Simone Simoneau, Sissi pour les intimes, veut en faire plus. Engagement citoyen, justice sociale, environnement, place des femmes : pour que la société évolue selon ses idéaux, ne faut-il pas sauter dans la mêlée ? Cette Chronique d’une femme en politique se veut une œuvre ludique et personnelle mettant en lumière le parcours d'une citoyenne qui décide, malgré les contraintes des rouages politiques, de suivre son instinct.
Une bande dessinée publiée par la mairesse d'une grande ville est en soi quelque chose d'intéressant. Valérie Plante, malgré son horaire chargé, dit vouloir garder du temps pour elle. Elle publie ici un joli livre qui fait oeuvre utile. C'est l'histoire d'une mère engagée qui décide de se lancer en politique municipale. On la suit à travers les différentes étapes qui mènent à son élection. C'est l'occasion pour l'autrice de souligner le travail dans l'ombre des nombreux collaborateurs d'une personnalité publique. Le ton léger nous tire des sourires et n'est pas dénué de tendresse. Les dessins de Delphie Côté-Lacroix en font aussi un très bel objet.
Too quaint to recommend. Too neat, too cute, too clear-cut. Yes, Mrs. Plante runs for office, with a good attitude, always doing stuff for the love of it, yada yada yada. Go, White Canadian lady, go!
Une BD qui se lit toute seule. On y suit le parcours de Simone, qui se lance en politique. On passe à travers chacune des étapes qui précédent les élections. Mon bémol : les difficultés vécues par les femmes en politique sont effleurées. J'aurais aimé qu'on les aborde un peu plus, qu'elles ne soient pas anecdotiques. Cependant, ça rend la lecture un peu plus légère, donc ce n'est pas qu'une faiblesse.
Les illustrations sont simples, le style de Delphie est réaliste malgré tout.
A Canadian politician fictionalizes her first run for a city council position in Montreal in this stiff, dry, and dull graphic novel. I'm not sure what the target audience is. I doubt kids would find it interesting, but it seems written down to their level, making it too boring for adults. Maybe it's Politics for Dummies?
Closer to a 2 star really, the art work is pretty nice and it’s not terrible… but I just don’t understand what the point is.
It’s a super simplistic story of a wine mom campaigning to get onto the Montreal city council. But it’s not for kids, I mean it could be but I think it’s intended for an adult audience.
“Affirming that you don’t need to be part of the patriarchal power system to succeed in politics” - from the back cover blurb.
Its also the kind of feminism that makes normies distance themselves from feminism. At one point her campaign poster gets a penis drawn on it and she says “it’s because I’m a woman”. Yeah, never seen a penis drawn on a man’s face before. Never happens.
3,5 ⭐️ J’ai aimé en apprendre plus sur Valérie Plante, une politicienne que je connaissais très peu. Une politicienne que je ne savais pas autant engagée dans des causes qui me tiennent moi aussi à cœur.
Ce fut une lecture très agréable, la bande dessinée se lit toute seule. ☺️
Par contre, la lecture me laisse l’impression à un parcours sans embûche, sans grand obstacle alors qu’il est mentionné que ce n’est pas facile pour les femmes en politique. J’aurais personnellement aimé que cet aspect soit davantage présenté dans l’œuvre!
(3/5, I liked it) Courte bédé dans laquelle Valérie Plante scénarise l’entrée en politique municipale d’une candidate fictive, SIMONE SIMONEAU. Il s’agit d’un livre qui place l’action citoyenne à son cœur. Bien qu’il ne nous apprenne pas grand-chose de nouveau, ce livre trouve le moyen d’être divertissant, somewhat naïf, léger dans son approche et plutôt satisfaisant. Les planches de Delphie Côté-Lacroix sont à la fois minimalistes et accomplies. C’est par ces illustrations efficaces que coulent agréablement les propos de la Mairesse. À lire d’un trait.
C’est pas ce que je croyais. Je pensais que ça serait un peu autour d’un désir d’inspirer aux femmes de prendre des positions fortes. Au final, c’est très montrealocentriste, autopromotionelle et édulcorée comme histoire. J’aime le déssin, mais je ne suis pas impartial sur ce point.
Les illustrations magnifiques. Pour le reste, c’est beau d’exposer ce qu’on veut. Pourtant la réalité est autre. J’aurais aimé quelque chose de plus et non juste au sujet de madame Plante.
This graphic novel, written by Montreal's mairesse Valérie Plante was a gift to the family from our close family friends. It came with its own review, written by the giver in the gift tag: "This was a spontaneous purchase after a brief conversation with Hayley. There's plenty to critique (yes, of course I read it, isn't that a tradition?!) but it gets better as the story progresses." The writer is referring to our tradition of reading a new book first before wrapping it up to give to the person we originally bought it for. Hey, readers make good friends!
The brief conversation she refers to is when I was curious about other people's opinions about our mayor, Valerie Plante, as I appreciate the changes she has made that affect me (more green space, less parking for more bike lanes) but was curious to hear why a faction of people do not like her, or her work in office. Rather than dwelling on the politics, this graphic novel tells the story of the person behind the position in government, and how much work it takes to get there! Plante creates a character Simone to be the protagonist of her story, to create artistic distance from her real self, but when Simone is called the happy warrior in the novel, I immediately recalled a radio interview where Plante was asked why Montrealers call her the happy warrior, which for me was the moment that closed the distance between the fictional self and the author. I really enjoyed the story, especially these points:
- how it starts with a moment alone, looking out over the lake, asking "Okay, universe...I'm ready for a new challenge!" (Plante 13) and ends with a similar moment of introspection
- how the character breathes in and breathes out before tackling hard questions from the media
- how the artist dedicates a page to illustrate a portrait of a volunteer to capture the qualities of a few individuals who volunteered their time to support the campaign
- how the woman's personal life as a wife, mother, and daughter cannot be separated from who she is and her life in politics simply joins that identity
Published by the Montreal house Drawn & Quarterly and illustrated by Delphie Côté-Lacroix, Okay, Universe was a surprise read. I liked it!
A very quick read that is based on the author's experience getting into local politics.
I wish she wouldn't have given the main character a different name/details and would literally have just based it on her experiences rather than it being "sort of" autobiographical.
I also felt it often stayed at surface level for the most part. Even the struggles felt brief and easily resolved, like when she couldn't raise enough during the campaign. She also touched on how some people got very opinionated and irate with her about what should/shouldn't be done in the community, but it was just kinda glossed over as a "girl power" moment where she went on talk radio and realized she had to stand up for people. The book ends when
That said, I do feel like it was a relatively interesting, if too brief portrait of a woman getting her start in politics and the gender stereotypes/power structures she is up against. It's weird to think of just being a "normal" citizen one day and being plucked from that to the public eye (she simply had her name suggested because of community involvement).
A mon avis, il s’agit d’un rendez-vous manqué entre l’autrice et le public cible qui aurait dû être les jeunes femmes ou les adolescentes qui souhaitent s’impliquer afin de les inspirer à faire le grand ou petit saut politique.
Le caractère authentique de Valérie Plante qui fait son charme est maladroitement représenté. J’ai plutôt trouvé que son alter-égo était naïve et prétentieuse, voir un peu nounoune en raison de certaines phrases qui m’ont sonnées creuses : « tsé, faut qu’on se dépêche si on veut changer le monde ».
Bref on n’était pas dans l’inspiration que j’aurais souhaitée voir et ça m’a donné l’impression que la mairesse ne se prend pas pour n’importe qui! Je comprend qu’elle peut être fière de ce qu’elle a accompli mais la modestie a toujours meilleurs goût.
Ceci dit, j’ai bien aimé comment elle partage son expérience personnelle par ses sentiments à travers les difficultés, sa volonté de poursuivre et sa motivation. Mais ça aurait pu être exploité davantage et sans le côté prétentieux de changer le monde. Les illustrations sont aussi très belles et font sourire.
This is a peculiar one...this is a fictionalized account of the author's real life experience, so why didn't she just write a memoir instead of inventing an alias?...It makes this so much less interesting. The art work is a strange choice and the standard and style of drawing merely adds to the confusion. Perhaps its a Quebecois thing?...
Instead of a meaty and compelling story of triumph over the odds, we get an airbrushed, watered down, rushed overview of her political victory, which is a shame as this could have been really interesting. So kudos for the political victory and er confusion over the half-hearted graphic account.
Quelle belle histoire, avec de jolies illustrations en prime. Ça feel good, c'est réaliste et on y rencontre des personnages simples, mais tout de même colorés. Je voudrais bien un deuxième tome pour avoir encore plus de dessous de la politique municipale et apprendre à connaître d'avantage le personnage de Sissi. Yep, ça l'air que je m'y suis attachée. Plus de féminisme, plus d'enjeux et plus d'anecdotes, s'il vous plaît!
As a woman who has always wanted to get into politics one day, I’m quite disappointed with this one. Luckily, I had read people’s reviews before reading it so I had already adjusted my expectations.
As a lot of people mentioned, this book had so much potential. However, they barely scratch at the surface of the issues and I wish we could have learned more about women’s struggles in politics, the unique political situation in Montreal’s municipalities, and so on. At some point, she makes a face when she realizes that she will have to raise 5k for her campaign and she says “I can see why so many politicians have backgrounds in business or law…”. They don’t really go much further than that. They could have talked a lot more about the barriers to entry into politics, especially for women.
It just felt like a cookie-cutter, watered down version of what probably actually happened during her campaign. I guess they really didn’t want to dissuade women from entering politics 🤷🏽♀️
On connaît peu le parcours pour faire de la politique. Ce qui se publie habituellement pour partager cette expérience, ce sont des biographies. Mais je n'avais jamais vu une BD écrite spécifiquement dans ce but. Ce médium permettra certainement de rejoindre un nouveau type de lecteurs, probablement même des lectrices. On y parle des embûches, mais aussi des petits bonheurs qui parsèment le chemin. C'est simplifié au maximum (je ne doute pas que les hauts et les bas sont plus nombreux), mais c'est certainement intéressant. Les illustrations de Delphie Côté-Lacroix, dans ses douces teintes bleues, portent très bien ce court récit.
Je suis plutôt déçue. Tout est tellement abordé en surface que j'ai l'impression qu'on rate la cible. À quel public veut-on s'adresser? Jeunesse? C'est pas clair. Et c'est pourtant pas le matériel qui manquait pour inspirer! Ben coudonc. 🤷♀️
Ça doit faire 10 ans que j’avais pas lu de BD, et je suis contente de redécouvrir le genre avec Simone Simoneau! Je n’habitais pas au Québec quand Valérie Plante a été élue, alors je la découvre avec bonheur aujourd’hui. Certaines critiques ici reprochent à Valérie Plante de ne pas avoir dénoncé assez fort le sexisme en politique, ou les obstacles supplémentaires qui se dressent devant les candidates vs leurs homologues masculins. Je trouve pourtant que c’est souligné avec justesse et que ça s’insère très bien dans l’ensemble du livre. Je pense entre autre à la scène avec la mère de Simone, qui illustre à la fois les doubles standards, la charge mentale et la culpabilité que peuvent ressentir des femmes accomplies et impliquées dans leur travail. Par contre, si je donne 4 étoiles, c’est parce que j’ai eu parfois l’impression qu’on dressait un portrait très rose de la politique municipale. Néanmoins, j’ai trouvé très intéressant de pouvoir lire le parcours de Valérie Plante, même en version polie. À celles et ceux qui reprochent au livre son montréalocentrisme : Simone Simoneau se présente pour un parti Montréal, pas pour Action / Réaction Shawinigan. C’est bien évident que ça allait être axé sur la politique municipale de la métropole! Si les Nicole Nicolet des autres villes veulent se manifester en BD, grand bien leur en fasse, hein.
Intéressant, facile à lire, voir le point de vue d'une femme, d'une mère, d'une épouse, d'une amie qui entre dans le monde masculin de la politique municipale ! Bravo à Valérie pour son audace! Maintenant, je comprends pourquoi elle a installé tant de piste cyclable ! 🤪
3.5 Une BD qui se lit seule. C’est doux. C’est une façon originale d’en apprendre plus sur la mairesse de Montréal Valérie Plante - pas mal plus l’fun que de lire sa bio sur wiki!
“En entrevue, les hommes se surévaluent de 30% et les femmes se sous-évaluent de 30%” Une chronique féministe d’une guerrière heureuse. Cela me parlait beaucoup!