Fuir un village qui sera inondé pour élargir une rivière. Devenir agent de la faune comme son père mort trop jeune. Échapper à ses responsabilités dans un vieux chalet perdu. Lancer sa bague de mariage dans les chutes du Niagara un soir de sa lune de miel. Filmer des paysages époustouflants avec des drones pendant que celle qu'on aime perd lentement son combat contre la maladie. Faire des cours d'escrime pour recommencer à vivre après une rupture difficile. Se perdre en forêt avec un père malade qui cherche désespérément le lac de son enfance. Déménager avec sa fille dans le désert de l'Arizona.
Touchant receuil de nouvelles qui explore un florilège de raisons qui font que des gens sont dans l'impossibilité de vivre ensemble, toutefois sans jamais nommer la raison de front. C'est un recueil hanté, de l'absence, de l'envie, de la tristesse et de l'appartenance. Chaque nouvelle est d'une sensibilité très unique sur le poids d'être complet, ainsi que la légerté d'être fragmenté.
Malgré ma pause d'un an et demi au beau milieu du livre, ma lecture qui a commencé dans les terres de St-Félix-d'Otis a repris de manière aussi vive que les incendies illustrées dans ce roman. Andrew Forbes fait toujours mouche, qu'il parle du baseball ou des forêts du Canada anglais.
Lands and Forests gives us a series of stories about the kinds of people we are and the places we choose to make our lives and our memories in. Some stories ate upbeat, some not so much. Within these short stories, Andrew Forbes asks us to think about the people we are and the places we choose. While no one story stands out as far superior to the others, the collection draws us in so we can move forward. What Forbes attempts to reveal to us is the power of place, both natural and man-made, and the role it plays in discovering who we are.