UNE SOCIETE A REFAIRE - VERS UNE ECOLOGIE DE LA LIBERTE

by Murray Bookchin, Catherine Barret (Translator), Antoine Robitaille (Preface)

Refaire la société dans une perspective écologique. Voilà bien l'urgence ! Mais de quelle perspective parlons-nous ? Que l'on prône un contrôle impitoyable sur la nature - la vision scientiste - ou que l'on se soumette humblement à ses lois la vision mystique - nous continuons à penser la relation Homme/Nature uniquement en termes de domination et d'assujettissement. Et pendant que nous débattons entre écologistes, la dégradation de l'environnement se poursuit à un rythme effréné, modifiant de façon irréversible l'équilibre écologique.Dans Une société à refaire, Murray Bookchin défend l'idée que la domination de l'humain par l'humain, à l'origine des hiérarchisations sociales, a non seulement permis l'émergence d'un système aussi inégalitaire que le capitalisme, mais a également soumis la nature à ses impératifs d'expansion. Car une économie fondée sur la croissance et la concurrence ne peut que dévorer le monde. D'un autre côté, réduire l'être humain à une espèce animale parmi d'autres, c'est oublier qu'il est avant tout un être social et que cela détermine ses relations au monde naturel.En s'inspirant des idéaux de liberté, l'auteur propose des pistes de travail et de réflexion pour réaliser l'égalité, fondement pratique et éthique de l'écologie sociale. Il réaffirme que seule une critique sociale radicale, enracinée dans une pensée écologique vigilante, peut nous permettre de « refaire » la société et de mettre un frein à la destruction environnementale.

304 pages, Paperback

Published March 1, 2011

About the author

Murray Bookchin was an American libertarian socialist author, orator, and philosopher. A pioneer in the ecology movement, Bookchin was the founder of the social ecology movement within anarchist, libertarian socialist and ecological thought. He was the author of two dozen books on politics, philosophy, history, and urban affairs as well as ecology. In the late 1990s he became disenchanted with the strategy of political Anarchism and founded his own libertarian socialist ideology called Communalism.

Bookchin was an anti-capitalist and vocal advocate of the decentralisation of society along ecological and democratic lines. His writings on libertarian municipalism, a theory of face-to-face, assembly democracy, had an influence on the Green movement and anti-capitalist direct action groups such as Reclaim the Streets.

Reviews

[Pierre-Olivier · Rating 5 out of 5]

Bookchin à travers sa théorie de l’écologie sociale nous présente les fondements du municipalisme libertaire. La hiérarchisation de la société à travers la domination ( de l’humain par l’humain qui mène à la nature par l’humain ) qui mène automatiquement au pouvoir centralisé de l’état ainsi que la division de la société en classe sociale est la source de l’autorité et du mal comme le dirait Bakounine . La justice, la morale et l’éthique doivent guider la société libertaire sans propriété privé, sans états et sans hiérarchie, offrant le minimum requis ( besoin de base matériel à la vie ) à chaque humain individuel pour ses besoins de bases autant matériel que participatif. Très inspiré de l’anarcho-communisme de kropotkine ( par rapport a sont analyse historique des sociétés pré-capitaliste et du principe d’entraide mutuelle ) et aussi très critique de la philosophie postmoderne et même des stratégies politique du marxisme, l’écologie sociale est plus que pertinente et contemporaine à la fois . La notion de l’humain comme être social et de la société comme étant une composante de l’évolution naturelle et non séparé de la nature est magistrale. Mais encore une fois les stratégies révolutionnaire doivent converger vers le but ultime la destruction du capitalisme que bookchin affirme haut et fort tout le long de sont livre. Un des meilleurs livre que j’ai lu de ma courte vie. Bémol sont analyse du patriarcat est fade et se doit d’être critiqué ainsi que la relation que l’auteur à avec la technologie qui est sacralisé à outrance.