Dans ces « récits d’enfance et de cuisine » où l’on connaîtra les secrets des gourganes à l’ail, au citron et au cumin, de la kémia et du gâteau à deux œufs, Pascale Navarro rend hommage à sa grande famille dispersée, l’invitant symboliquement autour d’une grande table, lui offrant l’un de ces moments qui « transmettent une mémoire ». « C’est ma façon à moi de recoller les morceaux et d’écrire, en quelque sorte, ma famille. Quand je rassemble, je me rassemble. »
Pascale Navarro est journaliste, contribuant à diverses publications montréalaises. Elle est également chroniqueuse à Radio-Canada. Au Boréal, elle a écrit Interdit aux femmes (1996, avec Nathalie Collard) et Pour en finir avec la modestie féminine (2002).
Un beau récit où les anecdotes familiales de l’autrice nous rappellent que les sens, en particulier liés à la nourriture, sont vecteurs de nos souvenirs les plus forts.
Une lecture rapide qui commençait si bien, en parlant de son intégration au Québec, de ses parents et de ses souvenirs sur Côtes-des-neiges, mais qui finit par être redondante en parlant seulement de recettes familiales.
J’ai aimé pouvoir me faufiler dans les souvenirs d’enfance de Pascale Navarro. C’est beau de voir à quel point la nourriture peut avoir une grande place dans nos souvenirs. En lisant, on peut suivre son parcours de vie en tant que fille d’immigrants et c’est intéressant.
Gentil petit livre (100 pages), un peu répétitif dans "le meilleur moment, le meilleur repas..." Les odeurs m'ont parlées car je viens de la Provence mais je n'en aurai pas lu plus long😏