Riad a 14 ans, ses cheveux blonds ont disparu, et il a un physique difficile. À la fin du tome précédent, son père s’est enfui en Syrie avec son plus jeune frère, Fadi. Tandis que sa mère utilise tous les recours légaux pour récupérer son fils, Riad poursuit son exploration de cet âge pénible qu’est l’adolescence et se réfugie dans le paranormal. Il devient copain avec les exclus de sa classe, qui lui font lire Lovecraft, et rencontre Anaïck, la femme de sa vie. Grâce au dessin, il arrive à se faire – un peu – respecter. Mais il a du mal à trouver sa place, partagé entre l’envie d’être comme les autres et sa mauvaise conscience venue de Syrie, qui se rappelle à lui à travers les voix de son père et de ses cousins…
Dans le premier tome (1978-1984), le petit Riad était ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye de Kadhafi, la Bretagne de ses grands-parents et la Syrie de Hafez Al-Assad.
Le deuxième tome (1984-1985) racontait sa première année d’école en Syrie.
Le troisième tome (1985-1987) était celui de sa circoncision.
Le quatrième tome (1987-1992) révèle le coup d’État de son père.
Riad Sattouf est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, parmi lesquelles Retour au collège, Pascal Brutal (Fauve d’or 2010) ou La vie secrète des jeunes. Les beaux gosses, César du meilleur premier film ; Jacky au royaume des filles)
Ce tome 5, contrairement aux précédents, est fermement ancré en France (et plus précisément à Rennes). Riad est maintenant adolescent, et si vous lisez Les Cahiers d'Esther vous savez que Riad Sattouf excelle à traiter de l'adolescence, ses tourments, ses joies.
Cela se confirme totalement ici. Si, comme moi, vous avez également été adolescent.e au début des années 90, L'Arabe du futur 5 vous ravira d'autant plus, et vous fera l'effet d'une capsule temporelle déterrée du fond d'un jardin. Je me suis vraiment retrouvée en 1992 avec tous les codes des ados de cette époque.
Evidemment, tout n'est pas léger dans ce cinquième volume, loin de là. La situation familiale de Riad est plus dramatique que jamais, et vivant maintenant en France, coupé de ses racines syriennes, il souffre à la fois du biais anti-arabe omniprésent et des souvenirs des injonctions religieuses qui lui reviennent de ses années syriennes. Si on y ajoute le rôle d'aîné se sentant obligé de prendre soin de sa mère, ça fait beaucoup pour des épaules de 14 ans.
J'ai dévoré ce tome 5 comme les précédents et je n'ai qu'une hâte, pouvoir lire le sixième et dernier volume et connaître le dénouement.
I'm sorry to say, but this is the weakest of the 5 parts so far, and I already wasn't really captivated by this graphic novel series. Sattouf's narrative line is very broadly spread out, making the story (in fact, his autobiography as son of a Syrian father and a French mother) rather thin. In this 5th part he zooms in on the period when he was 13 to 15 years old, living in Brittanny (France), still struggling with his identity (Arabic or French) and coping with the classic adolescent problems. The story follows many side paths, but the central story line is the obsession of his mother to bring back her youngest son, kidnapped by his father and brought back to Syria. I know I'm in the minority here, but it didn't really resonate with me.
Thanks to my relatives in France, I was able to snag this before its American release. This series has been a key part of my learning the French language, I've enjoyed it thoroughly, and I was excited to find out what was in store for Riad and his family after their father's terrible actions at the end of the fourth book. I wasn't disappointed by this one, but after the massive size of the fourth, it does feel a little brief by comparison.
Book five also swings from the more external-facing viewpoint of the previous four and into something more internal as Sattouf wrestles with his adolescence and the difficulties of being a short, semi-effeminate boy in the extremely hierarchal and unaccepting world of middle and high school (or the French equivalents thereof). Meanwhile, his mother is justifiably broken by the events of the fourth book and spends much of this one spiraling further into depression and mania. I wish that had been explored a bit more but I get it: this is an age in which children tend to become very wrapped up in themselves and their own struggles, so at the time for Sattouf his mother's mental well-being was probably less of a pressing issue than his unrequited love for a fellow student. Throughout her scenes, I found myself reflecting a lot on the way human beings tend to turn toward the supernatural when their sense of being in control of their lives gets pulled away from them. This echoes a lot of Abdel's journey from "modern nonbeliever" to "pious fundamentalist" in earlier books.
This book also features almost no scenes set in the Middle East (save for Riad's imaginings), which is reflective of Sattouf's lived reality but removes some of the "a look into another world" aspect that's fascinating about the first four books. Instead I'm looking into early-90s French high school, which is a *whole lot* like the early-90s American high school I went to (I'm one year older than Sattouf). So while I completely identify with growing my hair out and wearing flannel, it's not much of a window into a new experience for me, particularly as someone who grew up thinking he was going to draw comics for a living and who spent years longing for a fellow student who didn't return his affections! It's interesting to see Sattouf grappling with his own Syrian heritage in comparison to the gangs of Arabic youths who live in Rennes, and I understand why some people see some internalized racism in his depictions. I think, though, that it's valuable to note that Sattouf doesn't exactly spare the French from criticism here, either: the kids are almost uniformly awful, and the adults are rarely better - many of both groups are racist, nearly ALL of them are massive homophobes (Riad's grandfather chief among them), and a good chunk of them are just as prone to backward superstition as any of Sattouf's Arabic characters - that tendency just manifests itself in different ways.
Overall, I thoroughly enjoyed the book, but found the ending of this one to be a little rushed and it left me a little cold. It's neither a cliff hanger nor a resolution, and though I'm already looking forward to the next in the series, I also found myself wanting a tiny bit more from this particular entry.
Difficile de donner un avis plus détaillé sans dévoiler les volumes précédents. Riad Sattouf parvient à nous faire rire de situations franchement dramatiques. Il dessine avec tendresse les ados, on sent son intérêt pour l'adolescence, cet âge un peu particulier où chacun-e se construit un peu comme il/elle peut.
Cykl, który nie chce się zepsuć, co w zasadzie jest dosyć przykre, bo oznacza, że autor naprawdę miał pod górkę. Ten tom koncentruje się głównie wokół dramatu matki, trochę też tłumacząc jej wcześniejsze (niezrozumiałe i uporczywe) tkwienie przy mężu. Dochodzą problemy okresu dojrzewania samego Riada i nie muszę chyba dodawać, że całość jest nadal szalenie zajmująca. Jedna z najlepszych obecnie (jeśli nie najlepsza) obyczajowych serii, jakie dostaniecie na naszym rynku. Koniecznie
Quand est-ce qu'on va parler du racisme internalisé de Sattouf ?
Quand on ne trouve pas un seul personnage arabe positif dans 5 tomes, c'est qu'il commence à y avoir un problème. A partir d'un certain moment il faut se demander si on sert à valider l'imaginaire orientaliste et négatif autour des arabes et arabo-descendant·e·s. Grosse déception.
Jajaaaaj, tatinko je extra trieda, stve ma od prveho dielu a pokaslal to uplne unosom Fadiho. A potom zivot pubertaka, taky, aky byva, prva laska, kreslenie, zoznamenie sa s komiksami od komiksovych prvotriednych kreslicov. Rysuje sa cesta, uvidime, kam zajde.
C'est toujours un bonheur de retrouver cette série. Nous sommes en 1992, Riad a 14 ans. A la fin du tome précédent, son père a enlevé son petit frère Fadi et a regagné la Syrie. La maman de Riad est désespérée, ses grands-parents seront fort présents pour notre plus grand bonheur.
Pour Riad, c'est l'adolescence, le temps de se préoccuper un peu plus de son look, de sdes premières amours. C'est d'office une période compliquée en soi mais les craintes que son père ne revienne pour l'enlever à son tour vont encore compliquer les choses.
Riad était enfin invité par son premier amour "Annaick" lorsque sa mère décide de l'enlever de l'école, de l'éloigner de ses potes qui trouvaient génial d'avoir un ami syrien , pour le "cacher" dans une maison en Auvergne abandonnant l'école et son entourage.
C'est aussi à ce moment que Riad va découvrir les auteurs de BD : Bilal, Moebius et l'univers de "Lovecraft", cela changera et affirmera son dessin.
La période de l'adolescence est aussi celle où Riad fait attention à son apparence, le look devient important tout comme les infleunces musicales, c'est la période de Nirvana, Kurt Cobain, le trash metal.
Riad va aussi prendre conscience des origines sociales, des bandes d'arabes qui viennent semer la peur dans les bus ou devant l'école, il va se poser des questions sur la magie noire, les croyances lorsqu'il fera avec sa mère un voyage à Lourdes.
Dans cet album pour la première fois, Riad s'exprime et prend part à sa vie , il verbalise alors qu'auparavant il voyait les choses avec son regard d'enfant.
Toujours aussi fan de cette série, il nous manque un volume à paraître pour la clôturer.
Les jolies phrases
Tu sais, je te conseille de ne pas juger ton père, tout le monde a ses raisons dans la vie.. Tu comprendras ça plus tard... Un père, c'est un père.
Moi j'envie ceux qui croient parce que ça aide à tenir le coup de croire. Ça doit aider à supporter la vie !
C'est les gens aisés, ils sont comme ça... ils sont fiers d'eux... Ils ont pas de recul mais ils ont pas un mauvais fond.. c'est des gosses de riches.. comme moi en fait... Ha ha
Uma leitura absorvente e apresentada a bom ritmo, com 'remates' divertidos no momento certo, mas também com momentos que podem despertar em nós reflexões mais profundas (como a questão da identidade e/ou pertença, ou as diferenças entre a cultura dita europeia e a dita do Médio Oriente). Neste volume, a personagem principal começa a entrar na adolescência e, por isso, acompanhamos as suas "dores de crescimento". O episódio dramático que vem desde o final do 4° volume tem agora um pequeno desenvolvimento, mas ficamos ainda em suspenso para saber como irá terminar no próximo volume...
Entrega en clave claramente adolescente durante la cual Riad explora la música, la literatura, el cómic y responde a las dudas y las inseguridades de esta etapa. Mientras, la vida familiar queda dominada por el secuestro de su hermano pequeño. Los tomos anteriores brillaban por lo personal, único y, a ratos, extravagante de muchas vivencias. Este se hace un poco átono. No deja de ser un bosquejo cotidiano en un entorno más próximo a nuestra experiencia apenas roto por las pequeñas singularidades culturales de Sattouf, ciertos rasgos de personalidad subrayados por las vivencias (el humor como escape del drama) y sus pequeñas epifanías sobre el racismo, la religión...
Kui ma veel arvasin, et kokku on ainult viis raamatut, olin juba teist osa kätte võttes kurb, et see kõik ongi varsti läbi ja loetud. Malen sellest sarjast täiesti pöördes. Ja ometi ei olnud ma sugugi rõõmus viimast rida nähes - lugu läheb veel edasi. Sest viimane osa ilmub alles aasta pärast. Mida ma senikaua siis teen?!
Eesti keeles veel ei ole, aga väga paljudes teistes keeltes on. S o o v i t a n !
Como todos los de la saga, una obra que te despierta la risa y te mantiene enganchada desde la primera página. De hecho, fue por Sattouf que me hice una apasionada del género de novela gráfica. Aparte del humor, el libro incluye profundas reflexiones sobre los choques culturales, el despertar sexual, el papel de la religión y los problemas familiares. ¡Super recomendado!
Tässä osassa ei ollakaan Lähi-Idässä fyysisesti, mutta Riadin arabijuuret aiheuttavat identiteettipähkäilyä muun murrosikään kuuluvan ihmettelyn lisäksi. Periaatteessa aika tavallista nuoren miehen kasvutarinaa, mutta erittäin hyvin kerrottua. Ja tietenkin tässä on tukena ne neljä aiempaa osaa, jotka antavat painoarvoa.
Jostain syystä oletin, että tämä olisi viimeinen osa, mutta lopussa lukikin "jatkuu". Tavallaan haluaisin jo sarjalle päätepisteen, mutta samalla lukisin mielelläni lisää, jos kerran taso on näin hyvä.
Samaa laatua kuin sarjan aiemmatkin osat. Pääosassa Riadin ja hänen perheensä tuntemukset sen jälkeen kun isä kaappasi Riadin pikkuveljen mukaansa Syyriaan.
I femte og næstsidste bind af Fremtidens Araber er Riad blevet teenager og vi følger ham i årene 1992-1994.
Det er sjovt og nostalgisk at følge Riads teenageliv med bl. a. forelskelser, nye venner og Nirvana, men der ligger en skygge henover hele historien, som gør femte bind til en trist fortælling.
Jeg vil ikke spoile noget, men jeg sad faktisk med et blødende hjerte gennem hele den her😢
Encore une fois très étrange. Comme pour les autres tomes (sauf pour le n°4) l'intrigue ne progresse pas énormément, et pourtant les émotions qui se dégagent de ce livre sont puissantes. Quand on le lit, on ressent l'ennui et les angoisses de l'adolescence, la difficulté des crises familiale, la complexité de trouver sa place mais aussi la nostalgie d'une époque passée. Malgré tout, pas de mélodrame: l'auteur est gentiment moqueur et le personnage de Riad fait sourire.
As the only cartoonist of Arab origin in Charlie Hebdo, Riad Sattouf is probably the most intriguing artist in the explosive context of French politics (the rise of the right wing against the backdrop of anti-Muslim policies). So here they are, the formative years of Riad Sattouf! (Wink wink to his film 'Les beaux gosses') A love-letter for Lovecraft and Nirvana and all beautiful things in the early 90s along the anxiety that the kidnapping of his little brother Fadi provoked to his family. The abductor? His Syrian father who uses Fadi to blackmail his mother: he wants all the family back in Syria. Oh Lord... those memories of Sattouf tap with precision contemporary anxieties of French ppl: the mother of Riad, Clementine, becomes an exemplary case. Here she is, the French woman regretting with tears his decision to have married an Arab!: 'you told me! I didn't listen to you! They're all crazy! I married an Arab who took away my son', she says to her father. Even the second-generation Arabs, who Sattouf confuse with skinheads, are represented as violent, bigot, etc... It is impossible to see the so-called ambiguity of Riad's father that many readers claimed to have found in the first volumes. He is despicable and backwards, as most of Syrian characters in the book, and PERIOD. Although I was reluctant to appreciate Sattouf's work due to his lack of nuances, I grew fond of his style paired with his brutal honesty, and especially, I am a fan of his modesty. Sattouf is not interested in offering a general analysis of Middle East politics. Although I am not a fan of depoliticised authors... I can see how exhausting and traumatising and overwhelming the Franco-Syrian upbringing was.SO he is claiming absolutely NOTHING (I mean, besides the politically charged title of his books) but his right to draw his own autobiography. As readers we must remember, once and once again, that being familiar with graphic novels by one author doesn't make us specialists in the Middle East. There is no ultimate truth here, only personal and as always biased memories. In this volume the image of the beloved father is blown into pieces and Sattouf build a critical regard on how boys are groomed to become men. Toxic masculinity blooms in both France and Syria.
J'étais impatiente de lire ce tome puisque le précédent se terminait sur un évènement assez marquant. Pendant tout le tome, l'ombre de ce qui s'est passé précédemment surplombe toute l'histoire. C'est plus sombre forcément, et en même temps le héros est en pleine adolescence, donc il y a aussi beaucoup de moments drôles ! J'ai beaucoup souri, sa peinture des années 90 et des sentiments adolescents est très réussie. À peine refermé... J'ai cherché s'il y avait une date d'annoncée pour la sortie du tome 6 ! Vivement la conclusion de cette histoire si prenante !
J'ai adoré et complètement dévoré ce tome ! Faut dire que je l'ai attendu avec impatience, vu la chute du 4eme tome ! Ce qui m'a le plus plu c'est le développement de son propre personnage à l'adolescence, et l'ambivalence de l'éducation reçue. A chaque fois qu'il est dans une certaine situation, il ne peut s'empêcher de penser à ce que diraient le cousin ou la famille de Syrie s'ils étaient là. Je crois que Riad a parfaitement traduit tout ce qui peut nous passer par la tête à cet âge. Vivement le tome 6 !!!
La suite est à la hauteur de l'attente. On a le cœur qui se serre de tendresse pour Riad, devenu maintenant jeune adolescent, qui affronte avec sa mère une charge beaucoup trop importante pour lui. Plus je lis cette série, plus je suis admirative de Riad Sattouf. Sa capacité à restituer les sentiments qu'il a envers son père à chaque étape de sa vie, sans être influencé par ce qui s'est passé plus tard dans sa vie force l'admiration. Il a prouvé pour les néophytes comme moi que le roman graphique peut être un grand roman, comme un autre. Toujours la même hâte de lire la suite.