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Carne

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Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas bien rond dans sa tête. Face à une société qui les traite, lui et ses congénères, comme des zombies, il fait de son mieux pour garder sa dignité, s’occuper de sa famille et être professionnel au bureau. Mais comment rester soi-même quand la faim frappe à la porte avec autant de délicatesse qu'un tank sur un champ de mines ?
Contraint à gérer son état parasite en maintenant l’illusion de la routine, il décide d’en faire une histoire de famille. Et vous savez ce qu'on dit sur les histoires de famille ?
C'est toujours un sacré bordel.

Et si on avait une bonne excuse pour croire à une apocalypse zombie ? Comment réagiraient les populations ?
Les gouvernements ? Quel impact auraient nos médias ?
Comment pourrions-nous être sûrs d’être dans le camp des héros ?
Et que feraient ceux à qui on donne le mauvais rôle ? La culture de masse nous fait fantasmer les zombies, mais s'ils devenaient notre quotidien, qu’en ferions-nous ?
Un postulat de départ sombre pour une fable d’anticipation sociale aux notes pop et punk.

320 pages, Paperback

Published June 18, 2020

3 people are currently reading
127 people want to read

About the author

Julia Richard

10 books5 followers

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Community Reviews

5 stars
20 (18%)
4 stars
39 (36%)
3 stars
25 (23%)
2 stars
15 (14%)
1 star
8 (7%)
Displaying 1 - 27 of 27 reviews
Profile Image for Benjamin - Les Mots Magiques.
404 reviews110 followers
January 18, 2021
Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre (et au cas où cette couverture ne serait pas assez parlante), ce roman nous plonge dans la vie de Simon qui, du jour au lendemain, se découvre un soudain besoin de consommer de la chair humaine. A partir de ce moment, tout se bouscule dans sa tête et il oscille entre son sentiment de dégoût et ses besoins irrépressibles.

Comme le pitch peut le laisser présager, ce roman n’est pas pour tout le monde. Le sujet est dérangeant, d’autant plus que certaines descriptions sont plus que graphiques. A cela vient se rajouter le fait que sexe et cannibalisme commencent à se mélanger dans la tête du protagoniste, venant renforcer cette sensation de malaise. Évidemment, il y aussi un peu d’inceste très fortement suggéré pour compléter cette panoplie !

Alors oui, le sujet est particulier et pas forcément toujours facile à lire MAIS ça a été une super lecture ! Je suis presque gêné de dire à quel point ce livre m’a fait rire. Bien-sûr, il faut apprécier l’humour noir, grinçant et de mauvais goût... mais si c’est votre cas, ça risque de vous plaire !

Le livre est bourré de jeux de mots (notamment à travers des petites recettes de cuisine toutes plus ragoûtantes les unes que les autres) ainsi que de références de pop-culture, allant de Dexter jusqu’aux Minikeums. On a aussi plein de moments savoureux (#PunIntended) sur les réseaux sociaux avec du tuto « dépiautage » sur YouTube, des vidéos dégustation et même de l’ASMR comme on l’a rarement vu (et heureusement en fait).

L’écriture est vraiment fluide et addictive, et la construction du roman est très particulière puisque les chapitres sont, pour la plupart, dans le désordre. Si ça peut être déroutant, ce procédé montre efficacement à quel point Simon est perturbé et perdu au milieu de tout ce qui lui arrive. J’ai aussi bien aimé la fin qui nous permet de savoir ce que sont devenus les différents personnages d’une manière que j’ai trouvé originale. Et les remerciements m’ont bien fait rire aussi !

Il y a quand même une chose qui m’a gêné dans le roman, qui va sembler complètement dérisoire à côté de tous les thèmes douteux abordés... J’ai eu beaucoup de mal à me situer géographiquement et j’ai fait une fixation bizarre là dessus. En fait, toutes les références laissent penser que ça se passe en France mais tous les personnages ont des noms anglophones. Certains peuvent fonctionner en français mais dans le cas de Timothy, par exemple, on n’est clairement pas sur un nom francophone. Alors oui, c’est un détail, mais ça m’a tracassé !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman (même si je serais clairement incapable de regarder une adaptation sur écran... mon imagination très limitée est la seule chose qui m’a aidé à supporter les descriptions crados).
Profile Image for Lea Saurusrex.
603 reviews60 followers
December 27, 2023
Des choses intéressantes, notamment dans la déconstruction de la chronologie et dans le narrateur auquel on ne peut pas se fier, puisque lui-même ne sait pas où situer la « réalité ».

Mais en-dehors de ça c’était inutilement provocateur, je suis complètement passée à côté de l’humour que j’ai trouvé plus que limite, et j’ai eu beaucoup de mal avec les ruptures de ton qui rendaient parfois la narration beaucoup trop scolaire. Quant aux thèmes… bon, il fallait se douter que ce serait dégueulasse à partir du moment où on parle de cannibalisme, mais il y avait un paquet d’autres trucs qui n’étaient pas nécessaires selon moi.

Bref, pas une franche réussite pour ma part.
Profile Image for Jessica.
99 reviews12 followers
July 7, 2025
J'ai essayé, j'ai vraiment essayé. Je n'aime pas le style d'écriture de l'auteur.
Profile Image for Yuyine.
971 reviews58 followers
November 4, 2020
Pour ceux qui commencent à cerner mes goûts, vous le savez, je suis très friande d’humour noir et de cynisme. Si je vous dis que Carne est un roman qui mijote dans une sauce savoureuse de blagues douteuses, de punchlines piquantes et de passages punk un peu trash, vous vous doutez que la dégustation a été jubilatoire! Attention, évidemment, ce qui est pour moi sa plus grande qualité peut être aussi, pour d’autres, son plus grand défaut. Il faut apprécier vous marrer parce qu’un type bouffe son chien qui s’appelle Wurst #ironie #complètementprévisible #jemelajouejeuneavecdeshashtags. Sans ça, c’est certain, la lecture risque de piquer un peu parce que cet humour est constant. J’ai personnellement passer un moment savoureux, riant de l’irrévérence assumée, appréciant les idées géniales des recettes de cuisine telles que les « Connarbonara », et me délectant, [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Profile Image for Maureen.
617 reviews1 follower
July 14, 2021
Massacre au zombie 2.0


Ici nous faisons la connaissance de Simon, un homme bien sous tout rapport, avec un travail
qu'il dit aimer, une famille qu'il chéri. Oui sauf qu'un jour il se réveille au milieu du
parc avec la désagréable sensation que quelque chose lui arrive. En effet il se rend compte
qu'il a bouffé le chien. Pire encore, il a kiffé ça. A partir de là, tout s'embrouille dans
sa tête il ne sais plus où il en est, si il mange réellement de la viande crue, et surtout
si il est devenu un de ces zombies dont on ne fait que parler à la télé.
Au fur et à mesure, il va essayer de tout remettre à l'endroit mais surtout gérer
ses fringales qui deviennent de plus en plus ingérables. Cette période le rapprochera
aussi de sa fille, qui jusque là ne s'intéressait pas trop à sa famille, mais gare à la
relation qu'ils peuvent nouer, on peut vite tomber sur un os....


Dans ce roman, l'humour noir est de rigueur et je pense que c'est ce qui fait sa force.
L'auteur ici mise sur le cynisme de ses personnages, mais aussi sur le côté un peu
rocambolesque de la chose. La mise en place du texte est ce qui fait son originalité,
en effet, les chapitres ne se suivent en aucun cas et le fait que leur numéro soient dans
le désordre nous perds un peu. Petit point d'honneur pour les chapitres 404, qui ne sont pas
sans rappeler les petites erreurs d'internet, mais qui ici nous présente des vidéos YouTube.
Dans ce récit, beaucoup de thèmes actuels y sont traités.
On va commencer d'abord par le fléau du zombie qui débarque d'on ne sais où, mais dont
on essaye d'éradiquer la propagation. C'est à coup de couvre-feu, de confinement mais
aussi d'essai clinique qu'on nous présente cette maladie. Ce n'est pas sans rappeler la
période Covid que nous sommes en train de vivre.
Ensuite, le fléau de la télé-réalité ici qui est mise en scène pour nous montrer que les
zombies ne sont pas des êtres vivants à part entière. Et pourtant Simon nous a démontré tout
au long du récit qu'il a su réfléchir pendant certains moments, prendre les décisions qu'il
a fallu prendre même si son esprit est embrouillé. Bon par contre quand il est en période de
crise, il ne faut pas laisser un morceau d'orteil.
Ensuite le sujet du viol est mis en place, ce qui va entraîner la descente aux enfers de
Jessica, la fille de Simon. En effet dans sa quête de vengeance elle entraîne son père, qui
dans un moment de faim absolue à complètement tout bouffé. Le souci c'est que père et fille
vont se rapprocher, et dans ce roman nous sommes à la limite de l'inceste du coup âmes
sensibles s'abstenir.
En plus de tout cela, s'ajoutent les petits détails sur comment manger un humain avec tout
ce qu'il y'a de plus degueu et vous avez une bonne bouillabaisse de chair humaine.
J'ai beaucoup aimé la psychologique des personnages, en particulier celui de Jessica qui
pour moi est plus complexe que celle de son père. En effet, lui ne se pose des questions sur
son état que quand sa faim est presque rassasiée.
A contrario sa fille monte de plus en plus dans la violence et cela en deviens presque
gênant pour lui. Mais bon, va t'on lui jeter la pierre elle qui ne veut que se venger et
aider son père?
Par contre j'aurai aimé avoir plus de détail sur la maladie ou tout du moins, ce qui a
touché Simon et bien d'autres. En effet, on ne sais pas trop d'où c'est venu, pourquoi et
surtout comment s'en sont ils sortis.

En bref, un récit bien dégueu avec de l'humour noir à foison il n'en faut pas plus pour
se décider à le sortir.
Profile Image for Maïla.
262 reviews
April 18, 2021
J'étais très curieuse de découvrir ce roman, sa couverture m'intriguant particulièrement.

On se retrouve aux côtés de Simon, qui du jour au lendemain devient un être assoiffé de chair. D'où est-ce que cela vient, et que faire pour ne pas se faire prendre ?

La chronologie dans le roman est plutôt inhabituelle. On s'en rend vite compte, le personnage n'a plus la notion de temporalité et ni celle des souvenirs, ce qui nous donne nous-même cette impression de ne plus savoir la où est la réalité et où est la fiction dans les événements que vivent Simon. Cela permet de vivre les choses comme lui, d'être perdu par sa nouvelle condition, ce qui est un bon point, bien que cela pourrait déstabiliser.

Ce qui est également intéressant, c'est que derrière ça, le roman aborde l'histoire d'un homme qui est malade. On voit de cette manière comment les différentes réactions des gens face à la maladie, qu'ils ne comprennent pas forcément. Ainsi, Simon rencontre des gens qui se voilent la face pour ne pas s'occuper de son cas (et celui de milliers d'autres personnes) considérés comme contraignants et/ou dérangeants. C'était intéressant parce que ça montre un phénomène de notre société qui est bel et bien réel à ce propos.

On retrouve aussi tout un aspect pandémie dans le roman, avec des situations présentes dans le roman qui sont plus que vraisemblables, notamment par la réaction du gouvernement et de la population dans "Carne".
Dans le même temps, on voit des dénonciations, je pense, de certains situations, comme le fait d'avoir des conclusions hâtives pour ne pas se remettre en question, de ne pas vouloir venir en aide à ce que l'on ne connaît pas, du plaisir de la violence qu'éprouvent certaines personnes ici par le biais des anti-zombies, ... Bref, il y a un vrai pan social et sociétal très intéressant dans ce roman.

Un autre point, bien que cela soit plutôt du détail, que j'ai apprécié, sont des petites remarques que se fait le protagoniste au fil du roman, sur des sujets tels que le sexisme dans le milieu de la pub.

Au milieu des passages un peu plus sombres pour le protagoniste, on a aussi des petits moments plein d'humour avec des tutos de vidéo YouTube à la sauce "zombie". Ces passages jouent sur les clichés du milieu, avec humour, tout en s'inscrivant dans l'évolution du personnage.

Concernant ce dernier ainsi que les autres personnages, il est vrai que je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. J'ai même parfois eu du mal avec eux, avec leur façon d'agir, leurs action, et que je n'ai pas toujours été très investie dans ce qui leur arrivait. Malgré tout, ils s'inscrivent bien dans le reste du roman, bien que ce ne soit pas le point qui m'a le plus accrochée.



En conclusion, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman. J'ai plutôt apprécié sans pour autant être marquée par ce roman, mais ayant réfléchi après coup autour de ce livre puisque je souhaitais faire une interview de l'autrice pour le PLIB (Prix Littéraire de l'Imaginaire de Booktubers App, "Carne" fait partie des 25 sélectionnés de 2021), j'ai pu me rendre compte de toute la dimension sociétale et sociale vraiment intéressante derrière. Un roman donc qui n'est pas forcément ce qui me touche le plus personnellement, mais que j'ai trouvé très intéressant par la suite quand j'ai pris le temps de m'attarder sur son propos.

Note de 3,5/5
461 reviews2 followers
March 27, 2021

Alors, personnellement, à la lecture du résumé, j’étais partie pour lire un roman de zombie. De ce fait, j’ai été un peu déçue par ma lecture.

Tout d’abord, parlons de l’histoire. Alors, lors de ma lecture, j’étais honnêtement un peu perdue. Certes, j’ai trouvé l’histoire globalement sympa à découvrir, mais vraiment trop brouillon à mon gout. Les chapitres « mélangés », certes utilisés pour une bonne raison que j’évoquerais plus tard, m’ont fait me sentir complètement perdue, chose que je n’ai pas apprécié, entre autre à cause de son improbabilité qui ne m’a pas du tout conquise.

J’ai été également déçue quand vient le sujet de l’univers que nous propose l’auteure. En effet, bien que celui-ci soit intimement lié au nôtre, les diverses subtilités que l’auteure apporte ne sont pratiquement pas expliquées, ce qui fait que le lecteur est aussi perdu que le personnage principal, chose qui ne s’arrange malheureusement pas au fil de la lecture.

En parlant de personnage principal, eh bien, le lecteur est complètement en phase avec lui. Que ce soit par l’univers dont il ne comprend pas forcément les différences ou l’histoire qui lui parait incohérente, qui permet donc de comprendre l’aspect perdu du personnage, puisque nous le sommes également, on fait véritablement un bon dans la mentalité et la psychologie du personnage. Cette empathie que l’on peut ressentir, tout de même assez inédite dans la littérature, ne m’a tout de même, paradoxalement, pas fait ressentir un élan d’affection, pour aucun de ces personnages.

Coté plume de l’auteure, j’ai un ressenti aussi paradoxal. Alors certes, je l’ai trouvée globalement sympa et originale, mais je pense également que le traitement de l’atmosphère qui est fait est parfois trop brouillon, ce qui a ajouté à ma perplexité face à l’histoire et à l’univers. D’un autre coté, eh bien j’ai beaucoup apprécié la manière dont elle a abordé certains sujets, très importants dans notre monde actuel, qui donnait un coup de neuf et de réalisme à ce roman.

Bref, un roman qui m’a laissée perplexe mais dont les messages sont importants
Profile Image for Maks.
375 reviews19 followers
December 4, 2020
J'ai été pris dans une spirale de lecture compulsive et incontrôlable dès les premières pages, (pauvre Wurst, c'est vrai quoi il a rien demandé lui !! Mouhahaha, il m'a plongé dans l'histoire, pas de spoiler, lisez le livre et vous connaîtrez Wurst).


Du coup, tout le roman est sur un rythme effréné et je n'attendais qu'une chose chaque jour, dévorer les pages (100% digestes) jusqu'à pas d'heure.
Les retombées sur mon cerveau ont été irréversibles, j'ai ris tout seul comme un débile tout du long, tant l'auteure à réussie à développer un humour décapant qui rythme et équilibre le côté sanglant du scénario.


Chapeau "Julia Richard", d'habitude je n'aime pas vraiment les livres avec beaucoup d'humour, mais la ça me parle.


Les personnages sont complètement badass, voir bien frappés (aïe), impossible de ne pas adhérer.
Toute la partie psychologique est développée avec sérieux, et le côté "zombies" sert à dépeindre une société consumériste à outrance, où le monde du travail penche vers le burnout total pendant que les cellules familiales sont décortiquées à la pince à épiler, sans compter tous les sujets abordés comme la télé réalité et ses dérives, la politique, l'amitié, l'amour, l'adolescence, l'appartenance à un groupe ou encore les relations père / fille borderline, le tout sans tabou.


La construction du livre est originale avec un sérieux mélange des chapitres tout en restant très compréhensible et aident à entretenir le suspense.
La fin est simplement hallucinante !


La couverture, elle, annonce la couleur, ne vous attendez pas à un énième roman post-apo Young Adult, ici c'est cash, c'est trash, c'est punk, c'est plein d'originalité et c'est tant mieux.


Vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture.
Bon je vous laisse et vais m'acheter un régime de bananes, une batte de baseball et un bon steak !

https://unbouquinsinonrien.blogspot.c...
November 11, 2022
Comment vous dire ? J’ai DÉVORÉ ce livre, je l’ai ENGLOUTI et je me suis RÉGALÉE ! (quoi, c’est de mauvais GOUT d’utiliser le champ lexical de la BOUFFE pour une chronique sur une histoire de zombie ? mais nooooooon).

Je tiens à dire avant tout que d’ordinaire, je suis pas fan des histoire de zombies (j’ai peur). Mais ce livre me fait de l’œil depuis un moment et j’ai vu beaucoup de chroniques positives (et les auteurs HSN savent rendre un livre ALLÉCHANT). Bref j’ai CROQU… Euh, craqué, pardon.

Pour moi le gros plus, c’est l’humour MORDANT du livre, de paire avec la plume magnifique de l’autrice. Du début à la fin, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, que de l’amusement. On a une alternance entre des scènes de chasse bien gores pleines d’action et des moments plus introspectifs (autant que peut l’être un zombie) souvent accompagnés de critiques sarcastiques de notre société. Et tout du long, toujours cette touche d’humour (je ne compte plus le nombre de vocaux et photoséchangés lors de cette lc, juste pour se partager des passages SAVOUREUX).

Ce livre est aussi méga original dans le sens où c’est pas une histoire « classique » de zombies qui veulent MANGER tout le monde (enfin si, quand même un peu). On se retrouve dans la tête de Simon, un père de famille qui a juste chopé un vilain virus (il a FAIM d’humain mais rien de grave) et qui tente le tout pour le tout pour maintenir sa vie de famille (même si la SAUCE se gâte quand même). En plus, les souvenirs du pauvre bougre s’emmêlent, alors les chapitres aussi (j’ai adoré me prendre au jeu).

Bref, une lecture dont on se DÉLECTE !

PS : je dirais toutefois que c’est pour lecteurs avertis, car y’a quelques TW (viol, gore, inceste… bah vous vous attendiez à quoi dans une histoire de zombie ?).
Profile Image for Juliette.
477 reviews25 followers
November 16, 2025
C'est assez rare que je dise ça, mais la note ne reflète pas vraiment l'intérêt du livre.
C'est un roman "concept" qui, comme tous les romans concepts, a pas mal de points faibles narratifs et dans sa globalité.
Cela dit, il est 100 fois plus intéressant que 90% des livres "bingo 2020+" (vous savez de quoi je parle)

Julia Richard essaie de faire plein de choses, c'est à la fois gore, conceptuel, dérangeant, très drôle et retourne pas mal des concepts narratifs habituels. Au début, c'est vraiment prenant, mais au fil du roman l'histoire doit bien se conclure donc ça devient plus classique, plus linéaire, et on perd un peu les concepts intéressants du début.
Un exemple très concret est la narration qui est non linéaire pendant les premiers 50% du roman puis prend une forme beaucoup plus classique.

En vrai, si vous en avez marre des trucs qu'on peut voir partout, que vous voulez qqch qui change, et qu'un peu de cannibalisme ne vous fait pas peur, je recommande cette lecture
Profile Image for Rebecca.
25 reviews
July 28, 2020
Ca défoule, c'est gore, c'est drôle, c'est totalement barré WTF. J'ai adoré


Petite aide pour lire?

Chapitre -6 p28
Chapitre -5 p13
Chapitre -4 p18
Chapitre -3 p23
Chapitre -2 p61
Chapitre -1 p7
Chapitre -- p104
Chapitre 0 p79
Chapitre 1 p49
Chapitre 2 p55
Chapitre 3 p72
Chapitre 4 p84
Chapitre 5 p40
Chapitre 6 p99
Chapitre 7 p90
Chapitre 8 p134
Chapitre 9 p109
Chapitre 10 p141
Chapitre 11 p158
Chapitre 12 p207
Chapitre 12 p81
Chapitre 13 p115
Chapitre 14 p174
Chapitre 15 p130
Chapitre 16 p152
Chapitre 17 p193
Chapitre 18 p191
Chapitre 19 p230
Chapitre 20 p236
Chapitre 21 p35
Chapitre 22 p226
Chapitre 23 p168
Chapitre 24 p120
Chapitre 25 p69
Chapitre 26 p209
Chapitre 27 p123
Chapitre 28 p213
Chapitre 29 p180
Chapitre 30 p238
Chapitre 30 p254
Chapitre 31 p244
Chapitre 32 p258

Ensuite c’est « normal »
3 reviews
August 12, 2021
Insolite. J'ai beaucoup apprécié l'humour noir et douteux, la chronologie faussement désordre et l'exploration d'une société ou l'on réduit un homme malade à l'état de parasite faute de trouver des solutions pour endiguer une crise inexplicable. Je trouve ça très bien que l'autrice écrive avec un style très encré dans sa génération (qui est la mienne) et n'essaie pas de changer son style pour plaire à un plus large public.

Seul petit bémol, les 50 dernières pages: une fin un peu trop rapidement amenée et finalement moins léchée (pun intended). Il y a un sujet en particulier dont le traitement me pose problème, mais c'est complètement personnel.

Ce livre m'a donné envie d'explorer l'univers de son autrice, je vais donc me procurer son premier roman de ce pas.
Profile Image for Emma Valieu.
Author 18 books31 followers
October 18, 2022
La déception qui me déçoit ! Je m'attendais vraiment plus à du comico-trash plutôt qu'une satire sociale légèrement humoristique. L'histoire n'a pas vraiment de fil rouge, on a plutôt l'impression d'une idée de roman pondue pendant la fameuse pandémie avec un peu de ci, un peu de ça mais beaucoup de n'importe quoi. C'est pas mauvais mais pas incroyable ni inoubliable.
Par contre, gros point noir (en plus des nooooombreuses coquilles) :
Profile Image for Anaïs Coste.
170 reviews25 followers
Read
May 31, 2022
Carne est un roman très original. On y est aussi paumé que Simon, le personnage principal, devenu zombie malgré lui. L'ordre des chapitres est un vrai labyrinthe et pourtant l'histoire se déroule et prend sens malgré le chaos ambiant : c'est un beau tour de force que réalise l'autrice.

Si le style et le ton, trop différents de mes lectures habituelles, m'ont maintenue hors du roman, je sais que Carne est une petite pépite dans son genre et présente un portrait social cinglant de notre société.
La couverture annonce le ton !
Profile Image for Elodie B..
196 reviews1 follower
November 16, 2024
Lecture très particulière et plutôt gore.
Afin de nous immerger dans la tête du personnage principal, les chapitres ne suivent aucun ordre chronologique. C'était très réussi car j'étais aussi perdue que Simon lors des premiers chapitres ^^'

J'ai failli arrêter ma lecture mais l'envie de connaitre la fin m'a fait tenir jusqu'au bout.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé cette lecture et je ne lui accorde donc que deux étoiles. Mais je suis contente de l'avoir lu jusqu'au bout et d'être sortie de ma zone de confort pour cette période halloweenesque.
Profile Image for Fungi Lumini.
355 reviews7 followers
February 19, 2021
Un roman atypique qui explore de nombreux chemins narratifs dans un joyeux bain de sang et de tripes. Une incursion dans la psyché d’un « zombie » humain qui doit combiner son rôle de père de famille et mari avec sa faim dévorante de viande fraiche. Un récit plein de contrastes, entre humour (noir) et désespoir, entre témoignage et cauchemar. Alors vous le prendrez saignant votre roman ?

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpre...
Profile Image for Estelle Ldc.
227 reviews
dnf
June 25, 2025
DNF 56%

Grande fan d'horreur et de post-apocalyptique, j'étais quasiment sure d'adorer ce livre, et pourtant, ça ne l'a vraiment pas fait.

l'immondice du chapitrage y est pour beaucoup je pense, car il m'a donné l'impression d'être perdu tout du long.

J'aime vraiment pas DNF les livres, surtout lorsque j'ai autant avancer dans ma lecture, mais après 1 mois à le laisser trôner sur ma table de chevet, il est temps de se résoudre à m'en séparer
Profile Image for Alicia Vigne.
47 reviews
August 26, 2021
Le début est extrêmement prometteur, un vrai petit bijou de narration. La seconde moitié, en revanche, s'englue dans le pathos et se termine en une apothéose de néant qui fait insulte au concept de départ. Accessoirement, la fin entre en contradiction directe avec certains chapitres. Un beau gâchis de talent...
Profile Image for Julie Huneault.
6 reviews
June 27, 2022
Je suis quelque peu sans mots. Plusieurs fois j’ai voulu le laisser tombé car je m’y perdais ( les chapitres ne ce suivent pas et l’histoire est un peu pêle-mêle, j’ai de la misère avec ça ) mais en même temps je voulais savoir ce qui adviendrait de Simon.
Je m’attendais à plus gore mais au final rien de décadent. Pour moi, ce n’est pas un coup de cœur, il est correct 🖤
67 reviews1 follower
August 12, 2023
Une très belle découverte littéraire qui réussit le dur pari de raconter le quotidien, les combats d'un humain normal devenu dépendant au sang humain frais...
Les plus de ce livre:
- Un humour décapant, une plume super
- L'organisation des chapitres
- Le final
- Conter le quotidien, les batailles d'un addict au sang humain


Les moins
- Je n'en ai pas trouvé 🤗
Profile Image for Caroline F..
379 reviews5 followers
July 8, 2021
Un livre dérangeant mais une lecture que j'ai adorée !!!
Profile Image for Indi.
810 reviews59 followers
dnf
June 9, 2022
J'abandonne à 24%. Le principe me plaisait mais j'accroche vraiment pas au ton du bouquin...
Profile Image for Jordana Simon.
Author 5 books22 followers
June 19, 2022
Pitiadísimo, no me gustó nada, ni los personajes, ni sus relaciones, ni el final. Yuk
Profile Image for joe_letaximimi.
176 reviews4 followers
February 10, 2021
du bon comme du mauvais.
Tout d'abord je tiens à dire que j'ai apprécié l'intrigue, que j'ai trouvé intéressante et bien mené, ainsi que le dénouement de l'histoire. La fin était ok mais sans être dingue non plus.
Il y a également certains moments où j'ai apprécié le ton cru et familier de l'auteure.
Mais malheureusement ça s'arrête là pour moi ..
J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec le style de l'auteure et ses vannes que j'ai trouvé trop lourdes et répétitives. A tel point que j'ai parfois zappé les moments vannes en lisant en diagonale.
Au début du roman c'est la confusion dans la tête de notre personnage principal, Simon, qui mélange la chronologie des événements jusqu'à ne plus savoir où il en est. L'auteure à retranscrit ça en mélangeant littéralement d'un chapitre à un autre les souvenirs de notre personnage ce qui personnellement m'a perdu car on ne sait plus ce qui a eu lieu en 1e et tout devient vite très confus 😶
Ça aurait pu être sympa mais en tout début de roman comme ça où le lecteur rentre dans l'histoire et est en train d'assimiler un tas de nouvelles informations ça ne la juste pas fait pour moi.
Un truc bête aussi mais en fin de roman on a le droit à un spoil du film Le sixième sens ?? Je n'ai pas compris et pas aimé, le spoil c jamais cool 👎
Ma note : 🌟🌟.5/5
Profile Image for Ambre Ewenn.
136 reviews6 followers
December 5, 2023
Un roman qui ne laisse pas indifférent de par sa structure atypique et son écriture au style (très) cru. C'est quitte ou double : soit on aime, soit on déteste.
Carne est une oeuvre atypique, brutale, viscérale, poisseuse, provocante et dérangeante à bien des égards. Ici, l'autrice critique notre société de consommation, le capitalisme et les modèles familiaux à grand renfort d'humour noir et grinçant. La figure du zombie au cinéma a depuis toujours été une figure de critique de la société, et ce roman ne fait pas exception.

Au début, j'ai été déroutée de lire les chapitres dans le désordre, mais on s'y fait vite. On est complètement immergé dans le flot de souvenirs désordonnés de ce père de famille qui se "zombifie". Ce roman n'est pas pour vous si vous avez du mal avec l'humour (très) noir et les descriptions tellement gores qu'elles en deviennent obscènes et donnent des hauts le coeur. J'avoue que j'ai eu du mal à ne pas ressentir du dégoût sur certaines scènes. L'effet est donc réussi.
Displaying 1 - 27 of 27 reviews

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