Esther Parmentier, 19 ans, a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l'Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu'elle n'a pas plus de pouvoirs qu'une allumette mouillée. Sa note sur l'échelle des pouvoirs est historiquement basse : 2 sur 82. Mais Esther est dotée d'un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l'Agence décide donc de l'embaucher comme stagiaire. Seul bémol à cette nouvelle vie trépidante au sein d'une Agence où Esther côtoie un loup-garou alpha, une sorcière surpuissante, un djinn séducteur, une goule affamée, un fantôme accro aux jeux de rôle, elle va devoir faire équipe avec l'agent Loan, désagréable mais néanmoins très séduisant vampire, qui la considère de haut. Il va pourtant bien falloir qu'ils collaborent, car l'affaire du Ghost Challenge affole l'Agence : des adolescents disparaissent régulièrement et sont transformés en vampires. Un mouvement séparatiste au sein des Créatures serait à l'origine de ces mutations…
j'ai tellement adoré ce livre. je ne suis pas la plus grande fan des livres en français, je trouve souvent l'écriture hyper lourde, mais pas ici. l'écriture est fluide et moderne, un plaisir à lire! j'ai non seulement adoré les personnages, mais aussi l'humour du livre. j'ai vraiment passé 70% de mon temps à pleurer de rire. ce livre est juste un pur bonheur, je le recommande à 100%! (4.25)
J’ai adoré ! C’est hyper drôle, plein d’esprit, bien mené, plein d’action ... l’univers est vraiment chouette et le personnage d’Esther est GÉNIAL. Un joli coup de cœur !
Qu'est-ce que c'est drôle ! J'ai adoré ce mélange d'humour, de dérision et de phénomènes saugrenus qui surviennent dans la vie de l'héroïne. Car Esther Parmentier (une banale stagiaire en comptabilité) va découvrir brutalement qu'elle est une sorcière. Bim, elle est recrutée en tant que stagiaire dans une enquête menée par un vampire. Loan n'est pas le partenaire le plus malléable. Il est cynique et arrogant. Et pourtant, leur duo est explosif ! Ça roule tout seul sur presque 400 pages. Le rythme est entraînant et intègre parfaitement la mise en place donc aucun temps mort. On a un folklore décrit avec naturel (tiens, des créatures surnaturelles en marge du monde des humains). Non, ça ne choque pas. Ce roman est une bulle de fraîcheur dans un univers parfois trop éculé ou stéréotypé. On se marre vraiment beaucoup, du début à la fin. Ça surprend, et puis ça s'emballe. L'intrigue aussi tient la distance et nous fait passer un super moment. J'attaque le deuxième tome dans la foulée !
Je suis l'autrice sur les RS depuis un moment, sans jamais vraiment donner sa chance à sa plume. En passant dans les rayons d'une bibliothèque, j'ai vu le livre, juste là, qui me disait "Allez. Essaye-moi !". Et je ne regrette pas !
C'était drôle, léger, frais, intelligent et original ! Et ouais, pas facile de trouver tout ça dans un livre. Et en plus, c'est francophone ! Que demander de plus !
J’ai gagné ce livre sur Bookenstock après avoir vu un super avis qui m’a bien intriguée. Je me suis enfin lancée dedans après la sortie du second tome, et je dois dire que j’ai passé un super moment ! C’était une très jolie surprise et je suis à présent impatiente de lire le second !
Esther Parmentier a été embauchée comme stagiaire dans une agence d’informatique, mais sa vie va être complètement chamboulée quand elle va se faire repérer par une agence surnaturelle. Ils osent d’ailleurs lui dire que c’est une sorcière !!! Ça sort uniquement des livres, non ? Et une sorcière de niveau 2 sur 100… C’est-à-dire quelqu’un de nul ! Obligée de prendre la place de stagiaire dans cette nouvelle entreprise, avec pour tuteur l’insupportable Loan, notre héroïne va devoir affronter de nouveaux dangers ! Mais voilà, des enfants ont disparu et Esther est bien décidée à découvrir ce qui leur est arrivé, même si tout le monde veut lui mettre des bâtons dans les roues.
J’ai passé un super moment avec Esther et tous les autres personnages. J’ai d’ailleurs vraiment adoré Mozzie, le fantôme ! Ils ont tous une touche différente et j’étais curieuse d’en apprendre plus sur eux. Esther va devoir s’adapter à un monde qu’elle ne connait pas et, avec sa langue acérée, elle ne se fera pas que des amis ! J’ai hâte de découvrir le prochain tome pour voir ce que l’auteure fera des personnages et je suis sûre de ne pas être déçue !
Les tribulations d'Esther Parmentier est un titre unique en son genre. Plutôt new adult, catégorie d'âge encore rarement visée en France, il est pour moi l'OVNI de l'année 2020. Bourré d'un humour bien français, ce roman nous propose de suivre Esther, jeune femme tout à fait banale qui se découvre des aptitudes de sorcière... tout aussi banales. A vrai dire, Esther est même une sorcière plutôt médiocre mais elle se rattrape avec brio grâce à son intelligence et son humour à toute épreuve ! Si vous ne riez pas toutes les deux pages, je ne peux plus rien pour vous.
Esther est maladroite, râleuse et elle a beau dire, elle ne peut s'empêcher de baver (un tout petit peu) sur le très sexy agent Loan, qui est en passant un vampire. Bref, une jeune Bridget Jones à la sauce surnaturelle qui a de très grandes chances de plaire aux inconditionnelles du young adult qui cherchent à s'identifier à une héroïne un peu plus âgée que d'habitude.
Un roman qui mêle créatures paranormales, enquête policière, et surtout héroïne au caractère de malade et humour potache. C’est très sympa et drôle à lire, et donne matière à avoir une suite même si la fin est satisfaisante.
J’ai lu presque tous les romans de Maëlle Desard mais je n’avais pas encore découvert sa première saga publiée… et je n’ai pas été déçue ! Les tribulations d’Esther Parmentier c’est de l’urban fantasy qui m’a un peu rappelé Les dossiers du voile d’Adrien Tomas (que j’avais adoré) !
On suit Esther, qui du jour au lendemain va découvrir qu’elle est une sorcière - mais une sorcière vraiment très nulle - et qui va se faire embaucher comme stagiaire dans un bureau chargé de contrôler les créatures surnaturelles. Elle va faire équipe avec un vampire mystérieux très énervant et mener l’enquête sur d’étranges disparitions.
Maëlle joue ici avec les codes de la pop culture et de tout ce qu’on pensait savoir sur les créatures pour tout réinventer à sa sauce et c’est vraiment rafraîchissant ! Esther est une héroïne pleine d’auto-dérision et on peut facilement s’identifier à elle, mais chaque personnage a son petit truc qui fait qu’on a envie de les suivre encore longtemps (et ça tombe bien il y a trois tomes) ! Comme dans tous ses romans, la plume de Maëlle est bourrée d’humour (encore plus dans celui-ci que dans les autres que j’ai pu lire), il y a des blagues et des punchlines à chaque page et j’ai cru que j’allais attraper une crampe à force de sourire pendant ma lecture !
En bref c’est un premier tome réussi et j’ai hâte de découvrir la suite qui s’annonce explosive !
Une chouette découverte qu'est l'univers de Maëlle Desard. On suit ici les tribulations d'Esther, une sorcière si nulle qu'elle a longtemps ignoré en être une, et de l'agent Loan, si beau qu'il devient difficile de le côtoyer. Tout deux vont très rapidement devoir faire équipe pour enquêter sur la disparition d'adolescents qui semble impliquer la responsabilité de créatures magiques, et autant vous dire que cette perspective de travailler ensemble les rend joie (c'est faux.)
C'est la première fois que la narration à la première personne me fait autant rire. Esther est réellement agréable à suivre, elle porte tout le récit avec son explosive personnalité et les joutes verbales qu'elle pratique à peu près avec tout le monde.
L'autrice joue avec les codes de la bitlit et les détourne ou au contraire les assume complétement ce qui donne un côté assez parodique au récit tout en rendant hommage au genre. L'intrigue est simple, l'univers mis en place aussi, mais tous les personnages (ou presque) dont Esther va faire la connaissance sont attachants et leur dynamique rend le récit très addictif.
J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde en lisant les 2 autres tomes.
J'ai passé un bon moment, c'était assez original et bien drôle ! Il y avait plein d'actions et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Une vraie bouffée d'air frais !
Cette autrice est vraiment incroyable, et je ne me lasserai jamais de le répéter. Relecture de ce tome, toujours aussi drôle, addictif, plein d’action, de rebondissements et avec des persos beaucoup trop attachants ✨✨
J'ai TOUT adoré dans cette lecture ! Le style, la plume, l'histoire et surtout les personnages. Tout est totalement décalé, déjanté et je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai autant ri en lisant. J'ai vraiment adoré le personnage d'Esther, tellement nature, tellement géniale ! Sa dynamique avec Loan était géniale. Mozzie dans mon cœur aussi, surtout avec tous ses émojis. Non vraiment quel plaisir cette lecture, c'est rafraichissant et ça se lit tout seul. J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Je me demande même si je pars pas sur mon premier coup de cœur de 2024 ? En tout cas cette lecture est vraiment tombée au bon moment ❤️
L'héroïne de ce roman d'urban fantasy à la française n'a pas sa langue dans sa poche, elle est aussi ronde, bretonne, gameuse et sérivore ! Sorcières, vampires, banshees, goules, djinns et autres créatures fantastiques se côtoient sous fond d'enquête agrémenté d'un humour décapant. Contient aussi le fantôme, adepte d'emojis, le plus mignon qu'il m'ai été donné de rencontrer !!
Parfait pour les fan de Catherine Dufour et Terry Pratchett !
C'est un roman qui répondait à toutes mes demandes ! Une sorte de cosy mystery à la sauce fantastique où Esther Parmentier se retrouve mêlée à une disparition d'enfant, de trafic vampirique... Et surtout elle se découvre... sorcière ! Mais une sorcière au niveau de sorcellerie qui ne casse pas 3 pattes à canard 🦆 . Et pourtant, grâce à son humour décapant (je reconnais que j'ai ri à haute voix plusieurs fois), son assurance à couper au couteau et son caractère bien trempé, Esther m'a complètement conquise ❤️ Tout comme ses camarades Marine, Roger, Dario... Et même l'agent Loan dont il me tarde qu'il fasse tomber ses barrières ! . Autour de ces personnages l'histoire est riche. La partie fantasy n'est pas juste là pour pimenter le roman mais fait intégralement partie de l'intrigue : c'est un monde fouillé, riche et chargé d'histoire que nous propose l'autrice. J'espère que ces aspects seront plus mis en avant par la suite. Bah oui, parce que clairement on a le même niveau d'info qu'Esther... Soit pas grand chose 😁 . J'ai eu l'impression de lire la version adulte de A comme association de Pierre Bottero et Erik l'homme, rencontre Charley Davidson de Darynda Jones, les fesses et le cul en moins, rencontre une Agatha Raisin moderne et sans cliché de M.C. Beaton. . Ce roman dévoré en une après-midi a été un vrai délice à lire. Même s'il ne révolutionne pas la littérature, j'ai adoré la plume caustique, l'intrigue et les personnages. Un vrai roman feel good qui ne tombe pas dans les travers du genre. J'ai vraiment hâte de lire la suite ! ⭐⭐⭐⭐⭐/5 . Ràd : pp asiatique, pp grosse TW : meurtre . . . #challengesfff #maelledesard #estherparmentier #bitlit #cosymystery #fantastique #fantasy #rageotediteur #djinn #banshee #autricefrancophone #witch #chronique #lestribulationsdestherparmentier #bookstagramfrance #feelgoodbooks #charleydavidson #daryndajones #agatharaisin #mcbeaton #acommeassociation #eriklhomme #pierrebottero
On m’avait dit « ce livre est TELLEMENT drôle ». Well. Oui.
J’ai rarement autant ris devant un livre ! Mais vraiment les réflexions d’Esther, la narration, les situations : un moment incroyable et tellement drôle !
Des personnages haut en couleurs auxquels j’ai eu le temps de m’attacher terriblement. Loan et son caractère, Esther of course et mon personnage préféré.. Mozzie. Mozzie est INCROYABLE !
Je me suis surpris à apprécier une histoire autour d’une enquête, souvent pourtant ça m’ennui, mais là j’étais à fond.
Directement classé en lecture doudou il me tarde de découvrir la suite de cette saga 🫶
Juste un petit 3 pour moi. De l’urban fantasy à la sauce française, c’est sympathique et rythmé, mais le style est beaucoup trop familier à mon goût…même si ce n’est au final pas mal écrit!
Les personnages – 9/10 Esther est géniale ! Elle a une répartie à toute épreuve et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Avec son mètre 56, ses 80kg et sa coupe de cheveux roux à la Hagrid, elle dénote agréablement des héroïnes hyper normées qu’on a l’habitude de découvrir dans la littérature pour ados. D’ailleurs, bravo à l’illustrateur de la couverture pour l’avoir représentée telle qu’elle est décrite dans le roman. C’est malheureusement trop rare. Esther débarque dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence avec nombre de questions bien légitimes mais sans pour autant accepter tout cuit ce qu’on lui présente. C’est un personnage vraiment haut en couleur auquel je me suis beaucoup identifiée. L’agent Loan est plus difficile à cerner. Ce premier volume se concentre bien plus sur le personnage principal (et tant mieux !), donc plusieurs questions concernant le vampire restent sans réponse, pour le moment. Son comportement envers Esther est parfois totalement inapproprié et plusieurs de ses réflexions m’ont vraiment dérangée. La possibilité d’une romance entre ces deux-là n’est pas à exclure pour l’avenir mais je ne suis pas certaine que ça me plaise, à l’heure actuelle. Les personnages secondaires , membres de l’ACDC, sont fantastiques. J’ai un faible pour Dario et Marine. La goule (dont j’ai oublié le prénom… Robert ? Roger ?) m’agace un peu. Le Capitaine est plutôt sympa. Mais alors, l’énorme coup de cœur de ce roman (comme pour beaucoup de lecteurs, d’après ce que j’ai pu lire), c’est Mozzie ! Ce fantôme est tout simplement incroyable. La mise en page de ses interventions, smiley à l’appui, est parfaite. Il est drôle, intelligent, courageux. Je suis tombée sous le charme de cet ectoplasme 2.0.
L’atmosphère – 8/10 L’histoire se déroule à Strasbourg. Est-ce que j’ai besoin d’une autre raison pour mettre une super note à l’atmosphère ? Pouvoir visualiser précisément les lieux de l’action a été un vrai régal. Au-delà de ça, la découverte du cadavre et la scène de bataille finale sont très bien écrites. On s’y croirait. L’autrice parvient à dépeindre la tension, le dégoût et la peur à merveille.
L’écriture – 9/10 Comme je l’ai dit sur Instagram, ce roman a failli me faire faire pipi dans ma culotte. Maëlle Desard utilise l’humour à toutes les sauces. D’ailleurs, à un moment au début, je me suis dit que c’était peut-être un peu trop. Certaines situations pourraient facilement s’en passer. Mais finalement, mes éclats de rire ont ponctué ma lecture et c’était vraiment très chouette. Je ne parle pas seulement de l’humour dont font preuve les personnages dans l’histoire. J’évoque aussi les traduction pompeuses de l’autrice des échanges « SMS » d’adolescent, dans les notes de bas de page. C’était à hurler de rire. Tout comme les smiley de Mozzie que j’ai mentionnés plus tôt. Clairement, ce premier tome est une véritable bouffée de joie !
L’histoire – 8/10 J’ai apprécié le côté réaliste de l’histoire. Le comportement d’Esther quand elle découvre cette facette de notre monde, les réactions de son corps à l’alcool, à la fatigue ou à la chaleur… Tout cela est très concret et fidèle à la réalité. Ou en tout cas, à ce que pourrait être la réalité si nous vivions dans un monde rempli de vampires, de loups-garous, de goules, de banshees, de fantômes et j’en passe. Ce qui m’a un peu gênée, c’est le manque d’informations concernant cet univers et son origine. Bien entendu, comme nous découvrons tout ça en même temps qu’Esther, certaines informations nous sont apportées. Mais comme il s’agit d’un premier tome, cela reste très limité. Espérons que la suite saura répondre aux interrogations de notre personnage principale et du lecteur. La fin le laisse supposer.
La fin – 10/10 Chère Maëlle, j’ai une petite question pour vous : Pourquoi ? Pourquoi me briser le cœur alors que tout se passait si bien entre nous jusque là ? C’est vraiment pas cool du tout ! Je ne vais pas entrer dans les détails pour ne pas vous spoiler parce que je ne m’y attendais absolument pas. Mais il y a une scène à la fin du récit qui m’a fait dresser les poils des bras et verser ma petite larme. Le dernier chapitre reflète à la perfection le contenu de l’histoire. Il est plein d’humour et prometteur pour la suite. Et c’est une très bonne chose étant donné que l’autrice est hyper enthousiaste et bien partie pour nous pondre une grosse série.
Le plaisir – 10/10 Après un départ un peu lent (dans mon rythme de lecture, pas dans l’histoire elle-même), j’ai dévoré les deux derniers tiers en seulement quelques heures. Impossible de me passer de ce concentré de bonne humeur ! Vous pouvez me faire confiance : dès que les prochaines tribulations d’Esther Parmentier seront disponibles, je vais courir à toute vitesse chez mon libraire. Et je n’aurai pas besoin d’un agent de l’ACDC pour me donner l’énergie nécessaire…
Esther est entre mes mains grâce à la complicité des éditions Rageot et de Babelio et sa Masse Critique privilégiée, un grand et chaleureux merci à vous pour ce geste ! En même temps, avec une couverture aussi macabre, qui envoie du pâté (et pas que !) et un titre qui, on ne sait d'où, m'a collé le sourire au visage… j'ai pas pu résister, évidemment. Un premier roman pour Maëlle Desard, mais aussi et surtout un premier tome ; que vaut cette rencontre avec la sorcière la moins douée ?
Esther, Esther… Ce petit bout de femme bourrée d'humour et d'auto-dérision, cette sorcière qui bat tous les records de nullité dans la magie, et pourtant l'une des seules (pour le moment) à résister aux charmes et pouvoirs des Créatures… ou pas ! Les premiers chapitres m'ont laissé découvrir une fille comme les autres, avec une vie bien monotone et pas enviable pour un sou. Une fille comme nous quoi, à la différence qu'elle va se retrouver embarquée dans une histoire qu'elle n'aurait pas souhaité, mais qui a fini par lui plaire, on ne va pas se mentir ! Des premiers chapitres qui m'ont séduit, avec le sale caractère de cette stagiaire en compta', et son humour… De l'humour, ah ça ! C'est la marque de fabrique d'Esther, l'une de ses forces, mais aussi… l'un de ses défauts. Esther est notre narratrice, et après une dizaine de chapitres passés à l'entendre se moquer de tout y compris d'elle-même, après avoir bouffé son humour sur chaque page et presque chaque phrase, c'en fut un peu trop pour moi. Trop d'humour tue l'humour, et c'est malheureusement ce qui est arrivé pour moi. La même recette est à appliquer aux nombreuses références à la pop culture. Si elles étaient plaisantes au début, elles ont fini par me sembler dénuées de sens et inutiles, pour la plupart. Trop de clins d'œil, ça fait mal !
Tout est caricature par ici, c'est l'impression que j'ai développé tout au long du roman ; les réactions excessives de chaque personnage m'ont empêché de m'accrocher à ces bébés d'encre timbrés. Même Mozzie, le fantôme trolleur très apprécié d'Esther et de nous, lecteurs, n'a pas réussi à m'arracher la moindre émotion. Et oui, même en fin de roman… Avec Les tribulations d'Esther Parmentier, j'ai la désagréable impression que les personnages n'ont pas de caractère propre, hormis l'insupportable Esther et le MAGNIFIQUE et SEXY vampire qu'est l'agent Loan (on aura fini par le garder imprimé dans la tête, vu le nombre de fois où Esther nous raconte comment qu'il est beau et CHIANT, mais BEAU…)
Aïe, aïe, aïe, j'ai l'air d'avoir détesté ce roman avec cet avis, mais ce n'est pas le cas. Il y a tellement de potentiel, un univers qui grouille de découvertes, de magie à explorer, et pourtant tout est déroulé si vite que je m'y suis perdue avec les acronymes, les explications diverses… et le manque de caractère des personnages qui fait que, honte à moi, je ne me souviens même plus du nom de la majorité de cette bande d'hurluberlus ! Tellement de créatures qui se ressemblent et ne servent qu'à mettre Esther et Loan en lumière, c'est dommage dans la mesure où les autres auraient pu briller aussi. Je dis du mal, mais l'intrigue en elle-même était très intéressante ; un trafic de créatures sur fond politique, ce n'est pas nouveau mais c'est excellent ! Avec les talents d'Esther et sa perspicacité contre les échecs permanents de Loan quand il s'agit d'élaborer des stratégies… il y avait vraiment du beau, là-dedans ! Hélas mis de côté pour laisser les incessantes chamailleries entre la stagiaire et son tuteur, ou les groupies autour du tuteur, ou… Arf, au final ce trafic de créatures n'a pas eu son heure de gloire.
Vous l'aurez compris, c'est un avis mitigé que je vous ponds là. L'intrigue en elle-même est vachement intéressante et donne envie de suivre, mais le surplus d'humour et le manque d'attachement aux personnages prend trop de place. Néanmoins, je reste piquée sur ma position : je veux un tome 2, namého ! En espérant que les bébés d'encre auront évolué dans le positif, ce dont je ne doute pas. Les tribulations d'Esther Parmentier s'adresse à un lectorat plutôt porté jeunesse et branché sur les références à la pop culture, c'est peut-être aussi ce qui aura provoqué un désenchantement chez moi ? Pour autant, je vous invite vraiment à vous laisser tenter par cette insupportable stagiaire, elle mérite le détour ! Prions simplement pour que l'amitié entre vous-savez-qui-1 et vous-savez-qui-2 ne devienne pas une romance par la suite, ça serait dommage quand on voit leur dynamique !
C'est le meilleur livre que j'ai pu lire en 2020. C'était parfait. Une fantasy urbaine qui se passe à Strasbourg (yes on en a marre des livres qui se passent à Paris), hyper drôle avec une personnage principale grosse bourrée d'autodérision. L'intrigue était vachement cool à suivre et j'ai aimé le fait qu'Esther soit une sorcière ratée comparée aux autres. Les personnages secondaires sont géniaux, big up à Mozzie surtout.
Extrement drôle. Totalement ma camme. Ça m'a sorti en deux deux de la panne de lecture dans laquelle je tombais doucement depuis la fin du challenge La Rose des vents • Faut dire que y'avait ✨tout✨pour que je kiffe : urban fantasy, des persos barrés, une enquête fantastique, qui se passe ⚠️ en France⚠️ BREF encore une reco qui l’a 100% faite pour moi • Je vais clairement lire tous les autres tomes genre incessamment sous peu • + le style détonnant que j’ai adoré 🥰
Qu’est-ce que j’ai ri, mais qu’est-ce que j’ai ri ! Et cela dès le départ. Et commencer un roman avec un style aussi frais, moderne et plein d’humour, cela fait un bien fou. Surtout que cela ne gêne absolument pas l’histoire, bien au contraire. Il y a un dynamisme pétillant et on se laisse happer dans les aventures d’Esther les yeux fermés.
Maëlle Desard donne le ton dès les premières lignes. Son héroïne, Esther Parmentier, est une jeune femme au caractère bien trempée, qui a de la réparti et un sens de l’humour auquel j’adhère entièrement. Et je l’ai adoré dès la première page. Ce petit bout de femme qui ne ressemble pas aux héroïnes stéréotypées, mais qui n’a rien à leur envier, qui râle, avec plein de petits défauts comme nous, qui est un amour, entière, franche, spontanée, pleine de ressources… Difficile de ne pas tomber sous le charme. Et puis Esther a quand même le don de se retrouver aux mauvais endroits aux mauvais moments, entraînant ainsi des situations parfois très rocambolesques. Passer de stagiaire en compta, à stagiaire dans une organisation secrète de régulation des créatures surnaturelles, avec pour tuteur un vampire pas très coopératif… C’est un peu la poisse… Ou pas ?
Et c’est là que le roman est génial. Parce que clairement, Esther se serait bien passer de découvrir qu’elle est une sorcière, d’être enrôlée de « force » dans tout ce bazar. Mais au final, si c’était aussi la chance de sa vie. Une aventure qui permettrait de lui donner un but, de découvrir combien elle est géniale notre petite héroïne. Alors on embarque dans ce nouveau monde un peu fou avec des personnages haut en couleur, mais tellement attachants, chacun à leur manière. Et on voit non seulement notre Esther grandir, s’affirmer, mais aussi se construire une famille, un peu névrosée, un peu bizarre… mais une famille quand même. Et je me suis prise au jeu. C’est tellement fun, avec une petite dose de frissons, d’enquête, de découvertes. Tous les ingrédients sont là pour rendre l’histoire palpitante et pour nous faire passer un excellent moment.
Le côté décalé est ce que j’adore vraiment. L’auteur donne parfois l’impression de se moquer gentiment de ses héros, mais on sent la bienveillance qu’il y a également derrière. Et je trouve cela très chouette, dans le sens où je pense qu’il faut pouvoir se moquer de soi-même pour s’accepter vraiment. Et puis, les personnages sont quand même attendrissants au possible, même les plus ronchons. Une grosse préférence pour Mozzie d’ailleurs que j’ai trouvé absolument adorable. Marine est aussi clairement un personnage dont j’aimerai en apprendre plus, tout comme Dario. Même le chef de la division de Strasbourg sait se montrer tout mignon malgré le fait qu’il soit un loup-garou alpha. Loan a un côté antipathique qui ne laisse pas indifférent, mais j’avoue que ce n’est pas forcément le personnage vers lequel j’ai eu le plus d’atomes crochus. J’attends de voir ce que pourra donner la suite.
L’histoire principale est plutôt sympathique également. On apprend, bien entendu, pas mal de choses sur l’univers que Maëlle Desard a créé, mais sans se sentir perdu par le flux d’informations. Il n’y a pas non plus de temps mort, ce qui donne un bon rythme mais qui permet également de nous garder accrocher à notre livre. Pour ma part, j’ai eu du mal à le lâcher, et pas forcément parce que je voulais découvrir le fin mot de l’histoire, mais parce que je me sentais bien dans cet univers.
Un premier tome fort réussi avec un petit pied de nez à ce que l’on peut lire habituellement dans le genre, et cela fait un bien fou. Comme quoi, on peut allier l’humour sans être vulgaire, et construire un univers et une histoire qui captive. J’en redemande.