Pour survivre en ce monde, un rêve doit résister à l'adversité, à l'épuisement, à l'oubli. Ici, une jeune mère de famille rêve de faire du cinéma. Son sujet : sa marraine, frappée par la maladie d'Alzheimer au moment où elle devenait comédienne.À bout de bras, entre un quart de travail à sa bibliothèque de quartier et sa vie de famille, l'aspirante-cinéaste met bout à bout des morceaux de temps libre pour contrecarrer l'usure du temps sur l'étoffe de ses rêves. Entourée d'autres rêveurs et de désillusionnés, elle persiste et signe au quotidien, avec humour et ténacité.
Je ne suis pas une fan de romans graphiques mais celui-ci m’a vraiment rejointe et beaucoup touchée. J’avais l’impression de regarder un film et me suis laissée doucement submerger par les images. J’ai suivi l’histoire comme si c’était celle d’une bonne amie à moi. Un merveilleux petit plaisir aujourd’hui dans ma journée pluvieuse.
Continuer de croire en ses rêves... persévérer... se trouver du temps libre pour aller au bout de nos désirs, de nous et ce, au travers notre quotidien. Cette bd me parle beaucoup. Touchant...
J’ai bien aimé cette lecture. L’autrice représente bien le désir de réaliser ses rêves et de s’épanouir au travers la création. Voir sa détermination et son cheminement au fil des pages m’a beaucoup plu. L’autrice amène aussi le sujet de la maladie l’alzheimer. Elle le fait avec délicatesse et réalisme. J’aurais d’ailleurs aimé que ce soit plus présent dans le livre. Une belle découverte cette lecture. Je vais lire le premier livre de l’autrice, c’est certain.
J'ai été particulièrement émue par cette BD. D'abord par son sujet, la question du temps libre, pour une femme dans la quarantaine qui jongle entre ses enfants, sa job et son rêve de réaliser un film, mais aussi par l'univers cinématographique de Mélanie Leclerc dessiné avec talent. Un beau livre qu'on a envie d'habiter longtemps, mais qui fait passer le temps très vite.
Un beau roman graphique, touchant et poignant. Je me suis retrouvé très très souvent a travers le personnage principale. Une artiste incomprise et incapable de finir ses projets, une mère avec une charge mental énorme. Seul bémol, j'ai trouvé que l'histoire allait partout et nul part en même temps. C'était peut être le but, mais je me suis un peu perdu dans tout ça ! Très belles illustrations.
Une oeuvre réaliste sur la réalisation et l’atteinte (ou non) de nos rêves. J’ai beaucoup aimé le réalisme dans cette oeuvre. Avoir des passions et des rêves créatifs, ça prend du temps, temps qu’il peut parfois être difficile de trouver au jour le jour.
J’ai vraiment passé un beau moment de lecture avec cette BD qui parle de rêves, d’ambition mais aussi de déceptions. Ça me donne aussi le goût d’aller travailler dans une bibliothèque 😌
« Qu’est-ce qu’on fait avec des morceaux de rêves brisés? Les ignorer jusqu’à ce qu’ils se fondent dans le décor? »
Ce roman graphique est une perle, un diamant. Il me parle tellement que ça me donne le vertige. Je l’ai dévoré en moins d’une heure. Mélanie, mère quarantenaire, réalise un film original et un peu triste sur et avec sa tante comédienne dont la mémoire se fait grignoter par l’Alzheimer. Cet ambitieux projet, elle le porte et y travaille dans ses minuscules temps libres, un peu chaque jour.Tout ce lent, patient et tortueux processus est traversé par les coups durs, les remises en question que suscitent les rêves qu’on porte à bout de bras toute sa vie. Cette œuvre est rien de moins que magistrale.
Même si j'avais pas pleuré à la lecture, j'aurais déclaré ce livre bouleversant et d'une justesse émotionnelle folle et belle. Mais voilà, j'ai pleuré.
Les figurants de cette BD étaient saprement bien construits, je les aimais. J'y ai cru.
Le sujet - les rêves qui restent en marge, dans les miettes de temps libres, qu'on s'acharne à garder en vie -- à quoi bon? Il n'y a pas de happy end forcé, au contraire. Mais on n'est pas non plus dans le nihilisme ou le cynisme. Et la force nait de cela, en partie.
J'ai beaucoup apprécié le point de vue peu représenté de l'artiste "amateur" et de l'artiste qui abandonne. Les joies et les peines de la création sont bien rendues et l'autrice a su aussi insuffler une bonne dose de domestique au récit. J'ai pleuré. Merci.
Wow coup de ❤️ Une histoire qui aborde de grande questions en toute simplicité. Le dessin est doux, rond, chaleureux. Un decoupage au service de l’histoire et de l’émotion que suscite l’oeuvre
Janvier 2021. Le sujet abordé me rejoint beaucoup . La difficulté de vivre de sa créativité ou de lui faire de la place. Être prise au sérieux. Le poids de sa légitimité.
J'avais adoré Contact, la première oeuvre de Mélanie Leclerc. Mais Temps libre m'a davantage touchée! Il faut croire que le thème me rejoint, et qu'il interpellera sûrement de nombreux lecteurs. On y parle du temps, et des choix que l'on doit faire pour tenter de vivre ses rêves, de la vie qui passe trop vite, de ce qu'on laisse derrière, de la chance qui est ou n'est pas de notre côté, des gens qui nous entourent et qui encouragent/critiquent nos tentatives vers nos rêves. Bref, elle parle de tout ce qui anime et fait vivre, mais qui est si difficile à conjuguer avec les autres obligations (avoir assez d'argent pour ne pas mourir de faim, prendre soin de ses enfants, de sa famille).
"Je me sens comme si je marchais sur une ligne, avec un début, une fin. C'est la ligne de ce qu'on fait, de ce qui on est... On la construit ou on la suit, j'sais pas trop. Mais c'est une ligne brisée, pleine de détours, de greffes... Et puis il y a l'autre ligne: ce que tu voudrais, si tu pouvais. Ce que tu pourrais si tu voulais. On choisit ni où, ni quand, ni si les lignes vont se croiser. Des fois, on les sent s'aligner! Mais ça s'emmêle. Ce que tu voudrais deviens ce que tu aurais pu. Ta ligne est derrière toi, tu l'as perdue de vue, pis celle que tu suivais menait nulle part, pis là t'es en retard. Parce que tu comprends que tu t'es trompée sur toute la ligne." (chapitre 7)
Les dessins, magnifiques et très inspirants, tellement travaillés!, viennent porter cette histoire, ces réflexions touchantes, cette vie, encore plus loin. Un coup de coeur. Le genre que je passerais à tous mes amis si on n'était pas en pandémie! ;)
Ce roman graphique est une vraie pépite : bouleversant et tout simplement magnifique! . Un scénario impeccable, des mots d'une justesse et d'une poésie rare, des dessins en teintes de gris avec des plans cinématographiques. . Les sujets du temps qui passe, de la mémoire qui oublie, de la maladie qui presse, de la conciliation des rêves et des projets avec la réalité du quotidien, des bilans de vie... sont vraiment venus me chercher et me toucher profondément. . Je l'ai lu d'une traite et c'est une lecture qui m'habitera longtemps, avec une envie de le relire de temps en temps (ce qui est vraiment rare pour moi!).
J'aurais aimé aimer ce livre davantage! Il est fait avec cœur, il est beau, bien écrit, mais je trouve tellement triste que la personnage principale ne trouve pas une façon d'exprimer toute sa créativité, de moduler son besoin d'expression personnelle pour qu'il se fasse une place dans sa vie fort occupée déjà! Une invitation à organiser sa vie, à mettre tout le monde autour de soi à contribution et à aménager ses projets pour que notre vie de femme ne s'écrase pas sous tous les autres aspects de notre vie. :) ❤
Temps libre est meilleur que Contacts. Je le trouve pas mal plus abouti notamment sur l'histoire, la construction des personnages.
Un élément très réussi est la transmission au lecteur de la charge mentale d'une mère de famille qui tente de réussir dans toutes les sphères de sa vie ainsi que la mise en lumière de la situation des réalisateurs auto-produits de cinéma qui est souvent précaire.