Paris, 2020. Probabilité de rencontrer l’homme de sa vie en allant faire des courses au supermarché en bas de chez soi ? Plutôt minime.
C’est ce qui arrive pourtant à Raphaël et Arthur, un vendredi soir, entre deux packs de bière et une salade au prix exorbitant. Un coup de foudre, un coup de cœur, le genre de truc évident qu’on espère sans y croire vraiment.
Ça pourrait devenir une histoire d’amour comme une autre si Raphaël n’était pas un homme particulièrement à l’aise au lit, tandis qu’Arthur, lui, est asexuel et ne compte pas changer.
Ce n’est pas la première fois que je lis un livre où l’un des personnages est Ace (asexuel), Kelly du clan Bennett est Ace pour ne citer que celui-là, mais je crois que c’est la première fois que je lis un livre où cette “particularité” sexuelle est le cœur même du récit. Raphaël et Arthur se rencontrent et accrochent comme n’importe quels trentenaires et l’attirance est quasi immédiate entre les deux, sauf que Raph est bi et à l’aise avec ce qu’il est pendant qu’Arthur est Ace et le sexe ne fait absolument pas partie de sa vie.
Comme un bon produit de notre société bourrée de préjugés, je n’y ai pas cru, d’entrée de jeu on se dit, non mais ça ne va jamais fonctionner... mais ça fonctionne! Ils réussissent à mettre en place une dynamique, certes imparfaite mais qui fonctionne pour eux. On voit que les deux font des efforts (peut être chez l’un plus que l’autre) mais la volonté de faire fonctionner cette relation est leur moteur et ils réussissent à un certain point, et puis une fois qu’on a commencé à y croire, tout se fissure pour se casser royalement la gueule.
Sans réellement rentrer dans les détails de peur de spoiler, ce livre nous met face à nos préjugés, à nos pensées préfabriquées et nous met mal à l’aise des fois, parce qu’on apprend à espérer et qu’on a mal pour eux. Nous qui pensions que jamais ça ne marcherait, alors quand le couperet tombe, eh ben, ça fait mal.
Je ne sais pas si l’auteur est familière du sujet mais le livre dénote d’une très bonne connaissance du sujet ou d’une bonne dose de recherches qui, tout en nous racontant l’histoire de Raph et d’Arthur, nous apprend des trucs sur un sujet méconnu (en tout cas pour moi) et je l’en remercie.
L’auteur, même si elle ne nous a pas épargnés, n’a pas choisi le chemin de la facilité. Tout n’est pas beau, tout n’est pas rose, mais tout est possible.
Pour de ce qui est le style de l’auteur, j’avoue que l’usage du présent m’a un peu dérangée. Ce n’est pas le temps de je préfère dans la narration, même si l’auteur l’a bien maîtrisé, je trouve pour ma part que ça a quand même un peu alourdi le texte.
Pour finir, je pense que ce livre ne vous laissera pas indifférents et donne envie d’en parler. J’en ai parlé à Mix (pour gratter des infos pour le tome2) et j’en ai parlé à ma copine Sam de Sur l’étagère derrière la sirène en plastique et il y en a tellement à dire sur ce livre. Alors lisez-le et venez qu’on en parle.
Par contre, carton rouge pour le cliffhanger à la fin. Grumbllll, mais vraiment il mérite d’être lu. Ne passez pas à côté.
Qu'est-ce que ça fait plaisir de lire une romance française autour d'un personnage asexuel ! Merci Claire Some de l'avoir écrit et de me l'avoir envoyé.
Si quelques dialogues m'ont paru un peu improbables et le livre, dans son ensemble, plutôt long, je reste contente d'avoir pu lire une romance où le thème de l'asexualité est central. Je reconnais et comprends les difficultés que ça peut engendrer dans un couple où l'un est asexuel et l'autre non. Ca fait plaisir de voir retranscrire ces moments de questionnements. Je n'avais pas réalisé que c'était un premier tome et je suis donc un peu restée sur ma faim, il me faut la suite !
Deux hommes qui se croisent un soir dans un market du 11e arrondissement de Paris, un peu amusés de voir le même pack de bière sur le tapis roulant...
Quelques semaines plus tard, toujours le même market, toujours les deux mêmes hommes, toujours la même bière... mais en plus grosse quantité cette fois, l'un d'eux organisant une soirée chez lui pour fêter un gros contrat... spontanément, le premier propose de l'aider à ramener tout ça chez lui, c'est sur son chemin... et se voit donc invité à la soirée.
Sympa l'appart, belle terrasse, les deux hommes sympathisent, se rapprochent, se plaisent visiblement beaucoup, se revoient... un début d'histoire comme il y en a des tonnes... mais une histoire un peu différente.
Raphaël est ingénieur, bosse dans la société que dirige son ex petite amie avec qui il est resté en très bons termes, est propriétaire de son appart avec une super terrasse, aime faire la fête, aime son job, aime les femmes, aime les hommes, aime l'amour, aime faire l'amour... et a très envie de cet homme rencontré au market local.
Arthur est avocat, spécialisé en propriété intellectuelle, vient d'une famille un peu bourgeoise, a grandi à Versailles, a une vie assez tranquille, trouve cet homme rencontré au market local vraiment très beau et sympathique mais n'a pas du tout envie de lui...
Quand Arthur annonce à Raphaël qu'il le trouve très attirant, qu'il lui plait beaucoup, mais qu'il ne ressent aucun désir sexuel pour lui, ni pour personne d'ailleurs, Raphaël est sans voix. Il a besoin de digérer, de ruminer, de tenter de comprendre ce fonctionnement qui n'est pas le sien...
Mais Arthur lui plait énormément, ils s'entendent bien, il s'est renseigné sur l'asexualité, okay, il a envie de donner une chance à une histoire. Et Arthur est plus que partant aussi, il trouve Raphaël vraiment à son goût.
Comme dans toute relation, il faut de l'amour, du dialogue, de la patience, de la compréhension, de l'adaptation, des compromis, il faut gérer la nouvelle entité, le couple, faire avec les envies et les blocages de l'autre. Et là, pour le coup, des envies et des blocages, il y en a... Les chapitres alternent les points de vues de Raphaël et Arthur, nous sommes donc tout à tour dans la tête de chacun des deux hommes, ce qui nous permet d'appréhender leur vision des choses et leurs ressentis.
J'avoue avoir ressenti beaucoup plus d'empathie pour Raphaël, qui semble vraiment faire beaucoup de compromis et de concessions pour donner une chance à leur histoire. C'est un homme qui a eu une jeunesse un peu chaotique, qui n'accepte pas la trahison et le mensonge. Il m'a soulevé le cœur quand Luc entre dans l'équation.
Arthur m'a laissé une impression étrange, il est droit dans ses bottes et attend tout simplement que Raphaël s'adapte, qu'il le prenne tel qu'il est, de toutes façons, il ne va pas se forcer à ressentir quelque chose, se forcer à avoir envie de quelque chose, même si en l’occurrence le quelque chose est quelqu'un... mais malgré tout, je l'ai trouvé un peu rigide, j'ai eu l'impression que c'était Raphaël qui faisait toute la route alors que lui attendait tranquillement.
Un grand merci à l'auteur d'aborder le thème de l'asexualité en particulier, et des différentes sexualités en général, dans ce roman en confrontant deux hommes avec deux visions différentes. J'ai eu par contre du mal avec l'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé froide, presque clinique... et qui m'a empêchée de vraiment être embarquée par les émotions que nous propose cette histoire et cette relation.
Et j'avoue que je déteste ce genre de fin.... surtout quand la suite n'est pas immédiatement disponible (oui, je sais, je n'ai aucune patience).
Je ressors de ce premier tome avec une impression un peu mitigée, emballée par le sujet et plutôt curieuse de connaitre la suite réservée par l'auteur, et pas convaincue par le style de l'écriture, même si je n'ai rien à reprocher au fond. Je lirais toutefois la suite si elle ne tarde pas trop, c'est compliqué d'attaquer un tome 2 quand la lecture du premier est ancienne, surtout sur une histoire comme celle-ci, pleine de petits détails et d'introspections.
Même si ce livre m’a chamboulé (autant en mal qu’en bien), il mérite totalement le coup de coeur. Et c’est justement pour ça, qu’il m’a mise dans cet état.
J’aimerais commencer par parler de la plume de l’auteure. Comme déjà dit, c’est une découverte. Maintenant que ma lecture est finie, je peux même affirmer que c’est une très belle découverte. Claire a une façon de poser une situation, un contexte comme je ne l’avais pas encore lu. On est lancé dans l’histoire très rapidement, on s’imprègne totalement des personnages, de l’intrigue. Je vais me faire un plaisir (quand je ne la bouderais plus) de jeter un oeil sur sa bibliographie.
J’ai le sentiment que ma chronique va être longue, je m’excuse d’avance dans le doute. Mais, quand (et pas si) vous aurez fini votre lecture, vous comprendrez. Vous aurez aussi le besoin d’expliquer vos sentiments.
C’est le thème de l’asexualité qui m’a attiré vers ce livre mais ce n’est pas la seule expliquée ici. Claire nous explique les étiquettes, nous parlent des différents types de sexualité. J’ai aimé apprendre plein de choses et j’ai surtout apprécié que l’auteure le travaille sincèrement. Ce n’a jamais été ennuyant. C’était intéressant, juste.
Ici, Claire nous présente deux jeunes hommes, un coup de foudre entre un homme sexuel et un homme asexuel. Un couple qui souhaite tout faire pour que leur relation marche. L’amour n’est-il pas plus fort que tout ?
Petit secret : j’ai totalement succombé à Arthur. Dès le début, pour son caractère, sa façon d’être puis pour son histoire. Il m’a fait comprendre tellement de belles choses. Pendant un long moment de lecture, mon coup de foudre était aussi pour Raphaël. Un jeune homme prêt à dépasser ses envies, à combattre ses a priori pour Arthur. C’était encore une fois beau, tendre. Essayer de comprendre leur dynamique était sublime.
Mais arrive le moment, où des questions doivent se poser, où les problèmes arrivent. C’est à partir de ce moment que j’ai réellement souffert de ma lecture. Et même à ce moment d’écrire ma chronique, mon coeur n’est pas entièrement réparé. C’est la magie de la plume de Claire, qui vous touche encore quelques heures.
Je préfère prévenir aux lecteurs comme moi, que c’est un Volume 1 qui se termine sur un rebondissement. Dire que j’attends la suite serait un euphémisme. Et même si je préfère souvent attendre avant de lire des livres en plusieurs parties, ce livre en valait la peine. C’est beau, c’est douloureux mais merveilleusement juste.
Et je terminerais ainsi : Claire a réussi à nous offrir une histoire réaliste, qui nous permet de nous identifier aux personnages et surtout qui nous font ressentir totalement leur sentiment. Magnifique.
En découvrant le résumé de ce roman, j’étais très curieuse de découvrir cette histoire d’amour atypique avec un personnage asexuel. Je tiens donc a remercier Mix Editions de m’avoir envoyé ce Service Presse.
L’amour est il toujours une question de sexe? Peut-on s’aimer et avoir une relation de couple sans avoir de rapport sexuel? tel est la question me direz-vous mais …
C’est ce que nous allons découvrir dans ce roman où nous faisons la connaissance d’Arthur et de Raphael qui se rencontrent en faisant leurs courses un vendredi soir. Entre eux c’est le coup de foudre, l’un est bisexuel l’autre est asexuel. Pourtant, ils vont tout faire pour que leur relation fonctionne.
Je ne vais pas passer par quatre chemins, j’ai adorée ce roman ! Je me suis plongée très rapidement dans cette lecture et je me suis énormément attachée a ce couple. Au fil des pages, j’espérais vraiment que leur relation fonctionnerait. J’avoue qu’a un moment j’ai eu beaucoup de mal dans ma lecture avec la scène où Arthur essaie de se forcer a avoir des rapports sexuelles avec Raph… j’ai trouvé ce passage très bien écrite mais très difficile a lire.
J’ai trouvé la plume de Claire Some fluide et envoutante . Ce n’est pas facile mais elle a su prendre un risque en abordant une thématique avec un couple sexuel/asexuel. J’ai trouvé les sujets abordés très réalistes et percutants.
Pour résumer, j’ai trouvé ce roman réaliste et bouleversant. L’histoire aborde une thématique original peu abordé qui est : l’asexualité. J’ai adoré découvrir ce couple ultra attachant qui est confronté a des problèmes de couple et qui souhaite tout faire pour que leur relation marche. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout finir ce roman avec un chiffanger. Vivement le second tome !
J’ai lu ce livre dans le cadre d’un club de lecture ace, et je le voyais un peu comme un équivalent français de Upside Down. J’étais donc dans une position de décortiquage, puisque je savais qu’on voudrait connaître mon avis sur la représentation ace, et j’ai pris des notes au fur et à mesure. TROIS pages A4 de notes…
Au début, j’ai surtout eu une impression de banalité : il y a des tentatives de style appréciables, mais dans l’ensemble c’est assez terne, tout comme les personnages. Leur première rencontre a lieu au supermarché, et très vite, ils se plaisent et souhaitent sortir ensemble. N’étant pas très portée sur la romance, j’ai besoin qu’on me fasse ressentir les sentiments des personnages pour m’embarquer, et ici, ce n’était pas le cas : leurs conversations triviales ne me permettaient pas de les apprécier et de comprendre ce qu’ils se trouvaient.
Du côté de la représentation ace, c’est vraiment difficile à aimer. Et pas parce que c’est mauvais ! L’autrice a voulu présenter une situation complexe et nuancée, avec des personnages qui font des erreurs qu’ils ne corrigeront jamais. Est-ce que c’est intéressant ? Totalement. Est-ce que c’est agréable à lire ? Pas du tout. Disons que lire des scènes d’acephobie – certes contestée – n’est jamais un plaisir, et à ça s’ajoute l’acephobie qui n’est contestée que bien plus tard dans l’œuvre, me laissant inquiète pour la majeure partie de ma lecture. Le seul moment vraiment satisfaisant est celui où Louane remet un acephobe à sa place. Côté nuances, on a donc un mec ace et un mec zedsexuel qui essaient de faire fonctionner leur couple. C’est assez courant en termes de représentation, mais ici, plutôt que d’avoir un zed hyper-conciliant ou un ace prêt à tous les actes sexuels, on a un personnage ace qui refuse de coucher (enfin !) et un zed qui le vit mal. Pour une fois, la relation libre est explorée en détail, et en plus, Arthur a déjà eu une relation romantique de 4 ans, et la raison de leur rupture n’était pas son asexualité (c’est la 1e fois que je lis ça…).
Deux scènes ont été vraiment dures à lire. La première est celle de l’anniversaire d’Arthur, où Clara et Raphaël décident de faire une fête costumée… où le thème c’est d’avoir des déguisements d’identités LGBTI+. Euh…. Pardon ? Depuis quand des identités sont des déguisements ? Par la suite, ça semble s’arranger, puisqu’il s’agit uniquement de badges et qu’on n’est pas censé mettre de badge ne correspondant pas à son identité. Pas d’appropriation, donc, mais une forte injonction au coming-out… c’est pas mieux, en fait. Surtout qu’on sait qu’Arthur n’est out qu’auprès de sa sœur et de son copain, et donc pas auprès des autres invité·es, dont sa collègue… et quelle idée d’inviter deux acephobes à une fête où les gens affichent leur identité ? A mon avis, cette scène a été mise en place pour le moment très agréable où Arthur découvre qu’une de ses invitées est ace. Cet instant était chouette et super bien écrit, mais noyé par le malaise général que j’ai éprouvé pendant cette scène. D’ailleurs, tout le roman ne se gêne pas sur les injonctions au coming-out, entre les ami·es qui exigent qu’Arthur fasse son coming-out à Raphaël, Louane qui reproche à Arthur de ne pas lui avoir dit qu’il était gay – euh, c’est sa collègue, et ils n’ont eu aucune discussion personnelle avant – et Raphaël qui va dans le sens de Louane…
La deuxième scène douloureuse a été celle où Arthur essaie de se forcer à avoir des relations sexuelles. C’était très bien écrit. C’est comme si l’autrice avait lu dans ma tête ce que j’ai moi-même ressenti : les descriptions sont parfaites. Du coup, c’est vraiment dur à lire.
Je dirais que c’est un roman qui mérite d’être fini, car si au cours de ma lecture, j’avais beaucoup de reproches, j’ai finalement plus de bien que de mal à en dire. Il y a plein de scènes d’acephobie qui ne seront pas tellement contestées, que ce soit par le scénario ou les personnages, mais ça rentre dans l’ambiance générale de « portrait réaliste de cette société malaisante pleine de personnes imparfaites ». Jusqu’au bout, on sent que Raphaël ne comprend pas vraiment l’asexualité, et qu’Arthur ne comprend pas la zedsexualité. Et ça s’applique à d’autres éléments que l’asexualité : Isabelle ne s’excusera jamais vraiment d’avoir trompé Raphaël mais il lui pardonne. Mon seul reproche par rapport à la représentation ace reste la description du groupe de parole et de la communauté ace en général, que j’ai trouvée bancale. C’est dommage d’avoir cité Acitizen comme site de rencontre alors que la modération est sexiste et LGBTIphobe dans l’ensemble, et c’est dommage, une fois de plus, que tout le monde semble cis dans le groupe – et qu’il y ait davantage d’hommes ! Depuis quand ? En plus, il est dit explicitement que c’est Arthur qui gère le groupe, de par sa formation d’avocat, et juste… non… la gestion d’un groupe de parole ne demande pas de trésors d’éloquence car l’organisateur n’est pas censé monopoliser la parole, et il faut créer un espace où les personnes minorisées – donc pas des mecs cis blancs de classe sup – se sentent à l’aise pour s’exprimer. Il vaut mieux que ce ne soit pas Arthur qui gère la réu, pour éviter de ressentir la même hiérarchie qu’en société !
Comme je l’ai dit plus haut, à peu près tout dans ce livre est présenté de manière « réaliste » donc imparfaite. Ça inclut donc beaucoup de psychophobie ordinaire, de réflexions racistes en filigrane et jamais contestées, la présentation du kink comme une perversion, les blagues sur le viol – ce que c’est drôle – la consommation d’alcool au quotidien, les petites remarques sexistes sur la tenue des femmes, la présentation méprisante de l’aromantisme… ô joie.
On m’avait annoncé que la fin était un cliffhanger, mais je suis plus écroulée de rire qu’autre chose, car je ne comprends pas du tout la décision de Raphaël. En revanche, il y a un très bon clin d’œil reliant deux personnages secondaires, et j’avoue que maintenant, je préfèrerais suivre leur histoire plutôt que celle d’Arthur et Raphaël.
J'ai aimé. Je crois. Je ne suis pas vraiment sûre parce que la fin - si on peut appeler ça une fin - m'a beaucoup déçue. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir à acheter le second tome pour avoir la résolution des dilemmes, etc. ; par principe, ça me dérange. Après, l'histoire est sympa, j'aime beaucoup le fait que l'un des personnages soit asexuel, cela fait une représentation d'une sexualité pas assez connue. Donc, au final, je pense que j'ai aimé le livre. En tout cas, depuis que je l'ai terminé, je n'arrête pas d'y penser. Mais est-ce que je lirais la suite ? Je ne sais pas encore. On verra quand j'aurais digéré...
C’était un coup de cœur putain ! Mais cette fin... no comment. Nul. Je suis frustré 😝 (en fait le petit T1 avec les prénoms à son sens pour l’auteure j’en doute pas, et j’ai une hypothèse, mais ne pas savoir que c’était une interruption en plein milieu (j’aime pas les mots anglais 😛😆) c’était pas très fair play lol)
Alors alors… alors il s’agit du premier roman de l’auteure que je lis et également du premier roman avec un personnage asexuel. Je ne connais pas grand chose à l’asexualité et j’avais quelques appréhensions quand au roman et à la façon dont l’auteure allait traiter le sujet. J’avais de grosses appréhensions également sur le fait d’aimer ou non un roman sans sexe. Oui je sais… pas très ouvert tout ça… Mais bon j’assume totalement . J’ai envie de m’ouvrir un peu, de diversifier mes lectures mais c’est toujours difficile de sauter le pas.
Je ne regrette pas du tout d’avoir ouvert ce roman. Je l’ai dévoré. Je l’ai lu en quelques heures et j’ai prit énormément de plaisir. La plume de l’auteure est vraiment entraînante, j’ai aimé le rythme du roman, je me suis laissée porter par ses mots, par ses personnages et je suis complètement tombée sous le charme d’Arthur et Raphael.
Je dis souvent que j’aime l’ambiance des romans qui se déroulent en Angleterre mais j’aime également énormément les romans qui se déroulent en France. Depuis le début de l’année, je reprend plaisir à lire des auteurs francophones et j’aime particulièrement ces romans qui se déroulent à Paris.
J’ai apprit énormément de choses sur l’asexualité. Comme Raphaël, je ne savais pas grand chose à ce sujet et j’ai aimé découvrir cette sexualité. Bien entendu, il y a plein de nuances, entre la sexualité et le romantisme (dans le sens tomber amoureux), sans compter les nuances propres à chaque individu. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteure nous apporte des éléments de réponses sans imposer sa vision ou son expérience.
J’ai également beaucoup aimé la façon dont l’auteure nous force à nous poser des questions. Sur notre façon d’appréhender les relations de couple, l’importance que l’on accorde aux relations sexuelles, la notion de fidélité et tous les détails qui font partis d’une relation amoureuse.
Je dois avouer que j’ai eu un peu peur à un moment donné du roman du fait de la direction que prenait le récit mais la toute fin m’a rassurée… tout en me frustrant à mort parce que…. il y a un cliffhanger de malade… et que rien n’annonçait que ce roman n’était pas un oneshot. Du coup… même si j’ai énormément aimé ce roman je ne lui mettrai pas 5 coeurs tant que je n’aurai pas lu la suite.
En résumé, un roman très bien écrit. L’auteure nous entraîne dans son histoire juste et touchante. Le rythme de l’histoire et la plume de l’auteure sont entraînant et nous donnent envie de tourner les pages sans s’arrêter. Des thèmes abordés et développé avec justesse et pudeur tout en répondant à pas mal de questions qu’on peut se poser sur l’asexualité. Des personnages attachants et forts. Je vous conseille cependant d’attendre la sortie du tome 2 ( qui n’est pas encore annoncée grrrrrr) si vous ne voulez pas finir frustré comme moi. Mais si vous n’avez pas peur de ça, alors foncez, c’est une lecture agréable que vous ne regretterez pas.