Que faire quand on sort de prison après 10 ans, victime d'une machination particulièrement sordide? Revivre? Difficile… Mourir, plutôt. Mais on ne voudrait pas partir seul. On voudrait entraîner avec soi l'amour, le Stade olympique ou la démocratie... Ou bien, à défaut, quelques ordures qui le méritent bien.
Quand je serai mort, c'est la pitoyable revanche de ceux qui ont tout perdu et qui le savent. Et c'est Montréal, aussi, la ville merveilleuse qui craque de partout, avec son maquillage qui coule et ses dessous pas très propres...
6 ans après L'amérique ou le disparu, voici le grand retour de Réal Godbout en compagnie de Laurent Chabin. Le duo nous offre un polar dur, campé dans Saint-Henri...
C’est toujours un plaisir de retrouver le dessin de Réal Godbout, mais je n’ai pas accroché à l’histoire de Laurent Chabin. Je ne me suis pas attaché aux personnes, malgré leur détresse. Trop de faits incohérents, les rebondissements se succèdent sans trop prendre le temps d’installer un mystère. Je dirais qu’il s’agit d’un fait divers et non un polar.
Récit de type faits divers. Ce qui élève le tout, c'est le dessin toujours aussi détaillé de Godbout. L'ambiance des quartiers pauvres de Montréal, on la reconnaît. Le côté queb' trash (motards, danseuses, violence et sacres) m'a beaucoup plu.
Parcourir les rues de Montréal, d’un quartier dans lequel j’ai habité, un bar que j’ai fréquenté. Suivre l’histoire d’un homme et sa désillusion avec le monde, la tristesse de faire confiance et d’être exploité.
Correct mais sans plus... l’intrigue n’était pas particulièrement passionnante et la fin m’a laissée sans aucune réaction. Lecture rapide, mais peu marquante.
Un petit plaisir de bd à la fois agréable pour le travail réalisé par le dessinateur de Red Ketchup, mais aussi par l’histoire qui se déroule dans les quartiers miteux de l’Ile de Montréal. J’ai passé une petite heure agréable.