Michaël Walec est devenu un auteur de thriller noir à succès. Mais à quel prix ? Un thriller noir qui nous entraine au plus profond de l'abîme, avec une plongée inédite dans le monde du livre ! Il s'appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir - un bon, un vrai! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l'Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Mais depuis quelque temps, alors qu'il s'acharne à réécrire les scènes pivots de l'intrigue, force lui est d'admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n'arrive pas à insuffler à son manuscrit ce " petit quelque chose " qui en ferait un bon, un vrai, un " excellent " roman noir. Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle " très mal écrite " d'une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l'assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s'installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l'apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l'élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n'est pour lui qu'une source d'inspiration...
... est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150, rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Après Aliss (2000), une relecture extrêmement originale et grinçante du chef-d'uvre de Lewis Carroll, Les Sept Jours du talion (2002), Oniria (2004) et Le Vide (2007) ont conquis le grand public dès leur sortie des presses. Outre Sur le seuil, porté au grand écran par Éric Tessier, des adaptations de tous ses romans, y compris Le Vide, sont présentement en développement, tant au Québec qu'à l'étranger.
L'histoire est super bonne même si la fin est assez prévisible plus on avance. C'est un peu long avant que l'intrigue débute et il y a quelques longueurs, mais, sommes toutes, c'est un bon livre de Patrick Sénécal, mais loin d'être mon préféré.
Review in English because that's the language most of my Goodreads friends speak but I read the French edition, if a translated edition exists, I cannot speak of its quality.
In my early 20s I really loved that author's stuff, Aliss and Oniria being some of my favorite reads at the time so when I felt in the mood to read in French one of his titles seemed like the safest bet.
The main POV character, Michaël aka Mike is a semi-decent dude slowly digging his way to utter mediocrity, his only redeeming quality seems to be his love for his son but even in that he isn't that great (that relationship isn't really built on in the book and all of Mike's relationships come across as kind of shallow).
The secondary POV is Wanda, a serial killer whose crimes Mike used in his most successful book (insert "f*cking MIKE" sound here for my fellow brain rot speakers). Wanda's dialogues were so stilted and unnatural that I almost wonder if the intent was for it to be unsettling or something. A lot of her POV is told in the form of journal entries and while they did a great job of showing the character's immaturity, they also made her sound quite insignificant which in turn made her control of the situation seem quite farfetched.
The premise that particularly visceral kill scenes would make or break a polar/noir book came across as kind of flimsy to me but then again, I read a fair amount of murdery stuff and I know that visceral kill scenes sell but not necessarily to a mainstream audience otherwise extreme horror would be having a field day.
Ultimately, I found this book to be rather weak, interesting enough to finish but nothing too memorable.
L'Autre Reflet est un bon livre de Patrick Senécal qui est un peu un retour au source. Après les quatre tomes de Malphas qui étaient en dents de scie et le très ennuyant Faims, ce livre fait l'effet d'une bouffée de fraîcheur.
Ce roman est loin d'être parfait. Je n'ai pas réussi à m'attacher beaucoup au personnage principal que je trouvais un peu cave. De plus, on a encore droit au même type de personnage que dans Faims ou Malphas, le type blasé qui ne sais pas se contenter de ce qu'il a. Il serait peut-être temps de changer un peu sinon tous ses romans vont se ressembler. En fait, j'avais beaucoup plus d'attachement au personnage de Wanda qui me faisait penser au personnage de Javier Bardem dans No Country For Old Men au niveau de la froideur.
Si j'ai bien aimé que Senécal nous fasse vivre le salon du livre du point de vue de l'auteur, j'ai moins aimé le petit côté name dropping du livre avec tous ces petit ''caméos'' d'auteur réel. Si pour certains ça peut sembler sympathique, mois ça m'agaçait.
On retourne donc en terrain connu avec ce livre qui me fait penser à ses romans d'avant Le Vide. C'est un roman dans la moyenne pour Senécal et qui plaira pas mal à tous.
J'ai beaucoup aimé; avec Sénécal c'est soit je lis d'un trait ou j'ai du mal à terminer. Dans ce cas-ci je m'attendais pas à grand-chose et j'ai rapidement été piqué et l'ai terminé rapidement. Dans mon top de cet auteur
Premier roman du genre pour moi. Étonnée d’apprécier autant cette histoire particulièrement intense et étrange, avec hâte de toujours découvrir les prochaines pages.
J'sais pas si c'est bad, mais c'était plus fort que moi : je devais sider avec Wanda (que oui, criss, j'ai imaginé Elizabeth Olsen tout le long), même si elle est une psychopathe, parce que le personnage principal arrête pas de la traiter "d'osti de folle", de "sorcière" pis du "diable en personne". Relaxe bro, elle essaie juste de t'aider...Les hommes sont tellement pas reconnaissants, wow.
Plus sérieusement, c'tait deg, j'ai pas tout vu venir (tant mieux), mais c'tait pas mon pref, ni mon moins pref.
Ce livre n'est malheuresement pas le meilleur de cet auteur que j'adore. Un livre divertissant et qui se lit très bien, on y reconnaît le style et la plume de Senécal. Par contre, J'ai trouvé les personnages plus légers qu'à l'habitude (un peu vide et pas très attachants), l'histoire est prenante, mais prévisible dans les grandes lignes et contient même quelques longueurs. Pour les points forts, les clin-d'oeil au milieu littéraire québécois (auteurs, journalistes, salons du livre, etc.) sont bien faits et offre une belle visiblité pour certains acteurs du milieu peut-être moins connu du grand public. J'ai également bien aimé les réflexions (sur le milieu littéraire, la moral, l'inspiration, etc.) elles sont riches et variées. On se retrouve donc avec un bon livre, mais qui n'a pas réussit à combler mes attentes, peut-être étaient-elles trop élevées...
Ce roman de Patrick Senécal se veut très différent de ces précédents succès que j'ai lu (Aliss, Hell.com, Le vide) par les passages peu nombreux de violence et de morbidité. Une histoire qui se tient et qui m'a tenue en haleine. J'ai tardé à le lire pour des raisons scolaires, mais j'ai clanché les dernières 300 pages d'une seule traite.
Sommairement, L'autre reflet relate la vie d'un enseignant de français du milieu carcéral qui se lie à une détenue dans le cadre de l'écriture de son premier roman. Il s'ensuit une relation unique et tordue entre ces deux protagonistes.
J'ai adoré!!!! C'est le roman qui se rapproche le plus d'HELL.COM. Sur le plan de la violence mais SURTOUT sur le plan psychologique. Nous suivons le personnage principal dans sa descente aux enfers et il est impossible de ne pas se remettre en question tout au long du roman. Autant sur le concept de la morale, de l'envie, du bien, du mal, etc. De plus, j'ai adoré sa réflexion sur le concept de la création littéraire, sur l'industrie du livre et sur l'aspect bénéfique de la tenue d'un journal. A LIRE ABSOLUMENT
Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de « transe » de lecture comme celle-là. J'ai particulièrement aimé l'économie narrative dans ce livre : rien d'inutile, on raconte seulement les évènement importants qui sont survenus sur quelques années, et ça en fait un vrai page turner. Il y a quelques tics d'écriture, quelques évènement tirés par les cheveux, mais quand on m'offre une expérience immersive à ce point, à mes yeux, ça pardonne ben des affaires.
Une autre bonne histoire de Patrick Sénécal avec un personnage qui sombre dans les ténèbres petit à petit et un dilemme moral sous-jacent. Question de goût personnel peut-être, cette histoire ne m’a pas autant gardée en haleine que tous les autres Sénécal que j’ai lu. Tout de même une bonne lecture.
Un gros coup de coeur ! Je l'ai lu en moins de 2 jours, incapable de mettre cette histoire sur pause. Encore une fois Patrick Senécal nous emmène dans les recoins les plus sombres de la nature humaine.
Les seules raisons pourquoi je ne donne pas un 5 étoiles c’est selon moi les longueurs parfois dans certains chapitres & le fait que le gros du livre se passe selon moi dans les 100 dernières pages. J’ai tout de même adoré les personnages, probablement un de mes favoris de Patrick. J’ai aimé les passages du journal et le la dégradation pour ne pas dire la déchéance de Mike.
J'ai été complètement prise par l'histoire vécue par le protagoniste. J'ai adoré les références au milieu littéraire québécois et les réflexions suscitées par la soif de reconnaissance artistique que vit le personnage principal. Le tempo est va en crescendo. Un coup pris dans l'engrenage jusqu'où ira Michaël?
Déjà, je suis un peu influencé par le style de l'auteur, direct, rapide et se limitant à l'essentiel. Ses tournures de phrases nous permettent d'apprécier le thriller à son meilleur, sans pour autant se soucier de comprendre tous les détails entourant cette coopération macabre entre les deux personnages principaux. Comparativement à ses autres livres, Patrick Sénécal nous propose, en plus de ce thriller haletant, sa vision du milieu de la littérature québécoise et des Salons du livre, tous deux se focalisant sur la vente rapide de livres plutôt que sur la qualité. L'auteur se questionne aussi sur ce qui fait qu'un livre est bien écrit: doit-on bien choisir les mots? ressentir les scènes comme si nous les vivions directement sous nos yeux? Y a-t-il une part de talent inné dans tout cela? Des réflexions lancées sporadiquement dans le récit pour ne pas non plus interrompre le cours du récit. Enfin, la fin me semblait plutôt précipité, mais très intéressante à étudier d'un point de vue psychologique et littéraire. En tout, un autre livre réussi signé Patrick Sénécal!
Une bonne lecture, peut-être pas le meilleur de ce que Senécal peut offrir, mais j'ai beaucoup apprécié cette plongée dans le monde du roman noir et de la littérature québécoise. Cela permet de voir en quelque sorte l'envers du décor - le travail acharné de l'écrivain, la relecture, l'inspiration, la question de la moralité quand il est question de violence et de meurtre, etc. Bref, une dimension intéressante qu'on avait effleurée dans le roman 'Sur le seuil', mais qui est ici beaucoup plus actuelle et plus concrète, avec le Salon du Livre, la célébrité des auteurs...
Après, pour ce qui en est de l'histoire elle-même, je l'ai trouvée prenante, j'ai été divertie, mais la trame narrative demeure un peu facile. C'est prévisible, quelque peu invraisemblable aussi ; des meurtres d'une violence inouïe qui ne laissent aucune preuve, vraiment... Et Wanda qui manipule aussi parfaitement Michaël, sans que ce dernier parvienne à la déjouer... Heureusement, Senécal maîtrise toujours aussi bien sa plume : on tourne les pages sans le remarquer, c'est intense, on plonge avec Michaël dans cette spirale infernale. En conclusion, un roman noir solide qui met en scène un excellent personnage féminin.
Il commencé tranquillement, et c’est long avant que l’intrigue commence. Mais oh seigneur, une fois l’action commencée, c’est difficile de déposer le livre. Encore une fois, Patrick Sénécal nous amène dans un univers si réel, si bien décrit, qu’il est difficile de se différencier du personnage principal et de ne pas vivre l’horreur avec lui.
C’est très dérangeant comme roman je trouve. On sent que le personnage est tourmenté et l’auteur nous fait ressentir cela. La fin me déçoit un peu, je trouve que l’histoire s’est terminé rapidement et ce n’est pas le moment fort du livre.
Un livre qui offre une perspective intéressante sur le monde littéraire. Même si le lecteur finit par comprendre où le roman s’en va, il se lit rapidement et reste captivant du début à la fin. 4,5/5⭐️
Vraiment excellent!! Je l'ai écouté, mais c'est clair que je me l'achète pour le lire. L'histoire ne donne pas le goût de devenir auteur comme Michaël!! 😂 Un gros coup de cœur.