Verdunland, c’est une visite guidée dans un Verdun parallèle et fantasmé, où l’on croise une ogresse qui gagne des concours de mangeage de roteux, où l’on découvre un système de recyclage de voitures spectaculaire, où l’on entre dans un bar miniature qui a été découvert par une fourmi, où l’on rencontre un gars du dépanneur toujours souriant. Une lecture dont on sort indemne, et rêveur.
Je suis très impresionné par ce receuil de poésie.
Avant de le lire, je croyais fermement que lire ça pouvait seulement amplifier les émotions qui nous habitait déjà, c'est pour ça que je lis rien de triste quand je suis vulnérable, par exemple.
Mais Verdunland à ce pouvoir fantastique de déposer des émotions dans le lecteur, comme si les co-auteurs en avaient en abondance et avaient utilisé la fiction pour livrer leur trop plein d'émotion. En ce sens, quand j'ai terminé Verdunland j'avais l'impression que quelqu'un m'avait déposé de l'espoir, de l'émerveillement, de la joie en moi. Comme si les mains invisibles derrière le receuil m'avait fait un cadeau pour la route qui s'en vient.
Pour ça je leur en suis éternellement reconnaissant.
Je ne suis pas une grande fan de poésie, mais cette poésie-là se lit vraiment facilement. J’avais hâte hâte de me plonger dans cet univers « fantastique » imaginé au travers des rues du quartier de Verdun, mais je n’ai pas trouvé cette aventure très fluide et prenante. Par contre, je vois Verdun d’une toute nouvelle manière à présent ;)
Je n'ai jamais lu de poésie. J'ai lu ce petit recueil d'un coup, par un bel après-midi ensoleillé de février, à Verdun. Je me sentais dans un monde parallèle, entre Fred Pellerin et les livres que je lis à ma fille. J'ai souri, beaucoup. J'ai aimé retrouver des lieux que je connais avec ce nouveau coloriage et ces personnages imagés. J'ai beaucoup aimé.
Il existe un royaume. Un royaume qui se superpose à Verdun. Hôte du Parc Desmarchais, du domaine de Gunther le géant roux, du roller coaster derby et du dépanneur au 4889 rue de Verdun, gouverné par Normand Martin, un enfant aux cheveux gris, qui mène ses campagnes sur sa PlayStation : Verdunland. Ce recueil de poésie propose d’en faire la visite en une journée.
J’aime la poésie joyeuse qui te chavire, celle qui te rappelle la magie du quotidien et l’imagination que tu as perdue, et ses auteurs qui te disent «Aweille, viens-t’en, c’est pas grave, on va aller récupérer ça ensemble». Et Verdunland, c’est tout ça! Dans les 5 premières pages, j’ai ri ET pleuré. Il ne faut pas passer à côté de ça.
J'ai beaucoup aimé ce recueil dont j'ai eu la chance de rencontrer un des poètes à deux reprises. Ayant habité à Verdun pendant quelques mois, il était plaisant de pouvoir m'imaginer ces personnages dans mon ancien quartier. J'ai senti un léger essoufflement vers la fin, mais ça permet en même temps de quitter le récit paisiblement.
Points supplémentaires pour la couverture et le plan du quartier qui illustrent à la perfection les histoires à découvrir dans cette plaquette.
Prochainement fois que j'irai, je vais m'arrêter au dépanneur du 4889 rue de Verdun.
Coup de coeur pour le passage suivant:
"Jusqu'à ce que la vie et la mort ne soient que les pendants d'un même kickflip" - Le skatepark des clowns p.70
Verdunland c’est de la poésie qu’on finit presque par lire comme un roman. Dans l’univers que proposent les deux poètes, on navigue entre l’imaginaire et le trop réel, on crée des images et on joue avec les mots. On prend place et on se laisse guider, au gré des fables comme des historiettes, et on découvre des lieux fantastiques, des personnages plus grands que nature et une vision du monde parfois drôle, parfois tristounette, mais toujours touchante. On lit et on se sent mieux.
C’était tellement doux et très nostalgique. Ce sont pleins de petits poèmes imagés qui m’ont fait revivre pleins de petits souvenirs et j’ai beaucoup aimé!
Mes préférés c’étaient: IT’S ALWAYS SUNNY IN VERDUNLAND et 4889 RUE DE VERDUN
Je ne crois pas que la poésie est le meilleur genre à utiliser pour ce projet. En fait, je doute même que plusieurs textes de ce livre n’ont du poème que plusieurs scissions.
Peut etre quelque chose comme le conte aurait mieux rendu l’imaginaire voulant être évoqué
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J'ai lu ce recueil en tant que Verdunoise toute neuve, une semaine après mon déménagement, au milieu des boîtes de l'appartement ou encore au parc de l'Aqueduc, bercée par la chaleur de septembre. Et quelle expérience lumineuse, parfaite, que cette lecture. Verdunland m'a rappelé que la littérature peut être drôle, que la poésie peut faire rire; que l'on a aussi le droit d'écrire pour jouer comme de grands enfants. Des légendes, des blagues, des petits mensonges, de curieux personnages, des québécismes bien dosés, Verdunland est une courte-pointe de tout cela et bien plus. Les derniers poèmes sont de loin mes préférés, terminant l'oeuvre sur un tour de force.
Il faut lire Verdunland à Verdun. C'est ce qui permet de faire l'expérience de l'imaginaire qui se surimpose sur les lieux réels, du merveilleux qui se faufile dans les rues et ruelles, ainsi que le propose le recueil. Verdunland est une invitation à l'errance créative.
3.5⭐️ Quand la poésie croise le fantastique et un brin d’absurdité, ça donne Verdubland.
Je ne suis pas une adepte de la poésie, encore moins de la poésie moderne. Toutefois, ce livre … ben ce recueil, consacré à Verdunland m’a divertit grandement. Ça se lit bien et oui, c’est poétique en son genre. On nous raconte des histoires, c’est divertissant.
Dans le fond, j’pense que j’ai pas tout compris… je l’aurais peut-être plus apprécié si c’était le cas! À découvrir!
Je suis loin d'être une critique littéraire reconnue et acclamée, mais je me permets de dire que ce petit recueil de poésie est profondément chaleureux/cozy et enchanteur. Pour moi, le livre comble (pour les citer, parce que y'a beaucoup trop de belles phrases)"le besoin que nous avons d'être entourés, toutous dans un salon de thé, cennes noires dans une fontaine". C'est un petit joyau, je vous le recommande fortement !
J’ai été complètement charmée par ce recueil de poésie. Plus je lisais, plus j’avais les yeux grands ouverts d’émerveillement. J’avais envie de me réincarner en l’enfant de cinq ans que j’étais et d’aller vivre à Verdunland. Je suis complètement sous le charme de ce monde qu’ont créé les auteurs et je vais définitivement donner ce joli recueil aux gens de mon entourage qui aiment la poésie🫶🏻