Que restera-t-il de ces premières années où je suis devenue mère ?
Je ne veux pas les oublier. Ces premières années, ces cicatrices dans mon coeur, le début de l’apprentissage. J’étais bien là. Ça s’est vraiment passé. J’aime cette femme, celle qui a traversé tout ça. Elle mérite tout sauf l’oubli. Elle mérite que tout le monde regarde. Que tout le monde sache.
Relu en 2023 : maintenant que j’ai un bébé et que je suis une nouvelle mère, je suis submergée par la force et l’amour dans ces pages. Et la vérité, aussi. A offrir à toutes les mères et futures mères qu’on croise, vraiment. C’est la plus belle chose que j’aie lu sur la matrescence. Et ça fait un bien fou.
Pfff, j’ai mon petit cœur tout mou. C’était une très belle lecture, intime et politique, comme je les aime. La plume de Cécile est douce et forte. C’est un livre qui fera du bien à beaucoup de mères, à beaucoup de futures mères (que ce soit un projet lointain ou en cours de réalisation), et qui pourra aider pas mal de femmes à comprendre ce que traversent les mères autour d’elles. Bref : it’s a yes.
Un livre difficile à noter (d'ailleurs je ne le fais pas) et qui m'a laissé songeuse (et c'est toujours le cas, un jour après l'avoir refermé).
Je n'ai pas d'enfant, j'ai bientôt 33 ans et comme "c'est l'âge", que je suis heureuse en couple, évidemment, le sujet d'avoir un enfant ou non se pose ces temps-ci. Les femmes qui ont un désir d'enfant marqué m'intriguent parce que ce n'est pas mon cas, et pour autant, il n'y a pas non plus de non-désir marqué - bref, je me pose des questions.
Tout ça pour dire que ce livre, un témoignage honnête des deux premières années de vie de mère qu'a vécu Cécile est à la fois très doux, plein d'amour mais aussi... un peu effrayant pour quelqu'un qui n'a pas vécu de grossesse, d'accouchement puis la vie avec un jeune enfant. Cécile parle sans fard des difficultés qu'elle a ressenti lors de ces deux premières années, de ses ressentis, de sa culpabilité, mais aussi de la transmission familiale, de ces choses qu'elle avait appris de sa mère au sujet de sa propre expérience de maman, si lointaine de la réalité de Cécile.
Je ne sais pas si ce témoignage me donne envie de ne surtout pas faire d'enfant parce que certains aspects ont l'air complètement flippants (et est-ce que j'ai envie de me sacrifier, de m'oublier un peu pour un enfant, même si ça ne dure peut-être pas éternellement ?) ou est-ce que ce témoignage me permettrait d'être mieux armée à affronter le cataclysme qu'est l'arrivée d'un enfant dans un hypothétique futur ? Tout l'amour qu'offre la maternité est aussi une expérience décrite avec douceur, qui donne envie, sans aucun doute.
Au delà d'être un ouvrage qui me semble essentiel à lire quand on est en phase de questionnement comme moi (même si ça a vraiment ouvert la brèche d'encore plus de questionnement hem..) je pense que c'est un livre qu'il est bon de lire même si on ne veut pas d'enfant, ne serait-ce que pour comprendre les mères qui nous/vous entourent (même si je me doute que chaque expérience est unique, et qu'il existe probablement beaucoup de mères qui ont peut-être mieux vécu la matrescence que Cécile). À lire aussi quand on est un homme, parce qu'il est évident que la paternité est très différente de la maternité.
Un livre assurément marquant, merci Cécile pour ce témoignage intime et bouleversant.
J'ai failli le finir d'une seule traite, mais je me suis forcée à faire quelques pauses pour digérer ce que je lisais, le ressentir, y réfléchir. Et wow, même si certains chapitre ne résonnent pas en moi, beaucoup me donnent l'impression de regarder dans un miroir. J'ai envie de le faire lire à mon conjoint, à mes amies mères, à celles qui envisagent de le devenir, à celles qui ne veulent pas d'enfants... Parce qu'il est important de montrer tout le prisme des émotions entourant la maternité, même quand c'est moche.
En ce moment, on a l'impression qu'il y a comme une vague de témoignages dépeignant la maternité comme une épreuve difficile et aliénante. Ne croyez pas qu'on oublie l'amour et la joie immense que cela apporte. On a juste besoin de se sentir moins seul-e-s quand ça devient dur :)
Merci à Cécile d'avoir raconté ce qu'il se passe vraiment aujourd'hui dans la vie d'une nouvelle mère. Ce livre m'a accompagné comme un doudou toute la semaine où je l'ai lu. Je le picorais pour deux raisons : la première étant de faire durer le temps de sa lecture. La seconde étant le temps nécessaire pour laisser venir les émotions à chaque partie du livre.
Ce livre est une reconnaissance, une des rares que j'ai pu avoir pendant cette période du post-partum. Encore un endroit où on se fiche des femmes, où on nie leur existence, leur labeur, leurs émotions, leur dévotion... J'espère de tout cœur que les futures mères pourront se préparer et être accompagnées bien mieux que ce n'est le cas aujourd'hui dans notre société patriarcale française.
Nous existons. Nous sommes là, nous traverserons/ traversons/ avons traversé ça.
Que l’on soit parent ou pas et quelle que soit notre propre expérience de la parentalité, ce livre devrait être lu par toutes celles et ceux qui aimeraient comprendre pourquoi, même lorsque mettre un·e enfant au monde est un choix, la matrescence peut se révéler extrêmement douloureuse. Il devrait être lu par toutes celles et ceux qui aimeraient être un peu plus sensibilisé·es aux souffrances et aux difficultés de ces nouvelles mères, afin d’être réellement à leur écoute et de leur apporter le soutien dont elles ont besoin pour vivre la maternité dans la sérénité.
[SERVICE PRESSE] • • Nouvelle mère de Cécile Doherty-Bigara • Je remercie mon partenaire pour ce service presse, mon premier livre audio. • • Mon résumé : • Cécile Doherty-Bigara nous livre son témoignage concernant le vécu de sa grossesse. • • Mon ressenti final : • Ce premier SP audio n’aura pas été concluant. Le livre audio n’est pas fait pour moi, je me rends compte que j’ai besoin de lire par moi-même, d’y mettre l’intonation que je veux. La voix de la comédienne qui narre ce livre est basse et traînante. • Si vous hésitez à enfanter et cherchez des réponses à vos questions, il se peut que vous les trouviez ici, mais votre envie de grossesse risque de s’envoler rapidement. L’auteure dépeint le côté face de la grossesse mais surtout de l’accouchement et de la vie qui sera la sienne avec un bébé. Je vous mets en garde sur le fait qu’il ne reflète absolument pas la grossesse, de manière générale. • La narration commence à 8 mois de grossesse puis l’auteure accouche. L’épisiotomie est vécue comme un drame car en découle douleur et désagrément lors de la douche ou du passage aux toilettes. Ayant moi-même vécu cela, j’avoue que ce n’est pas la meilleure partie de l’accouchement mais elle ne reste pas la pire. Pour autant, j’ai eu l’impression que Cécile se sent écrasée par la maternité. • L’auteure estime qu’elle passe de femme à mère. Je comprends que perdre ses repères la panique et qu’elle se pose de nombreuses questions, ce qui est tout à fait normal. Par contre, je trouve que tout est poussé au paroxysme tant Cécile analyse absolument tout de sa vie de mère ainsi que de sa vie d’avant. J’ai trouvé cela extrêmement abusif. Par exemple, avant l’accouchement, l’auteure prenait beaucoup de temps pour elle, entre yoga, méditation et retraite. Avant d’enfanter, l’auteure est une femme qui prend soin d’elle, qui s’écoute et qui fait grandement attention à sa santé mentale. L’allaitement et le fait de se rendre compte qu’il faudra couper sa nuit pour l’enfant, pour ne prendre que cet exemple, semble vécu comme une injustice. Pour la maman que je suis, cette période, trop courte malheureusement, est celle que j’ai préférée. Je me sentais en osmose avec ma fille, à qui je chantonnais des chansons des Beatles. Ici, je n’ai pas ressenti cette osmose. La mère ne parle pas de communion avec l’enfant. Elle parle plutôt de perte de contrôle sur sa vie, cela m’a interpelé. • Le papa est peu évoqué, au début surtout. Très vite, il est occulté. Alors, j’entends que la charge qui pèse sur ‘la mère’, de manière générale, est issue de la société qui conditionne la femme depuis des siècles. Elle met au monde donc elle s’occupe de l’enfant mais tout de même. J’ai trouvé l’analyse de la grossesse très nombriliste, très porté sur ce que pouvait faire cette maman avant la grossesse et le poids de l’après. L’analyse est poussée jusqu’à se dire qu’avant bébé, la corbeille de fruits recevait les fruits réservés à maman, maintenant ils sont réservés a bébé donc que se passerait-il si maman mangeait la dernière clémentine et que bébé en réclame ? J’ai trouvé cela abusif, encore une fois. • L’auteure note tout, s’interroge beaucoup, des fois à juste titre, d’autres fois, de manière excessive, et j’ai l’impression d’avoir traversé les premières années de ma fille, les yeux bandés, à l’arrache, à l’aveugle. Cela fait-il de moi une mère indigne ou nonchalante ? Je n’ai que très peu de points communs avec cette maman qui semble subir la maternité. Même si certaines périodes sont plus difficiles que d’autres, j’ai moi aussi, doutée de moi et de ma capacité à être une bonne mère, je ne me retrouve pas du tout dans ce témoignage. • Je pense que chaque femme est différente face à la grossesse. Certaines vont estimer perdre le contrôle de leur vie, d’autres vont traversé cette partie de leur vie comme une épreuve, certaines (comme moi) laisseront faire les choses et vivront la maternité au jour le jour. • • Pour découvrir ce témoignage, c’est ici : https://amzn.to/3wTiSVO
Je pensais adorer ce livre mais j’ai finalement un avis plus mitigé. Enceinte de mon premier enfant, je m’attendais à une lecture qui m’aiderait à déterminer ce qu’est être mère en 2023 et me donnerait des clés pour concilier ma vie et mes besoins de femme et ma maternité. Au début de la lecture j’ai adoré l’honnêteté et l’aspect déculpabilisant. Je pouvais tout à fait imaginer et comprendre les ressentis dont parle Cécile. Mais arrivée aux 2/3 du livre je ressens une sorte de lassitude, comme si la lecture était finalement une succession de soucis et de regrets divers qui mis bout à bout se révèlent plutôt anxiogènes pour moi. Peut être ce livre est il indiqué aux mamans plutôt qu’aux futures mamans? En tous cas personnellement j’aurais aimé y voir plus de clés, comprendre comment elle a concilié les deux au final. Peut être que cela vient dans le dernier tiers du livre cela dit, mais je ne le saurai pas 😉
J'ai toujours beaucoup aimé la sincérité et l'authenticité de Cécile, si lumineuse mais je découvre ici un ouvrage qui est certes très important car il aborde les affres de la maternité, ceux dont on parle si peu, mais qui est empreint d'une colère et d'une tristesse qui m'a mis parfois mal à l'aise. J'ai fini par m'interroger sur les raisons qui pousse une femme à devenir mère puisque cette mission comporte un lot de sacrifices qui est loin de donner envie de vivre cette expérience. Perso, ça m'a coupé l'envie. ^^ Par contre, je note que si un jour je décide de devenir mère à mon tour, je ferai mon possible pour supprimer le terme "sacrifice" de cette étape de ma vie.
J'ai bien aimé dans l'ensemble mais gênée par le fait qu'elle pense que son vécu de la maternité est universel et que toutes les mères ont vécu ce qu'elle a vécu. J'ai eu mon premier enfant à 25 ans et c'était le bébé le plus facile au monde (et non je n'ai pas oublié comme elle le dit dans le livre : selon elle, on oublie les mauvais souvenirs, tous les bébés pleurent et ne dorment pas le nuit). Une première expérience idyllique de la maternité : un petit garçon qui ne pleurait quasiment pas, qui a dormi très bien rapidement... C'est mon deuxième enfant qui m'a fait comprendre que la maternité pouvait mener à l'épuisement... Et mon troisième a été plutôt "facile" aussi.
Donc, non, on ne ressort pas forcément épuisé de la maternité. Chaque bébé est différent.
Lu d’une traite hier ! 📯 Dans cet ouvrage, l’autrice revient sur ses deux premières années en tant que mère, ce qu’elle a fait, ce qu’elle s’est astreinte à faire, les modèles qu’elle pensait suivre et qu’elle a laissé tombé parce que ça ne lui correspondait pas. C’est un récit très intime, les chapitres sont courts et rythmés. 📚 J’avais lu à différents endroits que c’était un incontournable à lire, je ne sais pas si j’ai bien fait de le lire dès la grossesse, mais pas sûre d’avoir le temps pour ça dans les prochains mois !
Les mots sont si justes. Ils n’ont pas tous raisonnés en moi mais je me suis tout de même reconnue, parfois dans des petits détails qui n’auraient pourtant l’air de rien pour des personnes sans enfant. C’était très intime et très rafraîchissant. Une petite pépite pour les nouvelles mamans. Savoir qu’on est pas seule fait du bien. « La partie la plus difficile d’une naissance, c’est l’année juste après. C’est l’année où l’âme d’une femme doit accoucher de la mère à l’intérieur d’elle. C’est un accouchement bien plus long et difficile que le premier. »
Très belle lecture dans laquelle je me suis reconnue. C’est un récit dur à lire mais indispensable à partager. Une vision de la maternité sans fard ni tabou, enfin ! A relire et à prêter autour de soi.
Le sujet est très intéressant mais je pense que j’en attendais trop. Habituée des posts Instagram de Cécile je pensais que le livre creuserait plus le sujet. Finalement, j’ai eu l’impression de rester en surface.
Perfectly captures the experience of early motherhood and what happens inside a woman’s thoughts and emotions. Helps us question what it means to be a mother now.
Un livre bien écrit et facile à lire. Mais je ne le conseille pas pour quand on est enceinte car ça peint une vision très noire de la vie avec un jeune enfant.
La nouvelle mère rompt avec le mensonge. Le mensonge du merveilleux de la maternité (ou plutôt du mensonge par omission des affres qui accompagnent la parentalité).
Ce livre est un recueil de tout ce qui tombe sur les parents (et en particulier les mères) lorsque leur vie bascule radicalement avec l'arrivée d'un bébé. L'autrice n'a pas peur des mots (rafraîchissant !) et l'on comprend rapidement que c'est un livre sur le deuil (de la "vie d'avant").
Pourquoi ce mensonge collectif? Ce serait intéressant d'y réfléchir, au-delà de l'hypothèse un peu tautologique à mon goût d'un éternel complot contre les femmes (duquel la Nature serait partie). L'époque contemporaine est aussi très marquée par un culte de l'enfant, placé au centre de tout, qui crée du tabou sur tout ce qui vient ternir son image idyllique. Une part du mensonge est aussi lié à... de la politesse? de la pudeur? du respect pour le vécu de chacun? CD-B l'indique elle-même lorsqu'elle se censure et se retient de dire aux autres parents qui attendent leur premier enfant: "oh merde, vous ne savez pas encore à quel point votre vie va déraper" (tellement juste pourtant)
Je ne suis pas une nouvelle mère, et je n'ai pas l'expérience de la grossesse, de l'accouchement et de l'allaitement. Mais en tant que (nouveau?) père, je me suis retrouvé dans les moindres détails de ce texte, y compris sur les tacles lancés aux "grands sages" et gourous de la paix intérieure. Comme l'autrice, j'ai vécu ce moment par exemple où j'ai maudit Eckart Tollé et son p*tain de moment présent : sérieusement, ce mec n'a clairement pas mis en pratique avec une garde de nourrisson de 24h!!!
Le témoignage touchant, sincère, d'une mère qui raconte sa maternité, les deux années de vie de son petit garçon qui ont été un réel bouleversement dans la sienne, un précipice, elle distille au fil des pages et de son vécu, beaucoup de bienveillance, d'indulgence envers soi-même, elle se révolte face aux attentes de la société, elle bouscule des idées reçues, il n'y a pas de censure. Ça reste un témoignage, quelque chose d'assez léger qui se lit vite, mais on peut facilement y voir des parallèles avec nos propres vécus, nos propres histoires, et il y a des belles pistes d'analyse, d'observation à voir. A conseiller aux jeunes parents en devenir ou en train de se noyer, aux mères qui ont des blessures à panser.
Même si le sujet est spécifique (la maternité), je ressors de cette lecture avec la conviction qu'il devrait être lu par tout le monde - même celleux qui ne vont pas connaitre l'expérience de la parentalité (dans n'importe quelle forme). C'est un manuel d'éducation à la parentalité au sens civique du terme, avec ses côtés sombres et pas réjouissants, très réalistes et complexe - comme la vie. Avec des passages très drôles aussi. Pour la réflexion: mention spéciale aux deux chapitres "Mon égal" et "Parents spirituels".