and limbless veteran of WWI who returns home to his young and beautiful wife. Sunaga initially is given a hero's welcome, but is quickly forgotten and shunned because of his injuries. Unable to speak or care for himself, he is completely at the mercy of his wife as she grows to loathe and toy with him. -From Same Hat! blog
This review has also been cross-posted on:
* Reviewed on January 2nd, 2015 *:--☆--:*:--☆:*:--☆--:*:--☆--:*:--☆--:*:--☆:*:--☆--:*:--☆--:*
Que va. Son las 3 a.m. Maruo sabe, con demoníaca precisión, escenificar nuestro morbo. Sus dibujos parecen esculturas sensoriales, y eso es terroriifico y fascinante al mismo tiempo. Las miradas estan repletas de un deseo oscuro. En el mundo de Maruo, ese deseo, por más reprimido que este por las condiciones sociales, emerge como una fisiología del rostro clave.
Edogawa Rampo (el escritor original de la historia, que se hizo de este apodo por que fonéticamente, al pronunciarlo, es "edgar allan poe") tiene, en cada adaptación hecha por maruo, la fuerza triplicada. He devuelto novelas que me he comprado suyas, solo porque no poseen el virtuosismo hipnotizante de Maruo, o al menos se pierde en el proceso de traducción.
Maruo es un golpe directo. No necesita, de interlocutor, el trabajo artesano y equivoco de las palabras. Si bien son indispensables, ya que sigue una historia narrativa, ya que en sí, varios trabajos, como este, son adaptaciones a novelas, vuelve la palabra inesesaria. La retuerce. Se la apropia. Podriamos decir, abusa y la viola. Y la trasciende en las contorsiones de sus personajes que no pueden evitar manifestar aún en el más calmo de los silencios.
Con Suehiro Maruo me pasa una cosa muy curiosa, y es que no me gusta el ero-guro, pero a la vez sus obras de esta temática me hipnotizan. Y me ha vuelto a pasar con La oruga. Un manga basado en un relato de Ranpo Edogawa que muestra de manera brillante las relaciones de poder en el seno de una pareja y la pulsión entre el deseo y la muerte, eros y tanatos. En apenas 130 página se describe una historia con precisión de cirujano y con un desarrollo y desenlace que encajan a la perfección. Brillante.
Buena adaptación. Se pierde profundidad del plano sexual de los personajes en pos de la explicitud, pero gana en otros aspectos frente al relato original.
La Chenille évoque les tourments du Lieutenant Sunaga, blessé de guerre, rendu à son épouse à l’état d’homme-tronc sourd et muet. Esprit prisonnier d’un corps-larve, Sunaga démontre la permanence des désirs et des angoisses (sa peur de l’abandon est d’autant plus vive qu’il lui est impossible de survivre par lui-même). La nouvelle raconte la funeste tentative des époux Sunaga de restaurer le dialogue et de reconstruire une intimité.
La Chenille est publiée en 1929, dans un contexte de reconstruction post grand tremblement de terre du Kantō (1923) par Edogawa Ranpo. Ce nom de plume qui pourrait se traduire par “flânerie(s) sur la rivière Edo” est similaire dans ses sonorités à la prononciation nipponne d’Edgard Allan Poe, “edogah aran poh”, que l’auteur né à la fin du 19e siècle et décédé au milieu du 20e admirait. Notamment inspiré des courants marxistes et surréalistes, l’homme a œuvré dans le roman policier et a fait naître l’eroguro. Le genre erotico-grotesque, fondateur de la contre-culture nipponne, est présenté dans cet appendice nécessaire qu’est Corps déviants, texte de Miyako Slocombe, traductrice de l’œuvre (et de l’ensemble des mangas de Maruo publiés en français). Cette dernière l’explique :
[L’eroguro] s’inspire surtout de l’Occident, notamment avec le marquis de Sade, le théâtre du Grand Guignol, ou encore les œuvres de Georges Bataille. Mais on peut également trouver l’origine de l’eroguro dans le bouddhisme japonais : en effet, il existait par exemple de nombreuses représentations macabres de jeunes filles à divers stades de leur putréfaction. De même, on peut évoquer les muzan-e, estampes japonaises apparues au XIXe siècle et représentant des scènes cruelles d’une violence extrême.
Suehiro Maruo, de son côté, est né en 1956. Parmi les sources d’inspiration du mangaka autodidacte, on cite les muzan e (littéralement : illustration d’atrocité/de cruauté) mentionnées ci-dessus, et les cinéastes Luis Buñuel et Tod Browning (La Monstrueuse Parade). Démontrant l’éclectisme de ses goûts, l’artiste cite également Pink Flamingo de John Waters (parangon de l’eroguro à la sauce yankee où le grotesque écrase l’érotisme).
Dans l’œuvre de Maruo, La Chenille se situerait quelque part entre le presque grand public Ile Panorama (autre adaptation d’Edogawa Ranpo) et le plus dérangeant, et donc inoubliable, Yume no-Q-Saku.
La Chenille évoque (dans le désordre) la sexualité, notamment féminine, notamment perverse, en décrivant une épouse dévouée devenue “un monstre affamé de désirs charnels” ; l’impératif, très présent dans la société japonaise, de maintenir les apparences (qui se manifeste dans l’importance qu’accorde à ses médailles le lieutenant mutilé ou dans le souci de son épouse de mettre en scène son exemplarité et son abnégation totale) et de noirceur de l’intime (lorsque les masques tombent) ; la marge et la marginalité ; et la crainte de perdre son utilité sociale. D’un trait élégant et kitsch (30’s), donc classique avant l’heure, Maruo dessine une sexualité horrifique. À la lecture toutefois se détache l’impression que la perversion réside en premier lieu dans l’horreur de la guerre.
Comme nous l’explique Slocombe, le texte est marqué par le rejet d’une double tentative de normalisation de la part de l’État japonais : celle du corps (le recrutement militaire donnant lieu à une sélection et à une uniformisation drastiques) et celle de la sexualité (du fait de l’instauration à la même époque d’une politique moralisatrice).
Sans jamais renoncer à la poésie, alors que le corps et la sexualité échappent à la norme, La Chenille trouble et enchante.
La Chenille de Suehiro Maruo et Edogawa Ranpo, le Lézard noir (1re édition : 2010) Traduction du japonais de Miyako Slocombe 152 pages Paru en janvier 2018
À noter que la nouvelle a également été adaptée au cinéma par Atsushi Kaneko (dans un segment de Rampo Noir sorti en 2005).
La giovane e sensuale Tokiko viene lasciata sola a prendersi cura del marito Sunaga, un tempo stimato tenente, che viene gravemente menomato durante la guerra russo-giapponese. Egli perde infatti braccia e gambe e diventa sordo-muto, ricordando un creatura simile ad un bruco. E’ una storia d’amore distorto, di desideri, di piacere e disperazione che non può lasciare indifferenti. Ho passato quasi tutto il manga a scorrere veloce i disegni particolarmente disturbanti soprattutto per le numerose scene sessuali che non lasciano nulla all’immaginazione per poi ritrovarmi, inaspettatamente, a piangere sul finale. Un finale che mi ha lasciato spiazzata, mi ha fatto venire la pelle d’oca e mi ha fatto profondamente commuovere per l’enorme gesto d’amore che rappresenta. Ho chiuso il manga sconvolta, chiedendomi se mi sia piaciuto o meno, con mille domande e mille pensieri, perché è questo che fa Ranpo: mette in luce gli aspetti più oscuri dell’animo umano ma allo stesso tempo ne esalta le tante fragilità, ti disgusta e ti fa riflettere su cosa sia giusto e cosa sbagliato, ti fa immedesimare tanto da farti piangere di dolore, senza nemmeno fartene accorgere. È un manga che si legge in poco più di mezz’ora dove le immagini prevalgono nettamente sui dialoghi ma se siete alla ricerca di qualcosa di leggero questo NON fa per voi. Per leggerlo dovete avere stomaco, tanto. La storia di Ranpo è disturbante, inquietante, malata e soprattutto triste, i disegni di Maruo sono forti e tanto tanto espliciti, non a caso è un maestro del manga eroguro che mescola elementi erotici, grotteschi e talvolta horror. Sto ancora metabolizzando, cercando di capire se mi sia piaciuto o meno, se ve lo consiglierei. L’ho letto ormai una settimana fa ma non so ancora dirvelo, forse non lo saprò mai. Quello che è certo è che voglio recuperare al più presto l’omonimo racconto di Ranpo da cui è tratto, ho bisogno della sua sublime prosa che mi trasporti ancora di più nella storia per farmi un’idea migliore della psicologia dei personaggi (ampiamente intuibile anche dal manga ma che non mi basta).
1. Una mujer recibe el cuerpo vivo pero mutilado de su marido, héroe de la guerra ruso-japonesa. 2. A pesar de no tener brazos, ni piernas, el deseo sexual del hombre aumenta considerablemente. 3. Ella, reprimida por lo que la sociedad japonesa le impone, cumple al pie de la letra con su destino: estar siempre disponible para su marido.
Llegué a Suehiro Maruo a través del gran cuento de Edogawa Rampo. Si bien el formato manga obliga a que la historia sea algo tosca, los dibujos de este maestro tienen una fuerza y morbosidad únicas. Linda experiencia de lectura.
IL BRUCO ⠀ Dal ritorno dalla guerra russo-giapponese, Tokiko, moglie di Sunaga si trova a dover far fronte agli orrori della guerra. ⠀ Suo marito non è più l'alto tenente, ma ha le sembianze di un bruco. ⠀ Non ha più le braccia. Non ha più le gambe. ⠀ Non ha più una voce. Non ha più un udito. ⠀ In un eterno Eros e Tanathos i due coniugi, a cui la guerra ha tolto tutto, svilupperanno una dipendenza morbosa l'uno dell'altra, fatta di sesso. ⠀ Malato. Turbato. Violento. ⠀ Le immagini sono forti, come lo è anche la proiezione di una civiltà dolorante e priva di empatia. ⠀ Per pochi.
Tavole mirabili, storia disturbante, morbosa, carica di tensione - anche erotica, ma anche di disperazione, amore e perdono. Non può lasciare indifferenti.
das miñas obras favoritas de Suehiro Maruo, se cadra a que mellor encapsula a súa postura romántica coas relacións cos elementos de terror —incluso máis que La sonrisa del vampiro—.
a intensidade romántica, obsesiva e case canibalizante, vese cimentada sobre todo un contexto histórico que acaba creando certa estrutura de melodrama clásico —a guerra, o amor imposible, os estudos sobre a posición de muller nos roles de familia e parella, o fatalismo e a esperanza no amor—.
penso que, nese sentido, eleva o material de Rampo do puramente erótico e perverso a toda unha traxedia romántica, capaz de presentar ideas interesantes sobre o amor, o suicidio e a felicidade. a relación da oruga con ese ex-teniente que perdeu as extremidades da guerra xa non é, polo tanto, só un alculme cínico —comparar a vida desa persoa discapacitada cun insecto, algo grotesco—, senón algo máis emotivo, máis relacionado co vivir: a brevidade da existencia, a capacidade de cambio que ten a vida e a experiencia humana horizontalizada co resto de animais. con toda a historia bélica dun país sucedendo, un amor de paixón e obsesión, queda reducido ao descenso dun insecto por un pozo húmido.
terrible, dunha maneira existencial que penso que só vin Maruo na súa interesante adaptación de Dr. Moreau, pero cun mellor traballo de perversidade e traxedia. unha mágoa que sexa das poucas obras del que non chegaron traducidas ao castelán.
El relato de esta semana es una perturbadora historia post guerra, llena de lujuria y violencia.
El teniente Sunaga retorna a casa como un héroe pero con varias heridas causadas por la guerra entre ellas su cuerpo mutilado de brazos piernas y perdida de los oídos y queda totalmente mudo, el quedará a cargo de su esposa Tukiko la cual tiene una inclinación de abusar de los débiles. El teniente Sunaga a pesar de estar mutilado su deseo sexual aumenta considerablemente , lo cual su esposa Tukiko reprimida por lo que la sociedad japonesa le impone cumple con total entrega lo que su esposo desea y lo que la sociedad le exige, pero en esa solitaria casa día a día empieza a desatarse el horror ya que ella se da rienda suelta a los actos de lujuria depravación y sadismo inimaginables con un final que ya esperabas. Te hace sentir la desesperación y la agonía que vive nuestra protagonista y la claustrofobia que vive nuestro Teniente. Espero le den una oportunidad a este relato.
El teniente Sunaga pierde sus extremidades en la guerra quedando mutilado de brazos y piernas y a parte sordo mudo y es su esposa Tukiko quien estará a cargo de su cuidado, pero dada la condición de él y la extraña inclinación de ella a abusar de los débiles llevarán a desatar actos de horror, lujuria y depravación inimaginables.
Una historia de horror del novelista Taro Hirai más conocido con el seudónimo de Ranpo Endogawa, el Poe japonés (su seudónimo no es otra cosa más que el nombre de Poe pronunciado en japonés) que narra una historia perturbadora de pos guerra que mezcla lujuria, depravación y sadismo en una gran obra.
È sufficiente aggiungere della pornografia per redimere un racconto scadente come quello che ha ispirato l'opera?
A quanto pare sì. Ma oltre alla pornografia qui c'è una messa in scena che mi è piaciuta: le inquadrature di alcuni personaggi (es. la notizia del figlio adottivo morto, o la presentazione del corpo martoriato del protagonista).
Non va oltre ✬✬✩✩✩ perchè non c'è davvero nient'altro.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Suehiro Maruo's art is something with that is hauntingly beautiful, even when the contents themselves are gory, so much so that his works are pretty much burnt deep into my brain, panel by panel.
Imo mushi is no exception.
Also, probably should read Rampo, this has given me sufficient motivation to do so for now.
Ranpo, maître du polar et de l’eruro, sous le trait de Maruo, qui fait pas dans le propre, ça donne une adaptation de La Chenille sensuelle, grotesque, glaçante. Cette version graphique (très graphique) donne un autre regard sur l’œuvre de Ranpo.
I adore the original book as much as I adore this manga. This adaptation is simply amazing. It takes a strong stomach to read, but not only is the art simply to die for; every little page is absolutely chilling.