" Chacun de nos actes a trois motivations, celle qu'on avoue aux autres, celle qu'on n'avoue qu'à soi, celle qu'on ne s'avoue même pas. " Marie-Aude Murail, dans cette saison 5, va nous le prouver ! Deux années ont passé depuis la saison 4, et pendant ce temps, que sont devenus Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic ? Et la famille recomposée de Sauveur ? Et puis, comme à chaque saison, de nouveaux personnages vont faire leur entrée, Louane et ses animaux de soutien émotionnel, Madame Tapin qui, à 81 ans découvre le féminisme... Une nouvelle fois, le cabinet de consultation de monsieur Saint-Yves nous ouvre ses portes.
Quelle magnifique surprise que la sortie de cette cinquième saison alors que je pensais la série terminée ! Deux ans se sont écoulés depuis la saison précédente mais nous retrouvons sensiblement les mêmes personnages, avec toutefois quelques évolutions. Et quel bonheur de retrouver Jovo l'ancien légionnaire, Gabin qui ne se prend pas tout-à-fait en mains et préfère passer ses journées à mater des vidéos de hamsters plutôt que d'aller en cours, Lazare le petit garçon tellement mature par certains aspects, et, bien sûr, le thérapeute le plus sexy et intelligent qui soit, j'ai nommé Sauveur. Une fois encore, j'ai plongé dans ce nouveau roman de Marie-Aude Murail avec une facilité déconcertante, les pages se tournant d'elles mêmes. Chaque phrase faisait mouche et cette cinquième saison n'est pas la saison de trop, bien au contraire. Une superbe suite qui fait vivre au lecteur de multiples émotions et démontre comme toujours le talent immense de cette grande dame qui occupe une bonne partie de ma bibliothèque personnelle. A l'heure où je change mes habitudes et tends vers un mode de vie davantage minimaliste, je continue de conserver de nombreux romans de cette auteure chouchou devenue incontournable à mes yeux.
Разницу между 5 и 4 томом уже не помню, но вся серия замечательно читается. Такой soul chicken soup. Прикладная психология жизни, увлекательно и к героям привязываешься.
Plutôt 3*et demie. Toujours très agréable à lire, mais j'ai eu une impression de ressassage, malgré le traitement de quelques nouveaux thèmes qui semblent être l'écho des pensées de l'autrice. Deux années se sont écoulées d'après le résumé, mais rien ne m'a donné cette impression, c'est une suite languide de la série. Louise est toujours aussi insignifiante hélas, les enfants sont en amorce d'évolution, sans plus, Sauveur paraît las.... À lire cependant si vous êtes fan de la série !
"En résumé, une suite qui m'a un peu déçue. Une première partie décevante et totalement différente de ce que les tomes précédents offraient... Sauveur a bien changé, et de médecin à l'écoute, porteur de bons conseils, il devient arrogant, blasé et parfois très piquant. C'est dommage qu'il y ait eu un tel changement dans la ligne de la série. Je lirai néanmoins la suite, mais je ressors un peu déçue et mitigée de ce tome 5..."
AAAAAH ce tome de la série est trop bien. Si le tome d’avant était un peu un passage entre le tome 3 et le tome 5 alors la vraiment j’adore. Deja parce qu’on se parle de la transidentité d’une manière que j’apprécie. J’aime le fait que les personnages sont reels , changes , sont détestables au possible puis adorable. J’aime cette série. Je veux la suite. Svp.
Bon je vais pas écrire 1000 fois la même critique non plus hein
Ce tome va trop vite je trouve
Marie Aude Murail se croit un peu trop capable de parler de tout avec justesse et juste ce qu'il faut de distance... La séquence sur les critiques du livre de Louise est désastreuse. Qu'on rende visible la réalité de ce que c'est de se prendre autant de critiques véhémentes qui basculent en harcèlement oui, mais au point de decridibiliser toute la critique qui est fait ? En plus avec des gros sabots à base de mauvaise caricature de militantes féministes et anti-racistes... Franchement on était pas loin d'un plateau de BFM qui hurle "stop au wokisme".
Heureusement le traitement de l'histoire d'Elliott s'améliore enfin. Sauveur est bien replacé comme un ignorant.
Malgré tout ça je suis encore embarqué et je pense que quitte à être parti je vais terminer la série, j'ai juste le temps de lire le 6 avant la sortie du 7...
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La série continue, et n'avance pas vraiment. Les scènes vont très vites, trop vites, on passe d'une consultation de Sauveur à un autre point de vue, à une scène dans la cuisine, sans comprendre comment. L'humour de Murail ressemble parfois à de la moquerie de quelqu'un qui pense pouvoir parler sur tous les sujets avec autorité, et cela laisse un gout amer à la lecture. Pendant ce temps-là le personnage de Louise n'évolue pas, Sauveur devient de moins en moins professionnel et se plaint constamment de ce qui lui arrive (même quand cela ne le concerne pas). Au début j'appréciais le portrait d'un psy qui n'a pas toutes les cartes en main et n'est pas parfait dans sa vie personnelle et n'arrive pas forcément à utiliser ce qu'il sait de sa vie professionnelle, mais au bout du cinquième volume cela fait du réchauffé. Il y a toujours des moments jolis, mais cela n'est plus suffisant pour moi, je vais m'arrêter dans la série.
Au fil de ma lecture, je notais plein de petits détails contrariants. Samuel est entrainé dans un groupe masculiniste, et la problématique est réglée en deux lignes : le père intervient et le sépare de l’influence néfaste. Ça m’a paru artificiel, et caricatural dans l’ensemble…
Mais le vrai problème, c’est l’histoire de Louise. Elle écrit une œuvre à destination des jeunes ados, pour leur donner les outils dont elle a manqué : informations sur les poils, les règles, les amourettes avec les garçons… Sur les réseaux sociaux, les critiques se déchainent : c’est une œuvre stéréotypée, et surtout, qui présente uniquement la perspective des filles blanches cishétéros.
C’était intéressant de montrer le point de vue de Louise, qui n’avait pas voulu mal faire, et s’était simplement inspirée de sa vie et de ses deux meilleures amies, espérant aider d’autres jeunes filles.
En revanche, les critiques n’ont pas bénéficié d’un portrait aussi nuancé. Celles qui critiquent le sexisme de l’œuvre de Louise la traitent de « salope », montrant bien là qu’elles sont elles-mêmes sexistes. L’éditrice fait remarquer que si Louise avait mis des personnages racisés, on lui aurait reproché de prendre une voix qui n’est pas la sienne, et la conclusion, c’est qu’elle ne doit rien changer, et écrire un tome 2.
Les critiques adressées à Louise sont fondées. La représentation n’est pas une exigence, une lesbienne peut s’identifier à une hétéro, mais on a besoin de personnages qui nous ressemblent, parce qu’à force de se voir nulle part, on finit par se dire qu’on est anormal·e. Si Louise avait écrit un témoignage, il n’y aurait rien eu à reprocher, mais elle adresse son œuvre « à toutes les filles », alors comment doivent se sentir celles qui n’y sont pas représentées ? Inexistantes ?
Comme Marie-Aude Murail inclut des personnes noires, gay, trans, j’étais convaincue que Louise se remettrait en question dans le tome 6… Espoir brisé lorsque j’ai lu sa tribune : Murail semble convaincue de n’avoir aucun biais et de proposer une représentation parfaite, quoi que les personnes concernées lui disent. Une autrice hétéro a le droit de représenter une lesbienne, mais c’est normal de demander à ce qu’elle le fasse bien. ma chronique complète ici : https://elainevker.com/blog/2020/01/0...
Ce tome 5 est définitivement mon préféré ! On retrouve cette ambiance posée en lisant Sauveur & Fils et les nombres personnages tous plus rocambolesques les uns que les autres. Malgré que j’aime beaucoup cette saga, je suis souvent angoissée en la lisant, car Sauveur étant un psy, il reçoit en consultation des patients, auxquelles nous “assistons”. Et connaître certains problèmes des personnes peut me rendre anxieuse ou angoissée. Malgré ce petit bémol, on retrouve notre charmante bande d’enfants : Lazare, Paul, Gabin et Alice. Et surtout Jovo, Louise et Sauveur (notre sauveur). J’ai hâte de voir le nouveau bébé qui doit apparaître dans le tome 6.
Ce tome ci est idéal pour l’été, d’une partie par sa couverture mais aussi car Sauveur et Lazare vont passer deux jours en Martinique (destination de vacance idéale !).
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Encore un véritable plaisir de retrouver tous les personnages.
Je pense que c'est comme une série TV dont on serait fan, Marie-Aude Murail pourrait écrire 25 saisons, que je les lirais tous avec le même enthousiasme.
Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié l'ellipse temporelle de 2 ans qui permet de faire évoluer les personnages davantage.
Comme pour chaque fin de tome, il y'a suffisamment d'éléments pour se dire que c'est une fin satisfaisante mais il y'a également tout autant de portes laissées entrouvertes pour se dire qu'il y'a encore de la matière pour une suite.
Alors, series finale ou season finale ?
De mon côté, je confesse que j'aimerais bien encore revoir toute cette petite bande.
Brilliant dialogues, and the author’s exquisite sense of humour.
The image of a psychologist has long been used in films and books. Sometimes the psychologist loses to reality, which does not fit into narrow theoretical frames. Sometimes they win — for the very same reason. Marie-Aude Murail’s book series Sauveur & Son is a clear example.
Sauveur Saint-Yves, a clinical psychologist (born in Martinique, widower, father of nine-year-old Lazare), practices in Paris. But is he really the main character here?
There are the sisters whose parents are divorcing. It is like The War of the Roses plus two daughters, each of whom is used as a weapon in the battle.
A messy teenager, afraid of his mother and preferring to hide at home, shutting out life. (Samuel’s father also fears his mother, although she passed away long ago. Samuel still has to find out who his father is.) Every shade of avoidant behaviour — we follow this path together.
A girl who refuses to look “like a girl” and does not give in to external pressure, creating her own image and life — the one where she is happy. The complex but supportive figure of her father is important here. He may be guilty, but it is he who will stand by his daughter when she makes her choice.
A teenager whose mother suffers from a mental disorder. This story intertwines acceptance, skills for living with a mentally unstable parent, and support from others — without which Gabin would have never made it.
A strange homeless man — who has taken shelter in Sauveur’s house — clearly has something to hide. Who really is the old man Jovo? How did he come to lose his home?
And then there are the children of Sauveur’s new partner and her ex-husband. They must rebuild their lives in a suddenly changed scenario. They need to accept each other — and questions of personal boundaries have not disappeared with Sauveur’s arrival; they have become even more pressing.
Speaking of personal boundaries: Saint-Yves sacrifices his time, safety, and personal space. It is no coincidence that the stories often mention the boundary between his office and the rest of the house. It is the blurriest boundary in the world — and he must somehow hold it.
Thus, the psychologist is one among a gallery of characters who reveal to us the story of their vulnerability.
The classic image of a person with a mental disorder appears only a few times: Gabin’s mother, and the funny but truly unhappy old man who thinks the neighbours are spying on him. Sauveur, with his characteristic sense of humour, does not fail here either.
In the episodes, there are also portraits of teachers, pupils, the school nurse, Saint-Yves’s neighbours, his relatives, and acquaintances, all intertwined with detective intrigue — detective threads are everywhere.
Saint-Yves’s own family has also lived through a tragedy full of secrets — which continues to affect him in Paris.
What makes Sauveur the main character is one thing: most often the reader sees the situation through his eyes. And here lies the secret of the psychologist’s name. Of course, the Black man from Martinique has his own complicated family history. But the central intrigue is this:
“A psychologist should not be so human,” say his colleagues — psychologists and psychotherapists. They regard him as one of them.
And we, of course, understand that Sauveur — like Superman, Doctor Who, or Sherlock Holmes — is one of those to whom all paths lead when you end up lost. His name is symbolic.
This is a tale, which, like any in this line, speaks to us about ourselves.
It is no accident that all characters in these books turn out to be connected in one way or another. Patients’ stories intertwine and overlap — and it turns out that all strangers share something in common. And this, perhaps, is the main piece of advice from the psychologist. He never voiced it. You figure it out yourself.
Хоть книга читалась быстро, но в этот раз на ее осмысление у меня ушло больше времени. Как-то пришло осознание того, что назвать себя обычным человеком уже нельзя, обязательно повесят ярлык с сексуальными предпочтениями и гендерными... особенностями.
События в книге происходят спустя 2 года и многое изменилось. Луиза с детьми уже живет вместе со Спасителем, Лазарем, Габеном и Жово (и я безумно рада, что он жив) и уймой живности. Мы встречаем некоторых пациентов, что были раньше, но из них всех мне понравился только Самюэль и Бландина ничего так. А из новых Бяша, женщина, которой уже восьмой десяток и она решила наконец пожить для себя! Ну и ее Миу лапочка.
Грустно от того, что придется ждать выхода следующих книг, но и понимаю что немного устала от тяжелых тем, что выдает нам автор на осмысление.
Il aurait été plus honnête de la part de l'autrice et de la maison d'édition d'indiquer clairement en fin de roman que la polémique autour de l'ouvrage de Louise sont fortement inspirés de faits réels (celle autour de l'ouvrage "On a chopé la puberté" paru en 2017) et pour lequel M-A Murail prend ici partie....
Un tome un peu plus sombre, et avec tellement de personnages (nouveaux ou anciens) qu'il est difficile d'aller vraiment en profondeur avec chacun d'eux et c'est un peu dommage. C'est quand même toujours agréable à lire et Lazare est plus présent ! :)
Encore une fois, une lecture très agréable, pleine de découvertes, de sentiments divers et variés, d'intelligence, vous saviez que les canettes de coca peuvent tuer les vaches ? Lisez ce livre !! J'ai fais découvrir cette série à ma maman, elle aussi est devenue fan !
Je dirais que ce tome est moins intéressant que les quatre précédents. Mais toujours plein d’humour et d’amour. J’ai ri comme une folle à presque toutes les scènes avec Alice. Non par méchanceté, mais par reconnaissance et identification. Je me souviens très bien à cet âge, c’était dur.
Contente de retrouver toute famille!! Se dévorent comme une tablette de chocolat, même si je préfère les autres tomes de la série. D'accord avec les autres avis concernant la storyline de Louise.
Un peu surprise par le bond de deux ans, mais toujours aussi attachée aux personnages, toujours aussi émue par certaines scènes, toujours aussi bousculée par certains sujets !