paraît qu'il faut pas passer devant le four pendant que le gâteau monte l'affaire c'est qu'un deux et demie c'est vraiment pas grand surtout s'il faut que j'évite ma cuisine qui est aussi mon salon qui est aussi ma chambre c'est tellement petit ça se pourrait pas pour deux personnes encore moins pour trois
Ouf! Je ne m’attendais pas à vivre autant d’émotions. Mais c’était donc bien beau, et très moderne. J’ai lu la première partie avec un sourire en coin et en me disant « wow! » J’ai apprécié l’aspect linéaire et le fil conducteur qu’on ne retrouve pas toujours en poésie. Carolanne Foucher a su créer tellement d’images que j’avais l’impression de lire un roman qui me transportait vers des moments de mon passé: mon premier amour et ma dernière rupture. La deuxième partie est triste, mais surtout remplie d’authenticité. La réalité vécue par le personnage est décrite à travers des petits brins de la vie de tous les jours, avec des mots qui je l’imagine feront du bien à celles qui ont traversé une telle épreuve. Carolanne Foucher a un pouvoir magique et c’est d’écrire des phrases inachevées qui sont tellement puissantes! 4,5 ⭐️
J'aime pas vraiment la poésie donc c'est pas comme si je m'attendait a particulièrement aimer le livre. C'était pas mauvais, juste pas mon genre. En plus c'est pas le genre de livre que j'ai tendance a vouloir lire donc si c'était pas pour l'école, je l'aurai sûrement jamais lu. Cela étant dit, pour ceux qui aime la poésie, vous avez surement une plus grand chance d'aimer le livre que moi.
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I don't really like poetry so it's not like I expected to particularly like the book. It wasn't bad, just not my style. Besides, it's not the kind of book I tend to want to read, so if it wasn't for school, I probably never would have read it. That being said, for those who love poetry, you surely have a greater chance of liking the book than I do.
4.75. Ça pourrait être un 5 étoiles. Mais à cause de Submersible, lu juste avant, Foucher s'impose à moi comme sa propre rivale. Je ne connais d'ailleurs nulle autre écrivaine (le féminin l'emporte, mais j'inclus aussi le masculin) qui ne parvienne à manier la langue comme elle le fait, en me faisant perdre tous les mots de la mienne.
J'ajouterais quand même que si vous avez lu L'Événement d'Annie Ernaux et que vous l'avez aimé, alors il faut lire Deux et demie. Les deux frayent dans les mêmes eaux, si ce n'est que la forme, la prose et le contexte social qui diffèrent - mais je précise que Foucher est venue m'émouvoir là où sa prédécesseure ne l'a pas fait. Enfin, pas comme ça. Et si jamais vous n'avez lu aucune des deux, mon doux, qu'attendez-vous?!
4.5⭐️ Je savais pas à quoi m’attendre et j’ai été surpris de la tournure des événements! J’aime tellement la plume de l’autrice je sais pas comment l’expliquer. C’est spontané et narratif en même temps, ça donne un beau résultat en tout cas, j’adore.😌
Je vous présente mon nouveau petit livre rose fluo préféré! À mi-chemin entre poésie et roman, cet hybride a su me rejoindre par les expressions de ses personnages, son histoire contemporaine et ses vers authentiques et spontanés. Un véritable coup de coeur (à lire plusieurs fois)!
La première partie m’a été difficile. Je n’arrivais pas à accrocher au rythme, à la poésie. Quelques strophes et vers me parlaient et j’arrivais à m’imaginer l’intention, alors que d’autres me faisait reculer de dix pas en arrière.
Cependant, la deuxième partie m’a percuté de plein fouet. La poésie était fluide, fracassante, belle, émotive. J’ai tout ressenti et vibrer avec les pensées de l’auteure.
Ceci était son premier livre de poésie et j’ai vraiment apprécier. Même si je n’ai pas aimé Dessiner dans les marges, je réalise que j’apprécie plus la plume poétique adulte de l’auteure, les émotions fortes, crue.
Une oeuvre d'art. Voilà ! Je ne peux dire plus. J'ai dévoré ce livre, littéralement. Carolanne Foucher nous propose une poésie intense et une vérité douloureuse. Elle illustre un combat vécu au féminin.
"deux lignes frayent leur chemin sur le bâton treize corneilles se posent sur le terrain vague en face de chez moi le poids des choses est relatif le bruit de la vie est aveuglant
je croque les secondes bouchées pâteuses que je refuse d'avaler
« On est devenus quelque chose sans que je m’en rende compte je refuse de me ranger mais je pense que je t’appartiens » • C’était beau. Triste. À lire et relire.
Au centre de l'histoire, il y a une personne qui s'appelle Carolanne. Je ne sais pas à quel point il s'agit vraiment d'une persona ou non, mais pour la simplicité de la critique, je vais parler comme s'il s'agissait vraiment de l'autrice, qui se présente au premier degré dans le livre (même si ça se pourrait très bien que non).
Carolanne est très bonne pour créer des émotions à travers plein de sensations visuelles. Tout est à fleur de peau, les sens comme les sensations évoquées. Il y a une partie de moi qui se demande à quel point les références vont assez bien vieillir pour bien se lire dans 10-20 ans, mais l'autre partie de moi s'en fiche complètement. J'apprécie quand même le côté très concret de la chose: parler de références actuelles, de petits détails de Québec (pour une fois que ça se passe pas à Montréal!) et bien d'autres.
J'ai quand même l'impression que Carolanne est une personne très sensible et émotive, mais qu'elle est en est très consciente et joue beaucoup là-dessus avec une ironie généralement assumée. Même si certains détours sont intenses, l'autrice et le lecteurs sont quand même capables d'avoir du plaisir dans le processus.
Ceci est surtout pour la première moitié; la deuxième moitié est vraiment crève-cœur à un point inouï. Je sais pas comment me sentir en lisant ça. C'était probablement voulu de garder le tout à fleur de peau, mais de mettre une situation vraiment dramatique. On garde le même ton, mais ça fait mal à quelque part, même beaucoup. Si c'était voulu: chapeau, j'ai vraiment eu le motton en finissant ça.
C’est le premier livre de poésie que je lis! J’ai rapidement été accrochée par les phrases courtes qui étaient à la fois imagées, modernes et touchantes. Mais, ce que j’ai surtout apprécié, c’est qu’il s’agit d’une histoire avec un fil conducteur du début à la fin, ce que je ne m’attendais pas à retrouver en poésie! J’ai pu facilement m’attacher au personnage principal qui vit un deuil particulier.
« désormais nos chagrins n’existent pour personne sauf moi »
C’est un beau livre, mais j’ai trouvé ça difficile de complètement m’immerger dans ses poèmes. J’ai trouvé que tout était en surface. Surtout la partie sur sa rupture. Je ressentais pas nécessairement sa douleur. Par contre, la deuxième partie m’a plus touchée.
Elle a une belle façon d’écrire qui je crois, j’apprécierais plus à l’oral.
Lu en 2 parties, chaviré 2 fois de 2 façons bien différente. Avoir l'impression d'avoir vécu plusieurs passages et en sortir remplis d'introspection et de réflexions. Je me suis garroché sur son 2e recueil en fermant celui-ci et vous allez vouloir faire pareil!