La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s’imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique s’est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu’ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement.
Vrai fondation sur les limites planétaires et les dérégulations humaines. Recommande vivement pour une introduction argumentée et scientifique aux limites planétaires, une approche différente et plus large que celles limitée aux seules "ressources", dont nous entendons souvent parler. Par exemple, les stocks de ressource pétrolière sont encore majeurs, et les humains pourraient continuer a les exploiter jusque 2050/2100. Avant la pénurie de cette "ressource", d'autres "limites" planétaires s'imposent. Celles-ci ont déjà et pourront avoir des effets très graves sur nos sociétés. Ainsi, se limiter au problème de la pénurie d'une ressource n'est pas suffisant afin d'en évaluer sa possible utilisation et les modes de vie qui en découle.