1868. Au musée du Louvre, Berthe et Edma Morisot, peintres en devenir, rencontrent le sulfureux Édouard Manet. Impressionnées par son charisme et sa vision de l'art, elles tombent immédiatement sous le charme. Lui-même n'est pas insensible à l'intelligence et à la beauté à la fois ardente et mélancolique de Berthe, qu'il prend très vite pour modèle. En le fréquentant, celle qui va devenir la première femme impressionniste découvre la personnalité complexe et irrésistiblement attirante du peintre. Véritables alter ego, Édouard et Berthe ne cesseront de s'influencer mutuellement. Alors que Paris change de visage, leur complicité va peu à peu donner naissance à des sentiments plus forts...
Dès l’enfance, Michaël Le Galli se passionne pour la bande dessinée. Abonné au journal Tintin, puis lecteur assidu des aventures d’Hugo Pratt, il devient à l’adolescence l’un des responsables d’une bédéthèque. Devenu étudiant, c’est naturellement au neuvième art qu’il consacre ses recherches universitaires. Il rencontre alors deux scénaristes, Dieter puis David Chauvel, qui l’incitent à devenir scénariste. Son premier album sort en 2003, il n’a depuis cessé de publier des albums chez différents éditeurs.
Michaël Le Galli est resté très sensible au fonctionnement et à l’évolution de notre société. Que ce soit par la fiction - dérives sectaires dans Les Cercles d’Akamoth (Delcourt), traitement de la folie dans Les Démons de Marie (Carabas) ou Insane (Casterman), Enfants-soldats, biopiraterie et pollution de la biosphère dans WATCH (Delcourt), holocauste des Roms dans Batchalo (Delcourt) - ou par le documentaire - traitement actuel de l’immigration dans Paroles sans Papiers (Delcourt) et avenir de l’alimentation humaine dans La Guerre des OGM (Delcourt) - il tente par ses livres d’interpeller les lecteurs sur la réalité et les dérives du monde qui nous entoure.
Partant aussi du principe établi que la connaissance du passé est nécessaire à la compréhension du présent et à la détermination de l’avenir, Michaël Le Galli est fasciné par l’Histoire en général, et par ceux qui la font en particulier. Toutes les périodes l’intéressent, de l’Histoire antique avec Sept Guerrières (Delcourt) ou l’Epopée Alexandre (Glénat), la période médiévale avec Margot-Saint Benoît (Vents d’Ouest) ou l’époque contemporaine avec Overlord (Glénat) ou Les Damnés de Paris (Vents d’Ouest).
dommage de se servir de Berthe Morisot uniquement pour mettre Manet en valeur, dommage de se servir de la BD pour que les personnages racontent l'histoire au lieu de la vivre, bon + not to be like c'était mieux avant mais le lettrage de BD c'était mieux avant
Beaux dessins mais scénario sous-exploité (aucune action, que du racontage qui ne se prête pas à la bande-dessinée) … Berthe Morisot ne sert (presque…) qu’à donner la réplique à Manet (ce qui est confirmé à la fin par un dossier sur Manet qui ne mentionne pratiquement par Morisot). Si vous voulez vous renseigner sur Morisot passez votre chemin… C’est beau esthétiquement mais honnêtement ça n’apporte rien de concret. 2,5/5