" Ferme les yeux et pense à la France. " C'est une blague qu'on se lance, entre flics, quand il faut faire le sale boulot. Déjà épuisés par la routine des violences, trois gardiens de la paix se voient confier une mission inhabituelle. Une reconduite à la frontière. À Roissy. De là, le réfugié tadjik qu'ils escortent s'envolera pour une mort certaine. Dans le huis clos de la voiture sérigraphiée : quatre corps, quatre consciences, quatre tragédies personnelles. Suffit-il vraiment d'ouvrir les yeux pour changer le monde ?
" Un roman bouleversant. " Bernard Poirette – RTL
" POLICE ne dénonce pas, n'impose rien, mais se place à hauteur de ces hommes et de cette femme qui s'agrippent comme ils peuvent au quotidien pour tenir et avancer. " Christine Ferniot – L'Express
Cet ouvrage a reçu le prix Eugène Dabit du roman populiste et le Prix des Lycéens et Apprentis de la région PACA
No sabría muy bien cómo catalogar esta novela, ni a qué género pertenece. Virginie, Aristide y Érik, 3 policías encargados de escoltar a un inmigrante “ilegal” al aeropuerto para la operación de repatriación. Han leído su historial, y saben que lo devuelven a una muerte casi segura. Virginie, aunque está casada, ha tenido una aventura con Aristide, de la cual ha quedado embarazada, y está hecha un torbellino de sentimientos y culpabilidades. Y encima le encargan esto. Aristide y Érik también tienen sus problemas personales. Hace calor. Es de noche. El trabajo es desagradable.
En el corto trayecto de París al aeropuerto Charles De Gaulle asistimos al retrato de estos personajes, contradictorios y algo salvajes pero humanos. ¿Llevarán a cabo su misión sin rechistar o saldrán a relucir sus diferencias con el sistema establecido?
Hugo Boris denuncia la burocracia aplicada en estos casos, que se lleva por delante a justos y pecadores sin miramientos. Se explica suficientemente bien el proceso y las diligencias aplicadas. Y salen a relucir los sentimientos que cualquiera de nosotros, con un mínimo de conciencia, tendríamos ante una situación similar.
Capítulos cortos y novela que no sobrepasa las 140 páginas. Ideal para una tarde de lectura y un poco de reflexión posterior.
This short French novel happens (virtually) entirely on a singular car trip from the centre of Paris to Charles de Gaulle airport.
We follow 3 normal police officers who have been "borrowed" to escort a rejected asylum seeker to the airport for repatriation. Something they've never done before.
All three of the police - 2 men and 1 woman - are struggling with their own personal problems and assaults on their notions of right and wrong. All of them are overworked, underpaid, and have seen so much that they've become either paranoid or hardened to everything but the most grotesque of crimes.
With all that baggage, things reach a breaking point when it becomes clear that the asylum seeker's trial was bungled and he'll be facing certain death upon his arrival in his home country.
What to do? Follow orders, or their emerging, wounded humanity?
That's a fairly powerful set up, and the insights into police psyches was very well done and I'm sure very realistic.
However, there are three big things going against the novel.
1) the limiting of the setting to the monotone car trip and the heavy focus on the interior lives and minute interactions between the police officers made for a rather tedious read in parts. Too micro-focused to really have much of a pull, but rather French.
2) "nice" sexism. Must any and all problems a female cop has revolve around her love/sex life? That's the same notion that stops the police from seriously investigating the murders of female police until it's way too late. "Women just can't keep their private lives at home, can they? Ha ha. The little dears."
3) the ending was ridiculous, overly conventional in intent, and far too reminiscent of a trend in Hollywood films from about 10 years ago
In general, "Police" is an interesting insight into police work, but with flaws that don't elevate it above an okay read.
✅Una historia maravillosa y cautivadora; muestra situaciones cotidianas de la vida como problemas personales, de pareja y sobre todo, el estado de los refugiados.
✅Explica muy bien el proceso de repatriación, las diligencias, etcétera.
✅Acabé totalmente inmersa en la historia, ya que es muy humana.
✅Los capítulos son muy cortos (con mucho, 5 páginas) debido a que el libro no llega a las 200 páginas. Me lo leí en, a lo sumo, 4 o 5 horas.
✅El autor hace una labor impecable de documentación, ya que como él mismo expresa en los agradecimientos, se rodeó de diversos profesionales para hacerlo lo más real posible.
✅Traducción impecable (Regina López Muñoz).
❌Por ponerle algo negativo, el precio me parece un poco elevado para una novela tan corta.
PUNTUACIÓN: 4,5/5
Preferí poner la puntuación al final en este caso para explicar el porqué del 4,5/5.
La puntuación es esta debido a que el precio me parece un poco caro. Salvo lo anterior, me encanta.
Un court roman, intense. Un huis-clos où tensions et émotions sont au rendez-vous.
Virginie est ce que l'on nomme poétiquement "gardien de la paix". Elle est enceinte de son coéquipier Aristide et a décidé d'avorter le lendemain.
Une mission spéciale imprévue prolonge leur journée de travail.
Virginie, Aristide et Erik sont appelés en renfort suite à un incendie et des émeutes au Centre de rétention. Ils doivent raccompagner un retenu à l'aéroport pour une expulsion dans son pays.
Il s'agit d'Asomidim Tohirov, un tadjik qui a dénoncé un réseau de traite humaine dans son pays. Celui-ci ne parle pas français. Il risque la mort en retournant au pays.
Commence alors un huis-clos dans cette camionnette qui les mènera à l'aéroport.
Énormément d'émotions à la lecture.
On apprend le quotidien d'un flic, c'est pas toujours simple. Il faut toujours être en alerte. Il exécute les ordres, il est payé pour cela, obéir. pas réfléchir. Oui d'accord mais il existe aussi, c'est un être humain qui a une conscience, une vision des choses dans le civil, dans sa vie privée. C'est parfois difficile lorsque les ordres vont à l'encontre de celle-ci. Difficile de trouver l'équilibre entre le vécu et les ordres, la réalité du terrain.
Un court récit qui nous ouvre les yeux sur le quotidien et les difficultés du métier de policier et qui nous rappelle que derrière l'insigne, derrière l'uniforme se cache un être humain avec sa vie, son ressenti, sa conscience, ses expériences.
C'est parfois difficile de garder le contrôle et difficile d'obéir et d'oublier de penser.
Une autre question faisant partie de notre quotidien est relevée : le sujet de l'immigration. Serions-nous capable d'expulser un être humain ? Au nom de quoi ?
Beaucoup de questions, de prise de conscience et d'émotions à la lecture, j'ai eu l'impression d'être dans le combi en leur compagnie et de les vivre, ces émotions. Une écriture directe, vive qui m'a fait ressentir les doutes et les états d'âme des protagonistes.
A lire d'urgence pour avoir une autre vision des forces de l'ordre. A la lecture j'ai pensé aussi au magnifique film de Maiwenn "Polisse"
Un joli coup de coeur.
Les jolies phrases
On est plus efficace quand on n'a pas trop d'empathie, la distance est plus juste. Les sentiments embarrassent, parasitent le geste.
Elle a vu surnager tout cela parmi les mille tâches ingrates qui forment son ordinaire, elle est allée perdre sa tranquillité d'âme dans les mauvais lieux, obligée de vivre au-dessus de l'étonnement, de tout connaître du pire de l'existence, pour un salaire à peine décent, et elle se demande toujours comment elle n'a pas les yeux sales, stupéfaite qu'ils n'aient pas conservé, dans leur profondeur, le pâle reflet de la misère.
Elle est celle par qui le malheur arrive. Il ne peut s'agir que d'un malentendu formidable. Je prends jamais mes papiers avec moi parce que j'ai peur de me les faire voler. J'avais pas ma ceinture parce que je venais de démarrer. Je suis pas passée au rouge mais à l'orange. Je téléphonais pas, j'écoutais ma messagerie. Un malentendu, voilà, du même tonneau que les excuses qu'on lui sert à longueur de journée.
Ce frisson, elle le sait aussi, lui sauve la vie plusieurs fois par an en lui faisant prendre des décisions automatiques où le courage n'entre pas.
...la noirceur de l'âme est telle qu'on peut toujours trouver un fond de vérité dans celles que l'on reçoit.
Un bourreau n'est pas un assassin. Cet homme est tadjik mais demain il sera angolais, irakien, afghan, syrien, tamoul, kurde, ivoirien. Personne n'a dit qu'il fallait être indifférent, mais on ne peut pas se sentir responsable du sort de chaque être humain qu'on rencontre. Pourquoi accorder plus d'attention à celui-ci qu'à un autre ?
Chacun veut la loi pour les autres et la liberté pour soi, pas vrai ? L'ensemble compte plus que l'individu.
Si ton métier c'est de faire ce qu'on te dit, et que tu ne fais pas ce qu'on te dit, faut changer de métier.
Hugo Boris Die Polizisten Erscheinungsdatum 10.8.18 gelesen dank netgalley als ebook (kindle) im August 2018 Genre: Zeitgeschichte, Belletristik Der Inhalt dieses ziemlich kurzen Buches ist schnell erzählt. Eine Polizistin, schwanger von ihrem Geliebten/Kollegen steht am Vorabend der Abtreibung. Um sich abzulenken meldet sie sich freiwillig für einen Auftrag, ohne vorher gehört zu haben, worum es geht. Ein Flüchtling soll zur Abschiebung gebracht werden. Sie liest die Papiere und zweifelt an der Rechtmäßigkeit. In diesem Buch geschieht rein objektiv sehr wenig, es geschieht eigentlich nur etwas in der Innenwelt der Beteiligten und auch das ist nicht eindeutig. Reaktionen erscheinen nicht durchdacht, sondern impulsiv, weil die Gedankenkette vorher in eine ganz andere Richtung ging. Das Buch beantwortet keine einzige Frage, es enthält keine Lösung, am Ende ist alles eher noch mehr offen als es am Anfang aussah. Keine der dargestellten Personen ist mir wirklich sympathisch. Sie wirken künstlich und doch echt. Nicht stimmig und unsympathisch, aber überzeugend. Der Autor hat nicht versucht irgendjemanden in der Geschichte leicht zugänglich zu machen. Es gibt keine Rückblicke, die einen Menschen besonders machen oder wichtig. Aber trotzdem, obwohl dieses Buch alle Regeln gelungenen Schreibens über den Haufen wirft, kommt mir die Geschichte sehr nah. Auch wenn ich niemanden so richtig mag, berühren sie mich. Auch wenn nichts geschieht, geschieht etwas mit mir. Das Buch ist schnell gelesen, wenige Seiten, aber es klingt nach. #DiePolizisten #NetGalleyDE #HugoBoris #KathrinliebtLesen
A summer’s night. Tomorrow Virginie will get an abortion. She’s a cop. Tonight she has to bring an illegal immigrant back to the airport. When he gets back to his country, this man will probably die. So tonight her partners and herself will have to make a choice.
On this very simple premise Hugo Boris writes an excellent small book (120 pages on my Kobo). In the few hours of the action he describes with great style the lives, the hopes and the desperation of these three beat cops, neither good nor bad, not simple robots but people with a conscience. All three are tired of what they are, of what they have to do, of what’s expected of them without so much as a thank. Tonight the tiredness, the realization of the vacuity of it all will bring them to the edge, confronted as they are with the mute and desperate face of man who expects nothing but a resigned death. But their orders came from higher up and they are the POLICE.
With a brilliant punchy style Boris drives the reader into the desperation of these cops that don’t attend nothing from their job before touching the radiance of hope that comes in their minds when they realize they may do something before reality comes crashing in.
Dark, moving and sometimes even fun-the depiction of Aristide is a laugh, Police is a small but great book.
Die Geschichte dreht sich um zwei französische Polizisten und eine Polizistin, die einen Flüchtling zum Flughafen bringen sollen, damit er in eine Heimat abgeschoben werden kann, in dem ihm Verfolgung, Folter und vielleicht der Tod droht. Diese Mission bewegt etwas in jedem der drei Polizisten und jeder für sich muss eine Entscheidung treffen. Der kurze Roman lässt sich sehr schnell lesen und mir hat die Lektüre sehr gut gefallen. Ich fand es spannend, und ein interessantes, wenn auch schwieriges Thema, das zum Nachdenken anregt.
No es una novela negra al uso, es la visión de tres policías encargados de custodiar a un migrante expulsado de Francia y todo lo que sucede en el trayecto de París al aeropuerto, es un retrato de esos tres policías, sus dudas, su tristeza, sus intentos de hacer pasar por huída lo que ellos quieren y comprenden que es un viaje de vuelta a la muerte segura. Es corto y se lee bien, la descripción de los tres policías, todo lo que es su vida se resume y muy bien por cierto, en muy pocas páginas.
Un livre d'une audace folle, très vivant, avec des descriptions extrêmement riches et précises. On le lit comme un souffle à travers une autre vie. Une totale réussite pour moi.
- Kleiner, unerwartet intensiver Roman voller moralischer Konflikte, der auf ganzer Linie überzeugt -
* Spoilerfreie Rezension! *
Inhalt
Eines heißen Sommertages meldet sich Virginie freiwillig für einen Sondereinsatz, da sie froh ist, wenn sie von ihren privaten Problemen abgelenkt wird. Die Polizistin und ihre zwei Kollegen, Érik und Aristide, machen sich auf den Weg, um einen Flüchtling, dessen Asylantrag negativ beurteilt wurde, zum Flughafen zu bringen, wo er dann in seine Heimat zurückgebracht werden soll. In einem Anflug von Neugier und Rebellion öffnet Virginie auf der Fahrt das Kuvert mit den Informationen über den Mann – schnell wird klar, dass bei der Beurteilung nicht alles mit rechten Dingen zugegangen sein kann und dass eine Rückkehr nach Tadschikistan den sicheren Tod für den Flüchtling bedeuten würde. Die Autofahrt wird immer mehr zu einem Gewissenskonflikt, der die drei Beamten auf eine harte moralische Probe stellt...
Übersicht
Einzelband oder Reihe: Einzelband Verlag: Ullstein Buchverlage Seitenzahl: 192 Erzählweise: Figuraler Erzähler, Präsens Perspektive: wechselnde Perspektiven, aus weiblicher und männlicher Sicht geschrieben Kapitellänge: kurz Tiere im Buch: + Es werden keine Tiere verletzt oder getötet.
Warum dieses Buch?
Cover und Klappentext haben mich sofort neugierig gemacht, ebenso das hochaktuelle Thema. Dieser Satz auf der Buchrückseite hat mich dann endgültig überzeugt: „Ein packend erzählter Roman, der einem ungelösten gesellschaftlichen Konflikt ein menschliches Gesicht gibt.“
Meine Meinung
Einstieg (+)
Der Einstieg war sehr angenehm und ist mir problemlos gelungen. Sofort fühlte ich mit der Hauptfigur, Virginie, mit und wollte wissen, wie es ihr weiterhin ergeht.
„Für einen gerade annehmbaren Lohn hat sie in den Rotlichtvierteln ihre Seelenruhe eingebüßt, nichts erstaunt sie mehr, sie weiß alles über die trostlostesten Seiten des Daseins, und immer fragt sie sich, wieso ihre Augen nicht schmutzig werden, fassungslos, dass sich nicht der kleinste Widerschein von all diesem Elend in ihnen findet.“ E-Book, Position 91
Schreibstil (♥)
Hugo Boris konnte mich mit seinem Schreibstil schon auf den ersten Seiten begeistern. Der Autor beschreibt viele traurige, ungerechte Dinge sehr nüchtern und unvoreingenommen, trotzdem hat mich das Buch emotional berührt und mitgerissen. Vielleicht wirken manche Vorfälle gerade aufgrund der sachlichen Erzählweise so schockierend und machen so wütend. Die Sprache ist durchaus anspruchsvoll: Lange Sätze, viele Hypotaxen und wunderbar treffende Vergleiche und Beobachtungen kennzeichnen den Schreibstil, auch Spuren von Humor lassen sich gelegentlich finden. Trotzdem lässt sich das Buch sehr angenehm und flüssig lesen – anschauliche Beschreibungen und die nuancierte Schilderung des Innenlebens der Figuren machten für mich die Lektüre zum Genuss.
„Sie wirkt nicht abgespannt, hat keine dicken Tränensäcke, ihr Gesicht ist spitz wie eh und je, da ist nur das ganz leichte Schielen, es wird stärker, wenn sie müde ist, weswegen man sie nicht hübsch, sondern apart findet, dieser widerspenstige Blick macht ihren Charme aus.“ E-Book, Position 77
Inhalt, Themen, Botschaften & Ende (♥)
Mit seinen nicht ganz 200 Seiten ist „Die Polizisten“ ein relativ kurzer Roman. Von der Länge sollte man sich jedoch nicht täuschen lassen, da das Buch unerwartet intensiv ist. Die Autofahrt nach Roissy, während der jeder der Beamten mit seinen eigenen Dämonen, Wünschen, Prinzipien und Moralvorstellungen kämpft, inszeniert der Autor als eindringliches, tiefgründiges Kammerspiel, das meiner Meinung nach unglaublich gut gelungen ist. Die Beschränkung auf wenige Figuren und die Enge im Wagen schaffen eine einmalige Atmosphäre und eine subtile Anspannung, die dazu führt, dass man ständig regelrecht mitfiebert, was als nächstes passieren wird. Jedes Wort der Charaktere, jeden Blick und jede Geste habe ich analysiert und gebangt, ob es ein Happy End geben wird – und wenn ja, für wen. Da jede Entscheidung lebensverändernde Konsequenzen mit sich ziehen würde und es folglich keine „einfache“ Lösung gibt, hadert man auch als Leserin mit dem Gewissen, weil man gleichzeitig die Beamten in Herz schließt und den Flüchtling in Sicherheit wissen will.
Für diesen Roman hat Hugo Boris monatelang Polizisten bei der Arbeit begleitet, und diese Erfahrung verleiht der Geschichte viel Authentizität. Unaufgeregt wird von den großen und kleinen Dramen erzählt, die den Alltag als Polizistin oder Polizist prägen. Wie belastend dieser Beruf, für den die Beamten oftmals nur wenig Anerkennung erhalten, sein kann, wird dann deutlich, wenn die Polizisten im Buch sich an ihre schlimmsten Fälle erinnern. Viele der Anekdoten entstammen dem wahren Leben. Nachdenklich macht auch die Tatsache, dass die Polizei in Frankreich der Berufsstand mit der höchsten Selbstmordrate ist.
Der Autor hat wenige, aber wichtige und hochaktuelle Themen wie Abschiebung, Abtreibung, Verantwortung und moralisch richtiges Verhalten ausgewählt und behandelt diese trotz der Kürze des Buches mit der nötigen Tiefe und Sensibilität. Die Beamten müssen schwierige Entscheidungen treffen und lernen ebenso wie die LeserInnen, dass beim Prüfen der Asylanträge gravierende Fehler passieren können, dass sich Menschen nicht so viel Mühe geben, wie sie es sollten, und dass dieses Thema wesentlich komplexer ist, als es häufig scheint. Auch wenn ich persönlich die Handlungsweisen der Figuren nicht immer hundertprozentig nachvollziehen konnte (ich selbst hätte in manchen Situationen nachdrücklicher nachgeholfen) und auch wenn mir das Ende nicht alle Wünsche erfüllt hat, so habe ich Érik, Aristide und Virginie sehr gerne auf ihrer Reise begleitet. Übrigens sei euch das Online-Interview von „Jetzt“ mit dem Autor wärmstens ans Herz gelegt: Hier zeichnet der Autor ein Bild der aktuellen Lage der Polizei in Frankreich und spricht auch darüber, warum er das Buch geschrieben hat. Übrigens ist ein Kinofilm bereits in Vorbereitung – ich freue mich darauf!
„Man hat die Drecksarbeit unterbezahlten Angestellten irgendwelcher Behörden überlassen, die damit klarklommen müssen. Die Verantwortung verteilt sich auf die Polizeipräfektur, die Wärter, das Begleitpersonal, die Grenzpolizei, die Piloten, die Hostessen und Stewards, damit jeder bequem denken kann: Ich war’s nicht, die anderen haben’s getan.“ E-Book, Position 954
Figuren (♥)
Die Hauptfiguren (Nebenfiguren spielen im Roman nur eine sehr untergeordnete Rolle) werden oft direkt charakterisiert und konnten mich durchgehend überzeugen, vor allem Virginie und Aristide fand ich wunderbar komplex und liebevoll gezeichnet. Ihre Gewissenskonflikte, Probleme, Ängste und Zweifel werden sehr intensiv und glaubwürdig dargestellt. Ich mochte beide auf Anhieb und habe sie mit jeder Seite mehr ins Herz geschlossen. Besonders gefallen hat mir auch, dass sich der Autor entschieden hat, eine starke, mutige Frau zur Heldin seines Buches zu machen. Das Erzählen aus ihrer Perspektive gelingt ihm sehr gut.
„Sie sah ihn an, wie man in einen Abgrund blickt, der einen unwiderstehlich anzieht.“ E-Book, Position 301
Spannung & Atmosphäre (♥)
Irgendwie habe ich damit gerechnet, dass das Buch belehren würde und dass es dabei vielleicht ein bisschen langatmig sein würde. Womit ich nicht gerechnet habe, war die durchgehende (An)Spannung, die sich durch die komplette Geschichte zieht. Ich habe mit den Figuren mitgefiebert, gebangt und gehofft, habe beim Lesen viel nachgedacht und ständig selbst mit meinem Gewissen gekämpft. Die Atmosphäre im Buch ist dicht und intensiv, ich möchte diese Lektüreerfahrung daher keinesfalls missen.
„Morgens beim Anziehen wählt er sein Unterhose mit dem Gedanken aus, dass er, sollte er heute dran glauben müssen, im Leichenschauhaus, auf dem Obduktionstisch eine gute Figur machen möchte. Es ist nur ein kurzes Aufflackern, aber er denkt daran. Er entscheidet sich für die Unterhose, in der er sich vor dem Gerichtsmediziner nicht zu schämen braucht.“ E-Book, Position 981
Geschlechterrollen & Vielfältigkeit (+)
Es gibt zwar zwei Szenen, in denen sich frauenfeindliche Sprache finden lässt (man merkt wieder einmal, dass manchen Männern in Ausnahmesituationen schnell Worte wie „kleine Schla+++“ herausrutschen, wenn Frauen nicht das tun, was sie wollen), jedoch fällt mein Urteil hier sehr milde aus. Es gibt es starke, mutige weibliche Heldin, immer wieder werden Rollenstereotype gebrochen. Ich bin insgesamt zufrieden.
Mein Fazit
Mit seinem Roman „Die Polizisten“ hat Hugo Boris ein unerwartet eindringliches, intensives Kammerspiel geschaffen, das mich absolut überzeugen konnte. Der Schreibstil ist anspruchsvoll und nüchtern, gleichzeitig aber auch sehr angenehm und anschaulich, die Geschichte nimmt einen emotional mit und lässt einen nicht kalt. Es war ein Genuss für mich, diese komplexen, liebevoll gezeichneten Figuren auf ihrer Reise voller Gewissenskonflikte zu begleiten und mit ihnen mitzufiebern, dabei über ihre Entscheidungen nachzudenken und mit meinen eigenen moralischen Prinzipien zu hadern. Der Autor beschreibt das Innenleben und die Gefühle der Charaktere nuanciert und eindrücklich und behandelt hochaktuelle Themen wie Abschiebung, Abtreibung und generell moralisch schwierige Entscheidungen mit angemessener Tiefe. Wer sich nicht nur berieseln lassen möchte, sondern bereit ist, sich auf eine Reise voller (An)Spannung und moralischer Konflikte einzulassen, dem sei dieser kleine, aber unerwartet feine Roman wärmstens ans Herz gelegt.
Très bonne surprise avec ce petit roman plein d'humanité et d'originalité.
Nous y suivons trois policiers qui se retrouvent confrontés à un vrai dilemme moral alors qu'ils se voient confier une mission inhabituelle. Les personnages sont profondément humains, ambivalents, et du coup, très attachants. Virginie, mariée et jeune maman, a eu une aventure avec son collègue Aristide et est tombée enceinte. Elle projette d'avorter mais en souffre énormément, est assaillie par le doute. Aristide est le policier bon collègue, assez grossier mais très sociable, toujours souriant, immature. Enfin Erik est le chef, un homme vu par ses subordonnés comme un carriériste, un passionné par le métier qui, en réalité, s'est laissé vampirisé par sa vie professionnelle et n'arrive plus à décrocher. L'auteur met en lumière la pénibilité du métier de policier à travers le portrait de ces trois personnages très différents.
Avec une écriture vive et une belle originalité de l'intrigue, Hugo Boris explore l'âme humaine et sa complexité. Les policiers, confrontés à leurs devoirs, se retrouvent acculés, leur empathie leur faisant perdre pieds.
Enfin, l'auteur dénonce la dictature bureaucratique et son injustice en mettant en lumière le traitement réservé aux immigrés clandestins réfugiés.
Même si j'ai du mal à le classer dans la catégorie du thriller, ce roman psychologique offre un beau moment de lecture, propose une réflexion salvatrice et une nouvelle vision, plus humaine, du métier de policier.
este libro me ha impactado, potente, arrollador, me ha encantado. Una noche de verano, tres policias Virginie, Érik y Aristide tienen una misión poco habitual para ellos: escoltar a un extranjero hasta el aeropuerto para su expulsión. Pero se dan cuenta que esta repatriación es sinónimo de muerte segura.
En pocas páginas cuenta de manera magistral las pocas horas en las que todo transcurre. Me ha gustado mucho como ha logrado describir a unos personajes profundamente humanos, con sus luces y sombras. Virginie, embarazada, está pensando en abortar, pero duda y sufre. Aristide inmaduro, bromista, sociable, pero buen compañero. Erik demasiado apasionado y comprometido con su trabajo. Tres personajes muy diferentes que en pocas páginas son retratados perfectamente y hacen ver el difícil trabajo de la policía.
Unos personajes empaticos que luchan con su moral, sus emociones, sus sentimientos y su deber. Manteniendo todo el tiempo la intriga muestra la injusticia de la burocracia, la complejidad del alma humana, la esperanza y la desesperación, la conciencia y la obligación. Pequeño y genial libro, intenso, devastador, doloroso y ante todo muy real. Os lo recomiendo mucho, no es muy largo y os va a atrapar desde el principio, os absorberá su manera de escribir y la tremenda y humana historia que cuenta.
Hugo Boris nous plonge ici dans un huis clos à l'intérieur d'une voiture des forces de l'ordre, une patrouille à qui l'on confie une mission très simple en apparence mais qui va s'avérée difficile à mener à bien psychologiquement, car oui ce n'est pas un polar, il n'y a pas d'action mais juste de l'oppression et c'est ce qui fait l'originalité du roman, ce huis clos oppressant et pourtant quotidien et banal.
L'écriture m'a parue parfois lourde, agrémentée de certaines phrases alambiquées pour dire une chose simple, est-ce pour le style ou pour gonfler le nombre de pages ? Je laisse le bénéfice du doute en choisissant la première option, malheureusement je ne suis pas plus convaincu.
Les personnages eux m'ont donnés une sensation de froid glacial, insensible pour l'un, indifférent pour l'autre et bizare pour la fille. Je dois dire que cet aspect m'a décontenancé et donc m'a un peu gâché le plaisir, aucun personnage n'est sympathique, c'est triste non ? Surtout pour des policiers, car les clichés habituels du flic sont présents.
Bref, vous l'aurez compris, je suis mitigé, ma lecture en a souffert malgré de bonnes choses, heureusement, le final est surprenant !
Quel roman ! Quelle ambiance, quelles émotions ! (oui, j’aime bien les points d’exclamation, et si je pouvais, je les ferai même à l’envers, na !)
Un roman court, une action qui se déroule sur peu d’heures, mais des souvenirs cuisants émaillent la soirée. Des images d’un quotidien de policier qui en voit des vertes et des pas mures : la société française de fond en comble.
Les trois personnages principaux sont attachants, plus vrais que nature.
Une langue qui va à l’essentiel, mais qui sait suggérer un arrière-plan tout aussi important de banlieues dortoirs et de chaînes de magasins uniformes.
Une réalité noire qui m’a émue.
L’image que je retiendrai :
Celle du Tadjik reconduit à la frontière qui, ne comprenant pas la langue, réagi à contre-temps.
Une plongée au cœur d'une soirée dans un commissariat. Comment rester humain face à la misère à laquelle les gardiens de la paix sont confrontés chaque jour ? Virginie, femme, mère et amante est en plein drame personnel. Elle est enceinte de son amant, un collègue. Avec justesse et rage elle tente une dernière fois de faire ce qui lui semble juste. Mais quelle est la frontière entre ce qu'elle souhaite faire et doit faire ? Un huis clos qui remet en cause nos idéaux et nos valeurs.
La taille du bouquin annonce la couleur: nous ne sommes pas partis pour un thriller policier avec un scénario long et haletant. En 160 pages, Boris énonce une histoire très simple (ramener un tadjik à l'aéroport CDG pour déportation) mais fait un travail formidable de description psychologique des 3 policiers.
Visto desde fuera, parece muy concentrado. Diríase que se ha vacunado contra los golpes, día tras día, inmunizándose contra la violencia del mundo mediante la tolerancia, con dosis progresivas. Se ha insensibilizado, sin más. No es más resistente, ni más fuerte, ni más profesional que los demás, simplemente ha puesto distancia. (...) Las bonitas ideas decorativas que invocan sin nombrarlas, la democracia, el estado de derecho en el que sin duda están pensando, todo ello empieza por el respeto de las órdenes. Ellos son los eslabones de una ristra jerárquica que va del vigilante al ministro. Si flaquean, si estallan, se debilita toda la cadena de mando, el edificio entero.
PROS «Policía» es una novela corta cuya trama es muy sencilla. Tres policías franceses, dos hombres y una mujer, deben ejecutar la expulsión de un irregular. La mujer policía está en una encrucijada moral personal y de alguna forma, esto le lleva a cuestionar la expulsión. Los personajes están muy bien presentados y es fácil comprender sus motivaciones, aunque no necesariamente empatizar con ellos. El carácter agobiante de la situación queda muy bien reflejado en el relato. Más que acción, la novela transmite las emociones, dudas, aciertos y errores de los personajes, y su mundo interior.
CONTRAS Algunas descripciones detalladas están de más.
Ich kann nicht aufhören, Geschichten aller Menschen im Asylsystem zu lesen, jede:r macht das, was sie für ihren Job halten, und niemand weiss, ob sie das richtige tun.
"Die Polizisten" erzählt von drei Polizist:innen, die einen abgelehnten Asylsuchenden zum Flughafen bringen. Es erzählt von ihrem Beruf, der einst wie Berufung wirkte und nun ein ewiges Aneinanderreihen von Widersprüchen scheint, Gewalt und Kleinverbrecher, Geld und Autorennen, Macht und Ohnmacht und der ständige Wechsel von ordendlichen Berichten und chaotischen Aufträgen.
Es lag mir etwas schwer im Magen, einen Asylsuchenden als Statisten zu sehen, aber gleichzeitig erkenne ich die Wichtigkeit dieser Perspektive an. Eine, die ich noch nie gelesen hab.
👮♀️Virginie, es una agente de policía que está pasando por una complicada situación personal, con ganas de terminar su turno para tomar una de las decisiones más difíciles de su vida.
👮♂️Arístide, es "ese" policía que brilla en todos los sentidos, pero con un alma atormentada.
👮🏼♂️Erik, un policía cansado al que ya no le sorprende nada en la vida.
🚓 El traslado de un preso al aeropuerto para ser deportado a su país, les hará pensar en sus propios dramas personales, y en ese eterno dilema de que hacer (lo que manda la ley o lo correcto).
➡️Una novela de capítulos cortos pero intensos, donde el deber y la razón se verán cuestionados.
Vor allem das Setting ließ mich zum Buch greifen: drei Pariser Polizisten auf einem unspektakulären Einsatz, der sie trotzdem durcheinander bringt. Der Roman liest sich gut, ist aber leider zu kurz geraten, um die interessanten Themen zu vertiefen, und die Erzählweise zu distanziert, um als Leserin eine echte Verbindung zu den Protagonisten aufzubauen.
Gut gewähltes Thema, passend zur heutigen Zeit bzw zur aktuellen Debatte. Die Geschichte hat mir auch gut gefallen, jedoch fand ich dir Sprache ab und an sehr vulgär. Das hat mir nicht ganz gefallen. Ansonsten war die Story kurzweilig aber gut zu lesen.
Quelques heures dans une voiture marquée "Police" : hors du temps, hors du monde. Un huis-clos sur le choix et l'humanité. Un bon roman (et qui se lit d'une traite) !
J'ai été touchée par la fragilité et l'humanité de ces flics qui s'interrogent sur le bien-fondé d'une décision d'expulsion... C'est bien écrit et très vite lu.