Tout commença en 1919, à l'Anse-aux-Corbeaux, en Gaspésie, au moment où¹ le jeune et fougueux Noum Guité vint frapper à la porte de la maison des Leblanc. Armé d'une carabine, il était prêt à affronter le père Leblanc, celui-là même qui avait eu le culot de démolir la maison qu'il s'était bâtie, sur ses terres à lui, il est vrai, et sans son accord, de surcroît, mais tout de mème. Or, plutôt que le père Leblanc, c'est sa fille, la resplendissante Pauline, qui ouvrit la porte. Elle toisa Noum de son regard amusé, et cela détourna le cours de leurs destins respectifs. Comme le pêne qui tombe dans la gÃche, Écrit Noël Audet, quelque chose de net venait de s'enclencher. Ils étaient pris, mordus au coeur, pour toujours, et ils le savaient. De 1919 aux années 80, L'Ombre de l'épervier raconte l'histoire de ce couple qui s'aimait de passion, mais aussi celle de leurs 14 enfants, de leur vie dans leur maison agrippée à la falaise, face à la mer. De leur dur métier de pêcheur, des autres villageois, de leurs dÃmêlÃs avec la Fish & Market, leur gagne-pain à tous, des grèves, des révoltes, et de la Crise, celle qui allait chambouler l'économie, et l'autre, celle qui allait chambouler le couple, tout aussi mémorable. Écrite avec amour, humour et talent, par l'auteur de L'Eau blanche, racontée par un narrateur espiègle qui se pointe chez ses personnages quand l'envie lui en prend, L'Ombre de l'Épervier est une grande saga gaspésienne, un très bon roman populaire dont l'adaptation à la télévision, signée Robert Favreau, avec Isabel Richer et Luc Picard dans les rôles principaux, a connu au Québec un vif succès. -- Marie-Claude Fortin
Je suis vraiment, vraiment surprise (positivement) de ce livre. Je pensais m’embarquer dans quelque chose de Filles de Caleb -ish (ce qui m’aurait enchantée là, grosse fan des FDC ici) mais c’était pas ça pantoute. L’écriture était quand même flyée, l’auteur allant jusqu’à briser un mur et visiter ses personnages à plusieurs reprises pendant le récit. Les personnages étaient uniques et fascinants. Surtout, le récit était vraiment imprévisible. J’ai enlevé une étoile juste parce que ça m’a pris du temps embarquer, le début était lent et (un peu interminable). Also (seul spoiler ici, c’est le temps d’arrêter de lire) Noum est vraiment un gros cave d’en vouloir autant à sa femme d’avoir du succès financier de façon indépendante et c’est jamais dénoncé dans le récit, c’est un peu présenté comme si c’était normal? Mais non, il s’agit bien d’un tarla.
J’ai trouvé la première partie longue à lire, il ne se passait pas grand chose. Par contre, j’ai beaucoup aimé les parties 2 et 3! Le passage du temps est très bien illustré et la fin nous tient en haleine.
Bon mais pas autant que ce que les gens en disent. Je trouvais que les descriptions étaient parfois trop longues pour moi. En gros, une bonne histoire, avec de bons personnages et une histoire du pays, donc cette aspect m'a intéressé.
Pour la Gaspésie et surtout l'écriture de l'auteur qui a un talent de raconteur incroyable. Les petites fantaisies qu'il peut faire avec ces personnages m'ont facinées.