Marie-Lou-Le-Monde, c’est un vertige amoureux, un chant du désir, un hommage à un fantasme impérissable. Dans le sud de la France, deux adolescentes se rencontrent au lycée. L’une est solaire et ténébreuse, irradiante, libre. L’autre, amoureuse et à l’affût. Le roman, c’est l’histoire de ce télescopage, une étincelle, une bouffée de chaleur, un roman-poème qui dit l’amour passionnel d’une jeune fille pour l’incandescente Marie-Lou.
Entre le recueil de poèmes et le roman, un récit court comme un éclair qui raconte un amour lesbien naissant ; quelques beaux vers (ou phrases, c'est selon) mais trop court pour que je puisse en dire quelque chose de particulier (mais vous l'aurez lu en un heure, donc n'hésitez pas).
J'ai bien aimé l'écriture, le style. C'est assez envoutant mais en même temps c'est une histoire mystérieuse, parfois floue. Il ne faut pas s'attendre à tout comprendre du premier coup. Et j'aime bien car la fin donne lieu à plusieurs interprétations possible ce qui rend ce roman-poésie encore plus intéressant !
c'est peut-être bizarre à dire, mais pour moi il manquait des mots pour que ce livre devienne aussi touchant qu'il voudrait l'être bravo les lesbiennes toutefois, c'était quand même un bon moment de lecture
C'est l'histoire de deux adolescentes dans le Sud de la France. L'une belle et extravertie. L'autre réservée et amoureuse. C'est l'histoire de cette rencontre. Et d'une passion éphémère.
✏️ Roman poème En prose Hommage aux fantasmes Perdus de l'adolescence
Marie-Lou-Le-Monde brille Par une écriture solaire Lumineuse qui Traduit le désir et La beauté Des premiers émois
D'envolées lyriques Percutantes En pudeur discrète Marie Testu met les mots Sur l'incandescence Du cœur Et l'effervescence Des sens
C'est sublime et ça se dissimule Dans un battement de cœur
Comme à chaque fois que je lis de la poésie, je suis surprise de la beauté qui s’échappe des lignes et qui succède à la difficulté d’ouvrir le bouquin. J’ai beaucoup aimé celui ci, cette relation lesbienne naissante, intense, colorée et retentissante. J’ai cependant trouvé le texte un peu vert par moment, j’ai pas su s’il fallait l’attribuer à la jeunesse des personnages, ce qui m’a parfois sortie de la douceur du texte.
J'étais persuadé.e d'avoir terminé ce livre en 2023 et j'en ai parlé aujourd'hui donc je me suis dit "tient je vais aller le voir dans ma bibli" et en fait j'avais laissé 15 pages à l'abandon et il était inachevé mais mon avis reste le même : c'est merveilleux, c'est beau et c'est aussi empli de tristesse, bref j'en veux encore
Premier roman frénétique et prometteur de la jeune auteure Marie Testu, Marie-Lou-Le-Monde c’est un ovni poétique. L’histoire fulgurante d’un amour adolescent, de la naissance de l’émoi d’une jeune fille pour Marie-Lou. Riche de rimes et d’émotivité, Marie-Lou-Le-Monde est un roman court et impétueux. C’est un hymne à l’amour imprévu, sincère et contemplatif pour cette étincelle d’énergie libre. Regard posé sur les courbes d’un jean, naissance du désir rougeoyant comme une aube. La forme de l’écrit est particulière, elle tient plus du poème que du roman. Homosexualité adolescente si légèrement abordée, la moiteur du sud de la France, c’est l’heure de la libération des filles, des genres. Un récit joli comme un soleil rose.
Petit morceau en vers, histoire d’une rencontre scolaire, d’un amour, d’un été ; et puis la vie, après.
Petit roman poème. Tout se joue dans les interstices, dans les flashs, les moments enchâssés en fermeture éclair.
Des images vives qui s’impriment sous les paupières puis s’étiolent. Ça va vite, une année scolaire, ça va vite mais ça reste longtemps. Des souvenirs puissants qui s’ancrent, qui s’encrent jusque la vie d’adulte. On n’a pas oublié l’été et la soirée et les yeux ; il suffirait de ces yeux pour vouloir brûler à nouveau.
À nous de remplir les trous noirs.
La première lecture m’avait donné un goût de trop peu, quelque chose qui reste collé au fond de la gorge, alors j’y suis retourné plusieurs fois pour retrouver le velours des mots sur la langue, l’ivresse fulgurante.