Haute-Mauricie. Le train avance lentement entre lacs et forêts. À la gare de Rapide-Blanc, la vieille Mikona Awashish en descend pour rejoindre sa fille, qui l'attend sur le quai. Par la fenêtre du wagon, l'agent de protection de la faune André Chillas épie les deux Atikamekw, persuadé qu'elles sont là pour braconner. Mais c'est à un autre type de chasse que les femmes ont l'intention de s'adonner. Et elles entraîneront dans leur sombre dessein la jeune Lorie, venue se recueillir au bord du lac à Matte, sur le site de camping où sa mère a été tuée l'été dernier. Un paradis où, la nuit venue, rôdent toutes sortes de prédateurs.
Maureen Martineau a été comédienne, metteure en scène et auteure au Théâtre Parminou. Son métier l'a menée en Amérique centrale et en Inde, où elle a collaboré avec l'ONG One Drop. En 2012, elle publiait un premier polar et remportait le prix d'excellence du CALQ. L'enfant promis (La courte échelle, 2013), son deuxième livre, a reçu le prix Arthur-Ellis 2014 du meilleur roman policier francophone au Canada.
4.5 !! Je l’ai vraiment dévoré! C’était une histoire vraiment cool qui mélange les communautés autochtones à une histoire complètement dingue autour d’un meurtre!! Un roman dont les pages se tournent hyper rapidement!! J’ai tellement aimé ce moment passé en forêt! 🤩
L’auteure nous offre ici un bon thriller, mettant en scène également une mère et une fille Atikamekw, elles aussi aux prises avec une souffrance familiale. L’histoire semble d’abord construite de plusieurs récits différents, qui finissent par s’entremêler plus on s’approche de la fin. C’est bien écrit, bien ficelé, quoique j’ai trouvé la fin un peu attendue. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment dans les bois.
Un an après le meurtre de sa mère Agathe à la Zec La Croche en Haute-Mauricie, Lorie revient au même endroit, là où toutes les deux avaient l’habitude d’aller camper à chaque année. Comme l’incident n’a pas été résolu, Lorie est bien déterminée à trouver elle-même les réponses à ses questions et ainsi, peut-être, faire la paix avec son passé. Elle fera en même temps la rencontre de plusieurs personnages dont André Chillas l’agent de protection de la faune, mais aussi Mikona et Sylvette, deux Atikamekw qui ne sont visiblement pas là pour taquiner la truite ou chasser les orignaux.
Un court roman qui garde en haleine du début à la fin et où la mystères de la nature, les premières nations et la mort se côtoie. Il y a tellement une belle poésie dans la plume de Maureen Martineau et j’ai adoré. Mention d’honneur à la Zec La Croche en Haute-Mauricie, ma belle région. Endroit qui existe vraiment et qui me donne envie d’aller découvrir ce qu'il y a au nord. Je me rend compte que j’ignore encore tellement de choses et je suis certaine que les beautés qui s'y cachent me feront encore plus réaliser à quel point ma Mauricie est magnifique !
Dans le silence des bois, nous suivons Lorie, une jeune fille qui a l'habitude de venir camper chaque année avec sa mère Agathe sur les bords du lac à Matte. Seulement, cette année, c'est seule que Lorie campera car sa mère a été assassinée dans ce même lieu l'année précédente alors que la jeune fille avait refusé de l'accompagner au dernier moment. Dans ces mêmes bois se trouvent Mikona et sa fille Sylvette qui cherchent à assouvir leur soif de vengeance. Le destin des trois protagonistes va se trouver lié par la force des choses.
La lecture de ce roman était agréable même si assez convenu. On devine très vite ce qui va se passer mais la plume de Maureen Martineau, que je découvre, m'a tout de même emportée dans cette réserve de chasse et de pêche du Québec. Au-delà de l'histoire, l'auteure pointe aussi du doigt des sujets sociétaux, notamment le sort des populations indigènes du Canada.
En bref, c'est une lecture que je recommande, pas tellement pour le suspense, mais plutôt pour l'ambiance qui s'en dégage.
J’ai été touchée par ce roman mêlant la nature, le surnaturel, les liens mère-fille, les relations entre Autochtones et Blancs ainsi que le camping. Lorie revient camper à l’endroit où sa mère a été assassinée, alors qu’elle faisait leur habituel séjour annuel sans elle. Le meurtre est toujours irrésolu et la jeune femme est loin d’être en paix. L’œuvre est habilement écrite. Je n’ai pas du tout vu venir le punch.
L'intrigue est claire dès le début. Ça raconté l'histoire d'une jeune femme qui a l'habitude d'aller camper en Haute Mauricie à chaque été. Hors, un été, elle refusé d'accompagner sa mère. Cette dernière ne reviendra pas de ce séjour. Un an plus tard, Lorie, décide de se rendre en Haute Mauricie sans trop savoir pourquoi, mais elle y tient. C'est là que l'enquête commence.
Maureen Martineau a une plume précise et acérée. Ce roman se dévore, ni plus ni moins. Bonne lecture 😉
Le polar dont j'avais besoin à l'orée de la remise de mes livrables. Une partie de ma famille étant de la Mauricie, j'ai vraiment apprécié me plonger dans un univers qui m'est familier (Grandes-Piles, La Tuque, Trois-Rivières, etc.).
Une jeune femme décide de faire du camping sauvage seule, là ou sa mère a été tuée. Bonne idée, non? J'ai bien aimé l'atmosphère inquiétante de ce roman, il y a le danger: la forêt, les ours, la température, les insectes des bois québécois et évidemment le tueur qui rode toujours.
Un bon court polar. Et les descriptions de la Haute Mauricie donne le goût d’aller visiter la rivière La Croche. Juste la voir sur Google map nous titille.
Haletant, j'aime cette édition-collection Héliotrope NOIR, c'était mon deuxième et j'en ai trouvé 5 à la bibliovente alors à suivre...tous d'auteurs-trices différents(es) (comme toi).
Je l'ai dévoré. Moins d'une journée, quelques heures et voilà! C'est mon deuxième roman de Maureen Martineau et encore une fois je suis charmée.
Envoûtée par cette intrigue, par les personnages, et heureuse de retrouver les paysages québécois où se déroule l'action, j'ai redécouvert avec plaisir la plume de Maureen Martineau.
Au coeur des forêts qui appartenaient autrefois aux peuples autochtones, là où la sérénité de la nature nous fait oublier les drames du passé, certaines plaies refusent de guérir. Enchanteresses, nos forêts peuvent aussi se montrer impitoyable.