Ancien du 36, désormais en poste à Marseille, Henri Saint-Donat est confronté à son premier « barbecue », règlement de comptes en vogue parmi les trafiquants de la cité phocéenne, quiconsiste à enfermer un corps dans le coffre d’une voiture à laquelle on met le feu.Flanqué d’équipiers hauts en couleur, le commandant commence l’enquête, mais la piste de la guerre des gangs ne donne rien. Lorsque l’identité de la victime est enfin confirmée, les choses prennent un nouveau tour : Henri a connu cette personne autrefois à Paris, et elle n’avait pas du tout le profil pour finir sa vie dans une voiture incendiée par des dealers marseillais …Né en 1966, Christophe Gavat est commissaire divisionnaire, en poste en Guadeloupe. En trente-deux ans de police, il a traversé la France, ces grandes affaires qui vous happent et ces petites du quotidien qui vous marquent. Il a déjà publié deux témoignages et un roman. Son premier livre a été adapté par Olivier Marchal pour France 2.
L'intrigue est simple, solide et pleine de rebondissements mais l'enquête (et non pas la suite des événements) était beaucoup trop rapide, il n'y avait pas assez d'indices et d'investigation. Le décor: Une ville de Marseille très bien décrite, avec ses quartiers, ses sites et son milieu de voyou, qu'on a l'impression d'y être. Les personnages sont réalistes, bien travaillés avec des personnalités singulières et plutôt attachantes. J'ai bien apprécié le fait que l'auteurait mêlé la vie intime des ses personnages à l'enquête la rendant ainsi plus crédible. Le seul hic est qu'il s'est un peu trop étalé sur ce point.. Quand on lit un polar, on s'attend surtout à du policier.
En somme, Cap Canaille est un bon polar qui vous tient en haleine et une agréable lecture qui certe, ne laissera pas de marque mais que je recommande quand même aux amoureux du polar.
Loin de Paris et du 36 quai des Orfèvres, la vie doit être plus agréable. Mais le commandant Henri Saint-Donat se rend vite compte que Marseille est beaucoup mais pas une vielle paisible. Son premier « barbecue » - une personne brûlée dans une voiture, méthode typique pour régler les comptes parmi les trafiquants – offre une surprise : ça fait des décennies déjà qu’il connaît la victime : la fameuse Carlton. Qui a bien tuée la criminelle élégante et séduisante ? La mort d’un frère d’une famille criminelle marseillaise à Paris offre une connexion aussi inattendue qu’inexplicable. Un cas compliqué pour Saint-Donat et ses subordonnés Basile Urteguy et Louise Clet.
« Cap Canaille » a gagné le Prix du Quai des Orfèvres 2021, l’ancien lieutenant et commissaire Christophe Gavat qui a été décoré de la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement connaît bien son métier et donne une bonne idée du travail policier.
Le cas – ou plutôt les deux cas – sont bien compliqués et prennent leur temps. Le roman reste plein de suspense quoique l’auteur développe aussi ses caractères et leur donne un air authentique avec leur histoire à part du travail. Mais, c’est avant tout la description de la région au bord de la Méditerranée qui m’a plue beaucoup.
Cap Canaille de Christophe Gavat, présentation Un homme vit ses derniers instants au Cap Canaille. Il sait qu’il va mourir. Il voulait être le plus grand parrain de Marseille.
Un mois plus tôt, à Marseille, Henri Saint Donat, 53 ans, est commandant divisionnaire à Marseille. Il a travaillé au 36 quai des Orfèvres à Paris. Avec son collègue, il est appelé car un cadavre a été retrouvé dans une voiture.
Avis Cap Canaille de Christophe Gavat Le Prix du Quai des Orfèvres 2021 a été lu et vraiment apprécié.
Tout commence lorsqu’un cadavre est découvert carbonisé dans le coffre d’une voiture. L’ADN matche avec celui d’une femme bien connue des services de police et aussi de Saint Donat. C’est la Carlton, une femme qui commet de nombreux casses sans se faire prendre et qui vit dans des palaces. L’auteur dévoile la rencontre et les relations qui existent entre Saint Donat et La Carlton. Pourquoi a-t-elle été assassinée ?
Plus au nord, c’est un fourgon blindé qui a subi un assaut. Dans leur fuite, les malfaiteurs tuent une vieille dame et un homme est retrouvé au fond de l’eau. Les empreintes correspondent à un caïd marseillais. Les services de police vont devoir travailler main dans la main pour découvrir les tenants et aboutissants de ces histoires. Ce sont des anciens collègues de Saint Donat. Mais la partie ne va pas être facile car il y a des frictions dans le service avec une forte tête, une femme, la fille d’un grand policier. Mais ils s’avèrent tout de même unis. J’ai bien aimé ce groupe.
Une enquête qui nous fait visiter Marseille. Pour ceux qui connaissent la ville, il est très facile de s’y retrouver. Le travail de policier n’est vraiment pas facile. Les malfaiteurs semblent toujours avoir un train d’avance. Il faut récolter les indices, essayer de voir ce qui fonctionne, travailler avec les uns les autres, se tromper car oui, cela arrive, laisser tomber lorsque des vies humaines sont en jeu.
Le lecteur se demande ce que Saint Donat cache comme fêlure. Ce sera révélé lors d’un échange, à coeur ouvert, à une collègue. Cela fait réfléchir et personne n’est à l’abri du suicide, surtout dans le milieu de la police. Cela peut être le travail mais aussi des évènements personnels.
Un ancien du 36, maintenant en poste à Marseille, comme son personnage, Saint Donat. Faut-il y voir un parallèle ? Pour moi, le roman s’est vraiment mis en place après les 50 premières pages. En effet, au tout début, j’ai pensé que c’était encore l’histoire d’un règlement de comptes marseillais. Mais non, l’auteur a réussi, a su comment me happer avec son histoire. Car outre l’enquête, il y a une histoire d’hommes, de femmes. L’auteur montre les relations entre les différents organes de police, le personnel. Même s’il peut y avoir des conflits, ils sont soudés et aiment se retrouver pour échanger. On s’en rend compte lors de son travail avec Basile, jeune policier. Au fil des années, avec les nouvelles technologies, le travail de la police a bien changé. Il faut compter sur les aptitudes de chacun pour résoudre des affaires.
C’est une véritable enquête avec des personnages très attachants, pour la plupart, sauf pour le caïd marseillais qui veut être le premier dans le milieu. J’ai bien aimé la réaction de ces anciens militaires qui sont recherchés. Ils acceptent qu’ils ont perdu et cela ne les empêche pas de protéger la police lorsque cela tourne mal.
Je remercie l’auteur pour la dédicace au Festival du Livre de Marseille et les échanges, notamment sur Alexandre Galien que l’on retrouve dans les remerciements.
Prix du Quai des Orfèvres 2021, Cap Canaille est le second roman de Christophe Gavat, commissaire divisionnaire en poste en Guadeloupe.
Avril 2018, Marseille. Ancien du 36 quai des Orfèvres, le commandant Henri Saint-Donat, récemment arrivé dans les Bouches-du-Rhône, est confronté à son premier « barbecue »: un corps carbonisé est retrouvé dans une voiture brûlée. L’équipe d’enquêteurs penche pour un règlement de compte entre voyous des cités nord, mais les résultats d’autopsie révèle une victime inattendue : une ancienne connaissance parisienne de Saint-Donat, que le commandant ne s’imaginait pas finir calcinée dans le coffre d’une voiture marseillaise.
Rien de tel que le récit d’une enquête policière par un auteur lui-même policier, gradé de surcroit: diverses facettes du métier sont habilement évoquées, le jargon policier utilisé est expliqué, les dialogues sont relevés, ponctués de pics et de surnoms entre collègues… Tout cela sonne vrai, colle à la peau de protagonistes auxquels on s’attache indubitablement. L’auteur sait y faire : la vie privée des personnages, souvent malmenée par les impératifs du métier, apporte au roman son aspect le plus fictif, mais là encore on est dans le vrai, dans l’humain. J’ai particulièrement aimé Henri Saint-Donat: le motard chevronné qui promène sa belle sur les hauteurs de Cassis, traînant avec lui ses blessures d’homme et de père, que l’on découvre au fur et à mesure du roman. J’ai aimé son côté atypique de policier admiratif d’un voyou, pas de n’importe quel voyou puisqu’il s’agit d’une femme distinguée, « une Arsène Lupin » aussi efficace que séduisante.
Des descriptions sublimes de paysages méditerranéens aux investigations dans les rues de Marseille, toujours cette impression d’y être ! Le réalisme transmis dans ce roman est certainement la clé de sa nomination au Prix du Quai des Orfèvres. Je remercie Net Galley et les Editions Fayard pour cette lecture.
Dans un décor somptueux, Christophe Gavat plante son nouveau polar au Cap Canaille, 390 mètres de falaises dont tout le monde vante la beauté. A Marseille, c’est un lieu propice aux règlements de comptes, mais aussi où se vivent les relations adultères ou pour d’autres qui souhaitent quitter ce monde. A 53 ans, Henri Saint-Donat est chef de groupe de la brigade criminelle, tente ans de carrière, douze participations au marathon du mythique 36, une femme Isabelle et une faille, son fils Octove. Son subordonné s’appelle Urteguy Basile. Son surnom donné par la capitaine Louise Clet est La Freluque. Visage poupon, aspect juvénile, vanne facile et talent artistique ! Louise a 39 ans, pas de mari et pas d’enfant, plus de petit ami, jolie, sensuelle mais légèrement caractérielle. Par ce dès qu’elle sent qu’on la met sur la touche, l’envie d’en découdre emporte sa colère. Autre caractéristique, elle ne lâche rien ! Ainsi à Cap Canaille a eu lieu un barbecue, appellation couleur locale pour qualifier les luttes de pouvoir d’un trafic de drogue. De plus, le corps trouvé est méconnaissable tant le feu a tout détruit. En région parisienne, un braquage a dégénéré par la mort d’une femme qui s’est trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment. Une mort inutile qui va entraîner une cascade d’événements. La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Un très bon polar qui nous emmène à Marseille. Derrière la beauté de la côte et du magnifique Cap Canaille, se cachent les règlements de compte et le traffic en tous genres. Un contexte violent, tendu et une intrigue qui nous tient jusqu’au bout. Ce livre nous emmène aussi au cœur du travail de la police, du travail d’équipe, des risques et du quotidien dans ce métier. Un petit bémol sur le vocabulaire parfois trop spécialisé. Mais une bonne lecture, à laquelle a été attribué le Prix du Quai des Orfèvres 2021.
Reliable Marseilles-based crime fiction, with a decent sense of local landscape and enjoyable Paris vs Marseilles tensions. Lots of references to the football club (my French side), a protagonist whose private pain doesn't get too schmaltzy (reassuringly his wife is largely absent) and a fitting dose of inter-cop romance. At points the police service acronyms pile up and border on the barmy (one of the characters says as much), but an enjoyable, brisk read.
Peut être est-ce parce que j’ai découvert il y a seulement quelques mois Marseille, Cassis, la route des crêtes et le Cap Canaille à la tombée de la nuit que ces images se sont superposées à la lecture, au point que j’imaginais un film au fil des chapitres. Avec Cécile de France pour La Carlton et Olivier Marchal pour Saint-Donat! L’enquête est classique mais c’est un bon polar qui se laisse dévorer.
Les policiers ne font pas toujours de bons auteurs de polars. Christophe Gavat fait exception. L'intrigue, le style et le langage fleuri de certains personnages, les personnages justement et Marseille qui joue un rôle de premier plan: j'ai tout aimé, dans ce roman.
J'ai bien aimé les chapitres courts mais par contre l'intrigue s'est déroulée très, voir trop vite. Pas le temps pour le suspense, pas de mystère, je ne me suis pas sentie happée par l'intrigue.
Una rivelazione. Torna la Marsiglia di Izzo, sporca cattiva malinconica, da una nuova prospettiva e stavolta dal punto di vista dei poliziotti. Vale la lettura
Vous saurez tout sur la hiérarchie de la police, des différents intitulés des brigades tout en suivant une enquête rondement menée et pleine de suspens .
Légère déception sur cette lecture. Pourtant c'est clairement un polar très réaliste, bien documenté, c’est peut être ce qui ne m’a pas plu. J’aime m’évader quand je lis, découvrir des tueurs en séries et des enquêtes flippantes. Celui ci, vraiment très réaliste, sur une bande de braqueurs ne m’a pas parlé, inspiré, intéressé. Beaucoup de jargon de policier et des personnages attachants, mais ce n’est clairement pas mon style.
Nao conhecia este autor. Foi Comissario de Policia no "36". Este livro ganhou o prix do Quai des Orfevres 2021, que premia o melhor romance policial frances do ano. Bastante acao, e bem humano. O autor tem credibilidade para falar da Policia. A intriga se passa em Marseille.