Les histoires de Yopougon s'exportent quand Inno, «coiffeur pour dames stylées», débarque à Paris et lance une mode de la coupe Grace Jones dans un foyer malien. Pendant ce temps en Côte d'Ivoire, Aya est harcelée par un prof de fac, le père de Félicité surgit de nulle part pour récupérer sa fille devenue mannequin et Mamoudou subvient aux besoins de sa petite famille en faisant le gigolo.
Marguerite Abouet was born in 1971 in Abidjan, Ivory Coast, in Western Africa. She grew up during a time of great prosperity in the Ivory Coast. At the age of twelve, she and her old brother went to stay with a great-uncle in Paris, where they further pursued their education. Years later, after becoming a novelist for young adults, Abouet was drawn to telling the story of the world she remembered from her youth. The result was the graphic novel Aya de Yopougon, published in North America as Aya, illustrated by Clemént Oubrerie, that recalls Abouet's Ivory Coast childhood in the 1970s, and tells the humorous, engaging stories of her friends and family as they navigate a happy and prosperous time in that country's history.
This series is getting so good. I'm so happy that I'll get the last two instalments for Christmas this year because, boy oh boy, I need to know how all of this drama will be resolved. Abouet's Aya-series is still very lighthearted in tone and feels like an Ivorian soap opera (and I am 100% here for that), but as the series moved along, Abouet managed to make her readers aware of more serious topics, such as the treatment of gay people, sexual harassment in the academic field, the struggle for emancipation.
In the fourth instalment, Paris is added as a setting, as Inno (the "hairdresser for stylish ladies") embarks on a journey to Paris with the hope of finding "better life" there, an erroneous belief that is very common within most African communities that were colonised by France. After his arrival in Paris, Inno has to face the hard truth that without money and a job, he'll be bound to the cold, hard streets of Paris. When a Malian immigrant takes him to his shelter, Inno finds his vocation in the uplift of the Malian women that live there, much to the dislike of their husbands.
Meanwhile in the Ivory Coast, Aya is sexually harassed by her college professor, which makes her question her decision to go to college in the first place, and leaves her with fear to return there. Initially, she is too ashamed to share the incident with her friends; when she does, Bintou offers a risky solution to put the professor on the spot.
Furthermore, the father of Felicity springs out of nowhere to recover his daughter, who became a model in different ad campaigns, to bring her back to the village with him; and Mamadou provides for his family by becoming a gigolo; one of the women, however, is the wife of Aya's college professor. I'm so excited to see how all of these trials and tribulations will get resolved in the last two instalments.
Je crois que c'est le tome que je préfère jusqu'à maintenant. Il se passe plein de choses, les intrigues évoluent. J'aime particulièrement l'histoire d'Innocent bien qu'elle soit tragique.
This installment of the Aya series was much better than the first three books. I liked that we get to see more of Innocent's storyline and that Aya finally gets a staring role in her own series that doesn't involve helping someone else. In fact, in this book Aya's friends are finally coming to her rescue for once. Overall, it was a quick read and was thoroughly enjoyable. I recommend it to all.
1984, une époque où il n'est pas besoin de visa pour les ivoiriens voulant partir en France (on ne s'y bouscule pas par crainte du froid notamment). Innocent ne veut plus cacher son homosexualité et décide de partir (seul) à Paris chez un cousin, qui ne l'attend pas vraiment. Choc des cultures et quiproquos de palabres au rdv...
Quelle plaisir de retrouver Aya et tous ces personnages! Ça faisait très longtemps que j'avais lu les 3premiers mais grâce au petit rappel des personnages au début pas d'oubli!
Aaah! Ends on a cliffhanger! Need to get the 5th! I can't get enough of this series, and the women who manage to navigate a world where their power, for the most part, has to be subversive. Coming from a very privileged, mostly egalitarian part of the world, these books make me appreciate just how strong the female characters in these books are. The situation with Aya is particularly disturbing, and from my limited knowledge, continues to be very real. I hope she, at least, gets her revenge in Tome 5!!
Cuarta entrega de las entretenidas historias cotidianas de África (Costa de Marfil) contadas a través de Aya y sus amigas y familiares. En esta ocasión Inocent sufre con el choque cultural en París, donde huy agobiado por la homofobia de la sociedad tradicional marfileña. Po rsu parte, Aya descubre que el profesor que la manoseó ha estado acosando a otras y juntas se propone desenmascararlo. Esto sin olvidar las historias paralelas de romances y desengaños que dan forma a esta historia.
Après un troisieme tome qui m'avait un peu laissé sur ma faim, ce quatrième tome apporte une autre dimension a la série. Que de rebondissements, que de nouvelles intrigues et à la fin on est dessus que ca s'arrête déjà et d'attendre encore un an la nouvelle parution. Ces BD sont à consommer sans modération jusqu'aux dernières pages qui sont aussi excellentes ! J'attends avec impatience le prochain tome ...
Pour faire peu original je vais certainement dire à propos de ce lire ce que la plupart des critiques en disent. C'est superbe de découvrir la côté d'ivoire sous cet angle là et d'apprendre un nouveau lexique. Les dessins sont aussi beaux et intéressants que l'histoire. J'ai hâte de lire le prochain.
Mejora la historia. Más amplia y con más personajes importantes. Excelente que al final la autora explique ciertas cosas socio-culturales de la realidad que muestra que, para mí al menos, es bien lejana. Así contextualizo mejor lo que narra
Lecture du samedi 8 octobre 2022 : « Aya de Yopougon, tome 4 », scénarisé par Marguerite Abouet et dessiné par Clément Oubrerie. La BD est publiée aux éditions Gallimard bande dessinée.
Résumé : Bienvenue à toi, réalité ! Après la révolution survenue dans le tome précédent, nos héros doivent assumer leurs choix. Entre gérer un harcèlement sexuel, les manipulations sentimentales afin d’obtenir gain de cause, les cruelles déconvenues et les prises de décision audacieuses, Aya et ses amis.es abattent leurs cartes en fonction du jeu que la vie leur donne, sans jamais abandonner la partie.
Rumeur, rumeur, comme tu nous leurres…
Dans ce quatrième tome, les illusions de chaque personnage sont fracassées sans ménagement. La réalité leur fait l’effet d’une douche glacée, que nos personnages évoluent dans le froid parisien ou arpentent les rues ensoleillées d’Abidjan.
Les thèmes clés de la saga sont toujours explorés en profondeur et avec nuance, nous permettant de continuer à découvrir les personnages que nous aimons tant à présent. Ils sont confrontés à de nouveaux challenges, comme le harcèlement sexuel envers les femmes qui monte d’un cran, la violence envers les homosexuels, l’abus de pouvoir de certains patrons envers les personnes sans permis de travail.
Si le ton est plus sombre et les sujets traités de plus en plus sensibles, la série conserve cet humour qui nous a séduits dès le départ et reste très divertissante. Quant aux personnages, ils deviennent également de plus en plus attachants, pour notre plus grand bonheur.
Ca faisait fort longtemps que je n’avais plus lu un tome de cette saga mais c’est avec beaucoup de plaisir que je suis replongée dedans, les choses étant facilitées par le fait que l’on suit beaucoup Innocent, l’ex-copain d’Hervé, parti à Paris dans l’espoir d’y trouver une autre vie.
On n’en oublie pas pour autant les filles, Aya, qui fait face au harcèlement sexuel d’un de ses professeurs, Bintou, qui se lance dans du conseil amoureux, Félicité, devenue malgré elle une icone, mais aussi Adjoua et Rita. Elles sont toutes dans des positions différentes mais c’est chouette de les voir essayer de s’en sortir par elles-mêmes, d’autant plus quand on les compare aux hommes de la série, qui sont loin d’être à leur avantage.
Hervé se morfond parce que Félicité ne le regarde plus, Moussa s’est enfui à l’autre bout du pays pour dilapider l’argent familial et faire la fiesta et Mamadou couche pour ramener des nouvelles voitures au garage et tenter de reconquérir Adjoua.
C’est un tome avec beaucoup de choses qui se passent, qui donne un peu l’impression de partir dans tous les sens et au rythme très saccadé mais on a désormais beaucoup de personnages à suivre, ce qui explique sans doute cela. Mais c’est aussi un tome bien plus grave qui multiplie les problématiques comme l’homophobie, l’immigration, le viol, le sexisme et la polygamie. Il n’y a pas toujours de solution apportée mais c’est agréable de retrouver le trio Aya, Bintou et Adjoua qui fait face aux difficultés, un vrai moment de solidarité alors que chacun est déjà préoccupé par ses propres problèmes.
I am captivated by this amazing work. It is like a 19th-century novel, long, convoluted, with an aftertaste of hopeless despair. The team made by Abouet and Oubrerie is fantastic; as the volumes got higher numbers the differences between one's work and another's gets blurred... I wouldn't believe that the writer and the designer are two different people. The drawing is so perfect, so intense, that the streets of Abidjan smell across the volume. Pages consecrated to Paris (first pages out of Ivory Coast) are so heavily charged with despair, that I couldn't help but recognise the characters, the situations... The story only gets reacher and more complex volume after volume. Characters' depth, their multiple possibilities for meanness, the picture they build together... it's so delicious, and exhausting! I couldn't read them fast as I wanted (infinite thanks to the Toulouse libraries network) because I felt overloaded with life: I would need some days before plunging into the remaining volumes.
Ask and you shall receive! This volume heavily features Inno's life in Paris. A lot of interesting stuff is happening, but there are so many storylines going on, and only a few that I really care about. It's notable that this series is called Aya de Yopougon, and nothing really suggests Aya is the protagonist because the series is drowning in characters. Abouet even seems self-aware about this, having Inno joke in the end pages, "Je suis versé dans tout le livre," so maybe the series should be called "Inno, le gars stylé de Yopougon". And while I didn't really mind this before, now I think the pacing is suffering, because Aya's story has become very serious in its content and yet all the focus seems to be in other places. Onto the next one though!
Una de las cosas que me entristece un poco de toda esta historia es el papel de la mujer en la sociedad (sea cual sea), porque sin importar la cultura, pareciera que estuviéramos destinadas a ser meros objetos o mercancías para negociar. Pero, hay una rayo de esperanza, y es que Aya y sus amigas, sus madres, y las mujeres que las rodean, desde sus realidades, luchan por hacerse valer y no dejarse suprimir por una cultura patriarcal. Por otro lado, Innocent empieza a representar los dolores de los migrantes, los padecimientos del choque cultural y las múltiples discriminaciones a las que terminamos expuestos por tratar de ser quienes somos. Me encantan Aya, y me fascina la vida en Yopougon
Des thématiques intéressantes autour du sexisme et de l'intégration des étrangers en France, néanmoins j'ai trouvé les histoires moins agréables à lire que les précédentes, sans doute à cause du côté sombre de l'ensemble.
Août 2023. 3,5/5 Beaucoup de péripéties. Mais j’avais un peu l’impression que ça stagnait. Néanmoins, c’est une série très riche. Et les illustrations sont vraiment bien. J’ai hâte de lire la suite.