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Dîner à Montréal
Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
Le temps d'un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
155 pages, Paperback
First published May 29, 2019
22 people are currently reading
526 people want to read
About the author
Philippe Besson
62 books1,285 followersIn 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 117 reviews
July 14, 2019
mais c’est de toute beauté ce livre... les regrets, les mots que l’on a osé dire, le temps qui passe. la dernière phrase m’a fait avoir le nez qui pique.
say hello and wave goodbye.
say hello and wave goodbye.
July 7, 2022
"pense à moi quelquefois" :(
May 29, 2019
Après avoir terminé hier Les derniers jours de Pompéi, j’avais choisi un autre livre, très différent, que j’avais prévu de commencer aujourd’hui. Et ce matin, en me levant, j’ai vu que j’avais reçu un message automatique d’Amazon m’annonçant que Dîner à Montréal, le nouveau roman de Philippe Besson que j’avais précommandé il y a plusieurs semaines en apprenant sa sortie à venir, était désormais disponible et directement accessible sur mon Kindle. Si me connaissez un peu, vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que j’ai changé mes plans pour commencer directement la lecture de ce roman en repoussant à plus tard l’autre lecture prévue initialement.
Le résumé proposé par l’éditeur en quatrième de couverture en dit suffisamment sur le roman pour avoir une idée de quoi il retourne, sans trop en dévoiler :
Je viens de le dire, le résumé en disait suffisamment pour que je devine par avance ce dont Philippe Besson allait nous parler cette fois. Après “Arrête avec tes mensonges” et Un certain Paul Darrigrand, le romancier poursuit sa série de romans d’inspiration autobiographique.
Comme je le pressentais, celui-ci est quasiment une suite du précédent, puisque le fameux dîner à Montréal du titre réunit un quatuor riche en promesses : Philippe, l’auteur ; Antoine, son jeune amant rencontré trois mois plus tôt ; Paul, son ancien amant qu’il nous avait présenté dans le roman auquel il donnait son nom ; et Isabelle, l’épouse de Paul que nous avions également déjà rencontrée dans le roman précédent.
Dix-huit années se sont écoulées depuis l’aventure et la rupture entre Philippe et Paul dans Un certain Paul Darrigrand. Après plusieurs mois d’une passion secrète au tournant des années 80 et 90, Paul avait quitté Philippe pour rejoindre Isabelle, sa jeune épouse. Le récit se déroule cette fois en 2007, lors d’une tournée de l’auteur au Québec pour la sortie de son dernier roman. Paul, qui vit désormais à Montréal, vient à la rencontre de Philippe lors d’une séance de dédicaces dans une librairie. Après un bref échange, ils décident de dîner ensemble le soir-même, en présence d’Isabelle et Antoine.
C’est ce dîner – totalement réel ou partiellement fictif ? – que Philippe Besson nous raconte dans ce roman. Il le fait dans son style caractéristique : des phrases courtes, bien cadencées, qui percutent. J’ai toujours pensé que Philippe Besson écrit comme un escrimeur manie l’épée : avec finesse et précision, en touchant directement son objectif.
Le récit du dîner lui-même est bien construit, avec ce qu’il faut de suspense, d’interruptions lorsque sont abordés les sujets attendus par les protagonistes mais aussi par le lecteur que je suis. La psychologie des quatre convives est évidemment essentielle dans un tel exercice, et c’est fait avec talent , même si le roman est écrit à la première personnage et que nous ne sortons jamais des pensées et des interprétations forcément subjectives de Philippe, le narrateur-auteur.
Le roman fonctionne donc bien parfaitement bien, il prolonge habilement le récit débuté dans Un certain Paul Darrigrand, et même dans “Arrête avec tes mensonges”, en revenant sur les raisons des obsessions de l’auteur Philippe Besson, et en décrivant, pour la première fois me semble-t-il, les circonstances dans lesquelles il a écrit son magnifique premier roman, En l’absence des hommes. Je dois dire que je suis toujours sensible à ces allers-retours entre la vie de l’auteur et son travail d’écriture, montrant comment la première a influencé à la fois sa manière d’écrire et les thèmes qu’il aborde plus ou moins ouvertement dans ses romans.
Si je dois mettre un bémol, c’est sur les limites de l’exercice, telles que je commence à les pressentir. Je ne l’avais pas vraiment ressenti avec ses des romans précédents, mais je commence à craindre que Philippe Besson finisse par tourner en rond avec ce cycle de récits fortement autobiographiques.
J’aime l’idée qu’il nous explique pourquoi il écrit, et pourquoi il écrit ce qu’il écrit, mais je n’aimerais pas qu’il reste dans cette position d’auto-contemplation, sans prendre le risque de se réinventer ou du moins de réinventer de nouvelles histoires, de nouveaux personnages.
Je rêve de rencontrer un nouveau Vincent de l’Etoile, le héros de En l’absence des hommes et de Retour parmi les hommes. J’espère que Philippe Besson saura nous emmener ailleurs dans ses prochains romans, même si j’ai encore pris beaucoup de plaisir à lire celui-ci.
Le résumé proposé par l’éditeur en quatrième de couverture en dit suffisamment sur le roman pour avoir une idée de quoi il retourne, sans trop en dévoiler :
Ils se sont aimés, à l’âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu’ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd’hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d’un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l’espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
Je viens de le dire, le résumé en disait suffisamment pour que je devine par avance ce dont Philippe Besson allait nous parler cette fois. Après “Arrête avec tes mensonges” et Un certain Paul Darrigrand, le romancier poursuit sa série de romans d’inspiration autobiographique.
Comme je le pressentais, celui-ci est quasiment une suite du précédent, puisque le fameux dîner à Montréal du titre réunit un quatuor riche en promesses : Philippe, l’auteur ; Antoine, son jeune amant rencontré trois mois plus tôt ; Paul, son ancien amant qu’il nous avait présenté dans le roman auquel il donnait son nom ; et Isabelle, l’épouse de Paul que nous avions également déjà rencontrée dans le roman précédent.
Dix-huit années se sont écoulées depuis l’aventure et la rupture entre Philippe et Paul dans Un certain Paul Darrigrand. Après plusieurs mois d’une passion secrète au tournant des années 80 et 90, Paul avait quitté Philippe pour rejoindre Isabelle, sa jeune épouse. Le récit se déroule cette fois en 2007, lors d’une tournée de l’auteur au Québec pour la sortie de son dernier roman. Paul, qui vit désormais à Montréal, vient à la rencontre de Philippe lors d’une séance de dédicaces dans une librairie. Après un bref échange, ils décident de dîner ensemble le soir-même, en présence d’Isabelle et Antoine.
C’est ce dîner – totalement réel ou partiellement fictif ? – que Philippe Besson nous raconte dans ce roman. Il le fait dans son style caractéristique : des phrases courtes, bien cadencées, qui percutent. J’ai toujours pensé que Philippe Besson écrit comme un escrimeur manie l’épée : avec finesse et précision, en touchant directement son objectif.
Le récit du dîner lui-même est bien construit, avec ce qu’il faut de suspense, d’interruptions lorsque sont abordés les sujets attendus par les protagonistes mais aussi par le lecteur que je suis. La psychologie des quatre convives est évidemment essentielle dans un tel exercice, et c’est fait avec talent , même si le roman est écrit à la première personnage et que nous ne sortons jamais des pensées et des interprétations forcément subjectives de Philippe, le narrateur-auteur.
Le roman fonctionne donc bien parfaitement bien, il prolonge habilement le récit débuté dans Un certain Paul Darrigrand, et même dans “Arrête avec tes mensonges”, en revenant sur les raisons des obsessions de l’auteur Philippe Besson, et en décrivant, pour la première fois me semble-t-il, les circonstances dans lesquelles il a écrit son magnifique premier roman, En l’absence des hommes. Je dois dire que je suis toujours sensible à ces allers-retours entre la vie de l’auteur et son travail d’écriture, montrant comment la première a influencé à la fois sa manière d’écrire et les thèmes qu’il aborde plus ou moins ouvertement dans ses romans.
Si je dois mettre un bémol, c’est sur les limites de l’exercice, telles que je commence à les pressentir. Je ne l’avais pas vraiment ressenti avec ses des romans précédents, mais je commence à craindre que Philippe Besson finisse par tourner en rond avec ce cycle de récits fortement autobiographiques.
J’aime l’idée qu’il nous explique pourquoi il écrit, et pourquoi il écrit ce qu’il écrit, mais je n’aimerais pas qu’il reste dans cette position d’auto-contemplation, sans prendre le risque de se réinventer ou du moins de réinventer de nouvelles histoires, de nouveaux personnages.
Je rêve de rencontrer un nouveau Vincent de l’Etoile, le héros de En l’absence des hommes et de Retour parmi les hommes. J’espère que Philippe Besson saura nous emmener ailleurs dans ses prochains romans, même si j’ai encore pris beaucoup de plaisir à lire celui-ci.
July 26, 2019
Un petit récit empreint de nostalgie, habité des souvenirs du passé et de la conscience du temps qui passe. Les tensions, les non dits, les espoirs sont joliment contés -- mais l'émotion reste assez contenue, et je n'ai pas toujours ressenti beaucoup de sympathie envers l'auteur.
June 6, 2019
Roman qui se lit d’un trait, aussi captivant que brillant. Besson à son meilleur!
November 11, 2019
C'était bien, mais définitivement pas mon genre de lecture. Ou peut-être que je n'ai pas aimé me retrouver à penser à mes propres regrets...
February 3, 2023
⭑ ⭑ ⭑ (3 estrellas) 🏳️🌈
En “dîner à Montréal” se juntan los protagonistas del libro anterior 18 años después de que se separan y de que cada uno siguió con su vida.
Vemos ahora al autor en sus cuarenta años, acompañados de su novio de 21, devenido en exitoso escritor y dañado por su relación con Paul y por las relaciones que le siguieron. Al mismo tiempo, nos encontramos con Paul Darrigrand, también en sus cuarenta años casado con su mujer de hace 20 años y padre de un adolescente pre universitario.
Es una reunión de reencuentros y de sinceramiento, de lo que pudo ser y no fue, de sus éxitos y fracasos.
Es un buen libro, pero siento que carece de la emocionalidad de los anteriores, haciéndolo el más flojo de la trilogía o, por lo menos, no tan fuerte como los anteriores. Es el más maduro, sin lugar a dudas.
De todas maneras, vale la pena leerlo.
En “dîner à Montréal” se juntan los protagonistas del libro anterior 18 años después de que se separan y de que cada uno siguió con su vida.
Vemos ahora al autor en sus cuarenta años, acompañados de su novio de 21, devenido en exitoso escritor y dañado por su relación con Paul y por las relaciones que le siguieron. Al mismo tiempo, nos encontramos con Paul Darrigrand, también en sus cuarenta años casado con su mujer de hace 20 años y padre de un adolescente pre universitario.
Es una reunión de reencuentros y de sinceramiento, de lo que pudo ser y no fue, de sus éxitos y fracasos.
Es un buen libro, pero siento que carece de la emocionalidad de los anteriores, haciéndolo el más flojo de la trilogía o, por lo menos, no tan fuerte como los anteriores. Es el más maduro, sin lugar a dudas.
De todas maneras, vale la pena leerlo.
August 4, 2019
Un très beau roman, des regrets, des doutes, des sentiments… Je vais maintenant devoir lire "Un certain Paul Darrigrand".
September 9, 2024
Monsieur Besson… Il s’agirait d’écrire des livres plus longs
August 25, 2025
Le plus faible de la trilogie, mais ça n’empêche pas que j’ai aimé retrouvé les mots(maux) de l’auteur ❤️🩹
June 17, 2019
2 étoiles 1/2
Une petite déception... Ce dîner à Montréal vient en quelque sorte clôturer une trilogie commencée avec Arrête avec tes mensonges et poursuivie par Un certain Paul Darrigrand et c'est à mon avis, de loin, le plus faible des trois.
Enfermé dans un huis clos qui prend la forme d'un dîner au restaurant, on a très vite fait de tourner en rond, les souvenirs semblent réchauffés, et tout l'intérêt que j'avais pour l'histoire d'amour entre le narrateur et Paul Darrigrand s'est évanouie avec les 20 ans qui séparent l'intrigue des deux livres.
Comme toujours avec Philippe Besson, c'est bien tourné, ça se lit facilement et sans déplaisir, certains passages sur les disparus, la tristesse de les voir rester figés dans un passé de plus en plus lointain et cotonneux m'ont fait vibrer, mais dans l'ensemble, je reste sur ma faim.
Une petite déception... Ce dîner à Montréal vient en quelque sorte clôturer une trilogie commencée avec Arrête avec tes mensonges et poursuivie par Un certain Paul Darrigrand et c'est à mon avis, de loin, le plus faible des trois.
Enfermé dans un huis clos qui prend la forme d'un dîner au restaurant, on a très vite fait de tourner en rond, les souvenirs semblent réchauffés, et tout l'intérêt que j'avais pour l'histoire d'amour entre le narrateur et Paul Darrigrand s'est évanouie avec les 20 ans qui séparent l'intrigue des deux livres.
Comme toujours avec Philippe Besson, c'est bien tourné, ça se lit facilement et sans déplaisir, certains passages sur les disparus, la tristesse de les voir rester figés dans un passé de plus en plus lointain et cotonneux m'ont fait vibrer, mais dans l'ensemble, je reste sur ma faim.
July 6, 2023
2,5/5
Je continue les montagnes russes. Après un coup de cœur voici un coup de mou.
Ce livre est beaucoup beaucoup trop dans l’introspection pour moi et je le trouve trop travaillé pas assez spontané. Il ne m’a ni intéressée, ni émue, ni interloquée et j’ai trouvé que l’écriture avec les dialogues indirects est lourde (il dit, je dis…). Le récit est court heureusement sinon je ne l’aurais pas terminé.
J’ai préféré #arreteavectesmensonges qui est le début de cette histoire. Entre les deux il y a #uncertainpauldarrigrand que je n’ai pas lu et que je ne lirai pas.
#autobiographie #livre #retrouvailles #souvenir #diner #amant #couple #homosexualite #bisexulalite #amour #raison
#dineramontreal
#philippebesson
#editionsjulliard @editions_julliard
#editionspocket @editions_pocket
#livreaddict #book #livre #livres #bookstagram #livrestagram #bookaddict #ilovebooks #lirecestlavie #read
Je continue les montagnes russes. Après un coup de cœur voici un coup de mou.
Ce livre est beaucoup beaucoup trop dans l’introspection pour moi et je le trouve trop travaillé pas assez spontané. Il ne m’a ni intéressée, ni émue, ni interloquée et j’ai trouvé que l’écriture avec les dialogues indirects est lourde (il dit, je dis…). Le récit est court heureusement sinon je ne l’aurais pas terminé.
J’ai préféré #arreteavectesmensonges qui est le début de cette histoire. Entre les deux il y a #uncertainpauldarrigrand que je n’ai pas lu et que je ne lirai pas.
#autobiographie #livre #retrouvailles #souvenir #diner #amant #couple #homosexualite #bisexulalite #amour #raison
#dineramontreal
#philippebesson
#editionsjulliard @editions_julliard
#editionspocket @editions_pocket
#livreaddict #book #livre #livres #bookstagram #livrestagram #bookaddict #ilovebooks #lirecestlavie #read
February 14, 2020
Décidemment, l'écriture de Philippe Besson est très efficace sur moi.
January 30, 2025
piouf mon cœur
April 8, 2022
j’ai tellement aimé mais je suis incapable d’expliquer pourquoi
September 7, 2019
Encore une fois sous le charme de la plume de Philippe Besson avec cette suite à "UN CERTAIN PAUL DARRIGRAND", suite parfaite qui nous montre, dû aux années écoulées surement, une autre vision de cette relation particulière entre Philippe et Paul.
Cette fois, une plume un peu moins poétique, un peu plus tranchante, plus incisive… finalement en total adéquation avec les sentiments ressentis par nos protagonistes lors de ce dîner très spécial.
J'ai adoré ce roman qui nous raconte, le temps d'un dîner, les retrouvailles avec Paul. Ce texte nous offre une autre perspective de ce qu'a pu être cette relation, peut-être trop fantasmée, et ce, vu par nos deux protagonistes. Une vision plus étoffée, plus réfléchi, après 20 ans, après la vie qui a continué, qui a changé, tout comme les envies et les besoins.
Ici, nous retrouvons donc Philippe et Paul dans un dîner à quatre, un dîner aussi désagréable que fascinant. Il est drôle de voir les 4 personnages interagir entre eux. Isabelle, toujours fidèle à elle-même, mais surtout, toujours un peu cette peur au fond d'elle de perdre Paul, et tout ses privilèges avec... et Antoine, l'ami de Philippe, un ami que j'ai beaucoup apprécié pour sa justesse, sa jeunesse, sa fougue et surtout sa vision très réaliste de cette relation qu'il entrevoit entre Philippe, Paul et Isabelle. Il a toujours le mot qui fait mouche, la question pertinente et surtout cette faculté à deviner qu'il faut un peu d'intimité entre Paul et Philippe pour tout clarifier, pour expliquer, pour pardonner et en garder un beau souvenir. Ces apartés entre Philippe et Paul que nous offre Antoine sont un régal. Si aux départs elles peuvent paraître en retenues, en indécisions, elles deviennent vite indispensables et surtout libératrices d'un fardeau, d'un secret, de paroles pour délier la vérité, les sentiments, les questions.
Une biographie reste toujours difficile à interpréter, à analyser, car au final c'est l'homme que l'on juge, que l'on blesse ou encense. Une biographie vous donne un sentiment de voyeurisme mais aussi une sorte de complicité avec l'auteur, un peu de lui, de son âme, de son cœur.
Ici, la plume de Philippe Besson ne transcende pas les mots, elle devient les mots, elle devient l'humeur, le sentiment, la sensation. Tranchante, parfois dure, mais teintée d'une vérité en rapport avec ses sentiments. Du doux, du piquant, du poétique (très peu), du cru : un beau cocktail pour une envie de lire renouvelée à chaque page.
Ce roman nous offre aussi la vision que peut avoir l'auteur de lui-même comme une sorte de manque de confiance, un sentiment de mal-être, et ceci malgré les années, malgré les amours, malgré les corps.
En bref, un grand bravo à l'auteur pour avoir réussi à faire de ce roman de 191 pages un plaisir et tout cela juste avec un dîner. Une sorte de huit clos où nous sentons la gêne, le faux-semblant, le pédant, la sincérité peut-être, mais surtout une décortication des paroles, des gestes, des regards. Et l'amour, toujours.
Cette fois, une plume un peu moins poétique, un peu plus tranchante, plus incisive… finalement en total adéquation avec les sentiments ressentis par nos protagonistes lors de ce dîner très spécial.
J'ai adoré ce roman qui nous raconte, le temps d'un dîner, les retrouvailles avec Paul. Ce texte nous offre une autre perspective de ce qu'a pu être cette relation, peut-être trop fantasmée, et ce, vu par nos deux protagonistes. Une vision plus étoffée, plus réfléchi, après 20 ans, après la vie qui a continué, qui a changé, tout comme les envies et les besoins.
Ici, nous retrouvons donc Philippe et Paul dans un dîner à quatre, un dîner aussi désagréable que fascinant. Il est drôle de voir les 4 personnages interagir entre eux. Isabelle, toujours fidèle à elle-même, mais surtout, toujours un peu cette peur au fond d'elle de perdre Paul, et tout ses privilèges avec... et Antoine, l'ami de Philippe, un ami que j'ai beaucoup apprécié pour sa justesse, sa jeunesse, sa fougue et surtout sa vision très réaliste de cette relation qu'il entrevoit entre Philippe, Paul et Isabelle. Il a toujours le mot qui fait mouche, la question pertinente et surtout cette faculté à deviner qu'il faut un peu d'intimité entre Paul et Philippe pour tout clarifier, pour expliquer, pour pardonner et en garder un beau souvenir. Ces apartés entre Philippe et Paul que nous offre Antoine sont un régal. Si aux départs elles peuvent paraître en retenues, en indécisions, elles deviennent vite indispensables et surtout libératrices d'un fardeau, d'un secret, de paroles pour délier la vérité, les sentiments, les questions.
Une biographie reste toujours difficile à interpréter, à analyser, car au final c'est l'homme que l'on juge, que l'on blesse ou encense. Une biographie vous donne un sentiment de voyeurisme mais aussi une sorte de complicité avec l'auteur, un peu de lui, de son âme, de son cœur.
Ici, la plume de Philippe Besson ne transcende pas les mots, elle devient les mots, elle devient l'humeur, le sentiment, la sensation. Tranchante, parfois dure, mais teintée d'une vérité en rapport avec ses sentiments. Du doux, du piquant, du poétique (très peu), du cru : un beau cocktail pour une envie de lire renouvelée à chaque page.
Ce roman nous offre aussi la vision que peut avoir l'auteur de lui-même comme une sorte de manque de confiance, un sentiment de mal-être, et ceci malgré les années, malgré les amours, malgré les corps.
En bref, un grand bravo à l'auteur pour avoir réussi à faire de ce roman de 191 pages un plaisir et tout cela juste avec un dîner. Une sorte de huit clos où nous sentons la gêne, le faux-semblant, le pédant, la sincérité peut-être, mais surtout une décortication des paroles, des gestes, des regards. Et l'amour, toujours.
May 31, 2020
Eu sou fã de Philippe Besson desde que li o seu primeiro livro - "Em Tempos de Guerra" depois li também "Um Instante de Abandono"
Adquiri entretanto mais dois ou três e calhei ler agora este "Dîner à Montréal", e que foi dezenas dea nos depois, o meu regresso à leitura de um livro em francês e adorei de novo o contacto com essa língua (quando era jovem "devorei" grande parte da literatura que me interessava - Camus, Gide, Peyrefitte, em edições dos "Livres de Poche").
Mas voltando ao livre em causa, publicado recentemente, Besson leva-nos a um encontro casual dele próprio com um amor de há quase 20 anos atrás, então em Bordéus onde residiam, encontro esse realizado em Montréal (Canadá) onde agora Paul reside, casado e bem instalado na vida, e que Philippe visita, na companhia do seu jovem companheiro actual, para lançar um novo livro.
Quase acidentalmente combinam um jantar nessa cidade, onde comparecem ambos acompanhados e todo o livro relata com mínúcia esse jantar, quer o "fait-divers" da conversa a quatro, quer o recordar do passado e as causas da separação quando isso lhes é permitido.
É extremamente interessante principalmnte este diálogo a dois que consegue pôr a nu algumas coisas que na altura não foram explicadas, mas também no decorrer da refeição há lugar para mostrar como ambos vivem agora relacionamentes dierentes.
E Besson aproveita este livro para falar de outros livros seus no meio da conversa, o que é curioso
Para mim Besson é sempre apaixonante...
Adquiri entretanto mais dois ou três e calhei ler agora este "Dîner à Montréal", e que foi dezenas dea nos depois, o meu regresso à leitura de um livro em francês e adorei de novo o contacto com essa língua (quando era jovem "devorei" grande parte da literatura que me interessava - Camus, Gide, Peyrefitte, em edições dos "Livres de Poche").
Mas voltando ao livre em causa, publicado recentemente, Besson leva-nos a um encontro casual dele próprio com um amor de há quase 20 anos atrás, então em Bordéus onde residiam, encontro esse realizado em Montréal (Canadá) onde agora Paul reside, casado e bem instalado na vida, e que Philippe visita, na companhia do seu jovem companheiro actual, para lançar um novo livro.
Quase acidentalmente combinam um jantar nessa cidade, onde comparecem ambos acompanhados e todo o livro relata com mínúcia esse jantar, quer o "fait-divers" da conversa a quatro, quer o recordar do passado e as causas da separação quando isso lhes é permitido.
É extremamente interessante principalmnte este diálogo a dois que consegue pôr a nu algumas coisas que na altura não foram explicadas, mas também no decorrer da refeição há lugar para mostrar como ambos vivem agora relacionamentes dierentes.
E Besson aproveita este livro para falar de outros livros seus no meio da conversa, o que é curioso
Para mim Besson é sempre apaixonante...
June 21, 2023
Une mise à nu, pudique et sensible, à laquelle se livre l'auteur, à chaque levée de voile sur l'intime.
Je pense que c'est dans l'encre de ses émois puisés au plus profond de son âme, fussent-ils cinglants et déchirants, que l'émotion de sa plume puise sa force poignante et me touche.
Ce roman est la dissection d'un amour perdu, disloqué brutalement par une rupture radicale par peur du jugement d'autrui ou par l'incertitude d'un homme en recherche de son moi profond, de son orientation sexuelle ou de sa vérité.
L'insatiable curiosité interroge les lecteurs. Certains pensent que les faits révélés sont exacts alors que d'autres doutent. Le résultat est là, ce huis-clos est magnifique.
Philippe Besson a excellé dans l'étude du comportement humain face aux débats intérieurs bouleversants de chacun.
Je pense que c'est dans l'encre de ses émois puisés au plus profond de son âme, fussent-ils cinglants et déchirants, que l'émotion de sa plume puise sa force poignante et me touche.
Ce roman est la dissection d'un amour perdu, disloqué brutalement par une rupture radicale par peur du jugement d'autrui ou par l'incertitude d'un homme en recherche de son moi profond, de son orientation sexuelle ou de sa vérité.
L'insatiable curiosité interroge les lecteurs. Certains pensent que les faits révélés sont exacts alors que d'autres doutent. Le résultat est là, ce huis-clos est magnifique.
Philippe Besson a excellé dans l'étude du comportement humain face aux débats intérieurs bouleversants de chacun.
July 4, 2019
Je n avais aucun doute sur le fait d aimer ce livre ... j aime tous les Philippe Besson ! Et en effet j ai encore dévoré celui-ci... J ai adoré retrouver les personnages du dernier roman... Philippe Besson retranscrit une nouvelle fois merveilleusement les sentiments, les siens comme ceux qu il devine chez les autres... Mon seul regret comme d habitude c'est de l avoir déjà fini!
May 16, 2023
Philippe Besson a le don pour écrire avec brio la mélancolie, ses personnages sont autant de portraits riches d’humanité. Ce roman est encore pour moi une belle porte ouverte aux émotions et à la complexité des relations.
November 3, 2020
Parfait. Philippe Besson retrouve pour un soir son amour de jeunesse. Il m’a invité à ce dîner et m’a bouleversé comme toujours. Reconnaissant d’avoir cet auteur dans ma vie.
April 18, 2023
That’s a looong dinner
June 24, 2025
Moi aussi je veux revoir mon ex dans 18 ans et débriefer s’il m’aimait ou pas
June 29, 2025
note 3,5
Avec une plume sensible, subtile est abordé les souvenirs d'un amour, les regrets ou pas, toutes les questions que l'on se pose en retrouvant un amour de jeunesse.
Avec une plume sensible, subtile est abordé les souvenirs d'un amour, les regrets ou pas, toutes les questions que l'on se pose en retrouvant un amour de jeunesse.
November 25, 2025
4,75✨: le dîner de rencontre de deux anciens amants, ou le présent donne des réponses aux passés. La plume de Besson est tellement touchante et sincère, j’aimerai écrire comme lui. Petit regret de ne pas avoir lu les œuvres de sa bibliographie qu’il cite dans ce bouquin qui aurait pu aider à la compréhension de l’histoire.
August 9, 2025
Je termine à l’instant ce livre, d’un auteur que je ne connaissais pas et que je n’aurai peut être pas acheté si on ne me l’avait pas offert pour l’achat de 2 livres de poche.
Eh bien, j’ai adoré, il ferait une belle pièce de théâtre.
Eh bien, j’ai adoré, il ferait une belle pièce de théâtre.
March 24, 2021
Coup de coeur de 2021, voilà, entre lui et Un certain Paul Darrigrand, je tiens deux pépites de l'année, et c'est très rafraichissant que sur les 10 romans que j'ai lus depuis janvier, deux sont des coups de coeur. Un peu flippant aussi ? Parce que maintenant mes autres livres ont de la pression, pour passer après ça...
J'ai même eu plus d'émotions en le lisant que le tome précédent, le tome précédent je lui ai mis 19,5/20, celui-là pour moi est la perfection à 20/20, totalement mon genre de livre de A à Z (alors que le précédent parlait un poil trop de maladie grave pour être un 20/20). L'introspection est quelque chose que j'adore, dans la vie comme en littérature, et c'est très très introspectif, ce dîner en huis-clos. J'imagine que ça peut déranger certains lecteurs, mais moi au contraire j'ai adoré cette analyse de ces retrouvailles, j'en aurais bien redemandé même, l'analyse de gestes, de regards, de paroles, je pense que tellement de choses se jouent dans ces quelques regards furtifs et ces mots qui nous échappent.
Je pense que, plus que pour les deux tomes précédents, il doit y avoir plus d'éléments ajoutés par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais comme le dit Besson dans ce livre, "La vie, ça ne fait pas un livre, jamais, la vie réécrite ça peut en faire un.", dans les livres "on en rajoute pour émouvoir : la réalité est toujours en deçà, elle est décevante, c'est pour ça que ce n'est pas elle qu'on raconte". Tout un programme qui dit bien au lecteur qu'évidemment, ce qu'on lit n'est pas réellement ce qui s'est passé. Et on se prend quand même au jeu, et ce qui s'est joué dans ce dîner me paraissait complètement réel, et m'a fait ressentir tellement de choses. Je devais me remettre de chaque page, de chaque phrase presque, tellement c'était intense. Besson dévoile qu'il préfère l'intensité à la durée dans ses amours, et ça se vérifie dans son écriture également.
Une lecture coup de poing, qui va me poursuivre longtemps. Ce triptyque autobiographique était juste magistral, de bout en bout. Je continuerai à lire et relire Besson, ça c'est certain, parce que vraiment, personne ne me fait ressentir ce que lui me fait ressentir quand je lis.
J'ai même eu plus d'émotions en le lisant que le tome précédent, le tome précédent je lui ai mis 19,5/20, celui-là pour moi est la perfection à 20/20, totalement mon genre de livre de A à Z (alors que le précédent parlait un poil trop de maladie grave pour être un 20/20). L'introspection est quelque chose que j'adore, dans la vie comme en littérature, et c'est très très introspectif, ce dîner en huis-clos. J'imagine que ça peut déranger certains lecteurs, mais moi au contraire j'ai adoré cette analyse de ces retrouvailles, j'en aurais bien redemandé même, l'analyse de gestes, de regards, de paroles, je pense que tellement de choses se jouent dans ces quelques regards furtifs et ces mots qui nous échappent.
Je pense que, plus que pour les deux tomes précédents, il doit y avoir plus d'éléments ajoutés par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais comme le dit Besson dans ce livre, "La vie, ça ne fait pas un livre, jamais, la vie réécrite ça peut en faire un.", dans les livres "on en rajoute pour émouvoir : la réalité est toujours en deçà, elle est décevante, c'est pour ça que ce n'est pas elle qu'on raconte". Tout un programme qui dit bien au lecteur qu'évidemment, ce qu'on lit n'est pas réellement ce qui s'est passé. Et on se prend quand même au jeu, et ce qui s'est joué dans ce dîner me paraissait complètement réel, et m'a fait ressentir tellement de choses. Je devais me remettre de chaque page, de chaque phrase presque, tellement c'était intense. Besson dévoile qu'il préfère l'intensité à la durée dans ses amours, et ça se vérifie dans son écriture également.
Une lecture coup de poing, qui va me poursuivre longtemps. Ce triptyque autobiographique était juste magistral, de bout en bout. Je continuerai à lire et relire Besson, ça c'est certain, parce que vraiment, personne ne me fait ressentir ce que lui me fait ressentir quand je lis.
September 11, 2021
🌟🌟🌟 Number 24 of the #goodreadschallenge .
EN 🇬🇧 18 years after the events of ‘Un Certain Paul Darrigrand’, a chance meeting at a bookstore leads to Paul and Philippe reconnecting over a dinner in Montreal - with their partners. Very quickly, unresolved feelings rise to the surface, along with regrets and, more dangerously, desire.
🍁
Once again, I was enamoured by Besson’s beautiful and poetic writing, which is an absolute joy to read. It is also interesting to read Paul’s side of the story, as well as his feelings for Philippe and his wife Isabelle, which remains somewhat a mystery in the previous book.
🍁
Though the plot was a lot slower compared to the previous novels and there was very little action, the tension around the table is palpable and I was anticipating the characters’ reactions on every page.
🍁
I’m looking forward to reading more of Besson.
FR 🇫🇷 18 ans après les événements de « Un Certain Paul Darrigrand », une rencontre fortuite à une librairie amène Paul et Philippe à un dîner de retrouvailles - avec leurs amants.
🍁
Très vite, les sentiments non résolus ainsi que des regrets et, plus dangereusement, des désirs, remontent à la surface.
🍁
Comme toujours, j’ai été séduit par la belle et poétique écriture de Besson, qui est une joie absolue de lire. Il est également intéressant de lire la version de Paul de l’histoire, ainsi que ses sentiments pour Philippe et son épouse Isabelle, ce qui sont un mystère dans le roman précédent.
🍁
Bien que l’intrigue était beaucoup plus lente dans celui-ci et et il y avait très peu d’action par rapport aux romans précédents, la tension autour de la table est palpable et j’anticipais les réactions des personnages sur chaque page.
🍁
J’ai hâte de lire plus de Besson.
#bookstagram #book #bookstagramfrance #livre #livrestagram #livraddict #automne #fall #autumn #leaves #feuilles #pocket #goodreads #lgbt #roman #reading #read #readingtime #lecture #lecturedumoment #bookreview #canada #montreal #philippebesson #french #france #lectureaddict
EN 🇬🇧 18 years after the events of ‘Un Certain Paul Darrigrand’, a chance meeting at a bookstore leads to Paul and Philippe reconnecting over a dinner in Montreal - with their partners. Very quickly, unresolved feelings rise to the surface, along with regrets and, more dangerously, desire.
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Once again, I was enamoured by Besson’s beautiful and poetic writing, which is an absolute joy to read. It is also interesting to read Paul’s side of the story, as well as his feelings for Philippe and his wife Isabelle, which remains somewhat a mystery in the previous book.
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Though the plot was a lot slower compared to the previous novels and there was very little action, the tension around the table is palpable and I was anticipating the characters’ reactions on every page.
🍁
I’m looking forward to reading more of Besson.
FR 🇫🇷 18 ans après les événements de « Un Certain Paul Darrigrand », une rencontre fortuite à une librairie amène Paul et Philippe à un dîner de retrouvailles - avec leurs amants.
🍁
Très vite, les sentiments non résolus ainsi que des regrets et, plus dangereusement, des désirs, remontent à la surface.
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Comme toujours, j’ai été séduit par la belle et poétique écriture de Besson, qui est une joie absolue de lire. Il est également intéressant de lire la version de Paul de l’histoire, ainsi que ses sentiments pour Philippe et son épouse Isabelle, ce qui sont un mystère dans le roman précédent.
🍁
Bien que l’intrigue était beaucoup plus lente dans celui-ci et et il y avait très peu d’action par rapport aux romans précédents, la tension autour de la table est palpable et j’anticipais les réactions des personnages sur chaque page.
🍁
J’ai hâte de lire plus de Besson.
#bookstagram #book #bookstagramfrance #livre #livrestagram #livraddict #automne #fall #autumn #leaves #feuilles #pocket #goodreads #lgbt #roman #reading #read #readingtime #lecture #lecturedumoment #bookreview #canada #montreal #philippebesson #french #france #lectureaddict
September 23, 2025
« On ne se défait pas si facilement d'un sentiment comme celui-ci. Ça avait eu le temps de s'ancrer, de grandir, ça avait presque tout envahi. Mais pas comme une maladie, je sais ce que c'est la maladie, plutôt comme quelque chose de végétal, comme une plante qui prolifère, qui s'enroule.»
Qu’est-ce que vous feriez si vous tombiez encore sur celui qui s’est enfui? Comment le dîner pour se prendre des nouvelles se passerait-il? Ce roman aborde cette question-ci de manière introspective, tendue et bouleversante.
Semi-autobiographique, le récit parle de Philippe et Paul, des amants du temps jadis, qui se croisent à une librairie pendant un événement littéraire de Philippe. Ils fixent un rendez-vous pour dîner, mais chacun apporte leur compagnon actuel. Ce qui suit est une lutte des regards craintifs, des paroles décortiquées et des mémoires douloureuses.
Besson utilise habilement les métaphores, décrivant des discussions comme les matchs de tennis, des répliques comme les balles. Bien qu’il y ait prescription, on voit resurgir des anciennes plaies, des plaies qui pourrissent toujours. On lit des réflexions sur la crainte d’être gay pendant l’époque du SIDA, l’envie de suivre la voie de la moindre résistance, les regrets, la perte de la jeunesse.
« Me reviennent alors les instants de 1989, quand l'amour était occulte, quand notre jeunesse nous offrait un sauf-conduit, quand l'inconscience nous guidait, quand les étreintes étaient ce qui importait le plus, quand les possibles l'emportaient sur les devoirs; tout était plus simple, même si nous dansions au bord d'un abîme. »
Philippe cherche un achèvement des décennies de chagrin après leur séparation, tentant de saisir un aveu de Paul. Mais on tout sait qu’il y a des enjeux insurmontables. Hélas la conclusion est accablante néanmoins indispensable.
Écrit merveilleusement, ce petit roman est un autre exemple de l’habilité magistrale de Besson.
Qu’est-ce que vous feriez si vous tombiez encore sur celui qui s’est enfui? Comment le dîner pour se prendre des nouvelles se passerait-il? Ce roman aborde cette question-ci de manière introspective, tendue et bouleversante.
Semi-autobiographique, le récit parle de Philippe et Paul, des amants du temps jadis, qui se croisent à une librairie pendant un événement littéraire de Philippe. Ils fixent un rendez-vous pour dîner, mais chacun apporte leur compagnon actuel. Ce qui suit est une lutte des regards craintifs, des paroles décortiquées et des mémoires douloureuses.
Besson utilise habilement les métaphores, décrivant des discussions comme les matchs de tennis, des répliques comme les balles. Bien qu’il y ait prescription, on voit resurgir des anciennes plaies, des plaies qui pourrissent toujours. On lit des réflexions sur la crainte d’être gay pendant l’époque du SIDA, l’envie de suivre la voie de la moindre résistance, les regrets, la perte de la jeunesse.
« Me reviennent alors les instants de 1989, quand l'amour était occulte, quand notre jeunesse nous offrait un sauf-conduit, quand l'inconscience nous guidait, quand les étreintes étaient ce qui importait le plus, quand les possibles l'emportaient sur les devoirs; tout était plus simple, même si nous dansions au bord d'un abîme. »
Philippe cherche un achèvement des décennies de chagrin après leur séparation, tentant de saisir un aveu de Paul. Mais on tout sait qu’il y a des enjeux insurmontables. Hélas la conclusion est accablante néanmoins indispensable.
Écrit merveilleusement, ce petit roman est un autre exemple de l’habilité magistrale de Besson.
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