Une fiction hantée de magies inconnues, alternant lumières et ténèbres
Le Mitan, vaste plaine couturée de canaux, creusés en des temps immémoriaux, et que les colons parcourent désormais sur de lentes péniches tirée par des chevaux. C'est sur l'une d'entre elles qu'embarque le jeune Gabriel, attiré par son côté exotique : peuplée de phénomènes de foire, elle lui permet d'échapper à un quotidien morose.
Mais quels sont les esprits qui hantent les anciens tertres, tout au bout de la plaine ? Pourquoi, depuis des siècles, condottières et capitaine viennent-ils se perdre dans le Mitan ? Et surtout, à quoi bon maintenir les anciennes traditions des bateleurs-bateliers, quand la civilisation apporte de nouvelles règles ?
Gazogènes, héliographes, canaux, chevaux et grandes plaines : un autre monde.
Si vous êtes amateurs de fantasy gonflées d’actions à tour de bras, de magie ostentatoire ou de batailles épiques, ne vous attardez pas sur ce titre. Par contre, si vous appréciez les univers plein de reliefs (au sens figuré, parce que bon le Mitan c’est tout de même majoritairement une plaine) et les intrigues douces mais approfondies, vous apprécierez certainement la ballade que vous propose l’auteur. Les canaux du Mitan est un roman dont les tenants et aboutissants se dévoilent progressivement, sans se hâter, laissant le lectorat dans le flou pour mieux lui faire comprendre toute l’ampleur des révélations par la suite et surtout, toutes leurs implications dans l’histoire du titan passé, présente et à venir. Son univers, d’abord très restreint, se découvre lui aussi à cette même vitesse mesurée pour nous offrir un roman qui à la langueur d’un bateau tiré par des chevaux de halage sur des canaux. Cet aspect assez envoûtant est aussi source de longueurs et [...]
Excellent ! Je n’ai pas vu le temps passer à l’écoute de cette histoire ! Dès les premiers instants Simon Jeannin m’a embarquée dans ce monde parcouru de canaux sur lesquels se déplacent chalands et péniches au rythme lent des pas des chevaux de trait.
Avec l’envie de changer de vie, Gabriel s’embarque sur le bateau carnaval qui égaie la vie des habitants du Mitan avec ses bateleurs, phénomènes de foire et conteurs de légendes ! Malgré une certaine évolution de la société, une magie ancienne et dangereuse perdure et l’existence des canaux n’y est pas étrangère !
Le roman prend de l’ampleur avec le temps qui passe et l’apparition de personnages qui vont mener jusqu’au dénouement des mystères sous-tendus depuis le début !
Au fil des pages j’ai eu la sensation de côtoyer les civilisations aztèques et mayas après l’arrivée des conquistadors, avec les coutumes, les créatures de légende et les rites qui subsistent, saupoudrés de vaudou caribéen. Le rejet et la discrimination dont ces peuples anciens sont victimes font aussi partie de l’histoire du Mitan.
Même si le pays est aride et inhospitalier j’ai quand même eu souvent la sensation de baigner dans une moiteur délétère et oppressante qui menait loin de la réalité d’une vie civilisée et civilisatrice.
Je ne sais pas si les sensations peuvent être identiques en lisant, mais en audio on se laisse porter et imaginer sans souci tout ce que l’auteur a créé de fabuleux !
Grâce à Net Galley, j’ai pu découvrir un roman de fantasy, en audiobook, dont je n’avais jamais entendu parler : Les canaux du Mitan, de Alex Nikolavich. Comme j’ai l’âme aventureuse, je me suis lancée ! Dans le Mitan, vaste territoire traversé de multiples canaux, un bateau-carnaval arrive un jour à Salvi. Suite à un de leurs spectacles, Gabriel, jeune orphelin de 14 ans, décide de quitter le petit village où il a grandi et où il s'ennuie, au grand dam de sa meilleure amie Suzanne, afin de suivre le bateau-carnaval. Attiré par l’aventure, il intègre donc le bateau et son équipage haut en couleur sans savoir que cette décision va le changer à tout jamais. L'audiobook est assez bien fait. Le lecteur arrive à faire les voix de manière sympa et elles sont bien reconnaissables. La performance n’est pas inoubliable mais sa voix se prête bien à ce roman. L’histoire en elle-même est assez indolente, au rythme des canaux et “se traîne” un peu. Chaque partie de l’histoire est sous le regard de différents personnages. Le style de l’auteur est assez fluide et se prête bien au format audio. A aucun moment je n’ai été perdue dans l’histoire. C’est un roman de fantasy facile d’accès, mais assez lent. J’ai beaucoup aimé la première partie avec Gabriel, puis mon intérêt s’est petit à petit émoussé. Je ne me suis pas ennuyée mais j’avoue que la fin m’a laissé un goût de “tout ça pour ça” et j’ai trouvé ça assez dommage. Bref, sympa mais pas indispensable.
DNF J'ai essayé essayé essayé mais je ne comprends pas ce qu'il se passe. La narration m'a perdue : n'ayant pas compris le cadre, les personnages, ce qu'il s'y passe pendant la moitié du livre je n'arrive pas à trouver une raison de continuer. J'abandonne...