Daddy est un court roman écrit dans l’urgence pendant la pandémie de COVID-19.
« Maintenant que nous sommes en quarantaine, je me suis dit : bon, ça y est, les écrivains vont se mettre à écrire. Leurs livres sortiront bientôt et ça va être du génie. C’est dans l’esprit de compétition que je me dépêche à écrire ce livre. Je veux tirer mon épingle du jeu. Je suis jaloux du succès de mes pairs et je ne suis jamais content pour eux. »
« Au début de notre relation, je ne l’appelais pas Daddy. Il ne m’appelait pas Fiston. Nous ne nous appelions rien et parlions à peine. Je sais que d’autres garçons n’éprouvent aucune gêne à appeler tous leurs partenaires Daddy, mais moi, je suis timide. Je savais toutefois qu’il y avait ce rapport tacite entre nous. »
Antoine Charbonneau-Demers est né en 1994 à Rouyn-Noranda. En 2016, Coco, son premier roman, a reçu le prix Robert-Cliche. En 2018, il fait paraître un second livre intitulé Good boy. En 2019, il reçoit le Prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle La femme à refaire le monde publiée chez Buchet/Chastel. Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, il poursuit également une démarche en arts vivants.
Antoine Charbonneau-Demers est né en 1994 à Rouyn-Noranda. Après des études en création littéraire, il est maintenant diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Montréal. Coco est son premier roman.
La plume est super fluide. J’ai commencé le livre et j’étais vraiment investie jusqu’à la fin.
C’est vraiment bizarre de lire à propos du confinement et du coronavirus 🙈
L’aspect auto-fiction est intéressant, mais j’avais l’impression de faire du voyeurisme un peu 🙈
L’histoire aborde beaucoup plus qu’une relation sexuelle entre deux personnes. Il y a beaucoup d’insécurité, de doutes, de sous-entendus, de besoin d’être entendu, ect.
Les échanges de textos ajoutaient une rythmique différente au texte et j’ai bien aimé.
On a beaucoup d’empathie pour le protagoniste. Il arrive facilement à nous faire ressentir toute sa complexité et ses enjeux. J’ai bien aimé lire ses réactions et leur explication en comparaison à l’analyse des autres.
Ce livre, c’est plus qu’une simple histoire de sexe entre deux amants. C’est une histoire qui fait mal. Une histoire d’amour à sens unique. Celle où l’un Refuse de s’attacher alors que l’autre se nourrit d’espoir. C’est aussi un livre remplie de solitude qu’on refuse d’admettre, de deuil, de confidences et d’amitié. J’ai adoré. J’en aurais pris plus. Évidemment. • « Il aime beaucoup tester mes limites en voulant me rendre jaloux, mais ses tentatives échouent à tout coup : je ne suis pas amoureux. »
Un livre vain et désespéré. Adorer aimer haïr. Antoine répond magnifiquement à la question « pourquoi restiez-vous ensemble? » : enfin en détester un plus que soi.
Antoine Charbonneau-Demers propose un roman écrit dans l’urgence, certes, mais surtout avec l’intention de provoquer une forte impression d’explorer, encore une fois, les méandres du désir et de l’amour. Cette histoire est, encore une fois, un exemple du talent d’écrivain et confirme la place de ce jeune auteur incontournable au Québec et particulièrement dans la littérature Queer d’ici!
Au-delà de l’histoire d’un jeune homme et de son amant, on retrouve l’auteur et son urgence d’écrire un nouveau livre en temps de pandémie, on retrouve des réflexions sur son mode de vie, sur ses désirs et ses romans déjà publiés. Il serait, je trouve, réducteur de limiter ce livre à la relation inégale que le personnage principal entretient avec un homme plus vieux. Elle sert en fait d’excuse pour structurer des idées, des scènes, pour mettre en scène d’autres personnages. Dans son troisième roman, l’auteur semble vouloir s’affranchir de son narrateur ; il offre une fenêtre sur son monde sur le ton de la confidence, comme prêt à blesser, avec sa vérité et sa vision des choses, le monde qui l’entoure. L’écriture d’Antoine Charbonneau-Demers est sauvage, mais tellement élégante qu’on lui pardonne presque de vouloir nous snober au profit des Français ! [tel que mentionné plusieurs fois dans Daddy]
Écrit en urgence pendant les premières semaines de la pandémie actuelle, Daddy nous raconte une histoire d’amour sans issue. Leur histoire ne devait être que du sexe mais Daddy s’est attaché et amouraché et Fiston ne veut que se sauver. L’écriture franche et sans détour d’Antoine Charbonneau-Demers frappe et nous rend accro à ses frasques. J’aime son franc-parler. Son roman cru et sans détour. Personnellement, j’en aurais pris plus. Je prendrais toujours plus d’Antoine Charbonneau-Demers.
(3/5, I liked it) “Je me souviens. J’écoutais les points de presse sur mon ordinateur et j’observais par la fenêtre une ville fantôme. Dans les médias sociaux, on ne s’était mis à parler que de ça. Moi, j’avais commencé un petit roman racoleur et j’avais l’impression d’écrire un roman sur la guerre. J’avais aussi une crisse de chlamydia et probablement le cancer du cul,...”
Des propositions intéressantes. Un livre clairement écrit dans la précipitation, ce qui en fait à la fois son charme et son défaut - j'ai l'impression de lire une conversation avec un ami, mais j'ai aussi l'impression que mon ami ne me raconte pas tout.
All in all, une perspective intéressante sur cette jeunesse qui refuse de s'attacher.
Daddy, c'est 113 pages de pur délice. Je l'ai lu d'un seul coup, incapable de m'arrêter. Et j'en aurais pris plus!
C'est drôle (étrange, troublant, irréel ?) de lire sur les débuts de la pandémie. Antoine Charbonneau-Demers a écrit ce récit au premier confinement pour le publier à l'été 2020!
Daddy, c'est un récit de solitude, d'enfermement, de passion, d'intérêt et de désintérêt, mais surtout d'humanité et de tendresse.
Roman adulte qui parle du quotidien d'un jeune gay pendant la pandémie et le lockdown. Son amant, Daddy qui commence un peu trop à l'aimer. Pas mauvais, mais pas pour tout le monde.
Je suis tombée sur ce livre dans la bibliothèque de ma ville et le titre m’a intriguée. J’ai lu le quatrième et je me suis dit, nice, un auteur queer et québécois!
Je pense que l’objectif était d’être edgy et provoquant, mais le résultat était plutôt impertinent et maladroit. La prose est fluide et parfois vraiment imagée - je pense d’ailleurs à la dernière scène avec Daddy.
C’était intéressant de voir comment Antoine se jette vers lui après avoir été incapable de vivre avec le vide et la solitude. Cependant, le rythme anecdotique du livre nous empêche de ressentir ce vide et cette solitude comme Antoine est toujours entouré ou presque dans ses anecdotes.
Il est aussi difficile de ressentir de l’empathie pour Antoine.
Peut-être que ce n’était simplement pas ma tasse de thé…
J'ai lu ce récit avec tellement de plaisir. C'est senti, vrai, audacieux, généreux. J'ai été touchée par les observations du narrateur sur ce qui lui arrive, et je me suis retrouvée dans plusieurs de celles-ci. Ça m'a donné envie d'écrire avec autant d'authenticité, mais je n'en aurais pas le courage.
Le narrateur/auteur dit vouloir être un auteur français. Mais il est déjà un auteur québécois qui a une voix unique et appréciable!
Peut-être ai-je lu de travers ce court roman, mais cette lecture m’a semblé redondante, voire un peu impertinente. Le narrateur paraissait suffisant par moment, et cela faisait en sorte que je n’ai pas tant développé d’empathie pour le personnage. L’écriture est bien, mais le récit me semble plutôt relever de l’anecdote.
Je ne sais pas si c’est parce que je ne suis pas le public cible pour ce genre de lecture, mais j’ai trouvé ça peu pertinent, écrit à la presse. Je l’ai écouté en livre audio, ça m’a diverti lorsque j’étais sur la route. Si ça n’avait pas été en audio, je ne suis pas certaine que je l’aurais terminé.
Roman écrit précipitamment, je trouve que le texte manque de travail. Récit autobiographique où l'auteur décrit, en détails, ses histoires d'amours et ses pensées les plus intimes. J'ai beaucoup appris sur la réalité des hommes gais grâce à ce livre, qui nous révèle maintes subtilités du online dating et des tabous de notre société.
Tellement une belle histoire. Je me suis reconnu dans le personnage. Lecture très courte et simple. Différent de ce que j’ai l’habitude de lire. J’ai bien adoré. XX