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Et l'évolution créa la femme (OJ.SC.HUMAINES)

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La femme est-elle l’avenir de l’homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix… Qu’en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines. Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l’on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l’histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l’évolution. Pour embrasser le passé évolutif, il faut élargir le regard : explorer le passé, mais aussi comparer l’humain à ses plus proches cousins, singes et grands singes. Car nos points communs avec les espèces apparentées ne sont pas seulement biologiques, ils concernent également les comportements et la vie sociale, et jusqu’aux rapports entre les sexes. La coercition envers les femmes est-elle une fatalité évolutive ou une invention culturelle ? Comment s’est instaurée la domination masculine, qui semble être devenue la règle pour notre espèce ? Un livre qui bouscule les idées reçues pour penser autrement l’évolution des femmes et leur rôle dans l’évolution. Pascal Picq est paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France. Il a écrit notamment Au commencement était l’homme, Lucy et l’obscurantisme, De Darwin à Lévi-Strauss et, plus récemment, L’Intelligence artificielle et les Chimpanzés du futur, qui sont de très grands succès. 

447 pages, Kindle Edition

First published October 21, 2020

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About the author

Pascal Picq

68 books18 followers
Pascal Picq est un paléoanthropologue français, maître de conférences au Collège de France où il collabore avec le professeur Yves Coppens. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques autour de la question de « Qu'est-ce que l'humain ? ». Il cherche surtout à trouver ce qu'est le propre de l'espèce humaine : « Le propre de l'humain n'est-il pas justement de se poser cette question : "Qu'est ce que l'humain ?" Et est-ce ce sens propre à notre espèce Homo sapiens ? Dans ce cas, les autres hommes, dits préhistoriques, étaient-ils des humains ? »

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140 reviews1 follower
April 4, 2021
I will start by saying that if I could give this book 6 stars, I would do so. Pascal Picq is a scientist that takes Noah Yuval Harari back to school and gives him a C-, and the more I read him, the more I am poised to think that.

Now onto the book itself:
Engels wrote that "The overthrow of mother-right was the world historical defeat of the female sex. The man took command in the home also; the woman was degraded and reduced to servitude, she became the slave of his lust and a mere instrument for the production of children."

As a whole, humankind is generally a species where the males oppress the females, possibly more so than any other species in the world. But is this oppression a thing of nature, or a thing of culture? And when did it appear? Were our ancestral human societies benevolent matriarchies, societies where people were naturally good, as Rousseau would say, or harsh patriarchies, where people were naturally bad, as thought by Hobbes? And how did we move from then to now?

As a paleoanthropologist, Picq tries to break free from the tug-of-war between natural and social sciences, and tries to have a look at the male-female relationships with the eyes of a scientist. To do so, he compiles a good amount of recently accumulated knowledge in ethology (study of animal behaviour), especially that of our monkey and ape cousins (since they are the closest to us genetically), and in phylogenetics (study of the relationships between an organism/species with another, according to evolutionary similarities and differences), to retrace back, far beyond the reaches of written history, all the way to our last common ancestors with our cousin species.

He also takes a critical look at the older studies in sociology, ethnology and anthropology to put things in perspective in the bigger picture. Indeed, as Durkheim would point out, the researchers have to be aware of their own biases - which are constructed by the culture in which they have grown and live - when conducting their research. It means that the studies of human society are always a bit tainted by the - mostly Western, male - personal and historical context of the researchers, and one has to extirpate the useful information from the glass taint.

The result is this superbly written book (only available in French at the time of reading), which looks at the broad spectrum of female coercion in the human species, and puts it into perspective with those of chimpanzees/bonobos, other great apes, other monkeys in general, and with the sexuated animals overal. We are taken on a trip to trip to understand whether male/female coercion is a thing of nature, whether it is the result of environmental constraints, something related to social organisations (polygynous/polyandrous/monogamous organisations), or something that is the essence of the human species.

The conclusion is definitely not looking good for us humans - we are coercitive in ways no other animal species is - BUT it appears that this coercion is a thing of culture, and as such, working together as a society, we can strive to achieve equality, and end what Christine de Pisan called "the women question" (French: "la querelle des femmes").

As a conclusion, what I consider an important excerpt of this book as regards to evolution and differences (bold by me):
"Rappelons d'abord une évidence, qui se trouve au cœur des théories de l'évolution et qui constitue ce qu'est la vie : tout ce qui fait l'existence des individus, des gènes aux systèmes sociaux en passant par la physiologie, la sexualité, les comportements et les capacités cognitives, présente des variations. Ces variations ne sont pas des écarts en référence à une norme procédant d'une « essence » de l'espèce : elles sont autant de possibles permettant l'adaptation de l'espèce, en fonction des circonstances. Ainsi, les sociétés animales évoluent. Quelle banalité ! Leurs structures et leurs organisations ne sont pas figées. Il y a certes des contraintes phylogénétiques plus ou moins rigides chez les singes et les grands singes, mais elles autorisent tout un éventail d'organisations sociales très diverses, y compris au sein d'une même lignée."
Profile Image for Éloïse St-Pierre.
15 reviews1 follower
January 18, 2025
J'ai lu plusieurs ouvrages de Pascal Picq et je n'ai jamais été déçue. J'apprécie particulièrement la manière dont il développe ses idées, offrant une perspective unique sur les sociétés humaines. Cependant, le livre aurait gagné à être plus concis, car certaines informations sont répétées à plusieurs reprises, ce qui crée un peu de redondance. Malgré cela, je recommande vivement cette lecture. J'ai hâte de découvrir son livre sur la modernité. À suivre...
120 reviews
May 3, 2023
Avis mitigé sur ce bouquin touffu... Selon moi, l'éditeur n'a pas fait son boulot. Il aurait dû avoir le courage de dire à l'auteur que le propos serait bien plus lisible avec 150 pages de moins sur les 450.
J'ai détesté l'intro et ses phrases mal fichues, que j'ai relues 3 fois avant d'admettre que ce n'était pas moi qui ne comprenait rien, mais bien la phrase qui ne tenait pas debout. Et il faut souvent se référer au lexique pour ne pas perdre le fil.

Ensuite, je me suis régalée avec l'étude des sociétés de singes, grands, petits, de l'Ancien et du Nouveau monde. On comprend vraiment bien que l'évolution n'est pas un chemin linéaire et tout tracé qui extrairait l'Homme de sa "condition animale", mais plutôt un buisson plein de fouillis, de tentatives multiples suivies de tailles sévères auxquelles ne survivent que certaines branches.
J'ai appris avec humilité que les hominoïdes forment une branche en voie de disparition, largement supplantée par les cercopithèques...
J'ai moins bien retenu tout ce qui, ensuite, est relatif à Sapiens, ça manquait de repères simples, schémas ou autres et j'ai été submergée par les redites incessantes.
Et la fin est un peu indigeste, on dirait que son propos est plutôt de déconstruire des théories non fondées (le matriarcat ancestral, la préhistoire machiste depuis le 19ème siècle...).
Aucun regret de lecture, mais j'y réfléchirai à deux fois avant de replonger dans un bouquin de Pascal Picq.
This entire review has been hidden because of spoilers.
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