Chère mamie, J’espère que tu vas bien et que papy aussi. Pendant 55 jours, pour se protéger du Covid-19, nous avons dû rester confinés chez nous. J’avais besoin de conjurer l’angoisse, alors chaque jour je t’ai écrit. La vie se chargeait de me fournir l’inspiration, et je ne manquais pas de grossir le trait, pour te distraire, pour me distraire. Aujourd’hui, je vais partager ces lettres avec tout le monde. C’est très émouvant de penser que l’on a tous vécu la même chose au même moment. Il faut que je te prévienne : tous les bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, qui soutient ceux qui ont porté le pays à bout de bras pendant deux mois. C’est un moyen de se sentir un peu utile, après s’être trouvé bien impuissant. Gros bisous à toi et à papy, Ginie
Depuis 1989, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France œuvre pour améliorer le quotidien des personnes à l’hôpital.
Je suis née le en 1977 près de Bordeaux, où je vis toujours.
J’ai commencé à dévorer les livres dès que j’ai su lire. La Bibliothèque rose, la Bibliothèque verte, puis de nombreux romans qui me faisaient vivre mille et une vies.
J’avais huit ans quand j’ai écrit mon premier roman sur un cahier de brouillon vert au dos duquel figuraient des tables de multiplication. Il parlait d’amour, de mer et d’un soleil qui mettait trente pages à se coucher.
En sixième, je répondais « Écrire des livres » à la question « Que voulez-vous faire plus tard ? » sur les fiches que l’on remplissait en début d’année. Pas à chaque fois, parce qu’il m’est aussi arrivé de vouloir être styliste. Ça n’a pas duré longtemps : tout le monde voit une voiture quand je dessine une chaussure.
Au lycée, j’ai gagné un concours de nouvelles. Ma prof de français m’a encouragée à poursuivre mon rêve de devenir écrivain. Je l’ai écoutée, jusqu’à ce que la vie active le fasse passer au second plan. Ce n’était pas réaliste, je ne connaissais personne dans le milieu de l’édition, je ne savais pas comment m’y prendre et je n’étais pas sûre d’être à la hauteur. Alors j’écrivais des histoires sur des carnets, des poèmes pour les anniversaires de mes proches, la liste des courses. Jusqu’au 23 mars 2009, date à laquelle j’ai créé un blog.
Jusque là, mes histoires n’étaient lues que par mes proches, qui les trouvaient très belles, mais qui trouvent également que je cuisine bien. Là, j’étais confrontée à des lecteurs objectifs, qui venaient chaque jour lire mes billets d’humeur et d’humour.
Ce sont eux qui ont rallumé l’étincelle. Ils m’ont poussée à écrire sur plus long format, ils m’ont encouragée à y croire. Ce sont eux qui m’ont poussée à participer au concours de nouvelles « E-crire Au féminin », dont j’ai été lauréate avec la nouvelle « La peinture sur la bouche« . C’est une de mes lectrices qui, un jour, m’a envoyé un lien pour participer à un concours organisé par une maison d’édition. Il me restait quelques semaines pour écrire un roman. Si je gagnais, il serait publié.
C’est ainsi qu’est né « Le premier jour du reste de ma vie ».
Mon manuscrit est arrivé en finale mais c’est un autre qui a gagné, je l’ai donc rangé dans un dossier de mon ordinateur et j’ai mis un mouchoir sur mon rêve. Un jour, une amie qui n’avait plus rien à lire m’a demandé si je pouvais le lui envoyer. Elle l’a tellement aimé qu’elle m’a harcelée pour que je l’envoie à un éditeur. Je ris quand je relis ses messages en lettres majuscules, me promettant les pires sévices si je ne m’exécute pas. Persuadée que c’était peine perdue, je n’ai pas voulu perdre de temps à l’imprimer, le relier et l’envoyer par courrier. J’ai cherché des éditeurs qui acceptaient les manuscrits par mail, j’en ai trouvé un seul, je le lui ai envoyé. Deux jours plus tard, il m’appelait.
Mon premier roman, « Le premier jour du reste de ma vie », est paru en janvier 2015 chez City et en mai 2016 chez Le livre de poche. Mon deuxième roman, « Tu comprendras quand tu seras plus grande », est sorti en mai 2016 chez Fayard et en mai 2017 chez Le livre de poche. Il est traduit en plusieurs langues et une adaptation cinématographique est en cours. Mon troisième roman, « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie », est paru en mai 2017 chez Fayard. Il est sélectionné pour le Prix maisons de la presse.
Depuis toute petite, j’étais persuadée que voir son nom sur la couverture d’un roman devait être fabuleux. Ça l’est, mais ce n’est pas le plus fort. Le plus fort, ce sont les étoiles dans les yeux de mes proches, et les échanges avec vous, lecteurs. Vos messages, vos regards, votre bienveillance rend cette aventure tellement plus belle…
Merci pour tout cela. J’espère que notre chemin commun sera long !
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman d’une traite (épistolaire et acheté dans la journée qui plus est) ! C’est simple, mais tellement drôle. J’ai éclaté de rire dans les transports en commun 🙊
Je vais garder précieusement cet ouvrage comme un témoin de ces 55 jours où la France a tourné au ralenti. En plus d’être un souvenir, Virginie Grimaldi est si drôle (cela doit-être une vraie gaffeuse hahah).
Un vrai bonbon 😌
PS : J’ai bien aimé aussi le chapitre écrit par son fils, puis celui par sa fameuse mamie ^^ (mais je me demande si ce n’est pas Virginie qui les a écrit 🤔).
Encore un très bon moment en compagnie de Virginie Grimaldi, ses souvenirs du confinement et les nôtres, on passe du rire aux larmes selon les pages.
Un témoignage touchant d'une drôle de période, où l'on s'est retrouvée femme au foyer, 100% en télétravail, cantinière, institutrice, jardinière, peintre, couturière,... Une parenthèse pas toujours enchantée mais qui a eu des bons côtés aussi (je me sais bien sûr privilégiée d'avoir pu passer les confinements en famille, dans une maison assez grande avec un bout de jardin).
Comme les précédents tomes, écrit sous forme de courtes lettres à sa grand-mère, avec une petite photo Polaroid pour chacune (avec ou sans lien avec la lettre, ah ce bel éléphant en pâte à modeler...).
Virginie Grimaldi nous a pondu un journal de bord concentré sur la période du confinement. Quelle bonne idée, d’autant plus que tous les bénéfices sont reversés à la fondation des hôpitaux de Paris !!
C’est un super projet, drôle, attachant, dans lequel on se retrouve tous, où on a dû apprendre à vivre constamment en famille, et surtout, où on a été éloigné de nos proches. Ça m’a rappelé pas mal de souvenirs, une nostalgie et des moments qu’on ne vivra qu’une seule fois.
Écrire et parler beaucoup à sa mamie pendant cette période m’a fait un petit pincement au cœur, quand on sait le nombre de personnes âgées qui se sont retrouvées isolées malgré elles (ma petite mamie y compris) 🫂
« D'ordinaire, il ne se passe pas une semaine sans que je vienne chercher ma dose de câlins et te fournir ta dose de sourires. »
J'ai bien aimé c'était rapide à lire et amusant, j'ai quand même préférée chère Mamie tu vas rire. Je recommande pour passer un bon petit moment devant un livre
A punto de cumplir 5 años del confinamiento me resultó providencial haber encontrado finalmente este libro y haberlo leído -del tirón- desayunando, el último día de nuestra estancia en París. Fue precisamente aquí donde vivimos la semana pre-confinamiento, con las primeras cancelaciones de eventos, las primeras mascarillas y las indicaciones del Padre, en Misa, de que al parecer estaban recomendando no darnos la paz con la mano sino con una simple inclinación de cabeza.
Lors du confinement en mars 2020, Virginie Grimaldi a repris sa correspondance fictive avec sa mamie entamée en 2018. Durant 55 jours, elle a posté quotidiennement ses missives à la fois émouvantes et drôles. Son quotidien, ses angoisses, son ressenti, son expérience du confinement... elle a exprimé dans ces lettres ce que chacun de nous a vécu durant cette période d'hébétude collective. J'avais beaucoup aimé Chère Mamie et je me suis régalée avec Chère Mamie au pays du confinement. Je l'ai lu d'une traite, tour à tour souriant, gloussant et riant aux éclats. Parce que c'est franchement drôle ! L'auteure a un tel sens de l'autodérision et de l'humour en général que c'est absolument jubilatoire de la lire.
Le plus petit fêtait ses huit mois, pour l'occasion on a préparé des crêpes et on les a dégustées devant lui, pendant qu'il se tapait une purée de brocolis.
Un excellent moment en compagnie de ce petit livre dont les bénéfices sont reversés à la Fondation des hôpitaux de France. Vous n'avez désormais plus aucune excuse pour ne pas vous le procurer illico !
J'ai préféré le premier livre, mais celui-ci était super aussi ! Moins drôle toutefois (mais la situation l'est moins aussi), et j'ai eu plusieurs fois le cœur serré en lisant (oui, ce premier confinement a décidément été compliqué pour tout le monde). Cette mamie est super attachante en tout cas, et ça m'a encore plus donné envie de revoir la mienne... bientôt j'espère !
Un super moment de passé. Ou j'ai pu me rappeler les moments du confinement pas toujours facile (enceinte de 4 à 6mois avec 2 enfants en bas âge c'était génial lol) Une période compliqué mais tournée avec beaucoup d'humour et dautoderision. Je me suis retrouvée dans ce livre. Je vous le recommande.
Lecture simple, sans artifice. J’ai appréciée, sans plus. Peut-être que j’aurais appréciée davantage il y a quelques années, alors que le confinement était encore frais dans ma mémoire.
«On restera à distance, on s’enlacera avec les yeux, et on se posera dans ton jardin, ensemble enfin, pour discuter de ce drôle d’hier et de cet impalpable demain où on pourra se serrer fort. »
I discovered « Chère Mamie au pays du confinement » (« Dear grandma in the lockdown country » through Saiwhisper's review. What made me buy the book ? One of the quotes she posted : « There's no floor anywhere anymore. People say they use it for baking cakes, but I think in reality, we all started to sniff it. » That gave the tone of the book... but was it entirely like that ? I won't make you wait any longer, the answer is « yes ».
Alright, not all the pages are as funny as this, but Virginie Grimaldi makes us smile most of the time, when she doesn't make us laugh out loud. With much self-parody and a good amount of exaggeration (which may eventually not be to everyone's taste), she gives us her lockdown diary, as letters to her grandma posted everyday on social media. Toilet paper and floor shortages, fear to go outside, having to find activites for the children... as depicted in a funny way. The make the situation feeling less heavy, believing we'll go through, even if when I type these words, we're still not out the woods. We do feel the author wasn't always in the mood when she wrote, that there were hard days, but she still did.
It's a very quick reading, between short big-printed texts and pictures. The layout as a diary makes the book much thick than it really is. No matter what, it's a good read and there are no redundancies ; which is incredible regarding how the book was born.
It's soft. It's light. It brightens the mood. And the benefits go to charity. So, what else could we ask ?
Cette aventure débute le 16 mars 2020 et se termine le 10 mai de la même année. Lors du 1er confinement dû au Covid 19.
L’auteure écrit chaque jour à sa mamie ses journées vécues avec sa famille, sous forme humoristique pour palier au stress. Et pendant cette période, plus d’un d’entre nous, en a ressenti, du stress. Et pour certain cela n’est pas terminé, courage à eux.
Elle montre aussi que le confinement a servi pour certain à découvrir, nouer des liens avec leurs voisins proches auquel on n’aurait peut être pas prêter attention dans d’autres circonstances.
J’aurai aimé avoir le ressenti de son grand et de son mari, cela aurait donné une perspective sûrement plus intense et profonde à ce récit. J’ai apprécié mais sans plus.
Ce livre a un petit côté déstressant, je pique des fous rires par ci par là. Malheureusement, certains jours sont lourds. Ce livre est rapide, les petites textes s’enchaînent rapidement. Quelques heures suffisent à le dévorer. Certains passages sont émouvants, on ressent que la distance est là entre nous et nos êtres chers.
La plume de Virginie Grimaldi est légère, divertissante par moment. Je reste sur ma faim, je m’attendais à des tournures plus cocasses et hilarantes: Ce ne sera pas un de mes préférés, j’ai peut être mis trop d’espoirs avant de le commencer.
Une dose d'humour dans un livre facile et rapide à lire Dans lequel chacun peut s'identifier et bizarrement j'ai envie de le garder comme un souvenirs, un témoin de ce confinement, j'aimerais le relire dans des années voire le lire à mes enfants pour leur expliquer avec légèreté et une bonne dose de blagues qu'ils ne pourront pas comprendre s'ils sont trop jeunes. Ce livre est plein d'humour, car heureusement que certaines situations pendant cette pandémie sont risibles car sinon notre ciel serait bien gris. J'avais déjà adoré chère mamie, j'adore celui ci également, le format est intuitif et agréable, je l'ai lu en 2 fois et j'ai rigolé et qu'est ce que ça fait du bien !
Pendant le confinement de ce printemps, j'ai suivi avec grande joie les cartes postales que Virginie Grimadi envoyait à sa Mamie. Au fur et à mesure que les jours passaient et que la tension devenait palpable (même dans mon petit village de montagne), je guettais ce rendez-vous qui était une vraie soupape de décompression (dans tous les sens du terme !). Quelle joie de retrouver ces cartes les une à la suite des autres. Par contre, je ne pensais pas du tout les relire pendant un deuxième confinement !
Celui-ci est encore plus drôle que le précédent ! Revivre ce premier confinement à travers les mots de Virginie a été tellement magique (elle a su transformer cette dure période en bons souvenirs tellement ce fut drôle)! J’ai clairement ris à chaudes larmes ! J’adore son humour ! On passe un moment agréable avec, à chaque nouvelle page, le sourire aux lèvres. Un livre à relire quand toute cette pandémie sera derrière nous. Ce sont nos souvenirs de 2020 qu’elle a fait vivre dans ce livre ! FONCEZ !!!!
J’ai passé un bon temps a le lire, c’est cool de pouvoir lire le confinement de quelqu’un d’autre, sous forme de lettre et aussi avec les photos et les couleurs je trouves que ça rajoute un truc, c’est un plaisir a lire. Mais je doute de le lire hors confinement je pense vraiment que le faite qu’on soit en confinement rajoute quelque chose. Par rapport aux autres livres de Virginie Grimaldi celui-là n’a pas été tellement mon kiff. J’ai aimé le lire c’est vrai, mais sans plus
En mode épistolaire, ce livre accroche et captive car on a l l'impression d'être ds les confidences de qqun ou qqune !! Perso, j'ai tjrs aimé le style épistolaire de choderlo de Laclos à Montesquieu avec ses lettres persanes, j apprécie qu on m raconte des histoires loool, ça procure un bien-être singulier et rappelle les histoires de mamie pleines d aventures, de rebondissements, d humour et de sagesse...que c beau🥳
à travers cette lecture, je me suis surprise à être prise de nostalgie pour cette période si horrible mais particulière que nous avons tous partagée, pourtant dans l’intimité de nos foyers. en lisant les anecdotes avançant de page en page, j’ai ressenti et revu toutes les émotions qui ont marqué mon confinement et celui d’énormément de personnes. une lecture faisant appel à des sentiments contradictoires, rapide à lire et agréable.
Bien sûr j'avais lu les lettres à Mamie chaque jour sur Facebook ou Instagram pendant le 1er confinement de 2020. Les hasards de l'édition ont voulu qu'il paraisse le jour ou le second confinement, partiel, celui ci , a été annoncé. Et bien , allez suivre Virginie sur ses réseaux sociaux, elle réitère l'expérience et comme toujours, nous aide à relativiser et à poser un sourire sur nos lèvres.