Le corps d'une jeune femme est retrouvé en Lozère. Au regard des éléments qu'ils détiennent, les enquêteurs de la SR de Nîmes se forgent rapidement un avis : elle a fait l'objet d'une chasse à l'homme... Pour le capitaine Merlot, d'Interpol, les conclusions médico-légales placent cette victime dans une longue série. Les gendarmes nîmois vont alors apprendre à leur grande stupéfaction, qu'Interpol tente depuis vingt-cinq ans de démanteler un réseau de trafic d'êtres humains. Louis Barthes, notaire à la retraite, est à la recherche de sa soeur jumelle dont il ignorait l'existence. Ses démarches vont a peu à peu le faire remonter jusqu'à une poignée d'orphelins juifs dont la fuite vers l'Espagne s'est arrêtée dans les Pyrénées... Jeune adolescent de 13 ans, surdoué, Bruno passe des vacances dans les Pyrénées quand il tombe dans un dangereux torrent et est emporté par les flots. Il parvient miraculeusement à s'extirper des eaux tumultueuses, et cherchant de l'aide, découvre une communauté vivant hors temps et hors réalité dirigée par une grande prêtresse qui se fait appeler Virinaë. Trois fils que Céline Denjean tisse ensemble dans un suspens et une tension exceptionnels, et surtout avec sa remarquable maîtrise du récit révélée dans ses précédents romans.
J’ai vraiment, vraiment aimé. Mais j’ai aimé de manière inégale.
Certains chapitres manquent de souffle alors que d’autres sont ultras captivants.
Certains commentaires laissés par les personnages m’ont aussi fait sourciller. J’avais parfois l’impression que le livre datait avec ses descriptions un peu malhabiles sur la diversité et l’inclusion. Rien à bannir, mais des « c’était nécessaire ? » à plusieurs reprises.
J’ai beaucoup aimé le mélange de différents points de vue. C’était vraiment bien construit et cela donnait énormément de poids à l’histoire.
Je pensais aussi que la fin n’aurait rien de surprenant et je me suis trompée solide. J’ai aimé le fait de m’être fait avoir.
C’est un livre de 939 pages en format poche. J’aurais aimé ne pas les voir passer. Mais c’est pas ça qui est arrivé. J’ai vraiment ressenti la longueur du roman. Mais l’histoire n’est pas fade. Y’a pas de longueur comme tel. Mais on se demande quand est-ce qu’on va parvenir (enfin) à la fin. Je sais pas si je suis claire ? C’était long longtemps, mais pas plate ? 😅🤷🏼♀️
Bref. Je recommande en général pour ceux qui ont envie d’explorer quelque chose de différent dans les thrillers. Je lirai un autre roman de cette autrice assurément.
Est-ce que cela t'est déjà arrivé d'avoir envie de te foutre des claques ? Moi, oui…souvent... Ce livre est dans ma liseuse depuis quasiment sa sortie et va savoir pourquoi, il s'est enfoncé dans les tréfonds de ma PàL...Difficile d'admettre que je puisse ne pas avoir lu quelque chose d'aussi bon et brillant plus tôt… "Le Cheptel", c'est un récit en 3 tons: A la première personne pour Louis Barthes parti en quête de son passé. A la deuxième personne pour Atrimen du Cheptel et c'est techniquement brillant puisque cette forme dépersonnifie plus encore le personnage. Tu comprendras en lisant 😜 Et une narration "classique" pour Bruno et la police. Une structure intelligente agissant comme un fil rouge qui te permettra de t'y retrouver dans ces différentes "scènes" ainsi que d'en exprimer toute leur intensité. Précis, détaillé, tout est parfaitement maîtrisé et tourne comme une pièce d'horlogerie suisse. Mais surtout, ne t'affole pas, le sujet semble gore et pourtant Céline a réussi le tour de main de ne pas entrer dans la surenchère. Tout est plutôt suggéré et c'est, là aussi, la force de ce livre. Tu y retrouveras les personnages de "La fille de Kali " avec Eloïse Bouquet et ses sbires, mais la transition est habile puisque ce n'est pas une réelle suite qu'il faut impérativement avoir lu le premier pour comprendre. Bien sûr que si c'est le cas, c'est encore mieux. De plus, elle y introduit d'autres personnages et évite ainsi un côté répétitif. Tu constateras direct que Céline voue quelque chose de très particulier au sacré et à la divinité. Les femmes prennent dans ses récits, des visages fort venimeux et dominateurs. Tu verras que la secte est abordée d'une manière très différente et plus terrifiante encore que d'habitude. Tout est d'un réalisme ultra percutant sans chichi exagéré et juste...probable... Céline Denjean pose un regard pertinent sur la manière d'aborder des faits de notre histoire sans croyance ou éducation. L'observation des événements historiques sans savoir, sans a priori ni connaissance est édifiante et donne matière à réflexion. Difficile à t'expliquer sans spoiler mais c'est clairement quelque chose qui m'a fascinée. Comme si tu expliquais l'histoire de notre humanité à un extra-terrestre. Ce dernier s'interrogerait sur des aspects qui, à nous, semblent évidents, acquis et que nous ne remettons pas en question tout simplement parce qu'on nous les a inculqués. Tout est super bien foutu. Céline n'a omis aucun détail et a réussi à créer une trame sans faille au point que cette histoire pourrait être celle du petit bled juste au-dessus de chez toi...Lève la tête, regarde bien...ne vois-tu rien ? On m'avait dit que le fille de Kali n'était qu'un début et que la suite s'avérait meilleure encore...et bien j'ai été gâtée, car c'est le moins qu'on puisse dire. Cette histoire a fait résonner en moi l'un des meilleurs Senécal mais je ne te dirai pas lequel et a replacé aussi des images d'un fameux film d'Eli Roth. Là non plus je ne te dirai pas lequel. Tu comprendras tout de suite en le lisant. Le cheptel est un terme que l'on utilise habituellement pour le bétail. Tu verras qu'ici, il prend une tout autre tournure et j'ai particulièrement apprécié le personnage de Bruno avec sa vision intra-muros tout à fait arbitraire qui a rendu, pour moi, l'aspect de ce "Cheptel" pire encore. J'ai retrouvé dans ce récit cette touche d'humour et de sarcasme jubilatoire mais j'ai surtout apprécié retrouver ces personnages taillés à la serpe, sculptés, modelés avec grand art. Une fois encore, comme dans la fille de Kali, le lecteur se retrouve dans cette position d'omniscient. Sans être dénué de suspense, bien au contraire, tu te retrouveras plutôt à suivre l'évolution d'une situation, à pénétrer la psychologie des personnages pour t'amener à te noyer dans leur folie. Tu auras suffisamment d'infos entre les mains pour imaginer toute sorte de scénario et c'est sans doute ce qu'il y a de pire, sans jamais voir arriver ce final éblouissant. En fait, pour tout te dire, Céline Denjean, elle te prend plutôt par la main en te chuchotant à l'oreille "Viens, je vais te raconter une histoire" d'un air...sadique… D'ailleurs je suggère que sous la définition: manipulation psychique soit écrit: Céline Denjean car je suis au regret de t'annoncer qu'elle te manipulera autant que ses personnages. Bref, tu l'as compris c'est un méga coup de foudre, c'est bon, c'est excellent, c'est génial...T'as compris quoi ? Hein ? Si tu es prêt à pénétrer au cœur de la pire des folies, si tu es prêt à absorber l'horreur alors accroche-toi bien fort et mets les gaz ! Et moi ? Juste qu'une envie, me plonger dans "Double amnésie", son petit dernier...
Une révélation. Le cheptel est un vrai, beau thriller, le genre qui promène le lecteur et l'incite à tourner les pages. Belle écriture, fluide et maîtrisée, une histoire originale, bien menée, qui se termine en feu d'artifice. Les personnages sont denses, bien différenciés et la narration très originale aide beaucoup à s'y retrouver dès le départ. Je suis moins fan du récit de la fin, que j'ai trouvé un peu longuette, un peu trop développée sans nécessité à mon goût. Cela n'enlève rien à la très grande qualité de ce roman que je recommande chaudement. Il a beau ne pas être parfait (à mon goût), on en trouve très rarement des comme ça, vraiment bons. C'est une auteur qui gagne à être connue, et j'espère que sa notoriété va se développer.
Résumé : Le corps supplicié d'une jeune femme est découvert dans un petit village en Lozère. Il semble qu'elle a été la proie d'une chasse à l'homme. Détail étrange, la victime semble venir d'un autre temps, et aurait reçu des soins médicaux archaïques. Les gendarmes en charge de l'enquête sont dans l'impasse, mais l'affaire interpelle le capitaine Merlot, d'Interpole, et lui rappelle une série de meurtres qui a lieu depuis le début des années 90, un peu partout en Europe. De son côté, Louis Bathès, notaire à la retraite, part à la recherche de sa soeur jumelle inconnue après avoir découvert qu'il n'était pas celui qu'il pensait. En effet, il a trouvé en rangeant les affaires de feu son père, son acte de décès, daté de juillet 1942.
Mon avis : Merci encore @thebooktaster d'avoir insisté pour que je le lise ! J'ai adoré, on frôle le coup de coeur ! J'appréhendais de me plonger dans ce pavé de 650 pages, d'éventuelles longueurs, mais cela permet d'entrer en profondeur dans l'intrigue et la psychologie des personnages. Il y a trois protagonistes principaux : Louis, Atrimen et Héloïse, chacun permettant de faire avancer l'histoire sans aucun temps mort. Pour l'ambiance, on plonge dans l'horreur : un trafic d'êtres humains très organisé, depuis des décennies, sur fond de spiritualité sectaire. Ce qui fait froid dans le dos est que c'est probable. Mais cette fin ? Tant de possibilités ! J'espère avoir des réponses dans son prochain livre. Ma seule "déception" c'est de m'être rendu compte que ce bijou avait un premier tome, « La fille de Kali » (même si les enquêtes sont indépendantes), qui semble extrêmement bien également. Je pense le lire quand même, dans quelques temps.
Depuis le temps que je voulais lire ce livre voilà qui est fait. J'adore la plume de l'auteure si addictive, une fois que je me plonge dans un de ses livres je ne le lâche plus d'une semelle tellement j'accroche de suite à l'histoire si captivante, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages toujours aussi très attachants. Ce thriller m'a tenu en haleine du début à la fin. Un vrai coup de cœur. Trop hâte de lire la fille de Kali.
Tout commence quand le corps d'une jeune femme est retrouvé en Lozère et tout porte à croire d'après le SR de Nîmes qu'il y a eu chasse à l'homme. Les gendarmes qui enquêtent vont devoir faire équipe avec Interpol et apprendre que des crimes comme cela il y en a d'autres et que cela fait plus de vingt ans qu'ils recherchent les auteurs. Quant au notaire à la retraite Louis Barthes il apprend qu'il a une sœur jumelle depuis peu. Il va apprendre que des orphelins juifs auraient fuis vers l'Espagne mais sa piste s'arrête dans les Pyrénées. Et le jeune Bruno à 13 ans tombe dans un torrent et en réussissant à sortir miraculeusement des flots il va tomber sur une drôle de communauté qui vit hors du temps dirigée par une certaine Virinae. Ces trois histoires nous tiennent en haleine du début à la fin.
D'où sort donc Céline Le Denjean ? Dans quelle communauté a-t-elle bien pu vivre cachée sans que j'entende parler d'aller ? La prêtresse Virinaë n'a dû la libérer que très récemment parce que je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté d'elle... Il faut croire qu'on fait tous des erreurs dans le vie!
Une fois n'est pas coutume, juste au cas où vous seriez trop crevés pour lire toute ma chronique, je vous le dit tout de go, ce bouquin est une bombe ! Voilà, vous pouvez vous arrêter là.
Maintenant, si vous êtes un peu plus curieux, vous avez 2 solutions si vous voulez savoir comment construire un thriller absolument parfait, sans une seconde de break, sans reprendre votre souffle, et surtout sans lassitude : vous lâchez tout ce que vous êtes entrain de faire et vous précipitez ! Et puis surtout, vous prenez le temps. J'ai mis un peu plus de 2 semaines pour digérer ces 650 pages, pas parce que c'était pas bon, mais parce qu'au contraire c'était trop bon ! Je m'endormais le soir en pensant à la colonie, à Louis, à Bruno, à Elicen, à Atrimen. (vrai de vrai, vos personnages ont hanté mes nuits !)
Ce n'est pas facile de résumer ce livre sans trop en dire, donc je vais être vraiment succincte.
Le thriller s'ouvre sur une jeune fille qui court, poursuivie par des hommes et des chiens, consciente que sa vie est en danger et qu'elle ne peut s'en sortir vivante. Son corps est effectivement retrouvé par les gendarmes de Nîmes quelques heures plus tard, d'une balle en pleine poitrine. Les gendarmes arrivent vite à la conclusion que la jeune femme a été victime d'une chasse à l'homme. Ensuite, l'araignée-Céline nous tisse une sacré toile. Le lecteur suit plusieurs histoires en parallèle : - Louis Barthes, un vieux notaire en quête des origines de sa naissance - Les gendarmes nîmois collaborant avec le capitaine Eloïse Bouquet - Un adolescent, Bruno tombé dans une rivière qui se retrouve en territoire hostile en essayant de sauver sa peau. - un groupe de personnes, Le Cheptel qui semble vivre hors du temps, dans un monde parallèle au nôtre et qui vit dans une peur permanente.
La force de ce thriller réside d'abord,indiscutablement, dans sa construction. Parce que chaque chapitre suit un protagoniste différent, on ne ressent aucun temps mort, et ça c'est carrément EXCEPTIONNEL, pour ne pas dire RARISSIME. Céline a su développer chacun de ses personnages de sorte que l'attachement du lecteur pour chacun est quasi immédiat. On ne lit pas un chapitre en se disant, bon sang vivement le suivant, mais pleinement, en savourant chaque évolution, chaque histoire et chaque problématique. On garde à l'esprit la problématique principale qui est de savoir à quel moment exactement tout se petit monde va finir par se retrouver mais on se laisse littéralement porter par le récit. Et comment elle a fait Céline pour nous rendre un peu plus accro ? Et bien, elle a adapté son discours et sa force narrative à chaque personnage. Pour faire court, Louis ne s'exprime pas comme Bruno. A chaque personnage son style propre, et son univers.
On devient légèrement psychopathe parce que les personnages sympathiques ne sont pas forcément ceux que l'on préfère, et les méchants sont diablement attirants. Les thèmes abordés sont la manipulation des masses, le sectarisme, la perte, le devoir de mémoire historique, savoir d'où l'on vient pour savoir qui l'on est, et tous ces thèmes apportent des réflexions personnelles. Et oui, le lecteur ne gobe pas ici, il réfléchit aussi !
Et maintenant quoi ? Parce que la fin c'est une immense blague. C'est quoi cette fin Céline ? Vous voulez qu'on se mette tous à hurler ? C'est pas humain de laisser le lecteur sur cette ouverture... J'espère que vous vous êtes mise au boulot et que le suivant est bien avancé parce que sinon vous risquez d'avoir des émeutes !
En tout cas, la découverte de Céline Le Denjean me laisse ce formidable espoir que j'ai encore des auteurs fabuleux à découvrir et de sacrés bons moments de lecture qui se profilent. Le plaid et le feu de cheminée ont encore de beaux jour devant eux. Je me sens un peu orpheline ce soir de ces personnages qui ont partagé mes soirées pendant 2 semaines. C'est du très grand thriller, Du très bon thriller, Du thriller addictif et intelligent, Du thriller super bien écrit, De ces bouquins dont le lecteur a du mal à se défaire et qui restent longtemps en mémoire.
Chapeau bas ! Vous allez faire partie de ces auteurs dont je commande les livres sans même avoir lu la 4ème de couverture car on sait d'avance à quel point ça va être bon.
Je tiens à remercier Babélio (via son opération Masse critique) et les éditions MARABOUT qui m’ont permis de découvrir ce thriller qui me faisait très envie.
Disclamer : Même si j’ai reçu ce livre gratuitement en échange d’un avis pour le site Babélio (opération masse critique), je tiens à signaler que mon avis est toujours sincère et le plus objectif possible.
Dans ce livre nous allons suivre plusieurs personnages dont les histoires apparaissent de prime à bord très différentes mais qui vont se relier petit à petit. On commence avec Louis, 73 ans, Notaire à la retraite, qui est à la recherche de ses origines. Puis, c’est au tour de Elicen & Atrimen de nous entrainer dans leur quotidien. Ensuite apparaît une jeune femme poursuivie par des ravisseurs. Des gendarmes de Nîmes découvrent son corps puis l’enquête se recoupe avec une autre dirigée par un flic d’Interpol. Et enfin apparait le jeune Bruno, 13 ans, qui après un pari se retrouve perdu au milieu de nulle part.
L’autrice en plus d’employer les narrateurs classiques (Interne, Externe & Omniscient) a utilisé le « tu » pour les Pov d’élicen & d’Atrimen. Ce qui est une très bonne idée car cela interpelle le lecteur. De plus l’alternance des points de vue apporte du rythme et dynamise l’histoire. On retrouve bien l’ambiance sombre et typique du « Thriller »
Le fait qu’il y ait plusieurs meurtres, la recherche d’origine de Louis ajouté à cela la présence d’une communauté autonome et la recherche de Bruno contribue à complexifier l’histoire et lui apporte de la profondeur. On sent que l’autrice a fait pas mal de recherche pour son livre. A noter cependant une petite baisse de rythme aux deux tiers du livre lorsque les différentes histoires se recoupent totalement. L’apparition et surtout l’identification (pour nous lecteurs) trop tôt des « méchants » réduit l’additivité et l’attractivité du livre.
J’ai trouvé que les personnages manquaient un peu de nuances et que l’autrice avait abusé avec les stéréotypes forts surtout pour les « méchants » et les « flics ». Prenons justement l’exemple de la « méchante » qui apparaît tantôt comme une personne atteinte de mégalomanie, folle, illuminée et tantôt comme une fine stratège, réfléchit et intelligente.
La plume de l’autrice est fluide, agréable mais excessive et elle manque parfois d’adaptation en ce qui concerne le langage des différents personnages.
Petit bémol sur la répétition des informations par les différents personnages. Qu’on nous décrive le calvaire enduré par certains personnages puis qu’on ait le cheminement des enquêteurs est une chose mais se voir rabâcher les mêmes informations par une tierce personne est énervant et lassant.
En bref, j’ai passé un bon moment avec livre. Je le recommande malgré quelques petits bémols car c’est un bon thriller qui mérite d’être lu !
Autant, j’ai adoré l’histoire, l’enquête, la touche historique qui se cache derrière l’intrigue, autant j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs et ça m’a coupé à certains moments dans ma lecture. Alors oui, c’est un livre de plus de 900 pages mais après La Fille de Kali que j’ai littéralement adoré et dévoré en quelques jours, j’ai été un peu déçu que ce roman soit si long, avec des passages qui selon moi n’étaient pas nécessaire.
Ça n’enlève rien à la qualité d’écriture de Céline Denjean, qui a été je pense ma meilleure révélation littéraire de l’année.
Un bon gros bouquin bien sombre, ultra tendu, qui fait écho à un sombre passé, avec des histoires parallèles qui s emboîtent pas mal, de chouettes personnages, et même si c est parfois un peu long et un peu prévisible, ça reste difficile à lâcher.
Quelle découverte ! Je lis pour la première fois cette auteure : autant vous dire de suite que ce ne sera pas la dernière ! Mon seul regret : ne pas avoir lu La Fille de Kali, premier tome de la série consacrée au capitaine Eloïse Bouquet, Le cheptel vient en seconde place, s’ensuit Double Amnésie. J’ai hâte de rattraper mon retard! Je précise toutefois que Le Cheptel peut se lire indépendamment du précédent : seules quelques références y sont faites sans perturber la compréhension de l’intrigue.
Par alternance de chapitres, l’autrice nous présente le point de vue de ses personnages, dans un style d’écriture très différent et parfaitement adapté à leur rôle, ce qui rend le récit fluide et nuancé. Exercice difficile et réalisé avec brio: chacun des protagonistes a sa place dans ce récit sombre et machiavélique et un puzzle diabolique s’assemble au fur et à mesure de notre lecture.
Louis Barthes, notaire retraité, fait à 73 ans une découverte qui va remettre en cause toutes ses convictions : en triant les affaires de son défunt père, il tombe sur son propre certificat de décès (survenu à l’âge de 3 jours) établi en 1942 par le médecin de famille. Bouleversé par ce document officiel que rien n’explique, Louis tente de comprendre le mystère qui entoure sa naissance.
Adolescente âgée de 16 ans, Atrimen appartient à une communauté vivant en autarcie au sein des montagnes pyrénéennes, régie par la Grande Prêtresse Virinaë. Elle est promise à un mariage avec Anten, de quelques années son aîné, et a pour meilleure amie Elicen, d’un caractère beaucoup moins timoré que le sien. Ensemble, ils participent à la vie en collectivité et s’occupent des « petits », les enfants en bas-âge qu’il faut protéger lors des attaques terrifiantes des Boches…
Bruno participe à une randonnée avec son jumeau lorsqu’un accident manque de lui coûter la vie : une chute l’entraîne dans un torrent, mais in extremis, il parvient à se raccrocher à une branche. Le cours d’eau l’a entraîné loin des siens, il se retrouve blessé et perdu en forêt…
Dans les Cévennes, le corps d’une jeune femme, abattu par arme à feu, est découvert sur le bas-côté d’une route isolée. La capitaine de gendarmerie Eloïse Bouquet et son supérieur Matthieu Vicenti en charge de l’affaire, constatent qu’elle est vêtue d’une tenue marginale, comme provenant d’une autre époque.
La destinée de ces personnages se rejoignent au terme d’une enquête sordide sur fond de trafic d’êtres humains. La chronologie est impeccable: une course contre la montre de plusieurs jours nous entraîne dans un récit addictif et fascinant. Je me suis attachée à certains personnages, notamment Louis, le notaire, dont la quête est émouvante. Je me suis aussi mise à la place d’Atrimen et d’Elicen, comprenant avec effroi le conditionnement extrême auquel peuvent être soumis les membres d’une secte. Et pas seulement: les références à la seconde guerre mondiale et au nazisme nous rappellent que, sans y prêter garde, nous pouvons tous être manipulés… Le final est apocalyptique, d’une noirceur sans pareille: âmes sensibles s’abstenir ! Retrouvez mes chroniques sur https://loeilnoir.wordpress.com/
Ma meilleure amie a lu ce roman il y a de cela un sacré moment. Elle m’en avait parlé en très bien et me conseillait de le lire. J’ai attendu bien trop longtemps !! Cette enquête était complètement folle et ne vous donne pas confiance dans l’être humain.
Nous allons suivre trois brigades d’enquêteurs : Police, Gendarmerie et Interpol. Chacune enquête sur un meurtre, voire plusieurs en ce qui concerne l’agent d’Interpol. Ils vont se réunir pour former une seule et même équipe afin de mettre hors d’état de nuire leur meurtrier.
L’autrice a écrit son roman d’une façon que je n’avais jamais lu. Alors déjà, je ne m’attendais pas à retrouver autant de perversité dans le meurtrier même si le titre du roman ne laisse rien présagé de bon. Mais la ou j’ai trouvé la narration géniale, c’est que nous allons suivre tout un tas de protagonistes. Que ce soit un vieil homme recherchant ses racines, un gamin perdu et secouru par des jeunes adolescentes étranges, ou même une de ses ado qui nous semble tellement loin de notre réalité. Des liens vont se créer tout au long du récit et vont nous permettre de mieux comprendre les tenants et les aboutissants.
Chaque chapitre est séparé en journée et/ou nuit pour encore plus d’immersion car on sent le temps compter. On sent que la vie d’autres personnes est en jeux et qu’il ne faut plus perdre un seul instant. Et la aussi, j’ai adoré car nous allons suivre réellement l’enquête policière, comme ci nous y étions. Clairement, rien ne nous ai écarté : que ce soit entre le temps d’attente des analyses, les recherches qui mènent sur des fausses pistes, les recherches minutieuses sur ordinateur ou via les appels téléphoniques, les interrogatoires, les brainstorming, les politiques… Vraiment, j’avais l’impression de faire partie intégrante de cette équipe. C’était une expérience vraiment top.
Même si je n’avais pas lu le premier tome de cette saga, ça n’en reste pas moins que je me suis attachée à Eloise et son équipe. On les sent soudés et complémentaires. J’ai aimé être un peu dans leur intimité. Ça les rend encore plus réels et humains.
L’autrice a une écriture qui ne laisse pas place à l’imagination. Je veux dire par là qu’elle nous décrit tout et cela nous plonge directement dans l’histoire et ne nous donne pas envie de lâcher le roman. Tout est bien expliqué, documenté, recherché. C’est fluide et se lit tout seul. L’idée du cheptel est par contre, affreuse. Je sais que de telles choses existent dans la vraie vie mais c’est tellement affreux de ce dire qu’il existe des gens aussi dépourvu d’humanité que ça me retourne le coeur.
En bref, j’ai trouvé ce roman excellent. Les personnages principaux sont tous intéressants, qu’ils soient bons ou mauvais. La narration est hyper immersive et nous plonge directement dans l’intrigue. J’ai passé un super moment à essayer d’arrêter le mauvais de l’histoire. Je lirais surement la suite des enquêtes d’Eloïse.
Je ne peux que confirmer le prix du Festival de Polar de Cognac. Ce roman mérite amplement son prix de meilleur roman francophone.
Tout est là pour plaire et satisfaire les attentes de amateurs de roman policier très bien et intelligemment construit.
Tout d'abord, l'auteure maîtrise parfaitement la narration à triple voire quadruple trame. Quand bien même on sait d'avance que toutes ces histoires vont converger en un unique point, que l'on devine les points de jonction, on a plaisir à découvrir en même temps que les personnages du roman chaque élément venant contribuer aux enquêtes, à la découverte des histoires, et à leur intrication. S'il est difficile de lâcher un roman qui emploie cet technique avec deux histoires en parallèle, vous imaginez à quel point il est difficile de s'arrêter dans la lecture de celui-ci qui en présente quatre, sans temps morts, avec des rebondissements réguliers et des twists surprises.
Ensuite, le fondement de l'histoire est tout simplement génial. Elle permet de mettre en évidence que l'homme n'évolue pas dans son côté le plus sombre en juxtaposant d'un côté l'évacuation d'enfants juifs pendant la seconde guère mondiale et de l'autre l'exploitation humaine de nos jours. Si l'auteure admet avoir pris certaines libertés concernant la géographie ou l'existence des lieux, l'aspect historique est quant à lui bien fondé.
Un roman ne serait pas parfait s'il n'était pas supporté par des personnages solides, complexes, attachants, humains et donc avec leurs failles et faiblesses respectives. Céline Denjean a bien tendu penser à tout cela. Mais non seulement elle arrive à entretenir et faire évoluer ses personnages historiques (Le cheptel est le troisième tome d'une série), mais elle arrive à imposer de nouveaux personnages et faire que chaque personnage secondaire soit suffisamment étoffé pour y trouver sa place et son importance dans l'histoire.
En conclusion, je dirais que si vous deviez ouvrir un roman policier à un amateur du genre pour les fêtes de fin d'année, ou que vous êtes vous mêmes grand amateur de cette littérature, n'hésitez pas, je vous conseille largement ce livre. Allez-y les yeux fermés. Ou mieux, lisez la série dans l'ordre pour apprécier l'évolution des personnages et l'écriture de Céline Denjean. (https://quoilire.wordpress.com/2019/1...)
Le cheptel fait suite à La fille de Kali, nous y retrouvons Eloïse Bouquet et son équipe ainsi que les gendarmes nîmois qui vont être face à la découverte du cadavre d’une jeune femme sans identité qui pourrait bien avoir fait l’objet d’une chasse à l’homme. L’enquête prend de l’ampleur avec l’arrivée du Capitaine Merlot d’Interpol qui suit une piste depuis de nombreuses années sans résultats à ce jour. Une autre intrigue va nous être proposée en la personne de Louis Barthes dont les recherches sur son passé vont nous tenir en haleine et nous ramener au moment de la rafle du Vél d’hiv en juillet 42. Il y aura aussi Bruno, 13 ans qui après être tombé dans un torrent dangereux, cherchera du secours auprès d’une communauté recluse vivant en autonomie et dirigée par Virinaë leur grande prêtresse. Trois fils à dérouler d’une même pelote. C’est pour moi un grand coup de cœur l’intrigue est excellente et m’a captivé de bout en bout. J’ai particulièrement aimé suivre l’enquête sur les réseaux de trafic d’êtres humains qui est un sujet dont on sait qu’il existe toujours. Une descente en enfer parfaitement maîtrisée qui aborde de nombreux thèmes comme la manipulation, l’endoctrinement, le sectarisme, le dark net, l’esclavage… L’écriture est superbe, malgré le nombre important des personnages, l’auteur ne m’a pas perdu. Il faut reconnaître que les personnages ont une profondeur qui les rend sinon sympathiques pour le moins attachants. C’est avec un plaisir de lire et une soif de découverte que j’ai terminé ce thriller redoutable en un weekend. Il faut saluer le travail de recherche impressionnant, pour arriver à une intrigue qui se tient et reste totalement crédible, zéro défaut côté scénario c’est du grand art. La description de la communauté nous fait entrer dans un monde parallèle et surréaliste. Tout ce qui se rapporte à la seconde guerre mondiale nous montre à quel point il est important ne rien oublier. De quoi réfléchir sur notre société et ses dysfonctionnements, quelles que soient les époques. Ce qui me réjoui le plus c’est de savoir qu’il y a une suite avec « Double amnésie » et que je vais pouvoir retrouver certain des protagonistes dans une enquête différente. Bonne lecture. http://latelierdelitote.canalblog.com...
Où l’on retrouve la gendarme Héloïse Bouquet qui avait enquêté dans La fille de Kali.
Aidée d’une équipe de Nîmes suite à la découverte d’un corps en Lozère, elle remontera la filière d’une traite d’être humain particulière.
Nous retrouvons le personnage annexe qui mène une toute autre enquête et qui arrive au même endroit. Ici, un notaire retraité à la recherche de sa soeur jumelle dont il a été séparé à la naissance au Vel d’hiv pendant la grande rafle.
Nous retrouvons également l’ancien détective privé Danny Chang, décédé dans le premier roman, qui avait enquêté sur la naissance du notaire.
Sans oublier la journaliste Amanda Kraft qui résume l’enquête dans la double page de son article.
Si l’auteure a évité l’écueil de la brunette cette fois-ci, ses personnages féminins sont souvent coupées au carré, brunes ou blondes.
J’ai aimé l’auto clin d’oeil à ses romans lors d’un dialogue entre personnages.
Et bien sûr, les Pyrénées. Comme le dit elle-même Héloïse : Entre notre tueuse coupeuse de têtes et cette communauté profil amish exploités, je vais finir par croire que les Pyrénées constituent le refuge de tous les barjots de France.
Bref, d’excellents moments de lecture (car le livre est un pavé), et une fin qui m’a donné envie de me jeter sur la suite.
Quelques citations :
la capacité à développer une vue d’ensemble à partir de certains éléments, la logique d’une construction historique… toute cette démarche n’était pas si naturelle que ça. Lui qui n’avait jamais rencontré la moindre difficulté à l’école mesurait désormais l’impact colossal du défaut d’enseignement. L’absence des savoirs rudimentaires, comme la lecture et l’écriture, le non accès à la culture rendaient très difficile le développement d’une pensée autonome. Finalement, penser était un combat qui supposait la possession de certaines armes !
Tu ne m’as pas rejeté et tu as voulu savoir. Peut-être qu’elle est là la clé de la délivrance ? Dans ta recherche de vérité, non ?
Après tout, l’être humain n’était-il pas la matière la plus difficile et donc la plus jubilatoire à façonner ?
L’image que je retiendrai :
Celle de la grande prêtresse Virinaë qui donne à son cheptel des prénoms inventés.
Une belle découverte pour moi qui ne connaissait pas cette autrice avant de lire son deuxième roman... suite de La fille de Kali (que je n'ai pas lu évidemment!)
La bonne nouvelle : c'est la suite, mais ce n'est pas la suite... (mais qu'est-ce que c'est ?!?!)
C'est à dire qu'on retrouve la flic du premier roman et on fait allusion à l'affaire, sans que cela soit dérangeant dans la lecture, puisque c'est une histoire à part qui amène de nouveaux personnages.
Alors, allons-y avec les mises en garde (ou traumavertissement selon Radio Canada...https://ici.radio-canada.ca/premiere/...) : ce livre parle de la traite de personnes... et donc de viol et autres agressions et même si c'est fait intelligemment, sans tomber dans le gore extrême de certains auteurs, je préfère prévenir.
Ce qu'il y a de bien dans ce livre, c'est qu'on ne s'ennuie pas ! Plusieurs histoires de chevauchent à travers plusieurs personnages et plusieurs voix. On suit au "je" Louis Barthès qui vient de faire une découverte renversante et cherchera l'origine de son histoire, au "tu" Atrimen qui fait partie du cheptel (et c'est hyper intelligent, car ça ajoute au sentiment de manipulation dont elle est victime!) et dans un style narratif impersonnel les flics et Bruno, le jeune ado hyper intelligent, mais pas trop physique qui se retrouve dans le cheptel et nous fait comprendre par son regard d'ado d'aujourd'hui, à quel point le décalage entre notre réalité et le cheptel est un gouffre.
Il faut souligner le travail d'écriture de Céline Denjean, qui fait vivre ses personnages et les rend plus vrais que nature; qui nous transmet si bien le choc de civilisation entre les habitants du cheptel et nous (représentés par Bruno) qui instille si justement le stress dans cette course contre les montres : celle de Louis qui se bat contre le temps pour retrouver des témoins, contre celle de la police qui cherche Bruno, celle de Bruno qui cherche à s'échapper, celle d'Irinaë, grande prêtresse qui veux effacer ses traces...
C'est donc une histoire aussi bien ficelée du point de vue de l'enquête, qu'intéressante pour les faits historiques et bien servie par des personnages bien écrit. J'ai beaucoup aimé le partie concernant Atrimen et Bruno, c'était très intéressant de voir la différence entre un jeune ado de notre époque et une jeune fille qui a grandie dans un culte qui garde son cheptel ignorant du monde actuel.
J'ai moins aimé la fin, un peu trop "vite-fait, bien-fait" à mon goût. Je ne peux pas en dire trop pour ne pas divulgâcher, mais je trouve que l'épilogue aurait pu être mieux pensé.
Malgré cette fin moins apprécié, cela reste un très bon livre qu'on lit d'une traite avec un sentiment d'urgence jusqu'à la toute fin.
Tout d’abord, j’ai eu peur de l’épaisseur du livre… j’avoue qu’il est assez épais. Mais une fois entré dans l’histoire, on oublie le nombre de pages et on se laisse happer par l’histoire. Et quelle histoire! Celle d’une abominable secte et de son trafic d’êtres humains. Comme souvent dans les livres de Céline Denjean, on y suit plusieurs personnages de manière différente. Les chapitres en “Je” suivent un vieux notaire en quête de vérité au sujet de sa naissance. Les chapitres en “Tu” suivent une adolescente vivant dans la communauté sectaire et découvrant peu à peu le chemin de la vérité. Pour le reste, nous suivons un adolescent qui se retrouve malencontreusement emprisonné dans la secte suite à une mauvaise chute. Nous suivons aussi la Grande Prêtresse et son serviteur qui nous font froid dans le dos tellement ils sont odieux. Et bien sûr nous retrouvons la capitaine Eloïse Bouquet et son équipe qui vont s’allier à Interpol pour tenter de démanteler ce trafic. Tout au long du livre, nous sommes transporté d’un personnage à l’autre, d’une vision à l’autre tout en ne nous cachant rien de la vie de chacun des protagonistes. Tout finit par se recouper, s’expliquer, jusqu’au dénouement final qui… Je n’en dirai pas plus mais il est certain que ce livre est un de mes plus gros coups de cœur. J’avais déjà beaucoup apprécié La fille de Kali mais ici c’est encore un cran au dessus, merci Céline Denjean pour ce superbe livre.
C'est quand on lit un "polar" comme ça que l'on se dit que certains auteurs/autrices devraient être plus connus ! Pour ce deuxième tome de sa série consacrée à Eloïse Bousquet, Céline Denjean a réussi un coup de maître. C'est une excellente intrigue. Il faut d'abord souligner que l'autrice a eu une idée originale... et qu'elle l'a exploitée au mieux, en ne manquant vraiment pas d'ambition. La construction choisie est très bien pensée, et surtout aboutie.
Plusieurs récits s'entremêlent dont certains ne semblent avoir rien en commun. Chacun va tirer son fil d'Ariane, recentrant peu à peu l'action, bien inquiétante et même glauque et tragique. On s'attache à certains personnages (j'avoue avoir tremblé pour le jeune Bruno !) et si le début paraît lent (il y tant à investiguer...) il faut aussi pouvoir donner de l'épaisseur à chacun des intervenants. Le dernier tiers tient plus du thriller que du polar et la fin ouverte est surprenante. Céline Denjean maîtrise son sujet de bout en bout. Bien évidemment, je vais enchaîner avec le suivant...
Pour moi, c'est un de ses meilleurs romans. Je conseille vivement de lire avant "la fille de Kali" pour mieux faire connaissance avec l'équipe d'Eloïse Bousquet. Il est aussi très réussi.
L’auteure déroule plusieurs histoires qui se développent d’abord chacune de leur côté, puis se croisent habillement, jusqu’à se superposer et ne faire qu’une.
Les chapitres passent d’une histoire à l’autre et j’ai aimé les changements de narration. En effet, alors que l’enquête est racontée à la 3e personne, Louis est la 1e, et d’autres personnages découverts plus tard à la 2e. Cela donne un dynamisme et une interaction différente avec les personnages.
J’ai retrouvé la plume de l’auteure que j’avais tant aimé dans Double Amnésie. J’ai aussi bien rigolé en lisant le passage d’auto-dérision !
L’intégration de faits réels dans cette oeuvre de fiction fonctionnent bien et apportent une touche encore plus dérangeante et sombre à l’intrigue.
Autrement, j’ai tout faux 😅🫣. J’ai d’abord lu le 3e livre de la série (Double Amnésie) et celui-ci est le 2e. Bien que cela ne soit pas trop gênant, je vous conseille quand même de les lire dans l’ordre !
Un notaire cherchant à découvrir son passé, un adolescent égaré dans les bois, un groupe de personnes dirigé par une grande prêtresse, et le corps d'une femme découvert au bord d'une route. Tous ces éléments vont s'entrelacer et se rassembler pour créer une histoire addictive. Oui, je tenais vraiment à atteindre la fin pour découvrir le dénouement, même si certains éléments étaient assez rapidement évidents. Je souhaitais découvrir les limites auxquelles l'histoire pouvait s'étendre. Je dois avouer que la fin ne m'a pas dessus bien au contraire. Cependant, j'ai tout de même ressenti des longueurs qui auraient pu me pousser à abandonner le livre si les personnages n'avaient pas été aussi bien développés. En effet, l'auteur a réussi à les rendre humains, ce qui fait qu'on a envie de savoir ce qui va leur arriver.
Gros coup de cœur!! Céline Denjean est passée dans le top 5 de mes auteurs préférés 🙂 j'ai adoré cette intrigue à tiroirs, sur fond très noir de traffic d'êtres humains. On retrouve l'enquêtrice Eloise Bousquet déjà présente dans la Fille de Kali et un excellent suspens. Les chapitres sont courts et s'enchaînent tantôt sur l'enquête elle-même, tantôt sur la vie dans le Cheptel, tantôt sur une enquête parallèle d'un homme septuagénaire, ancien notaire, en quête de ses origines et qui va rejoindre par ramification l'enquête principale. C'est un gros pavé mais j'en aurais demandé encore! Cela faisait un moment que je n'avais pas autant dévoré un livre (déjà fan de la fille de Kali, mais là c'est vraiment un cran au-dessus)
C'est le 1er roman que je lis de cette autrice, et comment dire ..... wahou quelle claque!!! Voila un thriller extrêmement bien mené et plus que captivant, une fois commencé, on a du mal à le lacher (j'ai lu les 930 pages en 3 jours, heureusement que c'est un long week end ;-) ). Les histoires parallèles (qui finalement ne sont que des ramifications convergeant vers une seule et unique histoire ), les points de vue des differents protagonistes, l'aspect psychologique et sordide de toute l'affaire, plus des chapitres assez courts, tout cela contribue à rendre le recit très rythmé et tient le lecteur en haleine jusqu'au point final. Le resumé du livre suggérait un thriller palpitant, je ne suis pas déçue.
Avec cette lecture je découvre une autrice de polar qui me donne envie d'aller voir ce qu'elle a écrit d'autre. Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette sordide histoire de trafic humain est que tout n'est pas centré sur l'équipe d'enquêteurs mais que l'on dénoue les fils de cette enquête en écoutant le récit de multiples protagonistes tous tellement différents. Alors, je vais aller lire d'abord le roman qui precede celui ci , mais avec le cliffhanger de la fin , je vais bien sûr aller aussi chercher mes réponses dans le volume suivant.
J'ai adoré et dévoré ce thriller composé de trois histoires liées. Celle de Louis Barthes un vieux notaire à la recherche de sa soeur, celle de Elicen et Atrimen, et celle du jeune Bruno tombé dans le torrent. C'est extrêmement bien amené et très bien écrit. Les personnages sont si attachants que l'on passe des uns aux autres avec un réel plaisir et avec curiosité tant l'intrigue est intéressante.
J'ai adoré. Un peu long comme histoire avec beaucoup de rebondissements mais en général de lecture facile. Un des lecteurs a demandé d'où sortait cette Céline Denjean. La réponse est très simple: de son livre ! :)
L'intrigue est vraiment exceptionnelle. A part quelques passages moins réussis l'écriture est efficace (souvent le point faible des thrillers) et sert bien l'histoire. On pardonne sans peine les petits défauts et ce pavé de dévore facilement et rapidement.
Un très bon roman policier avec des thématiques assez dures, mais je l'ai trouvé trop long, vraiment trop long, ca aurait mérité d'enlever bien 200/300pages pour rendre la lecture plus agréable selon moi.