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La Route du lilas
Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les États-Unis pour suivre la floraison du lilas. En plus de leur offrir quelques mois de lilas supplémentaires, ce périple leur permet de faire passer clandestinement la frontière canadienne à des femmes en fuite qui veulent refaire leur vie. Cette année, elles accueillent Maria Pia, sexagénaire brésilienne, à bord de leur camping-car. Initiée au rite de l’écriture sous l’influence du parfum enivrant du lilas par ses deux compagnes de voyage, Maria Pia dévoile au fil des jours et des pages les raisons de sa cavale, son histoire ainsi que celle des femmes qui ont marqué sa vie. Entre passé, présent, mythe et réalité, du Tennessee à Montréal en passant par Rio et Paris, ces histoires enchevêtrées dessinent une ode à la résilience et à toutes les femmes du monde.
A propos de l'auteur :
Éric Dupont est un écrivain québécois. Professeur de traduction à l’université McGill, il est l’auteur de cinq romans, dont La fiancée américaine (Le Marchand de feuilles, 2012), grand succès de librairie au Québec et en France, bientôt traduit aux États-Unis.
A propos de l'auteur :
Éric Dupont est un écrivain québécois. Professeur de traduction à l’université McGill, il est l’auteur de cinq romans, dont La fiancée américaine (Le Marchand de feuilles, 2012), grand succès de librairie au Québec et en France, bientôt traduit aux États-Unis.
512 pages, Paperback
Published May 27, 2020
22 people are currently reading
293 people want to read
About the author
Éric Dupont
15 books107 followersEric Dupont est né à Amqui (Gaspésie) en 1970. Il est l'auteur de Voleurs de sucre
(2004), La Logeuse (2006), Bestiaire (2007) et La Fiancée américaine (2012). Il enseigne la traduction à l'Université McGill. // Eric Dupont is an author, teacher and translator who lives in Montreal. His French-language novel La Logeuse won the Combat des livres. He was a finalist for both the Prix littéraire France-Québec and the Prix des cinq continents. He was the winner of the Prix littéraire des collégiens and the Prix des libraires. His fourth novel, The American Fiancée, published in Canada as Songs for the Cold of Heart by QC Fiction, was on the 2018 Scotiabank Giller Prize shortlist and was a finalist for the 2018 Governor General's Literary Award for translation. (Photo credit: Justine Latour.)
(2004), La Logeuse (2006), Bestiaire (2007) et La Fiancée américaine (2012). Il enseigne la traduction à l'Université McGill. // Eric Dupont is an author, teacher and translator who lives in Montreal. His French-language novel La Logeuse won the Combat des livres. He was a finalist for both the Prix littéraire France-Québec and the Prix des cinq continents. He was the winner of the Prix littéraire des collégiens and the Prix des libraires. His fourth novel, The American Fiancée, published in Canada as Songs for the Cold of Heart by QC Fiction, was on the 2018 Scotiabank Giller Prize shortlist and was a finalist for the 2018 Governor General's Literary Award for translation. (Photo credit: Justine Latour.)
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 42 reviews
July 25, 2021
Tout d’abord, la prémisse de ce roman m’a immédiatement captivée. Puis j’ai toujours la page pour en savoir plus sur ce départ ma foi très fort et le ton et l’écriture n’étaient plus pareil.
Au fur et à mesure que le roman avance, on découvre petit à petit Laura, Shelly et Pia. Ce trio de femmes ont quelque chose en commun, le lilas. En fait, on va en savoir beaucoup plus sur Pia. Ses lettres qui racontent sa vie déroulent à une vitesse folle. Il a fallu que je m’habitue lors de la première lettre, mais j’ai dévoré les autres.
Pour moi, ce qui est particulier dans ce roman, c’est que la ligne directrice est pas tant clair. Si je croyais au départ qu’on allait tout simplement suivre le périple des trois femmes, lorsqu’on arrive au bout, l’histoire continue.
Si je pensais qu’on allait découvrir l’histoire des trois femmes, en fait on découvre uniquement celle de Pia. Éventuellement on suit Simone, la fille de Pia, puis un personnage qui se nomme Rosa, un chapitre avec Jacqueline la blonde de Rosa, et on retourne à Rosa. Sans parler des 100 pages d’histoire de Léopoldine, qui m’ont presque valu un décrochage.
La seule chose que je trouve dommage c’est que j’ai trouvé le roman inégal. J’ai dévoré certains passages et d’autres étaient d’une longueur incomparable.
Je dois mentionner qu’il y a une belle représentation de femmes lesbiennes, on ressent que la force est aux femmes et que les hommes sont presque tous des…. 😅🙈
Je dois aussi mentionner un passage très difficile d’énumération de 29 féminicides. En plus de violences physiques et psychologiques très fréquentes.
Au fur et à mesure que le roman avance, on découvre petit à petit Laura, Shelly et Pia. Ce trio de femmes ont quelque chose en commun, le lilas. En fait, on va en savoir beaucoup plus sur Pia. Ses lettres qui racontent sa vie déroulent à une vitesse folle. Il a fallu que je m’habitue lors de la première lettre, mais j’ai dévoré les autres.
Pour moi, ce qui est particulier dans ce roman, c’est que la ligne directrice est pas tant clair. Si je croyais au départ qu’on allait tout simplement suivre le périple des trois femmes, lorsqu’on arrive au bout, l’histoire continue.
Si je pensais qu’on allait découvrir l’histoire des trois femmes, en fait on découvre uniquement celle de Pia. Éventuellement on suit Simone, la fille de Pia, puis un personnage qui se nomme Rosa, un chapitre avec Jacqueline la blonde de Rosa, et on retourne à Rosa. Sans parler des 100 pages d’histoire de Léopoldine, qui m’ont presque valu un décrochage.
La seule chose que je trouve dommage c’est que j’ai trouvé le roman inégal. J’ai dévoré certains passages et d’autres étaient d’une longueur incomparable.
Je dois mentionner qu’il y a une belle représentation de femmes lesbiennes, on ressent que la force est aux femmes et que les hommes sont presque tous des…. 😅🙈
Je dois aussi mentionner un passage très difficile d’énumération de 29 féminicides. En plus de violences physiques et psychologiques très fréquentes.
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October 29, 2018Quel livre étrange.
November 11, 2018
Un gros tapage médiatique et une avalanche promotionnelle entourent ce nouveau roman d'Éric Dupont, auteur primé de "La fiancée américaine". Je suis toujours un peu prudent quand on essaie de me vendre un livre aussi agressivement, mais d'un autre côté je ne peux qu'applaudir l'efficacité de l'éditeur Marchand de feuilles, difficile à égaler en terme de marketing littéraire.
Mais en fin de compte, c'est toujours le roman qui parle, et cette œuvre polyphonique de 592 pages parle beaucoup. Un texte ambitieux, une structure intéressante, parfois une leçon d'histoire, parfois un drame familial... "La route du lilas" promène le lecteur de l'Autriche au Brésil, puis le transporte à Paris, revient à Montréal, à travers les époques et suivant une galerie de personnages féminins forts et la plupart du temps convaincants. L'écriture de Dupont est tantôt comique, tantôt grinçante, sarcastique, légère et pesante, toujours très agréable. Une voix incontournable dans le paysage littéraire québécois.
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup de bien à dire de ce roman, que j'ai trouvé excellent aux trois quarts. La seule critique négative de cet ouvrage sur laquelle je sois tombé venait d'une dame qui n'avait pas apprécié les ruptures de tons et les changements fréquents de points de vue. Je suppose que ça dépend des préférences de chacun, mais cette méthode narrative ne m'a pas dérangé. Tant que c'est bon et bien ficelé, je suis preneur.
Ce qui m'amène à ma plus grande déception. Le dernier quart, pour une raison qui m'échappe tout à fait, marque une baisse de qualité significative et une déviation tonale mal exécutée. Le roman, jusqu'ici plutôt réaliste, bascule dans une dystopie ridicule qui prive le lecteur d'une catharsis longtemps attendue. L'écriture de Dupont devient badine, le récit s'enchaîne de façon précipitée, comme si l'auteur avait hâte d'en finir. C'est toujours embêtant de terminer un roman dans lequel on s'est autant investi, et qui nous a apporté de beaux moments de lecture, sur une finale en queue-de-poisson aux relents de bâclé.
Ça ne m'empêchera pas de recommander "La route du lilas", ni d'avoir envie de lire les autres Dupont, mais disons que j'attendais mieux d'un texte qui était jusque-là si bien construit. Eh bin, on ne peut pas toujours gagner.
Mais en fin de compte, c'est toujours le roman qui parle, et cette œuvre polyphonique de 592 pages parle beaucoup. Un texte ambitieux, une structure intéressante, parfois une leçon d'histoire, parfois un drame familial... "La route du lilas" promène le lecteur de l'Autriche au Brésil, puis le transporte à Paris, revient à Montréal, à travers les époques et suivant une galerie de personnages féminins forts et la plupart du temps convaincants. L'écriture de Dupont est tantôt comique, tantôt grinçante, sarcastique, légère et pesante, toujours très agréable. Une voix incontournable dans le paysage littéraire québécois.
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup de bien à dire de ce roman, que j'ai trouvé excellent aux trois quarts. La seule critique négative de cet ouvrage sur laquelle je sois tombé venait d'une dame qui n'avait pas apprécié les ruptures de tons et les changements fréquents de points de vue. Je suppose que ça dépend des préférences de chacun, mais cette méthode narrative ne m'a pas dérangé. Tant que c'est bon et bien ficelé, je suis preneur.
Ce qui m'amène à ma plus grande déception. Le dernier quart, pour une raison qui m'échappe tout à fait, marque une baisse de qualité significative et une déviation tonale mal exécutée. Le roman, jusqu'ici plutôt réaliste, bascule dans une dystopie ridicule qui prive le lecteur d'une catharsis longtemps attendue. L'écriture de Dupont devient badine, le récit s'enchaîne de façon précipitée, comme si l'auteur avait hâte d'en finir. C'est toujours embêtant de terminer un roman dans lequel on s'est autant investi, et qui nous a apporté de beaux moments de lecture, sur une finale en queue-de-poisson aux relents de bâclé.
Ça ne m'empêchera pas de recommander "La route du lilas", ni d'avoir envie de lire les autres Dupont, mais disons que j'attendais mieux d'un texte qui était jusque-là si bien construit. Eh bin, on ne peut pas toujours gagner.
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August 1, 2022J’ai choisi d’arrêter de lire ce livre. Je ne lui attribue donc pas de note. J’avais entendu une entrevue radio avec l’auteur et j’étais emballée. A la lecture, mise à part les lettres de Pia, j’ai eu l’impression d’être baladée dans le temps et aux quatre coins du monde et de côtoyer des personnages qui manquaient de relief. Les Lilas rappellent une madeleine proustienne mais même si le livre est le fruit d’un travail érudit, pour moi, il manque quelque chose !!
January 26, 2019
Trois destins portés par un Éric Dupont au sommet de son art! L’écrivain qui nous a donné le somptueux roman “La fiancée américaine” en 2012, revient avec ce qui se révèle comme l’un des romans les plus marquants de l’année 2018, selon moi.
Avec ses effluves romanesques et historiques, ce magnifique roman se laisse porter par un récit mené de façon imparable. Une histoire de ces trois femmes est inspirant et lumineux... On referme les pages de ce roman avec l’impression de laisser partir trop tôt, des personnages forts et attachants…
Un grand roman pour un grand écrivain.
Avec ses effluves romanesques et historiques, ce magnifique roman se laisse porter par un récit mené de façon imparable. Une histoire de ces trois femmes est inspirant et lumineux... On referme les pages de ce roman avec l’impression de laisser partir trop tôt, des personnages forts et attachants…
Un grand roman pour un grand écrivain.
March 3, 2019
Eric Dupont aurait eu avantage à écrire un recueil de nouvelles au lieu de mélanger ainsi plusieurs histoires sans lien pertinent.
Néanmoins, les histoires étant intéressantes même si sordides en même temps, on y adhère aisément, et le tout se lit assez bien.
Par contre, que de longueurs dans ce nouveau roman : les chapitres n'en finissent plus!
Et par deux fois au moins, il énumère à plus finir des listes inutilement trop longues.
Néanmoins, les histoires étant intéressantes même si sordides en même temps, on y adhère aisément, et le tout se lit assez bien.
Par contre, que de longueurs dans ce nouveau roman : les chapitres n'en finissent plus!
Et par deux fois au moins, il énumère à plus finir des listes inutilement trop longues.
January 26, 2024
Que l’aventure a été longue! Alors que je me retrouve devant cet écran à chercher les mots et ce qui définirait le mieux mon expérience de lecture, je ne peux que rire et penser : quelle œuvre improbable. Éric Dupont nous emmène dans tous les sens possibles. Il tire sur le bout de laine d’une pelote et ça y est, ça part, ça ne s’arrête pas, ça semble chronologique, classique même, puis non on fait une pirouette et soudainement une dame flotte comme un ballon gonflé d’hélium, apparaît aussi une impératrice hongroise au Brésil, un meurtre se produit, une dystopie gaspésienne et j’en passe. Du sud au nord, le bout de laine nous faire courir après l’engoulevent d’amérique, le lilas et les violences faites aux femmes. Du drame à l’humour, du loufoque au sérieux, on est à la recherche du sens, mais tout joue sur une frontière entre réalisme et fiction. Avec cette mosaïque éclatée qu’est La route du lilas, j’aimerais vous dire qu’on ne s’ennuie pas, mais ce serait faux! Parce que cet interminable roman m’a semblé inégal. La pelote de laine finie, on reste un peu perdues devant la quantité de laine, puis essayer d’y retrouver son chemin s’avère difficile. Trois étoiles et demie par contre pour les discussions que ce roman aura suscité!
December 16, 2018
2,5 points
-2 pour la déception
J’ai choisi « La Route du lilas » parce que je veux lire plus de livres en français et plus d’œuvres d’auteurs québécois. En plus, je suis née fin mai et j’adore le lilas. Quel désappointement ! D’autant plus que je l’ai acheté plutôt que de l’emprunter à la bibliothèque ! Les attentes étaient élevées. J’ai beaucoup aimé le roman précédent d’Éric Dupont, La fiancée américaine, et les critiques ont louangé « La Route du lilas ». D’ailleurs, je ne comprends vraiment pas pourquoi. Il faudrait que je les relise. Suis-je passé à côté d’un chef-d’œuvre ?
+1 pour l’originalité et la fantaisie
Il y a de belles trouvailles, des passages amusants. La crédibilité n’est pas le forte de l’auteur et l’on ne saurait le lui reprocher, car les meilleurs chapitres sont souvent les plus fantaisistes. Mon conjoint et moi avons adoré les événements qui se déroulent au village de Notre-Dame-du-Cachalot.
-1,5 pour le manque de cohésion
On dirait qu’Éric Dupont a écrit plusieurs nouvelles et a décidé d’en faire un roman. La trame narrative, trois femmes parcourent l’Amérique en suivant l’éclosion du lilas, fonctionne plus ou moins, d’autant plus qu’on en apprend jamais assez sur Shelly et Laura pour s’intéresser à elles ou même pour les distinguer l’une de l’autre. Seule leur passagère Pia se démarque, mais, encore là, le dispositif littéraire qu’utilise l’auteur pour nous raconter sa vie est plus ou moins vraisemblable.
0 pour les éléments didactiques
Ce roman contemporain flirte avec le roman historique, et fait concurrence à Wikipédia. Parfois, ça fonctionne d’autres non. On en apprend des choses dans ce roman et c’est souvent fascinant, surtout si l’on s’intéresse au lilas. Qui aurait su que le sous-sol de Paris et un vrai gruyère ? Le phénomène des fontis devient un événement important du récit de Pia. Par contre, ailleurs, l’intégration des éléments didactiques est moins réussie. Cette brique de 600 pages aurait pu être réduite du tiers. Pas qu’il y ait une information particulière qui soit de trop, c’est plutôt l’accumulation qui use le lecteur. Éric Dupont a beaucoup de culture, mais ce n’est pas nécessaire que tout le résultat de ses recherches soit étalé dans un seul roman.
+2 pour le féminisme
Éric Dupont nous fait découvrir des héroïnes méconnues, des pionnières dans leur domaine : Isabella Preston, « reine de l’horticulture ornementale » et Marie-Léopoldine d’Autriche, impératrice du Brésil. Chacune de ces histoires est intéressante et bien racontée.
Je lève mon chapeau à Éric Dupont qui a fait preuve de courage en énumérant, pendant 13 pages, des cas de femmes assassinées au Brésil, généralement par leur conjoint. Par contre, je tape les doigts de son éditeur qui n’a pas su le convaincre que 10 auraient suffi amplement pour que le lecteur comprenne.
-2 pour les répétitions
Ici aussi je blâme l’éditeur qui n’a pas fait son travail. Par exemple, on lit à la page 580 : « Dans ses lettres, Thérèse avait parlé à Pia des couleurs que prend le golfe du Saint-Laurent au printemps et à l’automne. Or rien dans sa description n’avait préparé Pia à ce choc chromatique. La mer, elle l’avait déjà traversée. Mais, ce bleu, elle ne le connaissait pas. » Et ça se répète deux pages plus loin, « … Pia et Rosa se contentèrent de fixer la couleur particulière du golfe du Saint-Laurent, couleur dont Thérèse avait souvent parlé à Pia dans ses lettres. La mer, elle l’avait déjà vue en France et au Brésil. Mais, ce bleu-là, jamais. »
Conclusion
Ce bouquin, une fois épuré, aurait fonctionné comme recueil de nouvelles. Par contre, l’auteur n’a pas réussi à fusionner les différents éléments dans un tout cohérent. La mayonnaise n’a pas pris.
-2 pour la déception
J’ai choisi « La Route du lilas » parce que je veux lire plus de livres en français et plus d’œuvres d’auteurs québécois. En plus, je suis née fin mai et j’adore le lilas. Quel désappointement ! D’autant plus que je l’ai acheté plutôt que de l’emprunter à la bibliothèque ! Les attentes étaient élevées. J’ai beaucoup aimé le roman précédent d’Éric Dupont, La fiancée américaine, et les critiques ont louangé « La Route du lilas ». D’ailleurs, je ne comprends vraiment pas pourquoi. Il faudrait que je les relise. Suis-je passé à côté d’un chef-d’œuvre ?
+1 pour l’originalité et la fantaisie
Il y a de belles trouvailles, des passages amusants. La crédibilité n’est pas le forte de l’auteur et l’on ne saurait le lui reprocher, car les meilleurs chapitres sont souvent les plus fantaisistes. Mon conjoint et moi avons adoré les événements qui se déroulent au village de Notre-Dame-du-Cachalot.
-1,5 pour le manque de cohésion
On dirait qu’Éric Dupont a écrit plusieurs nouvelles et a décidé d’en faire un roman. La trame narrative, trois femmes parcourent l’Amérique en suivant l’éclosion du lilas, fonctionne plus ou moins, d’autant plus qu’on en apprend jamais assez sur Shelly et Laura pour s’intéresser à elles ou même pour les distinguer l’une de l’autre. Seule leur passagère Pia se démarque, mais, encore là, le dispositif littéraire qu’utilise l’auteur pour nous raconter sa vie est plus ou moins vraisemblable.
0 pour les éléments didactiques
Ce roman contemporain flirte avec le roman historique, et fait concurrence à Wikipédia. Parfois, ça fonctionne d’autres non. On en apprend des choses dans ce roman et c’est souvent fascinant, surtout si l’on s’intéresse au lilas. Qui aurait su que le sous-sol de Paris et un vrai gruyère ? Le phénomène des fontis devient un événement important du récit de Pia. Par contre, ailleurs, l’intégration des éléments didactiques est moins réussie. Cette brique de 600 pages aurait pu être réduite du tiers. Pas qu’il y ait une information particulière qui soit de trop, c’est plutôt l’accumulation qui use le lecteur. Éric Dupont a beaucoup de culture, mais ce n’est pas nécessaire que tout le résultat de ses recherches soit étalé dans un seul roman.
+2 pour le féminisme
Éric Dupont nous fait découvrir des héroïnes méconnues, des pionnières dans leur domaine : Isabella Preston, « reine de l’horticulture ornementale » et Marie-Léopoldine d’Autriche, impératrice du Brésil. Chacune de ces histoires est intéressante et bien racontée.
Je lève mon chapeau à Éric Dupont qui a fait preuve de courage en énumérant, pendant 13 pages, des cas de femmes assassinées au Brésil, généralement par leur conjoint. Par contre, je tape les doigts de son éditeur qui n’a pas su le convaincre que 10 auraient suffi amplement pour que le lecteur comprenne.
-2 pour les répétitions
Ici aussi je blâme l’éditeur qui n’a pas fait son travail. Par exemple, on lit à la page 580 : « Dans ses lettres, Thérèse avait parlé à Pia des couleurs que prend le golfe du Saint-Laurent au printemps et à l’automne. Or rien dans sa description n’avait préparé Pia à ce choc chromatique. La mer, elle l’avait déjà traversée. Mais, ce bleu, elle ne le connaissait pas. » Et ça se répète deux pages plus loin, « … Pia et Rosa se contentèrent de fixer la couleur particulière du golfe du Saint-Laurent, couleur dont Thérèse avait souvent parlé à Pia dans ses lettres. La mer, elle l’avait déjà vue en France et au Brésil. Mais, ce bleu-là, jamais. »
Conclusion
Ce bouquin, une fois épuré, aurait fonctionné comme recueil de nouvelles. Par contre, l’auteur n’a pas réussi à fusionner les différents éléments dans un tout cohérent. La mayonnaise n’a pas pris.
January 26, 2024
3 ⭐️ pour la première partie du livre et
3.5 ⭐️ pour la dernière moitié.
3.5 ⭐️ pour la dernière moitié.
February 26, 2019
Trois étoiles ou plutôt 3,5...
Un voyage hors du commun, qui dans un camping-car, nous entraine des USA au Québec pour voir et sentir les parfum des lilas. Inusité.
En route, les personnages revisitent leurs histoires passées, souvenirs ancrés dans quelques pays d’Europe. J’ai trouvé long le détour pour connaître le destin de Léopoldine. J’ai par contre apprécié l’humour de l’auteur, humour qui se pointe dans un détour inattendu et dans un contexte parfois invraisemblable. Vers la fin, une autre surprise nous attend: on entre dans une dystopie qui dépeint jusqu’où l’ère consumériste dans laquelle nous vivons pourrait mener. Ce clin d’œil invite à la réflexion et nous renvoie une image peu reluisante de nous-mêmes.
Une citation à retenir: « Les lettres permettent aux timides de briller; elles n’offrent aux extravertis qu’une dilution de leur caractère. » P. 177.
Un voyage hors du commun, qui dans un camping-car, nous entraine des USA au Québec pour voir et sentir les parfum des lilas. Inusité.
En route, les personnages revisitent leurs histoires passées, souvenirs ancrés dans quelques pays d’Europe. J’ai trouvé long le détour pour connaître le destin de Léopoldine. J’ai par contre apprécié l’humour de l’auteur, humour qui se pointe dans un détour inattendu et dans un contexte parfois invraisemblable. Vers la fin, une autre surprise nous attend: on entre dans une dystopie qui dépeint jusqu’où l’ère consumériste dans laquelle nous vivons pourrait mener. Ce clin d’œil invite à la réflexion et nous renvoie une image peu reluisante de nous-mêmes.
Une citation à retenir: « Les lettres permettent aux timides de briller; elles n’offrent aux extravertis qu’une dilution de leur caractère. » P. 177.
November 16, 2018
(Première moitié: 5/5 - Seconde moitié: 2/5)
Après une première moitié enivrante, inventive et palpitante, l’intérêt du lecteur s’étiole progressivement en seconde moitié. La multiplication des parenthèses narratives amène le lecteur à espérer la conclusion.
Éric Dupont est un auteur de haut calibre. Son sens du récit, sa maîtrise du verbe ainsi que sa volonté d’amener le lecteur ailleurs sont des qualités qui imprègnent LA ROUTE DU LILAS.
En cours de lecture, Google et Wikipédia ont été consultés à maintes reprises pour permettre au lecteur d’en savoir davantage sur les faits, personnages et lieux évoqués ci et là par l’auteur : Léopoldine de Habsbourg-Lorraine, les effondrements sur Paris, Piaf, Oscar Niemeyer et évidemment, le lilas. C’est ça lire Éric Dupont. C’est aller au-delà de l’intrigue. C’est ouvrir de nombreuses et parfois longues parenthèses. L'épisode des Habsbourg au Brésil s’étend sur 90 pages!
Le tiers des pages aurait pu/dû être retranché de l’ouvrage. Les aventures de Rosa ainsi celles de Simone manquent de cohésion et de lustre (chose rare de la part Dupont). Elles neutralisent l’intérêt, jusqu’à remettre en question la poursuite de la lecture.
Bref, un plaisir inconstant définit l’expérience de lecture de LA ROUTES DU LILAS. De délicieux moments de plaisir profonds sont ennuagés d’épisodes marqués par l’indifférence et la lassitude.
Après une première moitié enivrante, inventive et palpitante, l’intérêt du lecteur s’étiole progressivement en seconde moitié. La multiplication des parenthèses narratives amène le lecteur à espérer la conclusion.
Éric Dupont est un auteur de haut calibre. Son sens du récit, sa maîtrise du verbe ainsi que sa volonté d’amener le lecteur ailleurs sont des qualités qui imprègnent LA ROUTE DU LILAS.
En cours de lecture, Google et Wikipédia ont été consultés à maintes reprises pour permettre au lecteur d’en savoir davantage sur les faits, personnages et lieux évoqués ci et là par l’auteur : Léopoldine de Habsbourg-Lorraine, les effondrements sur Paris, Piaf, Oscar Niemeyer et évidemment, le lilas. C’est ça lire Éric Dupont. C’est aller au-delà de l’intrigue. C’est ouvrir de nombreuses et parfois longues parenthèses. L'épisode des Habsbourg au Brésil s’étend sur 90 pages!
Le tiers des pages aurait pu/dû être retranché de l’ouvrage. Les aventures de Rosa ainsi celles de Simone manquent de cohésion et de lustre (chose rare de la part Dupont). Elles neutralisent l’intérêt, jusqu’à remettre en question la poursuite de la lecture.
Bref, un plaisir inconstant définit l’expérience de lecture de LA ROUTES DU LILAS. De délicieux moments de plaisir profonds sont ennuagés d’épisodes marqués par l’indifférence et la lassitude.
December 29, 2021
J'ai malheureusement abandonné.
J'avais adoré la fiancée américaine, je m'attendais à un même niveau de magie, de folie et de personnages attachants. Le livre démarre plutôt bien, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire de Pia au travers de ses écrits - même si au final l'écriture en italique était plutôt pénible pour les yeux. J'ai perdu le fil lors de l'histoire de la princesse autrichienne qui n'ajoutait rien au récit - j'ai même sauté le chapitre pour m'en sortir mais après c'était trop tard, j'avais perdu l'intérêt. J'ai abandonné à l'arrivée des voyageuses au Québec. Puisque c'est l'histoire de Pia qui m'intéressait, celle qu'elle racontait, le livre n'a pas réussi à me donner envie de connaître la conclusion et sa rencontre à Montréal.
Dommage!
J'avais adoré la fiancée américaine, je m'attendais à un même niveau de magie, de folie et de personnages attachants. Le livre démarre plutôt bien, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire de Pia au travers de ses écrits - même si au final l'écriture en italique était plutôt pénible pour les yeux. J'ai perdu le fil lors de l'histoire de la princesse autrichienne qui n'ajoutait rien au récit - j'ai même sauté le chapitre pour m'en sortir mais après c'était trop tard, j'avais perdu l'intérêt. J'ai abandonné à l'arrivée des voyageuses au Québec. Puisque c'est l'histoire de Pia qui m'intéressait, celle qu'elle racontait, le livre n'a pas réussi à me donner envie de connaître la conclusion et sa rencontre à Montréal.
Dommage!
July 11, 2019
Toute une aventure que j’ai terminé avec un sourire.
January 27, 2020
J'ai aimé. Eric Dupont rend hommage aux femmes dans ce livre. De Léopoldine,impératrice du Bresil en passant par Gabrielle Roy, Simone de Beauvoir, Edith Piaf jusqu'à nos 3 comparses dont la route du lilasdevient un alibi pour venir en aide à des femmes. On voyage du Brésil en passant par Paris' Montréal jusqu'à Gaspé. ( en passant sa Rosa est la Rosa de son roman La Logeuse). On retrouve la belle écriture de Dupont,son humour, sa dérision et un bon traité du lilas. Mais pour moi, 150 pages de trop: l'histoire de Leopoldine ( environ 100 p) et les 29 émissions de Simone où 29 femmes se font assassiner par un mari jaloux. Ça n'enlève rien à l'histoire mais ça n'ajoute rien.
March 6, 2025
Une grand histoire qui tisse plusieurs petites histoires. 5/5 les premiers chapitres, puis un livre que j'aurai pu ne pas finir.
December 30, 2018
On pardonne toujours à Éric Dupont les quelques longueurs de son écriture. Une autre histoire rocambolesque, qui mêle le réel et le farfelu avec brio. Divertissant à souhait.
June 28, 2020
Je vous propose une parenthèse colorée et parfumée, une échappée belle, juste le temps d’une lecture… Une fois n’est pas coutume, quittons l’univers sombre et sordide pour un horizon azur : l’été est là, et l’histoire que je vous présente tombe à pic pour l’accueillir.
Laura et Shelley, deux militantes féministes new-yorkaises, aident des femmes en fuite à traverser les Etats-Unis pour trouver refuge au Canada. A bord de leur camping-car, elles emmènent Pia, une Brésilienne sexagénaire, qui se retrouve malgré elle obligée de les suivre dans leur périple pour suivre la floraison des lilas. Le lilas est donc un alibi pour la traversée du pays, mais il n’en n’est pas moins l’objet d’une folle passion que lui vouent Laura et Shelley. Le lilas fait également partie d’une expérience littéraire, puisque Shelley donne des cours d’écriture et incite ses protégées à rédiger, sous l’influence du lilas, leurs mémoires … Les effets exercés par le parfum de cette fleur enchanteresse ouvrent des « perspectives créatrices infinies« . C’est ainsi que Pia nous offrira l’émouvant récit de sa vie, par le biais d’un journal intime : une expérience proustienne, un phénomène quasi-religieux… La fragrance évoque des moments douloureux ou souvenirs heureux, par « sursauts mémoriels« , jusqu’à ce que le lilas devienne à son tour une menace, la menace mauve. L’écriture reste salvatrice et nous entraîne où l’on ne s’y attend pas : une véritable fresque tantôt historique, tantôt féminine, audacieuse et humoristique.
Je découvre l’écriture d’Eric Dupont par ce roman, et je trouve, après cette lecture pourtant assez mitigée, que cet auteur est véritablement fascinant! Eric Dupont possède un talent de conteur inouï et le travail de documentation fourni semble colossal : il déroule le récit comme s’il suivait les ramifications d’un arbre ! Il parvient à nous faire voyager à travers diverses périodes, dans de nombreux pays, par le biais de multiples personnages que l’on croit réellement connaître tant ils sont dépeints de façon réalistes… Malheureusement l’auteur est si prolixe, qu’il prend parfois le risque de perdre son lecteur… J’ai en effet beaucoup aimé suivre la vie de Pia au Brésil, puis en France dans les années 60 (inclure Edith Piaf et Simone de Beauvoir dans ce récit, quelle belle idée!…), mais j’ai trouvé très long le chapitre consacré à l’impératrice d’Autriche… Oui, ce roman est dense et complexe, l’auteur se disperse peut-être un peu trop, mais ce n’est que mon avis et l’ensemble plaira sûrement à d’autres lecteurs… Je retiendrais de ce livre de beaux portraits de femmes, qui se battent pour leur liberté et leur émancipation, à diverses époques, mais je regrette que les personnages de Laura et de Shelley, militantes féministes, soient finalement reléguées au rang de personnages très secondaires, dont on ne sait finalement pas grand chose.
Pour clore cet avis, je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Harper Collins de m’avoir proposé ce titre: j’ai apprécié cette belle escapade et j’aurai dorénavant souvenir en tête de cet intense voyage au moment de la floraison du lilas!
Laura et Shelley, deux militantes féministes new-yorkaises, aident des femmes en fuite à traverser les Etats-Unis pour trouver refuge au Canada. A bord de leur camping-car, elles emmènent Pia, une Brésilienne sexagénaire, qui se retrouve malgré elle obligée de les suivre dans leur périple pour suivre la floraison des lilas. Le lilas est donc un alibi pour la traversée du pays, mais il n’en n’est pas moins l’objet d’une folle passion que lui vouent Laura et Shelley. Le lilas fait également partie d’une expérience littéraire, puisque Shelley donne des cours d’écriture et incite ses protégées à rédiger, sous l’influence du lilas, leurs mémoires … Les effets exercés par le parfum de cette fleur enchanteresse ouvrent des « perspectives créatrices infinies« . C’est ainsi que Pia nous offrira l’émouvant récit de sa vie, par le biais d’un journal intime : une expérience proustienne, un phénomène quasi-religieux… La fragrance évoque des moments douloureux ou souvenirs heureux, par « sursauts mémoriels« , jusqu’à ce que le lilas devienne à son tour une menace, la menace mauve. L’écriture reste salvatrice et nous entraîne où l’on ne s’y attend pas : une véritable fresque tantôt historique, tantôt féminine, audacieuse et humoristique.
Je découvre l’écriture d’Eric Dupont par ce roman, et je trouve, après cette lecture pourtant assez mitigée, que cet auteur est véritablement fascinant! Eric Dupont possède un talent de conteur inouï et le travail de documentation fourni semble colossal : il déroule le récit comme s’il suivait les ramifications d’un arbre ! Il parvient à nous faire voyager à travers diverses périodes, dans de nombreux pays, par le biais de multiples personnages que l’on croit réellement connaître tant ils sont dépeints de façon réalistes… Malheureusement l’auteur est si prolixe, qu’il prend parfois le risque de perdre son lecteur… J’ai en effet beaucoup aimé suivre la vie de Pia au Brésil, puis en France dans les années 60 (inclure Edith Piaf et Simone de Beauvoir dans ce récit, quelle belle idée!…), mais j’ai trouvé très long le chapitre consacré à l’impératrice d’Autriche… Oui, ce roman est dense et complexe, l’auteur se disperse peut-être un peu trop, mais ce n’est que mon avis et l’ensemble plaira sûrement à d’autres lecteurs… Je retiendrais de ce livre de beaux portraits de femmes, qui se battent pour leur liberté et leur émancipation, à diverses époques, mais je regrette que les personnages de Laura et de Shelley, militantes féministes, soient finalement reléguées au rang de personnages très secondaires, dont on ne sait finalement pas grand chose.
Pour clore cet avis, je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Harper Collins de m’avoir proposé ce titre: j’ai apprécié cette belle escapade et j’aurai dorénavant souvenir en tête de cet intense voyage au moment de la floraison du lilas!
June 21, 2020
Amateurs de lilas, vous serez comblés ! Shelly et Laura font un périple annuel en camping-car, sillonnant les États-Unis et le Canada du sud au nord afin de suivre la floraison du lilas. Ces deux exaltées du lilas profitent de leurs fleurs préférées pendant trois mois, au lieu des 15 jours réglementaires offerts par la position statique.
J’adore le lilas, moi aussi, et je trouve l’idée géniale. En effet, je suis toujours déçue lorsque les fleurs de fanent, j’aimerai prolonger le printemps pour « sniffer » les fleurs de lilas plus longtemps. Grâce à ce roman, vous allez en plus, tout apprendre sur cette fleur. Un vrai cours de botanique ! Passionnant. Le lilas est un personnage à part entière dans ce roman.
Sous l’emprise des thyrses envoutants du lilas, Shelly et Laura écrivent. Elles couchent sur papier tout et n’importe quoi, mettant au rebus la qualité. Pour elles, le parfum du lilas ouvre des perspectives créatrices infinies, source d’un expérience littéraire particulière. Et cette année, elles seront accompagnée par Maria Pia, qui souhaite suivre la migration de l’engoulevent d’Amérique, et accessoirement, fuir jusqu’à Montréal. Car Shelly et Laura ont un objectif noble, en plus de leur course au lilas : être utiles pour une femme, chaque année, en la soustrayant à un partenaire violent, par exemple, ou encore aider une militante à se mettre au vert. Un road trip féministe particulier.
A travers ses écrits, Pia va nous transporter au Brésil, dans son passé. Elle va se confier sur sa vie et les raisons de sa fuite. Un voyage initiatique pour le lecteur, sous une plume vive, minutieuse et dilatée.
Ce roman sort de tous les sentiers battus que j’ai pu emprunter dans le monde littéraire. Quelle imagination ! Pourtant, mon avis reste mitigé. En effet, j’ai été passionnée par certains passages tandis que d’autres ont été synonyme d’ennui. Le chapitre de plus de 80 pages sur la vie de Léopoldine, proclamée impératrice du Brésil, a failli me perdre définitivement.
Néanmoins, j’ai aimé passer du temps avec ces trois femmes aux idées bien arrêtées. L’humour est présent, certaines scènes m’ont fait sourire. La team végétarienne versus la team carnivore par exemple ! J’ai été passionnée par les passages ayant pour références l’émancipation des femmes, la condition des femmes dans des pays tels que le Brésil. Complexe, bien documenté, riche.
Un roman où des passages trop laborieux gâchent un peu le plaisir (enfin, ce n’est que mon opinion), où le pittoresque et le poignant prennent heureusement souvent le pas sur le monotone. Une lecture en dent de scie où j’ai eu à plusieurs reprises l’impression de lire deux livres totalement différents.
Je remercie les Éditions Harper Collins et la Masse Critique de Babélio pour cette lecture.
#LaRouteDuLilas #EricDupont #HarperCollins
J’adore le lilas, moi aussi, et je trouve l’idée géniale. En effet, je suis toujours déçue lorsque les fleurs de fanent, j’aimerai prolonger le printemps pour « sniffer » les fleurs de lilas plus longtemps. Grâce à ce roman, vous allez en plus, tout apprendre sur cette fleur. Un vrai cours de botanique ! Passionnant. Le lilas est un personnage à part entière dans ce roman.
Sous l’emprise des thyrses envoutants du lilas, Shelly et Laura écrivent. Elles couchent sur papier tout et n’importe quoi, mettant au rebus la qualité. Pour elles, le parfum du lilas ouvre des perspectives créatrices infinies, source d’un expérience littéraire particulière. Et cette année, elles seront accompagnée par Maria Pia, qui souhaite suivre la migration de l’engoulevent d’Amérique, et accessoirement, fuir jusqu’à Montréal. Car Shelly et Laura ont un objectif noble, en plus de leur course au lilas : être utiles pour une femme, chaque année, en la soustrayant à un partenaire violent, par exemple, ou encore aider une militante à se mettre au vert. Un road trip féministe particulier.
A travers ses écrits, Pia va nous transporter au Brésil, dans son passé. Elle va se confier sur sa vie et les raisons de sa fuite. Un voyage initiatique pour le lecteur, sous une plume vive, minutieuse et dilatée.
Ce roman sort de tous les sentiers battus que j’ai pu emprunter dans le monde littéraire. Quelle imagination ! Pourtant, mon avis reste mitigé. En effet, j’ai été passionnée par certains passages tandis que d’autres ont été synonyme d’ennui. Le chapitre de plus de 80 pages sur la vie de Léopoldine, proclamée impératrice du Brésil, a failli me perdre définitivement.
Néanmoins, j’ai aimé passer du temps avec ces trois femmes aux idées bien arrêtées. L’humour est présent, certaines scènes m’ont fait sourire. La team végétarienne versus la team carnivore par exemple ! J’ai été passionnée par les passages ayant pour références l’émancipation des femmes, la condition des femmes dans des pays tels que le Brésil. Complexe, bien documenté, riche.
Un roman où des passages trop laborieux gâchent un peu le plaisir (enfin, ce n’est que mon opinion), où le pittoresque et le poignant prennent heureusement souvent le pas sur le monotone. Une lecture en dent de scie où j’ai eu à plusieurs reprises l’impression de lire deux livres totalement différents.
Je remercie les Éditions Harper Collins et la Masse Critique de Babélio pour cette lecture.
#LaRouteDuLilas #EricDupont #HarperCollins
December 27, 2018
Quel plaisir ce fût de lire La route du lilas. Rappelant La Fiancée Americaine, Éric Dupont nous emporte dans nombre de récits colorés.
On retrouve un premier 3/4 de l'histoire centré sur la femme, le monde, la justice et la vie. Concept farfelu que de suivre la floraison du lilas, comme un retour dans le temps, une idée qui chatouille les méninges et fait rigoler.
Pour ma part, ma partie favorite fut la fin où l'on se situe enfin au Québec. D'abord, on y trouve des croisements avec La Fiancée Américaine. Ensuite, on retrouve Rosa et se replonge complètement dans La Logeuse (roman de Dupont que je n'avais pas aimé, mais dont il offre une suite complètement améliorée!) Il s'agit ici d'une meilleure version et d'un satyre incroyable. J'ai la chance d'être du même village que Dupont en Gaspésie et disons que ceux sachant lire entre les lignes auront le plus grand plaisir de lecture à lire ses critiques et rire de ce Mall-Mart et Viva Spa. Cependant, je ne peux pas parler pour ceux qui ne connaissent pas la Gaspésie ou qui n'ont pas déjà rencontré Notre-Dame-du-Cachalot dans La Logeuse. Bien que le grand "clash" d'écriture de cette partie peut sembler étrange, il m'a charmé en me rappelant pourquoi Dupont est l'un de mes auteurs incontournables !
Il me laisse avec l'envie de revisiter à nouveau ses premières œuvres.
On retrouve un premier 3/4 de l'histoire centré sur la femme, le monde, la justice et la vie. Concept farfelu que de suivre la floraison du lilas, comme un retour dans le temps, une idée qui chatouille les méninges et fait rigoler.
Pour ma part, ma partie favorite fut la fin où l'on se situe enfin au Québec. D'abord, on y trouve des croisements avec La Fiancée Américaine. Ensuite, on retrouve Rosa et se replonge complètement dans La Logeuse (roman de Dupont que je n'avais pas aimé, mais dont il offre une suite complètement améliorée!) Il s'agit ici d'une meilleure version et d'un satyre incroyable. J'ai la chance d'être du même village que Dupont en Gaspésie et disons que ceux sachant lire entre les lignes auront le plus grand plaisir de lecture à lire ses critiques et rire de ce Mall-Mart et Viva Spa. Cependant, je ne peux pas parler pour ceux qui ne connaissent pas la Gaspésie ou qui n'ont pas déjà rencontré Notre-Dame-du-Cachalot dans La Logeuse. Bien que le grand "clash" d'écriture de cette partie peut sembler étrange, il m'a charmé en me rappelant pourquoi Dupont est l'un de mes auteurs incontournables !
Il me laisse avec l'envie de revisiter à nouveau ses premières œuvres.
August 11, 2020
Ahhh... que dire d’Éric Dupont, de son écriture parfaite, de sa douce folie et des histoires extraordinaires qu’il nous raconte.
Ici, on retrouve tout de la Fiancée Américaine, avec un bonus: une formidable synthèse historique de tout un pays, le Brésil. Avec sa façon toujours unique de nous transporter à travers les époques en chevauchant plusieurs histoires et personnages, Dupont m’a transportée, conquise, émerveillée. Quand on lit Dupont, il faut y mettre du temps de qualité, et lire sans trop étirer la sauce dans le temps. Car c’est en s’y plongeant qu’on le déguste, avec l���esprit ouvert de celui qui part pour un voyage unique.
Ok, quelques longueurs... on pourrait parler du chapitre où il énumère une série d’agression contre les femmes, d’interminables pages où on se dit que c’est assez, on a compris... mais non. Justement. Les agressions et meurtres de femmes cessent-ils même si l’on tente de fermer les yeux parce qu’on en peut plus?
Pour ma part le dernier chapitre m’a semblé un peu précipité, j’ai eu de la difficulté à intégrer l’histoire qui permet de clore le roman, à comprendre qu’elle était sa place dans le reste de l’histoire . Mais bon. Juste pour les derniers paragraphes il en valait la peine ce chapitre ;)
Alors est-ce meilleur que la Fiancée? A mon avis, oui.
Ici, on retrouve tout de la Fiancée Américaine, avec un bonus: une formidable synthèse historique de tout un pays, le Brésil. Avec sa façon toujours unique de nous transporter à travers les époques en chevauchant plusieurs histoires et personnages, Dupont m’a transportée, conquise, émerveillée. Quand on lit Dupont, il faut y mettre du temps de qualité, et lire sans trop étirer la sauce dans le temps. Car c’est en s’y plongeant qu’on le déguste, avec l���esprit ouvert de celui qui part pour un voyage unique.
Ok, quelques longueurs... on pourrait parler du chapitre où il énumère une série d’agression contre les femmes, d’interminables pages où on se dit que c’est assez, on a compris... mais non. Justement. Les agressions et meurtres de femmes cessent-ils même si l’on tente de fermer les yeux parce qu’on en peut plus?
Pour ma part le dernier chapitre m’a semblé un peu précipité, j’ai eu de la difficulté à intégrer l’histoire qui permet de clore le roman, à comprendre qu’elle était sa place dans le reste de l’histoire . Mais bon. Juste pour les derniers paragraphes il en valait la peine ce chapitre ;)
Alors est-ce meilleur que la Fiancée? A mon avis, oui.
September 11, 2023
Fidèle à son écriture comme dans la fiancée américaine, l’auteur nous emmène dans plusieurs directions parfois déséquilibrantes et nous laisse souvent perdus ou pantois quant à la pertinence de son choix directif. Or, une fois le récit achevé, on comprend l’interconnections de tous ses écarts au récit que l’on croyait principal. Cette satisfaction est accessible, je crois, beaucoup plus facilement si le lecteur s’accomplit sans trop d’interruptions, au risque d’en perdre le fil.
Je comprend le lien entre le phénomène socio-politique de la fin du roman et les idéaux des personnages de Pia et de Thérèse, mais vu la longueur du roman et les multiples directions où l’auteur nous emmène, il m’a fallu un certain temps avant de retrouver les repères qui m’ont permis de comprendre l’enlacement de tous les évènements du récit en un bloc cohérent. Un décrochement était imminent.
Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié le clin d’œil à la fiancée américaine qui ont permis un retour dans le passé (ou le futur) de ses personnages particuliers et originaux.
Je comprend le lien entre le phénomène socio-politique de la fin du roman et les idéaux des personnages de Pia et de Thérèse, mais vu la longueur du roman et les multiples directions où l’auteur nous emmène, il m’a fallu un certain temps avant de retrouver les repères qui m’ont permis de comprendre l’enlacement de tous les évènements du récit en un bloc cohérent. Un décrochement était imminent.
Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié le clin d’œil à la fiancée américaine qui ont permis un retour dans le passé (ou le futur) de ses personnages particuliers et originaux.
August 31, 2019
Un livre d'une grande ampleur. Éric Dupont a décidément fait beaucoup de recherche et a beaucoup de connaissances variées. Dans ce livre, il réussit a joindre différents sujets complètement hétéroclite pour en faire une histoire bien ficelée sans trop de longueur. On passe de Paris à Rio de Janeiro en écoutant des chanteurs français et de l'opéra. Il parle de Télé Novelas brésiliens, de littérature et de photographie. Décidément pour rendre l'histoire des différends cultivars de lilas intéressant, il fallait avoir une plume plutôt aiguisée. Coup de chapeau pour le clin d'œil à l'agent 747. Par contre la fin m'a laissé un peu sur ma faim avec une dystopie à laquelle on croit peu et qui est un peu en dissonance avec le reste du livre. Tout de même je recommande ce livre sans hésitations
December 22, 2019
Il y a ici une obsession manifeste pour les comptoirs en granite. Dans tous les cas, je n'ai pas plus envie d'en avoir un qu'avant.
Le début du roman n'était en soi pas spécialement prometteur. Mais après La fiancée américaine, je m'attendais néanmoins à un voyage particulier et je n'ai pas été déçue sur ce point de vue. Plus on avance, plus le roman devient intéressant. Et l'apparition des Lamontagne m'a bien fait rire. Cela dit, les derniers chapitres m'ont semblé très exagérés. Je ne savais pas du tout où on s'en allait et j'étais complètement déroutée. (C'était certainement l'objectif.)
La route du lilas, c'est trois destinées qui traversent les Amériques et même un peu l'Atlantique: Pia, Simone et Rosa.
Le début du roman n'était en soi pas spécialement prometteur. Mais après La fiancée américaine, je m'attendais néanmoins à un voyage particulier et je n'ai pas été déçue sur ce point de vue. Plus on avance, plus le roman devient intéressant. Et l'apparition des Lamontagne m'a bien fait rire. Cela dit, les derniers chapitres m'ont semblé très exagérés. Je ne savais pas du tout où on s'en allait et j'étais complètement déroutée. (C'était certainement l'objectif.)
La route du lilas, c'est trois destinées qui traversent les Amériques et même un peu l'Atlantique: Pia, Simone et Rosa.
February 17, 2023
Lorsque j'ai pris ce livre et que j'ai regardé le nom de l'auteur, j'ai confondu avec un autre.
Quand j'ai commencé à le lire, je me suis rendu compte que c'était le même auteur que «La fiancé Américaine» (dont je garde un souvenir amer, jusqu'à vers la fin du livre, où tout c'était mis en place). Ayant beaucoup de temps libre, j'ai décidé de lui donner une chance quand même, parce que même si j'avais détesté environ 80% de la Fiancé Américaine, au final, avec l'oeil de mes compasses du Jury du prix littéraire des collégiens, j'avais eu un autre impression.
J'ai bien aimé la route du lilas.
Pas un aussi gros casse-tête que la Fiancé Américaine, mais j'ai aimé l'aller retour entre le présent et le passé. Entre les personnages etc.
Quand j'ai commencé à le lire, je me suis rendu compte que c'était le même auteur que «La fiancé Américaine» (dont je garde un souvenir amer, jusqu'à vers la fin du livre, où tout c'était mis en place). Ayant beaucoup de temps libre, j'ai décidé de lui donner une chance quand même, parce que même si j'avais détesté environ 80% de la Fiancé Américaine, au final, avec l'oeil de mes compasses du Jury du prix littéraire des collégiens, j'avais eu un autre impression.
J'ai bien aimé la route du lilas.
Pas un aussi gros casse-tête que la Fiancé Américaine, mais j'ai aimé l'aller retour entre le présent et le passé. Entre les personnages etc.
July 8, 2024
Je pensais que c'était un livre classique sur des femmes qui suivent la floraison du lilas dans un road trip épique. Mais finalement il y a beaucoup trop de choses là-dedans. L'histoire de Léopoldine, impératrice du Brésil est intéressante mais sans aucun rapport avec le reste. La dystopie pseudo-capitaliste du village gaspésien de la fin m'a achalée aussi. La quête de la fille de Pia et des féminicides qu'elle rapporte dans ses émissions de télé... Ouf c'était trop trop partout. Bref on pourrait ramener que ce livre rapporte l'histoire de femmes spéciales invraisemblables, comme plusieurs feuilletons distincts qui n'étaient pas tous de même qualité littéraire ni même d'intérêt égal à mes yeux.
December 1, 2018
Tout une brique!
Un peu comme dans La fiancée américaine, les histoires nous sont racontées en mise en abyme. Certaines sont toutefois plus intéressantes et réussies que d'autre. Après un départ fulgurant avec Pia et ses deux compagnes de voyage, j'ai presque abandonnée ma lecture lors de l'énumération de la vie de Léopoldine. Gros coup de cœur pour le roman fictif vers la fin du récit (avec la femme « magique » qui fait monter le taux de natalité lorsqu'elle entre en contact avec l'eau). La micro dose de fantastique rend le récit d'autant plus agréable, comme lors des scènes où Pia s'envole, ou Notre-Dame-du-Cachalot qui exporte l'Ennui.
Un peu comme dans La fiancée américaine, les histoires nous sont racontées en mise en abyme. Certaines sont toutefois plus intéressantes et réussies que d'autre. Après un départ fulgurant avec Pia et ses deux compagnes de voyage, j'ai presque abandonnée ma lecture lors de l'énumération de la vie de Léopoldine. Gros coup de cœur pour le roman fictif vers la fin du récit (avec la femme « magique » qui fait monter le taux de natalité lorsqu'elle entre en contact avec l'eau). La micro dose de fantastique rend le récit d'autant plus agréable, comme lors des scènes où Pia s'envole, ou Notre-Dame-du-Cachalot qui exporte l'Ennui.
May 28, 2019
J'ai beaucoup aimé la Fiancé américaine, je me suis laissée tenter par celui-ci.
Lecture somme toute agréable, mais tel que mentionné par d'autres certains petits accrochages.
J'aurais aimé en savoir plus sur Shelly et Laura et même Simone. La fin me semble un peu décousue, la trame se construisant de façon plutôt constante jusqu'à la distopie sur la Gaspésie. Bien que l'introduction de personnages de la Fiancée américaine m'a semblé un charmant clin d'oeil, la fin et ce manque de cohérence m'a un peu déçue.
Lecture somme toute agréable, mais tel que mentionné par d'autres certains petits accrochages.
J'aurais aimé en savoir plus sur Shelly et Laura et même Simone. La fin me semble un peu décousue, la trame se construisant de façon plutôt constante jusqu'à la distopie sur la Gaspésie. Bien que l'introduction de personnages de la Fiancée américaine m'a semblé un charmant clin d'oeil, la fin et ce manque de cohérence m'a un peu déçue.
January 18, 2019
J’aime beaucoup l’écriture d’Eric Dupont, foisonnante et riche, qui rebondit dans toutes les directions et époques. J’aime beaucoup moins les déformations de la réalité vers la fin du roman, pamphlétaire et grossier. Trop de critiques sociales mal emmenées selon moi dans ce roman, mais sinon très bon. Pour reprendre Foglia, Eric Dupont offre toujours un réel plaisir de lecture.
January 29, 2019
Long roman comme je les aime, plein d histoires différentes qui s entremêlent
Mais un cran en dessous de La fiancee américaine . On n en retrouve le style si savoureux et le côté déjanté que dans les parties se déroulant à Paris et au Québec c est dommage.
un très bon moment de lecture tout de même.
Mais un cran en dessous de La fiancee américaine . On n en retrouve le style si savoureux et le côté déjanté que dans les parties se déroulant à Paris et au Québec c est dommage.
un très bon moment de lecture tout de même.
September 11, 2019
Ce livre raconte plusieurs histoires qui sont reliées de façon plutôt vagues. En gros, c'est l'histoire d'une brésilienne Pia. Son mariage, sa vie à Paris, ses amours, son trajet du Brésil jusqu'en Gaspésie en suivant la route du lilac. Un peu de réalisme magique. Beaucoup de détours. Belle histoire, mais livre plutôt trop long.
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