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Le Démon de la colline aux loups
Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin.
Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d’amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.
Le Démon de la Colline aux Loups est un premier roman. C’est surtout un flot ininterrompu d’images et de sensations, un texte étourdissant, une révélation littéraire.
Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d’amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.
Le Démon de la Colline aux Loups est un premier roman. C’est surtout un flot ininterrompu d’images et de sensations, un texte étourdissant, une révélation littéraire.
240 pages, Paperback
First published January 7, 2021
17 people are currently reading
780 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 156 reviews
November 23, 2023
très très très impressionnée par ce livre que j'avais vu beaucoup beaucoup défiler partout et que je n'avais donc pas lu parce que je suis une #pétasse qui est #blasée face aux livres très très populaires et laisse passer du temps avant de les lire pour se sentir #différente I guess bref jsp je me hais
tout ça pour dire que ma collègue m'a vivement enjointe (on peut parler de processus d'endoctrinement) à lire ce livre, tant et si bien que je l'ai fait comme quoi les gens #changent
et fort bien m'en a pris parce que purée, wow, je, wow. je vais désormais procéder à dire ce que tout le monde a déjà dit mieux que moi à propos de ce livre pour me sentir exister :
- c'est très très dur donc à ne pas mettre entre toutes les mains, gros TW de partout, enfance maltraitée, inceste, violences sexuelles, violences physiques, etc.
- c'est impressionnant de justesse, de cohérence, de véracité, l'auteur a fait un choix de narration et de point de vue très particulier (et très, très riche) dont je ne dirai rien parce qu'il faut le lire pour entendre et recevoir. ce choix-là n'était a priori pas facile du tout à tenir dans la durée, et pourtant il l'accomplit avec une endurance et une "cohérence" assez rares. jamais il ne verse dans quoi que ce soit de réducteur, jamais on n'est amené à regarder le narrateur de haut, jamais celui-ci n'est abêti ou méprisé. écrire ce livre à la première personne du point de vue de ce narrateur-là, c'était un pari dont je n'étais pas certaine qu'il serait remporté - et je suis bien heureuse de m'être trompée.
- c'est compliqué de le dire dans un paragraphe comme ça parce que ce sont des réalités très très difficiles et ambigües et nuancées et que l'auteur a pris tout un livre pour les décrire, les saisir au mieux, mais je trouve ça vraiment très très très admirable, la façon dont Dimitri Rouchon-Borie parvient à établir qu'on peut être victime à 100%, intégralement, sans conteste possible, tout en étant par ailleurs coupable d'autre chose, sans que ça ne contredise le statut de victime. ça dépasse également avec énormément d'intelligence et de pertinence les putain de débats à la con sur "ah oui mais les gens violents ils sont violents parce qu'ils ont subi des violences petits !!!!". la réalité mérite tellement mieux que ça, et je crois que ce livre lui rend très, très bien justice.
tout ça pour dire que ma collègue m'a vivement enjointe (on peut parler de processus d'endoctrinement) à lire ce livre, tant et si bien que je l'ai fait comme quoi les gens #changent
et fort bien m'en a pris parce que purée, wow, je, wow. je vais désormais procéder à dire ce que tout le monde a déjà dit mieux que moi à propos de ce livre pour me sentir exister :
- c'est très très dur donc à ne pas mettre entre toutes les mains, gros TW de partout, enfance maltraitée, inceste, violences sexuelles, violences physiques, etc.
- c'est impressionnant de justesse, de cohérence, de véracité, l'auteur a fait un choix de narration et de point de vue très particulier (et très, très riche) dont je ne dirai rien parce qu'il faut le lire pour entendre et recevoir. ce choix-là n'était a priori pas facile du tout à tenir dans la durée, et pourtant il l'accomplit avec une endurance et une "cohérence" assez rares. jamais il ne verse dans quoi que ce soit de réducteur, jamais on n'est amené à regarder le narrateur de haut, jamais celui-ci n'est abêti ou méprisé. écrire ce livre à la première personne du point de vue de ce narrateur-là, c'était un pari dont je n'étais pas certaine qu'il serait remporté - et je suis bien heureuse de m'être trompée.
- c'est compliqué de le dire dans un paragraphe comme ça parce que ce sont des réalités très très difficiles et ambigües et nuancées et que l'auteur a pris tout un livre pour les décrire, les saisir au mieux, mais je trouve ça vraiment très très très admirable, la façon dont Dimitri Rouchon-Borie parvient à établir qu'on peut être victime à 100%, intégralement, sans conteste possible, tout en étant par ailleurs coupable d'autre chose, sans que ça ne contredise le statut de victime. ça dépasse également avec énormément d'intelligence et de pertinence les putain de débats à la con sur "ah oui mais les gens violents ils sont violents parce qu'ils ont subi des violences petits !!!!". la réalité mérite tellement mieux que ça, et je crois que ce livre lui rend très, très bien justice.
December 30, 2022
Quelle gifle ! Lorsque le narrateur dit : « Je vais écrire des choses sales et je voudrais que vous me pardonniez même si lire c'est moins pire que subir », je nageais déjà dans le sordide. La suite fut presque insoutenable. Je pense que c’est le roman le plus cru, violent, difficile et triste qu’il m’ait été donné de lire. J’ai ressenti énormément d’empathie et de peine pour l’homme qui raconte cette histoire et cette quête de rédemption. Tout est intense, l’épilogue est sublime et pourtant toute la langue est comme brisée (aucune ponctuation, on ne respire pas, le vocabulaire est familier). J’avais mis 4 étoiles puis j’ai changé ma note car ce livre est pour moi un tour de force : il parvient à me laisser une sensation apaisée alors que les sujets traités sont traumatisants.
Volcanique.
Volcanique.
March 11, 2023
4,5
Au début, j'ai eu peur. Trop d'horreur, trop de violence. Je me suis dit que je n'y arriverais pas. Toutefois, le "parlement" de cet homme qui a grandi tout croche m'a interpelée, je me suis accrochée et ce récit urgent, poignant, cette tentative de se tourner vers la lumière m'a beaucoup touchée. Une exploration juste des conséquences de la maltraitance extrême. Une lecture dont on ne sort pas indemne.
Au début, j'ai eu peur. Trop d'horreur, trop de violence. Je me suis dit que je n'y arriverais pas. Toutefois, le "parlement" de cet homme qui a grandi tout croche m'a interpelée, je me suis accrochée et ce récit urgent, poignant, cette tentative de se tourner vers la lumière m'a beaucoup touchée. Une exploration juste des conséquences de la maltraitance extrême. Une lecture dont on ne sort pas indemne.
June 23, 2021
J'ai d'abord été réticente. L'intrigue très dure, mais qui restait une intrigue de roman. Et ce style, sans ponctuation, oral. J'ai eu l'impression qu'on utilisait des faits sordides, et pourtant si réels, des langages rudes, pour en faire un joli paquet dont le but est d'émouvoir le lecteur qui croit y voir une réalité brute, et qui s'en repaît dans son confort. Nourrir cette bête vorace, ce monstre avide de ces faits divers, qui est en chacun de nous me met profondément mal à l'aise. Parce que cela revient à mettre de la distance avec le réel, à ne plus voir les personnes touchées comme des êtres humains, mais comme des personnages de papier, de roman ou de dossier.
Puis, j'ai été prise dans le tourbillon. J'ai tourné inlassablement les pages jusqu'à la fin. Je ne sais pas à quel point j'ai nourri quelque chose de malsain en moi, ou si au contraire j'ai pu en retirer quelque chose sur la complexité de l'être humain, entre victime et criminel, et sûrement les deux. A un moment, ce roman n'a plus été un enrobage pour émouvoir le lecteur bourgeois, mais il a semblé réel. J'ai eu en-tête des images, des paroles, des dossiers que j'ai pu voir dans le cadre professionnel auxquels me raccrocher.
Je ne peux pas critiquer le livre, l'intrigue ou le style, parce qu'il est devenu dans mon esprit indissociable de l'histoire évoquée, de l'histoire de tellement d'autres. En faire une note de lecture détaillée reviendrait, à mon sens, à manquer de respect à ceux du réel qui les ont vécus ces histoires. Et c'est là que je fixe la limite.
Puis, j'ai été prise dans le tourbillon. J'ai tourné inlassablement les pages jusqu'à la fin. Je ne sais pas à quel point j'ai nourri quelque chose de malsain en moi, ou si au contraire j'ai pu en retirer quelque chose sur la complexité de l'être humain, entre victime et criminel, et sûrement les deux. A un moment, ce roman n'a plus été un enrobage pour émouvoir le lecteur bourgeois, mais il a semblé réel. J'ai eu en-tête des images, des paroles, des dossiers que j'ai pu voir dans le cadre professionnel auxquels me raccrocher.
Je ne peux pas critiquer le livre, l'intrigue ou le style, parce qu'il est devenu dans mon esprit indissociable de l'histoire évoquée, de l'histoire de tellement d'autres. En faire une note de lecture détaillée reviendrait, à mon sens, à manquer de respect à ceux du réel qui les ont vécus ces histoires. Et c'est là que je fixe la limite.
December 7, 2024
Énorme claque autant sur la forme que sur le fond.
L’histoire d’un homme-enfant au passé glaçant qui tente de trouver une forme de rédemption par les mots.
Certains passages sont à la limite du soutenable émotionnellement et la plume est d’une force ravageuse.
Je crois que plusieurs pages vont me rester un moment en tête tant le paroxysme du glauque et celui du prodigieux s’entremêlent. C’est un conte sinistre et sans lumière transmis d’une main de maître. La force énorme de ce roman réside dans ce parfait paradoxe. Et qu’est-ce que c’est bon !
Lugubre et époustouflant. Il faut avoir le cœur bien accroché en entamant cette lecture mais c’est une expérience littéraire à ne pas manquer.
L’histoire d’un homme-enfant au passé glaçant qui tente de trouver une forme de rédemption par les mots.
Certains passages sont à la limite du soutenable émotionnellement et la plume est d’une force ravageuse.
Je crois que plusieurs pages vont me rester un moment en tête tant le paroxysme du glauque et celui du prodigieux s’entremêlent. C’est un conte sinistre et sans lumière transmis d’une main de maître. La force énorme de ce roman réside dans ce parfait paradoxe. Et qu’est-ce que c’est bon !
Lugubre et époustouflant. Il faut avoir le cœur bien accroché en entamant cette lecture mais c’est une expérience littéraire à ne pas manquer.
Read
January 28, 2022L’écriture est très particulière. Ce sont des longues phrases pas toujours grammaticales qui se lisent en un souffle, mais où, naturellement on y ajouterait des virgules et des points. En découvrant le personnage principal et son histoire l’écriture s’explique d’elle-même, mais au départ c’est rebutant.
Ce roman aborde la réalité des enfants maltraités, négligés, violentés, abandonnés a eux-mêmes dans leur maison par leurs parents. Ils n’ont aucune idée de qui ils sont, de toute convention sociale et de concept de bien et de mal. Ils vieillissent en bulle étroite avec la fratrie et c’est lorsqu’ils vont à l’école pour la première fois qu’ils découvrent autre chose que la cave de leur maison. C’est aussi à se moment que l’école réalise l’ampleur de la négligence.
C’est un ouvrage dur, qui aborde la perspective de ses enfants qui deviendront adultes. C’est un miroir de nos actions et interventions envers eux qui sont pleines de bonnes intentions mais qui tombent souvent à côté de la track.
Ce roman aborde la réalité des enfants maltraités, négligés, violentés, abandonnés a eux-mêmes dans leur maison par leurs parents. Ils n’ont aucune idée de qui ils sont, de toute convention sociale et de concept de bien et de mal. Ils vieillissent en bulle étroite avec la fratrie et c’est lorsqu’ils vont à l’école pour la première fois qu’ils découvrent autre chose que la cave de leur maison. C’est aussi à se moment que l’école réalise l’ampleur de la négligence.
C’est un ouvrage dur, qui aborde la perspective de ses enfants qui deviendront adultes. C’est un miroir de nos actions et interventions envers eux qui sont pleines de bonnes intentions mais qui tombent souvent à côté de la track.
April 10, 2021
Comme une impression que mon cœur vient de se briser.
June 15, 2021
3.5 Le point fort de ce roman c'est le point de vue de Duke, la narration particulière fonctionne très bien (après s'être habitué^^) et ca donne un texte entre violence et innocence, brutalité et douceur très réussi!
Par contre je dois avouer m'être lassée de cette escalade de la violence qui faisait par moment limite un peu "cheklist des trucs horribles et un peu cliché".
Par contre je dois avouer m'être lassée de cette escalade de la violence qui faisait par moment limite un peu "cheklist des trucs horribles et un peu cliché".
October 20, 2024
Ce premier roman de l'auteur est une très grande réussite. Une écriture enfantine et simple sans jamais utiliser une seule virgule qui permet d'aller au plus simple, et au plus honnête surtout. Ce livre allie beaucoup de noirceur avec quelques moments et réflexions lumineux. C'était très fort, mais je ne recommenderais pas à tout le monde. Car tout le monde n'arrivera pas à supporter ce qu'il s'y passe, et aussi parce que pour certains, un monde hors du tout noir tout blanc est inconcevable.
January 1, 2023
Durant toute ma lecture, les larmes aux yeux, le cœur battant plus vite et surtout, surtout, cette nécessité de poursuivre et finir ce livre. Une œuvre dont on ne sort pas indemne et qu'on emmène aussi avec nous.
June 7, 2021
LA. CLAQUE.
(TW: viol, inceste, violence physique, violence carcérale, drogue)
(TW: viol, inceste, violence physique, violence carcérale, drogue)
January 2, 2024
Que c'était difficile à lire, j'ai vraiment cru abandonner plusieurs fois. Mais je crois qu'il y a des livres qui vous font du mal tout en faisant du bien, et il y avait de la douceur parmi toute cette terrible terrible violence. Pete et Maria en tout cas gros gros cœur sur ces personnages et sur la maîtresse !
September 14, 2023
Roman ispričan kroz prvo lice glavnog protagonista, izmučenog, neobrazovanog djeteta u kojem se posljedično rađa sila jača od njega samoga, izazvana užasima koji su obojali njegov nesretni život.
Pročitan u jednom dahu.
Pročitan u jednom dahu.
August 16, 2023
Une histoire lourde et difficile qui pousse à la réflexion, mais qui n’en est pas moins touchante. Le style d’écriture et l’intrigue sont fascinants, et la lecture se fait pratiquement d’une traite.
August 12, 2023
Ça se lit, mais on reste en surface des choses et puis, surtout, on n'y croit pas. Cet enfant si peu soigné ne devient pas un écrivain ; le système de protection de l'enfance est plus efficace que ça ; pas de peine de mort en France ou alors le livre se passe dans le passé, mais ce n'est pas précisé. Enfin, le demi-sauvetage par le catholicisme peut fatiguer.
February 21, 2023
Alors oui, j’en ai un peu marre du sordide, ça doit jouer dans ma note. Le style a su me convaincre parfois mais globalement je sentais l’exercice littéraire de l’auteur ce qui m’a empêché de plonger dans l’histoire. C’est quand même un livre assez puissant mais je n’ai pas été réceptive.
January 17, 2021
Une claque !
November 24, 2024
TW : viol, inceste, violence physique/psychologique/carcérale, drogue
October 6, 2025
Assez épatée par ce livre, tout en horreur et humanité, avec beaucoup de douceur et de justesse malgré les événements ultra sombres qui s'y déroulent.
J'ai trouvé la plume très intéressante, dans un langage très oral et qui correspond bien au narrateur, avec lequel on ne peut que compatir. J'ai trouvé le parti-pris de l'auteur intelligent, loin de certains clichés qui peuvent être véhiculés dans ce type de roman. Ça bouscule, ça fait mal, et ça fait pleurer, aussi, mais c'était indéniablement une très bonne lecture (toutes proportions gardées).
Le seul point qui m'a perturbée c'est le manque d'informations concernant la situation géographique de l'intrigue. Je pense que c'est fait exprès, mais comme on a des éléments qui m'ont fait penser à plusieurs endroits en simultané, j'étais parfois un peu perdue.
J'ai trouvé la plume très intéressante, dans un langage très oral et qui correspond bien au narrateur, avec lequel on ne peut que compatir. J'ai trouvé le parti-pris de l'auteur intelligent, loin de certains clichés qui peuvent être véhiculés dans ce type de roman. Ça bouscule, ça fait mal, et ça fait pleurer, aussi, mais c'était indéniablement une très bonne lecture (toutes proportions gardées).
Le seul point qui m'a perturbée c'est le manque d'informations concernant la situation géographique de l'intrigue. Je pense que c'est fait exprès, mais comme on a des éléments qui m'ont fait penser à plusieurs endroits en simultané, j'étais parfois un peu perdue.
March 31, 2023
C'est l'histoire de l'humanité dans ce qu'elle a de plus triste et sombre. Une histoire dont on peine à trouver les qualificatifs appropriés. La manière surtout dont le narrateur raconte son histoire, dans une langue complètement dépouillée, directe, sans aucune virgule, sans aucune respiration. Le lecteur lui même ne trouve aucune pause possible dans ce roman qui vous retourne, vous boxe, vous déchire les tripes. Un grand moment de lecture.
August 10, 2024
bon, maintenant va falloir digérer tout ça
April 11, 2024
« Je disais à la nuit tu ne me feras pas peur j’ai plus noir que toi dans mon enfance. »
January 22, 2021
"Le démon de la colline aux loups" est de ses romans qui laissent une marque au fer rouge dans le cœur et la mémoire de ses lecteurs et lectrices.
Tantôt par des passages terriblement difficiles à lire, que par des réflexions si justes et profondes qu'elles nous font trembler.
Dans cette histoire unique, le mal et le bien s'affrontent et la mésaventure tragique d'un petit garçon profondément gentil, mais intérieurement violent, ne laissera personne indifférent.
C'est un récit sur les choix et leurs répercussions, sur une obsession à vouloir faire le bien quand on est destiné à l'obscurité.
Un premier roman aussi tranchant qu'une lame, un personnage à la fois détestable et terriblement attachant, une histoire dont il ne faut pas détourner le regard. Un véritable tremblement littéraire.
Tantôt par des passages terriblement difficiles à lire, que par des réflexions si justes et profondes qu'elles nous font trembler.
Dans cette histoire unique, le mal et le bien s'affrontent et la mésaventure tragique d'un petit garçon profondément gentil, mais intérieurement violent, ne laissera personne indifférent.
C'est un récit sur les choix et leurs répercussions, sur une obsession à vouloir faire le bien quand on est destiné à l'obscurité.
Un premier roman aussi tranchant qu'une lame, un personnage à la fois détestable et terriblement attachant, une histoire dont il ne faut pas détourner le regard. Un véritable tremblement littéraire.
May 12, 2023
5 ⭐️
C'est sale, ça pue, c'est hyper violent avec un langage cru sans ponctuation hormis virgules et points. Et pourtant ce roman est un GROS COUP DE COEUR.
DUKE va rester dans mes pensées un long moment !
On se prend une claque tout au long du livre !
" VOUS ALLEZ PISSER DES YEUX "
C'est sale, ça pue, c'est hyper violent avec un langage cru sans ponctuation hormis virgules et points. Et pourtant ce roman est un GROS COUP DE COEUR.
DUKE va rester dans mes pensées un long moment !
On se prend une claque tout au long du livre !
" VOUS ALLEZ PISSER DES YEUX "
December 28, 2021
Incroyable. Histoire horrible mais incroyablement écrite. Wow.
January 16, 2023
Premier abandon de l'année. C'est trop. Trop violent, trop sombre, trop cru et vu que ça parle d'enfants, ça me donne juste la nausée, j'arrête là.
August 5, 2021
Je ne sais pas trop ce qu'on peut écrire sur un tel livre. C'est une lecture éprouvante, elle nous confronte avec l'horreur de la première à la dernière page. C'est une très belle lecture, mais elle est extrêmement violente. Il y est en effet question de violences sexuelles, d'inceste, et de "violence tout court". Il me paraît important de le préciser dès le début de cet avis.
Duke, le narrateur alors incarcéré, décide de raconter sa vie et les raisons qui l'ont conduit en prison sur une vieille machine à écrire. Il entrelace souvenirs d'une vie passée et quotidien carcéral. Son récit est excessivement dur, violent et parfois à la limite de l'insoutenable. Pourtant, on éprouve de l'émotion, et pas uniquement la palette du dégoût et de l'horreur. L'émotion suscitée par cette lecture vient, en ce qui me concerne, de la langue du personnage (ou pour le dire d'une façon snob : de son idiolecte). L'auteur lui crée un "parlement" (comme le nomme le narrateur lui-même) extrêmement limité en vocabulaire, quasi pas ponctué (il y a quelques virgules, mais je me demande si ce ne sont pas des oublis de relecture), très naïf et candide.
Il me semble, et je peux me tromper, je n'ai pas lu d'entretien donné par l'auteur, que ce qui fait le cœur de ce livre, c'est moins la recherche d'une explication sociologique (Duke est complètement façonné par son passé traumatique, mais c'est tellement évident que la narration ne sur-analyse pas cette influence), que celle d'une humanité un peu universelle.
Je suppose (et là, il s'agit uniquement de mon impression de lectrice, je n'ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité sur ce bouquin) que ce n'est pas anodin si les seules références littéraires citées sont des textes religieux traitant de la nature de l'âme humaine : ok, ces lectures sont justifiées par la situation du narrateur, qui s'interroge et cherche des réponses auprès d'un homme d'église, mais elles sont forcément signifiantes. Que le narrateur évoque le Purgatoire conçu par Sainte-Catherine, ou encore les Confessions de Saint-Augustin, c'est, je crois, à chaque fois pour faire signe vers l'absence de manichéisme et le fait qu'on se situe perpétuellement dans un entre-deux dans lequel le narrateur tente de naviguer.
Pour reprendre une image récurrente du bouquin (et qui revient dans les avis de lecture sur le site de la maison d'édition du Tripode à propos de ce roman), tout, dans ce récit, tend à chercher de la lumière dans une obscurité insondable.
Duke, le narrateur alors incarcéré, décide de raconter sa vie et les raisons qui l'ont conduit en prison sur une vieille machine à écrire. Il entrelace souvenirs d'une vie passée et quotidien carcéral. Son récit est excessivement dur, violent et parfois à la limite de l'insoutenable. Pourtant, on éprouve de l'émotion, et pas uniquement la palette du dégoût et de l'horreur. L'émotion suscitée par cette lecture vient, en ce qui me concerne, de la langue du personnage (ou pour le dire d'une façon snob : de son idiolecte). L'auteur lui crée un "parlement" (comme le nomme le narrateur lui-même) extrêmement limité en vocabulaire, quasi pas ponctué (il y a quelques virgules, mais je me demande si ce ne sont pas des oublis de relecture), très naïf et candide.
Il me semble, et je peux me tromper, je n'ai pas lu d'entretien donné par l'auteur, que ce qui fait le cœur de ce livre, c'est moins la recherche d'une explication sociologique (Duke est complètement façonné par son passé traumatique, mais c'est tellement évident que la narration ne sur-analyse pas cette influence), que celle d'une humanité un peu universelle.
Je suppose (et là, il s'agit uniquement de mon impression de lectrice, je n'ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité sur ce bouquin) que ce n'est pas anodin si les seules références littéraires citées sont des textes religieux traitant de la nature de l'âme humaine : ok, ces lectures sont justifiées par la situation du narrateur, qui s'interroge et cherche des réponses auprès d'un homme d'église, mais elles sont forcément signifiantes. Que le narrateur évoque le Purgatoire conçu par Sainte-Catherine, ou encore les Confessions de Saint-Augustin, c'est, je crois, à chaque fois pour faire signe vers l'absence de manichéisme et le fait qu'on se situe perpétuellement dans un entre-deux dans lequel le narrateur tente de naviguer.
Pour reprendre une image récurrente du bouquin (et qui revient dans les avis de lecture sur le site de la maison d'édition du Tripode à propos de ce roman), tout, dans ce récit, tend à chercher de la lumière dans une obscurité insondable.
November 6, 2022
Une magnifique couverture qui suggère toute la noirceur de ce texte sublime.
Un récit édifiant et très émouvant sur les traumatismes infligés à l’enfance.
Un style novateur dont on ne peut se détacher tant il est explicite.
Sur la colline aux loups, une famille nombreuse vit recluse dans une maison aux volets fermés. Les enfants vivent blottis les uns contre les autres dans le coin d’une pièce -Duke l’appelle le nid-, ils sont délaissés par leurs parents maltraitants.
Dans ce récit très sombre, le narrateur nous transmet ses découvertes ahurissantes suite à sa scolarisation tardive, exigée par une assistance sociale… Il découvre d’autres pièces de la maison, l’existence d’un extérieur et c’est seulement à cet âge qu’il apprend son prénom : Duke ! A la fois effrayé et ébahi par le monde extérieur qu’il découvre si tard, Duke reste inadapté…
Ce roman est le journal de sa vie rédigé en prison alors qu’il éprouve le besoin de comprendre d’où vient « ce démon de la colline aux loups » qui a grandi en lui et l’a poussé à une violence incontrôlable.
Dès les premières pages, le magnétisme a opéré en moi : le style adopté pour traduire les pensées de Duke est novateur. Un phrasé sans ponctuation, sans mots de liaison, des mots inventés pour exprimer une pensée profonde mais limitée par un manque cruel de vocabulaire. L’ensemble donne un rythme incroyable à la lecture et rend vraiment authentique la démarche de cet homme à qui la vie n’a fait aucun cadeau…Les faits retracés sont effrayants car Duke est un pauvre garçon humilié et violenté par son père et sa mère. Le journal de Duke- et en particulier ses réflexions existentielles- sont incroyablement touchantes de vérité.
J’ai vraiment été subjuguée par ce roman malgré la noirceur des faits évoqués. Je vous le recommande !
Un récit édifiant et très émouvant sur les traumatismes infligés à l’enfance.
Un style novateur dont on ne peut se détacher tant il est explicite.
Sur la colline aux loups, une famille nombreuse vit recluse dans une maison aux volets fermés. Les enfants vivent blottis les uns contre les autres dans le coin d’une pièce -Duke l’appelle le nid-, ils sont délaissés par leurs parents maltraitants.
Dans ce récit très sombre, le narrateur nous transmet ses découvertes ahurissantes suite à sa scolarisation tardive, exigée par une assistance sociale… Il découvre d’autres pièces de la maison, l’existence d’un extérieur et c’est seulement à cet âge qu’il apprend son prénom : Duke ! A la fois effrayé et ébahi par le monde extérieur qu’il découvre si tard, Duke reste inadapté…
Ce roman est le journal de sa vie rédigé en prison alors qu’il éprouve le besoin de comprendre d’où vient « ce démon de la colline aux loups » qui a grandi en lui et l’a poussé à une violence incontrôlable.
Dès les premières pages, le magnétisme a opéré en moi : le style adopté pour traduire les pensées de Duke est novateur. Un phrasé sans ponctuation, sans mots de liaison, des mots inventés pour exprimer une pensée profonde mais limitée par un manque cruel de vocabulaire. L’ensemble donne un rythme incroyable à la lecture et rend vraiment authentique la démarche de cet homme à qui la vie n’a fait aucun cadeau…Les faits retracés sont effrayants car Duke est un pauvre garçon humilié et violenté par son père et sa mère. Le journal de Duke- et en particulier ses réflexions existentielles- sont incroyablement touchantes de vérité.
J’ai vraiment été subjuguée par ce roman malgré la noirceur des faits évoqués. Je vous le recommande !
July 28, 2024
Le Démon de la colline aux loups n'est pas une lecture facile. C'est une plongée dans l'horreur et une lutte vaine contre le mal. C'est la défaillance d'un système qui n'arrive pas à protéger un enfant, ni de son passé, ni de ses traumas,ni de lui même . C'est le malheur absolu qui gagne encore et encore et pourtant, il y'a une telle beauté dans les mots du narrateur, dans sa façon de vouloir à tout prix sauver le peu de beau qu'il y a eu dans sa vie, dans sa manière de porter seul ses crimes et de chercher, quelque part, un petite lueur d'espoir pour lui, malgré tout. L'écriture est absolument magnifique et la prose bancale et maladroite du narrateur accentue et l'horreur et la beauté du texte. Tout ça sans jamais tomber dans le misérabilisme ou le pathetique. Tout le livre est d'une grande dignité. Absolument bouleversant.
Et c'est précisément pour ça que ce n'est pas un livre que je recommanderais facilement. J'ai moi même douté de ma capacité à terminer ma lecture tant les premiers chapitres était dûr et a vomir. Il faut vraiment s'accrocher et même si ça en vaut la peine, c'est difficile.
L'auteur , Dimitri Rouchon - Borie, a un immense talent. Sa plume est une de mes plus belles découvertes littéraire de cette année. Je conseillerais cependant plus son dernier livre, Le chien des étoiles, pas parce qu'il est mieux, mais parce qu'il est plus facile à lire et à vivre.
Et c'est précisément pour ça que ce n'est pas un livre que je recommanderais facilement. J'ai moi même douté de ma capacité à terminer ma lecture tant les premiers chapitres était dûr et a vomir. Il faut vraiment s'accrocher et même si ça en vaut la peine, c'est difficile.
L'auteur , Dimitri Rouchon - Borie, a un immense talent. Sa plume est une de mes plus belles découvertes littéraire de cette année. Je conseillerais cependant plus son dernier livre, Le chien des étoiles, pas parce qu'il est mieux, mais parce qu'il est plus facile à lire et à vivre.
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