Hans Belting, modernliğin, tarihin ve nihayet insanın sonunun ilan edildiği çağdaş zamanlarda, modernlikten beri sanata yön vermiş olan “sanat tarihi”nin de sona erdiğini öne sürüyor. “Sanat tarihinin sonu”, sanatın ya da sanatla ilgilenen bilimin sona erdiğine değil, sanatta ve sanat tarihi söyleminde yerleşmiş bir geleneğin bittiğine işaret ediyor. Sanat tarihinin kurduğu çerçeveye sığamayan çağdaş sanatın sonunda onu parçaladığını öne süren Belting, günümüzde sanat üzerine düşünmek ve yazmak için bambaşka bir yaklaşıma ihtiyaç olduğunu savunuyor. Özellikle İkinci Dünya Savaşı sonrasında Avrupa ve ABD’de modernizm ve avangardın seyrini izleyerek, çağdaş sanattaki gelişmelerin kökenlerini ve sonuçlarını irdeliyor. Yüksek/düşük kültür ayrımı, sanat eleştirisi karşısında sanat tarihi, modernizmin sanat tarihinde icat edilişi gibi meselelere eğiliyor.
Hans Belting is a German art historian and theorist of medieval and Renaissance art, as well as contemporary art and image theory.
He was born in Andernach, Germany, and studied at the universities of Mainz and Rome, and took his doctorate in art history at the University of Mainz. Subsequently he has held a fellowship at Dumbarton Oaks (Harvard University), Washington, D.C.
With Hans Belting's books, I got the feeling that to read them once is not enough. The same applies to this one. Very stimulating, and often complex ideas. I especially enjoyed the second part dedicated to Vasari's conception of art as progress towards fulfillment of some "ideal" norm, and the reception and "re-working" of his ideas later in history. But for the final review, it definitely needs more attention.
'kitle iletişim araçları, doğaları gereği küresel oldukları için, her türlü yerel ya da bireysel kültürel deneyimini ortadan kaldırıyor. herkese ulaşıyor ve herkese yöneliyorlar; bu yüzden teknik açıdan yüksek ama içerik açısından düşük düzeyli bilgi ve eğlence tüketimi başlıca amaçları oldu'
'kültür pratiği, 20. yyda politikleştirildiği anda öyle derin yaralar açtı ki, geriye bakıldığında her zafer tartışmalı, her yenilgi haklı görünüyor'
'dünya bir diasporadır. bu diasporada insan sürekli gurbette yaşar ve kendine bir kimlik bulmak zorundadır'
3.5* Ideias inovadoras, complexas e bem escritas. Permitiu-me compreender o que é entendido como "a morte da arte" e o modo como é entendida na modernidade. No entanto, devido à tentativa de o autor se explicar claramente, torna-se um pouco repetitivo. Apesar disso, não retiro o mérito que aplico ao mesmo, de bom grado, por considerar o seu pensamento resultado de um estudo aprofundado que resultou na compreensão e na perspectiva que influencia a visão da história da história de arte.
"les style artistiques deviennent les formes visibles des styles de vie et de pensée, si bien que par une surprenante interversion de la cause et de l'effet, l'histoire de la for;e se répercute désormais sur l'histoire générale, du style d'une époque on peut déduire tout l'esprit du temps. L'historien de l'art pourrait ainsi expliquer l'"histoire" à travers celle de l'art et sa structure trop claire de changement et de développement, et en même temps, il pourrait expliquer l'"art" en le ramenant à son cours et à ses transformations da l'"histoire". Ce projet affirmait non seulement l'autonomie de l'art, sa nature intemporelle par-delà ses visages changeants, mais aussi l'autonomie d'une discipline par rapport aux disciplines purement historiques et sociales. [...] Riegl et, après lui, Max Dvorak, ont aussi suggéré la possibilité intéressante d'une histoire psychologique de l'art." (pg.43)
"H. Focillon [...] et G. Kubler [...] fascinante étude [...] commence par un remarquable retour à l'idée de cycle. Une forme d'art ou un problème artistique accomplissent, dans les conditions les plus différentes, à chaque fois, des cycles semblables qui ne peuvent être appréhendés dans un cadre chronologique et relèvent d'un autre ordre temporel interne dont les étapes successives sont une forme précoce, une forme de maturité, etc." (pg.44)
"Car la reproduction de la réalité n'est pas seulement affaire d'habileté technique. La photographie elle-même, le medium par excellence du document objectif n'a pas tenu ses promesses : entre les mains et à travers les yeux des photographes elle est devenue un moyen hautement personnel d'interprétation de la réalité. On pourrait citer autant de jugements sur la photographie qu'il y a de manières de voir et de représente le monde. [...] L'artiste commença à analyser la civilisation dont son environnement urbain et industriel lui révélait la "modernité". [...] Même le naturalisme et le réalisme, tels que les concevaient à l'origine Courbet et sa génération, ne purent donner une signification et des fonctions à l'art - toujours en marde de la société. Toute "reproduction" pâtissait en fait de l'insuffisance de la réalité qu'elle reproduisait ou de ses changements qu'elle ne parvenait pas à suivre. [...] Ainsi la nostalgie d'un réalité intact grandissait-elle dans les mêmes proportions que le désir d'une "vérité" qui aurait dû se manifester dans un style authentique et intemporel." (pg.57-8)
"C'est n'est cependant pas un alibi pour cesser de poser des questions historiques à l'oeuvre d'art. Le dénominateur commun aux entreprises historiques fut toujours une notion idéale de l'art qui faisait ensuite l'objet d'un explication à travers l'histoire. La disparition de ce paradigme n'a pas éliminé l'expérience artistique mais a modifié - tout comme la perte du concept traditionnel d'histoire - l'approche scientifique." (pg.61-2)
"L'oeuvre d'art témoigne non plus de l'art, mais de l'être humain qui, par l'appropriation artistique du monde, ne perd pas contact avec lui mais au contraire s'en fait le témoin. Dans l'oeuvre d'art, l'homme révèle son historicité avec sa vision limitée du monde et de sa gamme limitée d'expression. En ce sens l'oeuvre est un document historique." (pg.62)
"l'historicité nouvellement reconnue à l'art appelle une nouvelle audace, la volonté de pénétrer dans des territoires que la tradition idéaliste réputait terra incognita. Au coeur de ce projet est la volonté de retrouver le lien entre l'art et le public qui en fait usage et de comprendre comment et pourquoi ce lien déterminait la forme artistique." (pg.75)
"L'histoire de l'art lutta pour restaurer les valeurs d'une tradition perdue pendant que l'art vivant échappait aux règles traditionnelles par un modernisme délibéré ou bien faisait de ces règles l'objet de ses réflexions, de ses commentaires, de ses doutes et de ses affirmations désespérées." (pg.86)
""Pour l'artiste, écrit Rosenberg, le remplacement de la tradition par la conscience historique implique un choix continuel entre des possibilités. La décision d'adopter tell hypothèse esthétique plutôt qu'une autre est une affaire de vie ou de mort. Libéré d'un passé qui le poussait dans une seule direction, l'art trouve un malaise permanent, lié à l'angoisse du possible dont souffre tout homme libre"" (pg.104)
"En demandant que les historiens de l'art prennent en compte la scène artistique contemporaine, nous voulons seulement dire qu'il devrait être possible pour l'histoire de l'art de rejoindre un discours commencé par les artistes sur la nature et la fonction de l'art, ou plutôt des images produites par l'homme investies de la dignité qu'on donne habituellement à l'art. Un tel discours semble aujourd'hui tourner autour de deux pôles : la définition et la structure des images à travers l'histoire et le problème de la réception visuelle et mentale de telles images par le spectateur ancien et contemporain." (pg.109)
"L'art a été décrit et célébré comme une branche indépendante de l'activité humaine précisément grâce à une histoire linéaire, à sens unique, avec les artistes pour héros et les oeuvres d'art pour événements. [...] Il est également évident que ce type d'activité savante, tellement caractéristique du modernisme, ne peut plus prétendre au monopole mais connaît une crise, la crise de la représentation."(pg. 117)
"En effet l'oeuvre d'art est une réalité, alors que l'art est un concept. Le concept s'est à vrai dire fondu dans la définition de l'oeuvre. Il nous encourage à penser l'oeuvre non pas comme l'oeuvre d'un artiste mais comme oeuvre d'art. L'expression "oeuvre d'art" en est ainsi venue à signifier une position qui revendique pour l'oeuvre un statut d'inachèvement et par là même un statut historique. Dans la mesure où il a une histoire, l'art existe au-delà de l'oeuvre individuelle et dépasse en partie son achèvement. Il le fait de deux manières : en donnant naissance à de nouvelles oeuvres qui sont les "critiques des oeuvres passées" et en transformant l'oeuvre en phénomène historique dont la survie dépend entièrement de sa réception ultérieure." (pg.127-8)
"Il [Winckelmann] suggère aussi un parallèle entre liberté politique et floraison de l'art. " (pg. 159-160)
This entire review has been hidden because of spoilers.
In the introduction, Belting thanks his translator.
Big mistake.
The translator should in fact be whipped publicly with a knouted flail for making this unreadable. The Knout should not spare his eyes or mouth.
Honestly, it is easier to follow the argument in the difficult texts to which it refers, Hegel, Croce etc, than to fight through these mangled and illiterate paragraphs.
Belting's subject and ideas are very interesting. I was thirsty for his argument, but gagging on the translation.
Christopher Wood has written a history of art history which i will never read. If he could write an english sentence, I would have found one or two of them in this book.
Although the booklet is not especially entertaining to read, I believe every art historian should read it because it poses some extremely important and relevant questions for our discipline. Also, Belting draws on/refers to several other important sources which are equally as inspiring and useful for seriously evaluating art and understanding art history.
TLDR Overall, if you are looking for something for more in-depth study of for academic reference this book is good it’s a good look at the trajectory of art by the end of the 20th century and describes trends that only amplify in the decades following this book. However , if you are looking for more of just a light read for fun I do not recommend since it gets so dense at points that without active and in depth note taking you quickly use track of his core arguments.
This book was alright. There was some good analysis of the development of art in the 20th century. However, it lacked a more complex analysis of the future development of art and more just read like what appears to have become an decennial event in the last century where art is declared dead and pointless. This level of cynicism makes the book a painful read despite some very fair criticisms of art’s development into the 20th century essentially replacing one for of idolization and a lack of originality which sparked the modernist movement with another.
In addition language wise this book seems to conflate terms, which makes it confusing. Art considered by most to be post modern is referred to as modernism without explanation of why he ruse this term, which makes the first few chapters highly confusing.
Additionally, he spends far to much time rehashing the same ideas, rather than further developing them. He repeatedly returns to the differentiation between art historians, critics, and artists claiming that these roles have become confused leading to a loss of power in each of these positions as other positions take control of certain narratives. This analysis is very interesting and apt. However, where he loses me is how he structures this argument. Rather than taking time to condense and concretely explain what is a core part of the book so that he can develop this argument coherently he intersperse it throughout. This leads to both repetition of the same ideas and a loss of cohesion and coherency in the argument because he doesn’t take the time to fully lay it out. The more complex ideas don’t make sense and he appears to contradict himself because the specificity of this idea, which appears to be the core of this book is never fleshed out. So unless you spend time carefully taking notes and piecing this idea together the core of this book (which ultimately is making a very timely claim even several decades later) it appears as a bunch of confused cynical nonsense.
Hans Belting part de l'idée d'une histoire de l'art faites par les artistes et d'une faite par les historiens de l'art. Sa critique porte principalement sur le peu de travaux sur l'art contemporain (à l'époque), et sur le côté rétrospectif de l'histoire de l'art. L'histoire de l'art, en se repliant soit sur le formalisme, soit sur l'historicisme risque de perdre de vue le fait que l'oeuvre d'art est à la fois historique et dépasse sa propre historicité. La deuxième partie, consacré à Vasari et Winckelmann est l'illustration de ses thèses. Vasari, voit dans l'histoire de l'art un cycle biologique : naissance, progrès, décadence. Et Winckelmann voit dans l'art antique l'illustration de la liberté politique.
L’Histoire de l’art est elle finie, pose une question majeure du XXIeme siècle. Belting ici, ne discute pas d’une fin de l’Art à proprement parler mais plutôt d’une fin de l’écriture d’une histoire de l’art linéaire. En effet avec l’éclatement esthétique du XXeme siècle, il explique que notre impression de finalité n’est due qu’à la fin d’une linéarité dans les productions artistiques, si elle a jamais existé. Véritable ouvrage de questionnement sur l’historiographie de l’art, ce livre est un réel incontournable pour apprendre à voir l’histoire de l’art avec un point de vue critique. Cependant, j’ai eu un peu de mal à m’accrocher pendant la lecture. Ses propos qui ont sûrement été porteurs d’une approche plus moderne de l’histoire de l’art résonnent maintenant comme une sorte de vérité générale dans les écrits sur l’art après cette publication. Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre qui reste quand même important mais je m’attendais à quelque chose de plus développé.
Lo que tanto se ha dicho y seguirá diciendo acerca de la producción artística desde hace un par de décadas. Menciona aquí datos y una percepción más sesuda acerca de medios contemporáneos como instalación y video-arte. Por si quieren un referente panorámico acerca del arte, es buen libro.