Ca y est! Tout le monde l'adore et tout le monde s'en revendique: l'écologie. La société entière semble mûre pour devenir verte! A un détail près: devenir écolo, c'est basculer dans les affres du doute et des drames. Les limites sont atteintes, les espèces disparaissent sous nos yeux ébahis, notre ciel fait des siennes, notre cadre de vie change à vue d'oeil... L'écologie est le royaume de la mauvaise nouvelle, et notre météo intérieure n'y est plus au beau fixe. On appelle cela l'éco-anxiété, la solastalgie, la dépression verte, le burn out bio.
Les premiers à avoir dégusté sont les scientifiques scrutant les atermoiements de Gaïa, et dans la foulée les journalistes environnementaux et les militants d'ONG, qui ont alerté sans relâche. Une question nous tenaille: quel est leur secret pour rester debout? Peuvent-ils nous montrer une voie, celle de la résilience, de l'acceptation, de la marche vers un avenir moins naïf et plus juste?
A partir de son expérience personnelle de journaliste environnementale, Laure Noualhat va partir à la rencontre de congénères atteints, eux aussi, par l'écodépression, qui lui confiront de quelle façon ils ont remonté la pente, forgé leur salut et retrouvé leur confiance en l'avenir. Ce livre vous propose d'embarquer pour un voyage qui mène de la sidération à la résilience, au fil de pistes et d'outils pour aller mieux, en naviguant à votre rythme d'une étape à l'autre. Parce que, comme on dit chez les Kennedy, on ne va pas se laisser abattre!
C'est un bon ouvrage, qui résume bien la situation catastrophique mais parle aussi de beaucoup d'initiatives, ce qui fait du bien. Je suis par contre assez gênée par le fait que l'autrice ne s'adresse qu'à des gens qui sont privilégiés (financièrement & socialement), oubliant notamment les racisés, les pauvres, l'Asie et l'Afrique. Acheter sa maison, faire son jardin et survivre ne sera pas pour tout le monde.
Faut s'accrocher au début pour ne pas sombrer dans cette fameuse dépression mais arrivé a la deuxième partie, enfin des pistes pour aller moins moins bien!
Le livre était intéressant car il met des mots là où je ne les trouvais pas. Je savais déjà plus ou moins, les choses à faire, parce que je les faisais déjà, mais en les lisant, en prenant conscience des mécanismes à adapter, je pourrais me dire « je dois faire ça » la prochaine fois que je me sens angoissée, triste, etc. par rapport à l’écologie, à un évènement en rapport. Le livre était très riche en référence d’autres livres et podcasts, que je souhaite lire / écouter. Cependant, je trouvais que le livre était très lié à l’émotionnel et pas toujours sur le factuel. Mais bon, en même temps, le titre du livre m’aurait dû me l’indiquer. Il fait référence que le monde est déjà perdu, croit donc à la collapsologie. Mais ne donne pas de faits pour argumenter en cette faveur. Il s’appuie sur le constat que si nous achetons ce livre, c’est que nous savons que le monde va s’effondrer. Je vais méditer là-dessus, peut-être lire des livres de collapsologues mais aussi de non-collapsologues.
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Un livre très agréable à lire et avec des idées à choper par-ci, par-là. Un livre qui aurait pu donner le cafard en le commençant mais qui fait bouillonner (tout en légèreté) et donne envie de participer au changement.
DNF @ 75%. mouais. ça commence bien, mais la 2e partie tombe dans des bails sorcière/spirituel/new age qui me parlent pas du tout. en gros on va tous crever, mais à part continuer à vivre quand même y'a rien à faire, tfaçons on sauvera pas le monde.
Une mine d'or ! Beaucoup d'infos et de thèmes abordés utiles pour mon oral, je regrette pas du tout ! Pour un livre documentaire il se lit franchement bien l'auteur a fait un travail exceptionnel.