In the late-18th century, a group of publishers in what historian Robert Darnton calls the "Fertile Crescent" DL countries located along the French border, stretching from Holland to Switzerland DL pirated the works of prominent (and often banned) French writers and distributed them in France, where laws governing piracy were in flux and any notion of "copyright" very much in its infancy. Piracy was entirely legal and everyone acknowledged DL tacitly or openly DL that these pirated editions of works by Rousseau, Voltaire, and Diderot, among other luminaries, supplied a growing readership within France, one whose needs could not be met by the monopolistic and tightly controlled Paris Guild.Darnton's book focuses principally on a publisher in Switzerland, one of the largest and whose archives are the most complete. Through the lens of this concern, he offers a sweeping view of the world of writing, publishing, and especially bookselling in pre-Revolutionary France--a vibrantly detailed inside look at a cut-throat industry that was struggling to keep up with the times and, if possible, make a profit off them. Featuring a fascinating cast of characters DL lofty idealists and down-and-dirty opportunists DL this new book expands upon on Darnton's celebrated work on book-publishing in France, most recently found in Literary Tour de France. Pirating and Publishing reveals how and why piracy brought the Enlightenment to every corner of France, feeding the ideas that would explode into revolution.
“Pirataria e Publicação: o comércio de livros na era do iluminismo” de Robert Darnton chegou no Brasil em 2021 pela @unespeditora com tradução de Renato Prelorentzou.
O livro é dividido em três partes: Publicação, Pirataria e Por dentro de uma editora suiça.
Primeiro o autor fornece um panorama geral sobre a indústria da publicação - principalmente em Paris/França - e explica alguns termos e conceitos importantes.
O “privilèges”, direito exclusivo de publicar e vender uma obra, era concedida pelo rei e considerados como uma propriedade, em que o portador poderia negociar a revenda ou deixar de herança. Para conseguir um “privilège”, o texto era submetido ao diretor do comércio, que encaminhava o texto para um censor, caso fosse aprovado, o censor devolvia o texto para o diretor do comércio que enviava para o guarda-selos / chancelaria real, que concederia, ou não, o “privilège” para determinado livreiro, que deveria fazer parte da Guilda.
O direito autoral apareceu pela primeira vez em documento oficial em agosto de 1.777, em éditos que mudaram o comércio de livros e pivilèges.
As “contrefaçon” (livros piratas), eram livros publicados sem o selo real, ou em tipografias que não faziam parte da Guilda, ou obras reproduzidas por livreiros que não possuíam o “privilège” da obra. Textos que ofendiam a religião, o Estado, a moralidade ou reputação das camadas privilegiadas; eram proibidos e comumente chamados de “mauvais livres” ou “marrons”. Quando reimpressos fora da França, não eram considerados “contrefaçon” a não ser que fossem comercializados na França.
“(…) enquanto editores autorizados produziam livros de alta qualidade para uma elite rica, os piratas prosperavam buscando lucros no setor de baixa renda do mercado, onde o público crescente clamava por livros baratos. (…)” p.13
As decisões de publicação dos editores piratas, eram baseadas nas atividades de outras editoras e não apenas no que os leitores queriam consumir. Os “best-sellers” eram produzidos simultaneamente por diversas editoras piratas na pressa de atender a demanda antes que essa se esgotasse.
A Revolução Francesa transformou o cenário da publicação, acabou com os privilèges, libertou a imprensa em 1789 e aboliu as guildas em 1791. Ainda assim, foram necessários mais de cem anos para que o mercado editorial moderno se estabelecesse.
Essa é uma leitura com recorte bem específico do comércio do livro e difusão da literatura, vai interessar principalmente quem quer saber detalhes da história da publicação e mercado editorial francês.
Great historical research... but my god, so DUUUUUUUUUUUUUUUUL. Made Ginzburg's book, which I read just afterwards, feel like the best thing ever written.
Não foi a leitura mais agradável que tive de DARNTON: apesar do conteúdo ser interessante, o livro tem várias passagens extremamente enfadonhas com um foco muito grande em burocracia.
Pelo seu valor como livro-acadêmico de História (com H maiúsculo), acho uma ótima leitura. Contudo, se comparado a outros livro do próprio autor, não é tão bom.
Dans les années 1760, 1770 et 1780, la diffusion des idées des philosophes des Lumières a pris un tour totalement inédit dans le débat intellectuel. Au-delà des savants et des aristocrates, c'est une bonne partie de la bourgeoisie qui s'est trouvée en contact direct avec elles, phénomène alors tout à fait nouveau, et que l'on doit en bonne partie à des éditions pirates fabriquées dans ce que Robert Darnton appelle un "croissant fertile" décrivant toute la frontière est de la France, dans les Pays-Bas, en Suisse ou dans l'enclave avignonnaise. Alors qu'à notre époque le piratage est à nouveau perçu comme une menace sérieuse, cette fois pour les droits des auteurs d'oeuvres musicales ou audiovisuelles, il montre dans ce nouvel essai qu'il y a deux cent cinquante ans, le piratage eut une fonction politique majeure en même temps que les maisons qui s'y livraient inventaient, au moins en partie, le métier d'éditeur dans sa conception moderne. Alors en effet que les "libraires-imprimeurs" français et surtout parisiens jouissaient d'une rente de situation, la nécessité pour leurs concurrents hollandais ou suisses d'anticiper sur la demande du marché était telle qu'une réflexion intense sur ce qu'il était bon de publier réunissait des argumentations d'ordre à la fois financier et littéraire. De plus, s'ils bravaient les lois françaises, ils étaient dans leurs propres pays d'honnêtes et respectables citoyens qui pouvaient se piquer sans fausse prétention du titre d'hommes de lettres. Voilà plus d'un demi-siècle que Robert Darnton exploite les archives de la Société Typographique de Neuchâtel, qu'il a découvertes alors qu'il écrivait sa thèse. On aimerait pouvoir écrire que comme une araignée percevant, du centre de sa toile, les moindres mouvements du réseau, ou comme un paléontologue reconstituant la vie et les moeurs d'une espèce disparue à partir d'une molaire, il fait revivre pour nous, du haut de ses dossiers, toute l'histoire de l'édition européenne. Ce n'est pas tout à fait vrai, parce qu'il exploite aussi d'autres archives et utilise les travaux de ses pairs comme ils le méritent, mais c'est presque vrai. Le tableau qu'il dresse dans ce nouveau volume de son travail, qu'il annonce comme étant le dernier (j'espère qu'il se porte bien et considère simplement la matière de ses sources comme épuisée) est à la fois de grande ampleur et d'une précision fascinante, d'autant que le style savant mais clair, bien traduit sauf quelques anglicismes, s'anime au fur et à mesure de l'ouvrage de quelques saillies plus familières qui ne font qu'ajouter à la vie qui anime l'ensemble. Couvrant plusieurs décennies et impliquant tous les acteurs du marché du livre à l'échelle européenne, rendant compte de phénomènes de fond comme la prise de conscience progressive du droit d'auteur, discutée ici dans ses fondements juridiques, le livre de Darnton est en effet émaillé de coups de sonde qui prennent un caractère presque romanesque, qu'il s'agisse des biographies express de nombreux éditeurs suisses — qu'il doit maintenant bien connaître à force d'éplucher leur correspondance — ou des démêlés savoureux de la STN avec ses correspondants parisiens. Quand on apprend que des dépôts de livres clandestins étaient organisés au sein même du château de Versailles tant il était vaste et ouvert à tous les vents, au point même qu'une correspondante étourdie de la STN est parvenue à y égarer une balle de livres, on a l'impression délicieuse de lire une enquête inédite de Nicolas le Floch en trouvant que l'auteur exagère juste ce qu'il faut. Pourtant tout est vrai. Darnton montre aussi que dans les années 1780, juste avant la Révolution, le marché du livre (et la STN avec lui) était, de manière tout à fait contre-intuitive, à l'agonie, en raison d'une combinaison de facteurs : la politique de Necker qui avait réduit les liquidités en circulation, cependant qu'un système bancaire archaïque reposait sur tout une variété de reconnaissances de dette qui n'avaient que la valeur qu'on acceptait de leur reconnaître ; la concurrence exacerbée des éditeurs pirates qui aboutissait à une surproduction ; et les décisions du gouvernement français qui visaient, pour des raisons tout à fait compréhensibles, à leur compliquer la vie. L'édition ne renaîtra de ses cendres qu'au début du dix-neuvième siècle ; au début comme à la fin de son livre, Robert Darnton salue Balzac, poète et sociologue de la nouvelle ère.
Interesting and easy readable, but rigorous, book about XVIII century book printing and selling, mostly related to French market and Swiss printer/editor. Useful to understand not only printing/editing industry evolution, but also economic and social relation at the time. Good readings but only for people that like history and social narrative. If you search drama and action, I don't think it is the right book, even if some anecdotes were actually dramatic.
solo per amatori del genere un saggio di storia dell'editoria nell'epoca dei lumi e delle edizioni piratate (che tanto hanno contribuito alla circolazione delle idee!)