Difficile de donner un avis objectif sur ce livre, tant les arguments avancés par Olivier Norek, revues de presse et chiffres à l’appui, me sont sensibles. Un flot d’émotions ambivalentes me submerge, allant du désarroi à la colère, en passant tout de même par une pointe déception, mais qui je vous l’assure est une goutte d’eau dans l’océan. La succession de pages recensant les effets dévastateurs de l’activité humaine sur la planète produit son effet: je partage le dégoût que l’on devine chez l’auteur pour le capitalisme industriel et la spirale infernale de la société de consommation dans laquelle nous sommes englués. L’écrivain observe le monde dans lequel nous vivons et retranscrit ses émotions, avec le désir de faire bouger les choses. C’est fort, audacieux, très audacieux.
Kidnappé par un commando prorévolutionnaire écologiste, le PDG de Total est menacé d’une mort affreuse, son agonie est filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. La psycho-criminologue profileuse, Diane Meyer fait équipe avec le capitaine Nathan Modis, pour tenter de cerner la personnalité du chef de ce groupe terroriste appelé Greenwar. Impact démarre très fort, dans le genre thriller, le lecteur pense dès le départ avoir affaire à du lourd. Personnellement j’ai trouvé l’idée excellente et osée, mesurée également, car le ravisseur propose un marché, non pas une rançon mais une caution : l’entreprise doit verser une somme d’argent pour la libération de leur victime mais cette somme leur sera rendue s’ils parviennent à une avancée significative dans le domaine environnemental. En bonne lectrice de roman noir, je me demandais quelle serait la prochaine victime parmi les dirigeants des trop nombreuses entreprises qui polluent la planète, mais l’auteur ne choisit pas cette direction, pas de surenchère criminelle et sanglante, le suspense retombe rapidement au profit de considérations écologiques. Le procès de Virgil Solal est rapidement amorcé, défendu par des avocats judicieux et compétents. Comment le tueur le plus audacieux du 21ème siècle est parvenu à s’attirer la sympathie de la population ? Considéré comme un messie, Virgil Solal devient le porte-parole d’une génération qui ne supporte plus d’être manipulée par des dirigéants motivés par leur unique désir de pouvoir et d’argent.
Peu nombreux et peu développés, les personnages de ce roman le sont suffisamment pour que l’on comprenne leur motivation, leur cheminement idéologique et que l’on éprouve pour eux de l’empathie. En tous cas, pour moi, le mécanisme a fonctionné du début à la fin (une fin véritablement inattendue, peut-être un peu trop surréaliste, mais à quoi devons-nous nous attendre dans les décennies à venir?), même si je m’attendais à une autre tournure, plus romancé et dont l’aspect thriller serait plus développé. Mais voilà, un écrivain n’est pas un produit que l’on étiquète et qui doit absolument rentrer dans une catégorie bien définie, et rien ne me plait plus qu’un auteur qui sort de sa zone de prédilection, et prend la liberté de couvrir d’autres domaines. Pari réussi.
J’ai donc envie de brandir ce roman comme un étendard en remerciant l’auteur d’avoir écrit ce bouleversant plaidoyer pour notre avenir, d’avoir récapitulé pour nous les actes de dégradation, de mutilation, les blessures imposées à notre planète et que nous nous infligeons à nous-même car effectivement lorsque la race humaine aura capitulé la nature reprendra ses droits et la Terre retrouvera son souffle.
Empecé este libro con mucha ilusión y las expectativas muy altas, ya que había leido el año pasado su anterior libro, Entre dos mundos, que es una mezcla de intriga y denuncia social, que me encantó.
Este libro Norek lo ambienta en una época post covid, supuestamente un thriller ecológico aunque yo le he visto poco de thriller o de intriga, el libro no es malo pero no es para nada lo que yo esperaba, además no he logrado empatizar con los personajes principales, y aunque se lee bien y rápido, los discursos de Virgil Solal se me han hecho densos, en ese aspecto el autor se ha pasado porque le ha hecho perder fluidez a la novela.
Y llegando a la parte final, la novela mejora mucho, la parte del juicio es la que más me ha gustado, yo creo que esta novela hubiese ganado mucho si no hubiesen querido hacer de ella un thriller o más bien intentarlo, si lo hubiesen dejado en una historia de denuncia social y recortando un poco la abundancia de datos, que han expuesto la novela mejoraría mucho.
Me gustó el libro, pensaba que se me iba a ser más pesado por los datos que iba a tener pero no. Me gustó como me los fueron exponiendo a lo largo del libro, a veces en forma de noticias, a veces cómo un narrador omnisciente, como alegato, etc. No es nada nuevo, es algo que todo el mundo sabe aunque solo se deje como conocimiento, en la mayoría de los casos.
La negligencia del estado, que importa más explotar los recursos por sobre el ambiente, el vil dinerosss, etc.
Mi único punto negativo fue el final, es demasiado abrupto y sentí que dejó fuera varias cosas. Para tener mas sentido le faltó un poco más de desarrollo entremedio. Por lo demás me gustó. Nunca había leído un thriller ambiental.
Puuues lo siento, pero no. Cómo alegato ecologista, ok ; pero como historia en sí, nop, rotundamente no. Si digo que es malo, me quedo muy corta.
**Alerta spoiler!
Empieza como un thriller y termina como un sinsentido. Un final precipitado y unos personajes flojos y nada creíbles.
Quiere llamare la atención y concienciar con los problemas derivados del capitalismo y el cambio climático, pero termina aburriendo a las ovejas.
En fin, 1 estrella sobre 5 porque fue insufrible.
**Popsugar categoría 36. Un libro que creas que le gustará a tu mejor amigo/a (pregunté tras explicarle la sinopsis y dijo que sí. Me quedo con eso jajajaja).
3,5/5. Plus pamphlétaire que romanesque ce roman m’a enchanté sur certains aspects et laissé plutôt froid sur d’autres. Premièrement, tout ce qui est en lien avec le côté roman, les personnages, l’intrigue, la narration est assez simpliste, bien plus que ce à quoi Norek m’avait habitué. Il semble avoir utilisé le roman pour rejoindre un plus grand public, les gens lisent plus de polar que d’essaies environnementaux, mais on sent bien que le roman n’est pas le but premier de ce livre. Le point de vue environnemental donc, tout simplement extraordinaire. Bien documenté, avec des tonnes d’information, de faits et d’évènements qui mettent en lumière le ridicule de la situation actuelle. Les mesures prisent sur du long long termes, les mesures non respectées, la surconsommation, la pollution, l’inaction et plus encore. C’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur et sur lequel je me considère assez bien informé et malgré cela, j’ai appris pas mal de choses. Cela fait réfléchir, cela ne fait pas du bien, mais c’est nécessaire pour ouvrir les yeux du plus grand nombre de personnes possibles, alors que certains nient encore l’évidence en cette année 2022 où les canicules record éclatent de partout en ce mois de mai…
Si vous y allez uniquement pour le côté polar, mieux vos passer votre tour, mais si vous voulez en apprendre plus sur les enjeux environnementaux actuels, dans un langage accessible et le tout englobé d’une histoire divertissante, ce livre devrait être sur votre liste.
J’aurais donné 2,5/5 au roman, 5/5 à l’essai, j’y vais donc pour la moyenne avec un 3,5/5 arrondi à 4/5, mais très difficile à noter comme livre.
“Cuando el capitalismo ceda, porque el callejón sin salida sea inevitable, integrará las imposiciones ecológicas del mismo modo que ha integrado todas las demás”~ Impacto de Olivier Norek.
¿Sabéis ese dicho de que de un libro no se sale igual de como se entra? Este es uno. He pensado seriamente si hacer un breve resumen de la trama pero el libro no trae sinopsis y no he leído ninguna que informe lo suficiente de la historia. Quizá esté así adrede así que he decidido respetarlo y no informar de qué va el libro pero sí os digo que de todos los libros que he leído este año, Impacto es, sin duda, uno de los mejores.
Está escrito de una manera clara y directa; no le sobra nada; no hay absolutamente nada de paja ni de relleno; el tema que aborda es de actualidad 100 %; los personajes son fantásticos; hay investigación, realidad y ficción; pero sobre todo, no os va a dejar indiferentes y solo por eso merece la pena. Quien lo lea, que me escriba porque seguro que querrá comentarlo, y yo también.
Es de esos libros que se escriben con valentía y que deja una reflexión final que me ha dejado temblando y me ha hecho cambiar mi punto de vista sobre algunos temas. Y, a mayores, la editorial destina un porcentaje a financiar ONG. Si no os he convencido aún, mal vamos, pero de verdad que si os tengo que recomendar un libro este año, es este.
Avec un sujet plus que jamais d'actualité, l'auteur nous offre un roman intelligent, extrêmement bien documenté et à bien des égards, très effrayant.
J'ai été surprise par ce livre, par la direction que prend Olivier Norek à la page 235, très précisément. Et c'est pour ça que, comme pour son livre "Entre deux mondes", ne vous attendez pas à lire qu'un "simple" roman policier. Car Impact est bien plus que ça. C'est un cri du cœur. Un roman engagé, un roman coup de poing.
Mention spéciale au plaidoyer de fin qui est très brillamment écrit. Et qui fait réfléchir.
Dire que je n'avais été que moyennement convaincue par son 1er roman "Code 93" que j'avais trouvé froid et trop clinique... Aujourd'hui je loue son écriture à la fois franche et délicate et ses livres profondément humains. Aujourd'hui je compte parmi ses fans inconditionnels.
Impact est un roman à lire et à partager autour de soi.
Debo reconocer que, debido a lo poco que nos cuenta la sinopsis, con este libro iba un poco a ciegas. Y, aunque me ha gustado, me ha resultado quizá un tanto repetitivo, y no ha sido del todo lo que esperaba.
'Impacto' nos habla de una realidad que estamos viviendo, aunque llevada al extremo. O contándonos simplemente lo que sucederá si no ponemos remedio, ahora que quizá podemos estar a tiempo. Es un thriller ecológico en en el que un hombre, que ha perdido lo más importante del mundo, decide actuar y evitar que más gente pase por lo que él ha pasado, la pérdida de una hija, sin que apenas haya empezado a vivir. Este hombre es Virgil Solal, y lo que se propone hacer es justo, pero quizá el medio para ello es lo que no es adecuado. Y él lo sabe, pero el fin justifica los medios, y si con esos actos poco éticos logra que el mundo reaccione, a pesar de las consecuencias y cómo pueda acabar él, habrá merecido la pena.
Creo que el problema que he tenido con este libro es que soy más de acción, de investigación, de que sucedan muchas cosas. Y esta historia no va de eso. Esta historia va de hacernos reflexionar sobre lo que está pasando en el mundo y a dónde nos puede llevar. Es un libro ambientado en una época post covid, en la que deberíamos haber aprendido algo, pero no ha sido así, y las empresas, como siempre, se centran más en sus ganancias, que en el daño que puedan estar haciéndole al planeta y, por supuesto, a nosotros. Es un libro con el que meditas, con el que puedes o no estar de acuerdo en cuanto a lo que el protagonista hace, pero que sin duda no puedes poner objeciones a sus motivos, porque son muy reales.
Es el primer libro que leo del autor, y no sé si volveré a leer otro o no, depende de cómo estén enfocados. Pero pese a aburrirme en algunos momentos porque era más de lo mismo, al final te va enganchando, por lo que pasa en los últimos capítulos. Y en el que se nota muchísimo el trabajo de documentación que hay detrás, de hecho, cada referencia está explicada y nos dice de dónde la ha sacado el autor. Y eso está genial.
En resumen, 'Impacto' es un libro con una historia muy posible, que podría ocurrir en cualquier momento, que tiene parte de thriller, parte política, y parte de reflexión. Y que te guste más o menos, empatices más o menos, te llegue más o menos, no te dejará indiferente, eso seguro.
Une enquête sociale, avec fond de catastrophe écologique et qui fait réfléchir face à l’urgence environnementale que vit l’humanité aujourd’hui. Un livre qui porte bien son nom, Impact, et qui nous rappelle que la question de la protection de notre environnement, de celles des générations futures, nous concerne tous et que même à la plus petite échelle, chaque petit changement dans notre façon de vivre, de consommer, a un impact et un bienfait !
Olivier Norek nous plonge dans une enquête a 1000 à l’heure, avec des personnages toujours aussi attachants, réalistes et convaincus du bien fondé de leurs actions. On ressent toujours autant l’authenticité du récit, sa profondeur, son urgence. Les recherches faites par l’auteur ancre l’histoire dans le réel.
Je ne sais pas comment vous convaincre de découvrir cet auteur … Outre sa plume totalement captivante, ses romans sont empreint d’un réalisme effarant et effrayant. C’est quelque chose d’incroyable à lire et à découvrir !
Un livre écrit pour faire passer un message sur l'écologie, un message urgent, grave et percutant, avec lequel je ne peux être plus d'accord. C'est sûr que le format polar fait plus envie qu'un essai sur le sujet... Mais bon, l'aspect "polar" pèche, l'histoire n'a l'air là que pour broder autour des faits alarmants et réels que nous présente Norek. Les personnages ne sont pas bien approfondis, et la fin un peu utopique tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est dommage, car il y avait de bonnes idées.
Lecture commune sur Instagram Dire que j'ai adoré ce livre est un euphémisme. Je l'ai dévoré ! Cet ouvrage est à mettre entre toutes les mains pour éveiller les consciences. Ici, Olivier Norek nous livre un plaidoyer pour la protection de notre environnement, sur fond d'enquête policière. Richement documenté, j'ai appris énormément de choses grâce à ce livre. Certaines informations, tues par nos gouvernements, font froid dans le dos.
Quand un écoterroriste brisé par le décès de sa fille kidnappe le PDG de Total, ce n’est pas pour exiger une rançon qui lui permettra de couler une retraite au soleil. Non non… Ce qu’il veut c’est un changement sociétal profond et des mesures drastiques afin de préserver la planète et sauver les humains qui l’habitent. Comment réagiront Nathan Modis et Diane Meyer, tous deux sur l’affaire, dès lors qu’ils sentent au fond d’eux-même que le criminel n’est pas celui qu’on croit?
Franchement, l’idée de départ est plutôt bonne. D’ailleurs, j’ai eu le bon goût de lire “Impact” alors que les soutiens à Luigi Mangione - qui a assassiné le PDG de United Healthcare - fusaient de toutes part sur les réseaux. Inutile de dire que l’écothriller de Norek faisait étrangement écho à l’actualité… Malheureusement, je me suis ennuyée passée la première partie du roman 😞 La partie polar passe à la trappe et l’auteur s’embarque dans un pamphlet écologiste extrêmement répétitif. Le pire, pourtant, c’est que je suis foncièrement d’accord avec le propos! Evidemment qu’à force d’inaction, il va falloir passer à la vitesse supérieure et envisager des solutions extrêmes… Mais j’aurais voulu le ton moins moralisateur, plus subtimement amené!
L’objectif d’Olivier Norek, s’il était bien de toucher par ce biais inusité des personnes moins convaincues que moi, n’en reste pas moins louable!
Une intrigue très réaliste et bien documentée, un livre glaçant et qui fait réfléchir. Les personnages auraient pu être un peu plus développés pour que l’on s’y attache davantage mais le déroulement du récit reste prenant.
Et vous ? Que faites-vous pour aider la planète ? « On agit quand, pour de vrai ? »
Solal est un militaire au passé dur. En raison de ses missions à travers le monde, il a vu tout ce que l’humanité comporte de plus abject. Il est en mode autoprotection « pour que les images n’aillent pas de ses yeux à son cerveau, de son cerveau à son âme. » En Afrique, les industries pétrolières ont déversé 22 millions de pétrole brut et on fait d’une partie du monde « l’endroit le plus pollué de la terre. » Qui dit pollution extrême, dit morts. Charniers serait un terme plus exact. Un enfant sur deux est malade. « Nés dans le pétrole, nourris au pétrole, morts à cause du pétrole, brûlés par le pétrole. » Alors, quand un drame personnel dû à la pollution frappe Solal de plein fouet, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. L’enlèvement du PDG de Total « menacé d’être asphyxié par la propre essence qu’il extrait et commercialise » est une façon de forcer les yeux du monde à s’ouvrir. L’enlever puis expliquer pourquoi. Et diffuser tout ça sur les réseaux sociaux, seul moyen d’atteindre en quelques secondes, la planète entière.
Sous le prétexte d’un roman, comme il l’avait fait avec « Entre deux mondes », Olivier Norek s’attaque à l’absence de conscience écologique des grandes entreprises et par extension de nos gouvernements. Pollutions diverses, utilisation des énergies fossiles, absence de mesures concrètes pour amorcer un véritable changement et conséquences désastreuses constituent le socle du roman. Dans « Impact », l’auteur énonce des faits, apporte des preuves pour étayer ses dires, donne des nouvelles du monde (et quelles nouvelles !!). Il va loin dans le discours didactique. Il y va de front sans édulcorer la situation, et il tape dans le tas. « Impact » se doit d’être un réveil des consciences, une occasion de mettre chacun devant ses responsabilités, de la famille dans son quotidien, en passant par l’entreprise et cela jusqu’au plus haut sommet de l’État. « (…) vous prospectez agressivement comme si la Terre était un malade inanimé que vous vidiez de son sang. » – « Vous multipliez vos émissions carbone dans vos usines de pétrochimie pour produire du plastique avec encore ce même pétrole. Du plastique, sans dégradation possible, qui finit dans les mers et fait agoniser la vie qu’elle abrite, avec la détermination d’un cancer généralisé. Enfin, le dioxyde de carbone qui émane de cette surproduction insensée, réchauffe la planète. » C’est clair pour tout le monde ? Ce n’est que le début. Olivier Norek dissèque la situation actuelle, dit non aux pratiques industrielles, non à la toute-puissance de la finance, non à la pollution qui gangrène chaque espace de vie. « Je me demande si vous les voyez, dans votre miroir, à chacun de vos matins, les cadavres des neuf millions de morts annuels par pollution. Pollution de l’eau, de l’air, des sols. »
Un flic Nathan Modis et une psychocriminologue Diane Meyer sont chargés d’arrêter Virgil Solal. Mais est-ce si facile de faire respecter la Loi devant certaines évidentes vérités ? « L’eau et l’air seront en vente, et ils auront le prix du sang. »Mais Solal a des appuis, fait des émules, étend sa notoriété grâce aux réseaux sociaux. Il parle vrai, il s’exprime clairement, il explique, il démontre. Son mouvement, Greenwar porte bien son nom. Il va jusqu’à préparer les arguments de sa défense, car il sait que la justice ne va pas le rater.
Rares sont les romans où à chaque fin de chapitre, le lecteur a l’impression qu’on lui flanque une gifle. C’est le cas ici. Chaque chapitre résonne longtemps dans les esprits, suscite des interrogations personnelles, et même des discussions familiales. L’analyse de l’argumentaire élaboré par Olivier Norek est une évidence, implacable. L’histoire, entrecoupée d’apartés nommés « Nouvelles du monde » va vous empêcher de fermer les yeux et vous obliger à écouter la détresse de notre terre. Elles sont toutes tirées d’histoires vraies. De quoi donner froid dans le dos « L’humanité crève sans pouvoir crier. Plus tristement, elle crie, mais personne n’écoute. »
Ce roman est un brûlot sociopolitique, un texte citoyen, écrit comme une urgence de faire un état d’une situation inquiétante où tout retour en arrière semble malheureusement bien compromis, un appel à agir en profondeur. Il est aussi le reflet d’une époque, la nôtre, et s’ancre profondément dans l’air du temps. « Après l’immobilisation mondiale provoquée par le Covid et les fausses promesses d’un “monde d’après” plus social et plus écologique, le peuple s’est senti bafoué, humilié et cette colère, qui n’attendait qu’une fissure pour se répandre, avait trouvé en Virgil Solal, celui qui l’exprimerait. »
Olivier Norek n’y va pas par quatre chemins. À travers ses deux enquêteurs, il place le lecteur en témoin, devant des choix comme définir ce qui est juste. La justice passive, un gouvernement ayant fait des promesses de changements qu’il ne tient pas, font monter révolte et colère, à l’image de l’onde de choc provoquée par les actes et les mots de Virgile Solal. Des phrases percutantes sans aucune ambiguïté sont utilisées pour bannir à tout jamais une relative indifférence générale : « L’Organisation mondiale de la santé nous informe que la seule pollution atmosphérique provoque neuf millions de morts par an. Un décès sur six, dans le monde ! Et notre état ne remplit aucune de ses promesses. Bien au contraire, il transige et revient sur ses pas, autorise et ferme mes yeux. Et la Justice, face au tueur en série le plus dévastateur de toute l’Histoire de notre planète, reste silencieuse. Elle regarde. Elle laisse faire. Le mot “complicité” me vient même aux lèvres. »
Face à la pollution, au dérèglement climatique et aux morts qui en découlent, une question essentielle est posée ici : La violence est-elle le seul moyen efficace pour être entendu ? Quand le monde reste sourd, comment lui redonner l’envie d’écouter ? « La résistance violente intervient lorsque la résistance passive a abattu toutes ses cartes. Nous faisons face à un nouveau péril, mondial celui-ci, et aucune demi-mesure ne pourra nous sauver. L’humanité est en équilibre sur les deux pieds arrière d’une chaise, elle se balance dangereusement. Il suffirait d’un rien de plus pour tomber. Mais à contrario, il faudra lutter de toutes nos forces pour nous stabiliser. Et cette lutte ne pourra venir que du peuple. »
« Impact » doit réveiller les consciences et pourtant, Olivier Norek ne nous donne pas ici de leçons. Il ne juge pas. Il utilise un moyen bien plus subtil pour dénoncer la situation : lentement, mais à coup d’exemples explicites, il nous entraîne de « l’autre côté », du côté du « méchant », de celui que nous devrions haïr puisque ses méthodes ne sont pas « politiquement correctes » même si elles semblent justes. Le juste est-il l’ennemi du bien ? D’abord seul, Solal construit progressivement une armée grâce aux réseaux sociaux, et au-delà de cette armée romanesque, les lecteurs que nous sommes s’allient progressivement à sa cause.
« Ne pas considérer l’écologie comme la priorité majeure de ce temps relève du crime contre l’avenir. Ne pas opérer une révolution dans notre manière d’être relève du crime contre la vie. »
Et vous, que faites-vous pour aider la planète ? « Impact » est un roman de première nécessité puisqu’il nourrit avec ardeur notre réflexion. Certainement l’un des plus percutants dans le genre, des plus intelligents et des plus enclins à soulever une vraie colère, légitime. Nous sommes tous responsables du monde que NOUS laisserons à nos enfants et il est de NOTRE responsabilité de changer les choses.
Incroyable! Pas d’accord avec tous les points de vue politiques mis en avant, mais ça a l’avantage d’instaurer un débat nécessaire sur les moyens d’actions et les futurs désirables. C’est à la fois touchant avec des personnages super attachants et à la fois ultra inspirant et instructif, et l’histoire est très complète. La manière dont le livre est construit le rend très facile et rapide à lire, et mêle de nombreuses perspectives. Franchement génial! 🪼⚓️🪸🫧
Virgil es un comandante que tiene la misión de salvar a una cooperante francesa en Nigeria, territorio de petroleo , pero también quiere salvar a la población ; pero su mujer se pone de parto y cuando llega Virgil a Francia, su hija nace muerta., por la contaminacion. Aparece un grupo ecologista, llamado Green War, liderado por exsoldados, que hacen todo tipo de acciones , contra las grandes corporaciones del mundo y sus directivos, pues ellos pueden tener pisos en bunkeres y otras comodidades que no tenemos el resto de los mortales. Así nos encontramos en una novela muy inquietante e impactante, donde el cambio climatico es el origen de todo. Me enganchó desde la primera línea, no podía creer todo lo que se relata, la verdad es que hay muchas noticias sobre el cambio climático y no nos lo dicen . Los poderosos, los que tiene el poder en las grandes corporaciones, nos manejan a su antojo y ello, al tener dinero se quieren salvar. Los ricos quieren ser mas ricos y los pobres seran más pobres. Es una gran lectura , tenemos que cuidar a nuestro planeta y el virus somos nosotros, no el Covid, y como tal, el planeta se está vengando de nosotros. Solamente hay que darnos cuenta como ha cambiado el verano de este año, con grandes olas de calor y muchos incendios, devastando nuestros alimentos para seguir viviendo y si empiezan las grandes tormentas de lluvia, arrasara con lo que queda. No se como podriamos salvar al planeta y a nosotros mismos. Hay que leerla para concienzarnos y salvarnos de la extincion
Une belle claque, Olivier Norek nous plonge la tête directement dans notre merde. Le pire c'est qu'il fait cela avec brio, tournant les règles d'un thriller de façon à nous placer du côté du "méchant", il tue mais on est d'accord avec son raisonnement. Ce processus pousse à la réflexion.
Ce roman donne envie de bouger les choses, il me fait peur sur notre futur et ce qui me fait flipper c'est que l'Etat ne veut pas changer (business is business...)
Olivier Norek casse encore une fois les codes du genre, j'ai dévoré le livre.
Rarement un roman a tant mérité son titre : cet impact que sa lecture devrait avoir sur chacun de nous . Ce roman est ancré dans notre année 2020 , ce n'est pas une dystopie. Trop souvent nous fermons les yeux et Olivier Norek nous oblige à les ouvrir en grand. Ce roman est documenté, toutes ses références sont notre triste réalité, notre terre que nous détruisons chaque jour un peu plus. Et puis, arrivent les dernières pages, porteuses d'espoir, et une question, faut-il attendre dans la vraie vie un Virgil Solal pour nous servir d'électrochoc?
Les mots justes pour parler de maux de notre planète. Ce livre est une claque pour tout le monde parce que personne ne fait assez pour que les choses aillent mieux. Depuis ce livre je suis heureuse à chaque vers d'eau que je bois. Merci Olivier Norek
Que j’aime cet auteur. Il fait partie de ceux dont je ne rate jamais aucune sortie, et dont j’attends la sortie poche avec une impatience non mesurée.
« Impact », au début, me tentait peut-être moins. Non pas que l’écologie est un sujet qui ne m’intéresse pas, bien au contraire, mais j’ai déjà lu tellement de choses qui se veulent de véritables plaidoyers et qui au final, font plus catalogue que véritable histoire. Mais Olivier Norek a fait ça bien. Il a rendu ça crédible, à mes yeux.
Beaucoup de choses m’ont révolté, dans cette histoire, parce que c’est malheureusement ce qu’on vit tous les jours. Quand on nous répète jour après jour de rouler en voiture moins polluante (qui, au passage et pour faire une petite digression, coûte quand même un peu plus cher qu’une voiture roulant au diesel ou à l’essence), de faire des économies d’énergie en éteignant la lumière dès qu’on sort d’une pièce, ou de baisser le chauffage d’un degré en hiver pour consommer moins – et que l’on voit les enseignes des magasins qui restent allumées la nuit, sans vergogne, ou les grosses industries qui ne sont pas (ou peu) taxées pour tout ce qu’ils polluent. C’est toujours quelque chose qui me met en rogne, ce genre de comportement bien-pensant mais tellement de mauvaise foi. Les politiques lancent des lois mais toujours avec un temps de latence. Des lois sur l’interdiction du plastique à usage unique ? Oui, mais pas tout de suite. Fermer les centrales nucléaires ? Certes, mais … Taxer les entreprises polluantes, les inciter à aller vers des énergies plus propres ? …
Je pourrais continuer des heures comme ça, parce qu’on marche un peu sur la tête avec la défense du climat. Alors certes, l’histoire racontée par Olivier Norek reste une histoire. Mais avec ses mots, il arrive à nous montrer toute l’absurdité de la situation. Et je trouve ça bien, parce que ça va peut-être toucher plus de personnes ; c’est utopiste, mais peut-être que ça va faire changer les mentalités. On ne sait jamais, sans mauvais jeu de mots, quel impact aura un livre sur les gens qui vont le lire.
C’est un livre important. Un livre qui permet de se rendre compte de l’étendue des dégâts, et qui permet de voir que, malgré tout ce qu’on veut bien nous faire croire, personne ne fait grand-chose pour contrer les effets du dérèglement climatique. Parce que le monde est régi par l’argent, qui sera, au final, toujours plus important que la santé du monde.
Un livre très bien documenté, mais pas sûr que le choix d'une fiction ait été judicieux. L'intrigue est bancale (notamment partir du principe que l'opinion publique soutiendrait ardemment les actions de Solal et se mobiliserait en masse, ce qui me semble très optimiste), les dialogues sont très maladroits (avec des personnages qui vont parler tour à tour comme dans une série policière médiocre, puis, deux lignes plus loin, semblent réciter à voix haute des rapports du GIEC), et l'auteur semble chercher le ton de son livre jusqu'à la dernière page. Les personnages sont vaguement ébauchés, mais guère fouillés, et beaucoup restent très caricaturaux (mention spéciale au hacker de la DGSI, un cliché sur pattes dont on se serait bien passés en 2021). En somme, l'idée est bonne, mais l'exécution laisse à désirer.
Deux étoiles quand même pour l'excellent travail de recherche de l'auteur, qui prend la peine de citer toutes ses sources en fin de roman (bonjour la déprime, mais merci quand même).
Aussi, c'est pas grand-chose, mais j'ai du mal à comprendre comment Michel Lafon, une société d'édition au chiffre d'affaires de 16 millions d'Euros, arrive à être assez radine pour, soit oublier d'embaucher un relecteur, soit en engager un drôlement incompétent, parce que les fautes de grammaire et d'orthographe restées dans le produit fini sont assez pour faire saigner des yeux. ("Je ne sais qu'elle", non mais sérieusement.) (Et vous faites payer ça vingt balles? C'est pour vos locaux à Neuilly-sur-Seine, je suppose, parce que le relecteur ne doit pas en voir la couleur.)
Le dernier livre de l'auteur que j'ai découvert, c'était Surface en audio. J'ai la chance d'avoir la médiathèque juste en face de mon lieu de travail alors j'y vais pour choisir des audios 🎧 Quand j'ai vu Impact, le résumé m'avait plutôt attirée et hop ! Le voilà dans ma PAL. Je m'attendais carrément à autre chose et je suis déçue 😞
Olivier Norek nous embarque dans la vie de Virgil Solal. Il frappe un grand coup en kidnappant et séquestrant le PDG de Total en l'accusant, lui et les autres grandes firmes, de pollution entre autres choses. La rançon est simple : faire la transition vers les énergies vertes ou sinon, il le tuerait. Partout dans le monde, la nouvelle se répand et la police tente malgré tout d'arrêter Virgil... 😮
Les premières minutes d'écoute m'ont fait froid dans le dos. Le prologue a de quoi toucher, choquer et créer le malaise. Le ton est donné : on parle de pollution, de danger de mort, de populations laissées à l'abandon et sacrifiées pour le profit des autres. J'avais lu 2-3 livres qui traitent du même sujet et qui ne m'avaient pas transcendée. Et puis les chapitres suivants changent de ton. La police du 36 Bastion fait appel une psychocriminologue afin d'observer le kidnappeur du PDG de Total. J'ai beaucoup aimé l'intrigue de ces premiers chapitres. J'ai immédiatement adoré Diane et Nathan, si touchants, si bien construits selon moi 😄
Et puis la tournure reprend un angle axé sur l'écologie, la pollution, réchauffement climatique, humanité en danger... 🌍 Je comprends le message, je n'y suis pas indifférente bien évidemment. Je suis cependant du genre pessimiste, empathie 0 quand il s'agit de l'Humanité entière. Laissez donc la courir à sa perte 🙄 Bref, le sujet, tout au long de ce livre, était très pesant. Redondant et qui crée le malaise. Ce n'est pas du tout le but recherché quand je lis un livre. Je veux m'évader, rêver (bon oui, je m'évade avec du sang et des boyaux qui volent... chacun sa came 🤣) et pas me rappeler que notre quotidien est merdique. Que notre avenir est condamné et que les chiffres sont alarmants.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché. Cependant, ça reste assez prenant. L'écoute a été addictive. En un jour, je l'avais fini. Même mon chéri écoutait avec moi alors que ce n'est pas du tout un lecteur, c'est vous dire ! 🤭 La plume est captivante et plus encore Adrien Larmande qui nous fait la lecture. J'étais emportée tout en étant mal à l'aise, quel paradoxe ! 😅 Les personnages sont vraiment attachants, ils m'ont souvent fait sourire. Diane, surtout. Avec ses nombreuses phobies, j'ai eu l'impression que c'était moi.
En conclusion, une écoute addictive de par son lecteur et la plume de l'auteur. Mais alors, je ne suis pas prête de relire un livre avec ce sujet ! 😨