En apprenant la disparition soudaine de son ami Georges à Genève, Marc Neuville met tout en œuvre pour comprendre ce qu'il s'est passé. Peu avant d’assister aux obsèques, il découvre une mystérieuse lettre faisant référence à une organisation, l’Ahnenerbe, destinée à confirmer les théories nazies sur la « race aryenne », et cela, par tous les moyens. Quel est le rapport avec la mort de son ami ? Celui-ci aurait-il déterré des secrets historiques qui le dépassaient ? Entre convoitises, menaces et corruption, Marc sera-t-il prêt à affronter le pire pour faire toute la lumière sur cette affaire ? Le Messager des Dieux vous entraîne dans une quête effrénée jusqu'à l’île de Crète, où la Seconde Guerre mondiale a porté son lot d’atrocités, souvent méconnues, et qui l’ont pourtant profondément meurtrie.
Lorsque j'ai lu le synopsis de ce roman, j'ai tout de suite été emballée. Un pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui m'est totalement inconnu : la Crète. Envie de savoir, envie de découvrir, je me suis jetée dur ce roman.
Marc est un personnage singulier, mal dans sa peau, peu sûr de lui, professeur par défaut, loin du stéréotype d'Indiana Jones, les mystères se ne sont pas son truc. Mais voilà, son meilleur ami est mort, le monde autour de lui s'écroule, il doit découvrir pourquoi, par qui ? La police est là, mais elle ne sait pas tout, et doit-il tout leur dire ?
Guillaume Bouvier nous propose un roman de course poursuite à travers l'Europe en passant par les Etats-Unis, où nous suivons Marc et ses différentes rencontres pour accéder à la vérité.
Mais voilà, je suis assez mitigée après ma lecture ayant trouvé le roman un temps soit peu trop long et surtout l'intrigue de la seconde guerre mondiale au final très peu approfondie. Un survol de cette période pour rester ancré dans le contemporain.
Certains passages sont longs, Marc hésite beaucoup, doute, et manque d'entrain ce qui sabre le rythme du roman. Le mystère s'enlise à de nombreuses reprises et chaque révélation conduit à une nouvelle impasse.
J'ai eu l'impression que l'auteur devait se rattraper aux branches pour reprendre le fil conducteur qu'il s'était donné pour finalement arriver à la fin du roman en se disant tout ça pour ça.
J'ai beaucoup de mal à trouver mes mots pour dire vous expliquer que ce roman a de nombreux atouts mais qu'ils sont mis en superposition et que le tout reste immiscible.
C'est dommage car les personnages sont bien travaillés, un voile de mystère sur les personnages féminins suit notre personnage principal qui entre nous sait très bien s'entourer et c'est sans doute cela qui m'a donné en vie de connaitre la vérité.
Car même si Marc ne s'en rend pas compte, il a un certain charme, comme ces vieilles maisons qui sentent la poussière et sont dans leur jus. Elles attirent notre curiosité et on les découvre et on entrevoit leur potentiel. Marc est entouré de femmes fortes, volontaires qui le pousse à se dépasser, ce qui le surprend et lui fait sensiblement peur. Mais sans ces personnages que je vous laisse découvrir, ce roman n'aurait pas été tout à fait le même.
Lorsque Marc reçoit un appel désespéré de la petite amie de George, son meilleur ami dont il est sans nouvelle depuis plusieurs mois, il prend le premier train pour Genève afin de venir en aide à la jeune femme. Une fois sur place, il n'a pas idée de ce dans quoi il met les pieds... Mon avis sur cet ouvrage est un peu mitigé. Il y a bien du suspens mais j'ai trouvé que de nombreux rebondissements étaient prévisibles. J'ai été aussi gênée par certaines descriptions très clichées des comportements de certains personnages qui font le jeu du patriarcat. Du coup, je ne recommande pas vraiment... En bref : bif bof...