What do you think?
Rate this book
Djur
Tillsammans med sin hund Dan har Benoît lämnat familjelivet som tandläkare i Montreal för en tillbakadragen tillvaro i norra Quebec. Nu är Dan döende, vintern närmar sig och inför älgjakten har vargar synts till i skogen. Jaktlagen vill ge sig efter vargarna vilket väcker gamla gräl till liv och på nytt blottar byns maktstrukturer. Dödens annalkande omger Benoît samtidigt som hans dotter Carole ska genomgå en omfattande operation som kan ge hen livet åter.
Med sitt direkta och anekdotbefriade språk fångar Lise Tremblay i Djur rivaliteten mellan stad och land, dödens oundviklighet och livets tillkortakommanden.
Lise Tremblay är född 1957 i Chicoutimi i Quebec. Hon debuterade 1990 och har sedan dess utkommit med sju prisbelönta böcker som översatts till ett flertal språk. På svenska finns sedan tidigare Hägern, Huset på Saint Pauls väg och Saguenay.
Översättning av Elin Svahn
Med sitt direkta och anekdotbefriade språk fångar Lise Tremblay i Djur rivaliteten mellan stad och land, dödens oundviklighet och livets tillkortakommanden.
Lise Tremblay är född 1957 i Chicoutimi i Quebec. Hon debuterade 1990 och har sedan dess utkommit med sju prisbelönta böcker som översatts till ett flertal språk. På svenska finns sedan tidigare Hägern, Huset på Saint Pauls väg och Saguenay.
Översättning av Elin Svahn
152 pages, Hardcover
Published February 1, 2021
2 people are currently reading
81 people want to read
About the author
Lise Tremblay
10 books14 followersLise Tremblay est née à Chicoutimi. En 1991, elle s’est vu décerner pour son roman L’Hiver de pluie le Prix de la découverte littéraire de l’année du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean et le prix Joseph-S.-Stuffer du Conseil des arts du Canada. En 1999, son roman La Danse juive lui a valu le Prix du Gouverneur général. Elle a également obtenu le Grand Prix du livre de Montréal en 2003 pour son recueil de nouvelles La Héronnière. Elle a fait paraître trois romans au Boréal, La Sœur de Judith (2007), Chemin Saint-Paul (2015) et L'Habitude des bêtes (2018).
Ratings & Reviews
Friends & Following
Create a free account to discover what your friends think of this book!
Community Reviews
Displaying 1 - 18 of 18 reviews
March 27, 2024
En fin liten kortroman som först fick mig att tänka på Löpa varg, eftersom det handlar om en lite äldre man och om vargar som börjat synas i området där han bor, men även om de har några paralleller så är de ändå väldigt olika. Och det finns en egensinnig Mina i boken! Inte så ofta jag stöter på en namne. Om byakonflikter, om kärleken till en hund som går bort, om att förändras. Ganska stillsam och fin, med en viss distans i tonen, trots jagperspektiv.
April 5, 2020
"Elle a eu un geste étonnant, elle m'a caressé la joue. Elle avait trop l'habitude des bêtes."
Deuxième fois que je lis L’HABITUDE DES BÊTES de Lise Tremblay. J’avais été charmé à la première rencontre et un souvenir d’indéniable satisfaction littéraire a persisté depuis. C’est un livre que j’ai recommandé maintes fois.
Entendre Lise Tremblay en entrevue à la radio m’a donné le goût de la revisiter. Je me rappelais l’avoir lu "d’une traite" la première fois. En cette deuxième occasion, j’ai laissé le temps aux mots de s’installer davantage. La première fois, je lui ai octroyé 4 étoiles, cette fois-ci, cinq étoiles : REMARQUABLE.
Histoire tranquille d’un retraité qui a quitté la ville il y déjà longtemps pour s’installer confortablement en forêt, près d’un lac. Il y vit avec son chien, dont les jours sont comptés. C’est par cette bête qu’il a découvert qu’il était capable d’aimer "quelqu’un" d’autre que lui-même. Il a fait cette réalisation sur le tard, épouse et fille ayant été sacrifiées au passage. C’est donc l’histoire d’un deuil anticipé, d’une fin qui approche. Rien de pathos cependant, tout est en nuance, tout est en douceur.
L’HABITUDES DES BÊTES, c’est aussi des loups qui s’aventurent près du village, qui menacent la quiétude des habitants, alors que la saison de la chasse approche et active le délire collectif toujours associé à ce cycle. Ce sont également les vieilles rivalités, l’amitié, la résilience, l’acceptation.
Lise Tremblay écrit merveilleusement bien. Aucune phrase de trop; aucun mot inutile; pas de fioriture, pas de froufrou, seulement l’essentiel. Ce livre est court, mais d’autres mains auraient pu facilement étirer la sauce, ajouter des effets dramatiques. Non, elle n’est pas comme ça Lise Tremblay. Elle comprend l’humain dans son quotidien. La narration est au "je", le "je" d’un homme dans la soixantaine. Elle le comprend bien cet homme. Il n’est pas dans le regret, dans l’amertume. Il est dans le "aujourd’hui", avec ce que ça comporte comme bagage. Les attachants personnages de soutien ont également de la profondeur et de la nuance. On sent bien que Lise Tremblay connait ses personnage; elle leur a donné un passé, un passé sur lequel sont fondés les gestes posés dans le présent.
UNE SUPERBE ET APAISANTE LECTURE.
________________________________________________
2017-10-29
Lu d'une traite, en ce dimanche pluvieux. Sous l'emprise de la merveilleuse et simple plume de Lise Tremblay dès la première page. J'ai adoré ++++ !
Deuxième fois que je lis L’HABITUDE DES BÊTES de Lise Tremblay. J’avais été charmé à la première rencontre et un souvenir d’indéniable satisfaction littéraire a persisté depuis. C’est un livre que j’ai recommandé maintes fois.
Entendre Lise Tremblay en entrevue à la radio m’a donné le goût de la revisiter. Je me rappelais l’avoir lu "d’une traite" la première fois. En cette deuxième occasion, j’ai laissé le temps aux mots de s’installer davantage. La première fois, je lui ai octroyé 4 étoiles, cette fois-ci, cinq étoiles : REMARQUABLE.
Histoire tranquille d’un retraité qui a quitté la ville il y déjà longtemps pour s’installer confortablement en forêt, près d’un lac. Il y vit avec son chien, dont les jours sont comptés. C’est par cette bête qu’il a découvert qu’il était capable d’aimer "quelqu’un" d’autre que lui-même. Il a fait cette réalisation sur le tard, épouse et fille ayant été sacrifiées au passage. C’est donc l’histoire d’un deuil anticipé, d’une fin qui approche. Rien de pathos cependant, tout est en nuance, tout est en douceur.
L’HABITUDES DES BÊTES, c’est aussi des loups qui s’aventurent près du village, qui menacent la quiétude des habitants, alors que la saison de la chasse approche et active le délire collectif toujours associé à ce cycle. Ce sont également les vieilles rivalités, l’amitié, la résilience, l’acceptation.
Lise Tremblay écrit merveilleusement bien. Aucune phrase de trop; aucun mot inutile; pas de fioriture, pas de froufrou, seulement l’essentiel. Ce livre est court, mais d’autres mains auraient pu facilement étirer la sauce, ajouter des effets dramatiques. Non, elle n’est pas comme ça Lise Tremblay. Elle comprend l’humain dans son quotidien. La narration est au "je", le "je" d’un homme dans la soixantaine. Elle le comprend bien cet homme. Il n’est pas dans le regret, dans l’amertume. Il est dans le "aujourd’hui", avec ce que ça comporte comme bagage. Les attachants personnages de soutien ont également de la profondeur et de la nuance. On sent bien que Lise Tremblay connait ses personnage; elle leur a donné un passé, un passé sur lequel sont fondés les gestes posés dans le présent.
UNE SUPERBE ET APAISANTE LECTURE.
________________________________________________
2017-10-29
Lu d'une traite, en ce dimanche pluvieux. Sous l'emprise de la merveilleuse et simple plume de Lise Tremblay dès la première page. J'ai adoré ++++ !
Read
July 5, 2021Kommer inte på mycket mer att säga annat än att Tremblay snabbt kommit att bli en av mina favoritprosaister.
October 14, 2017
Entre Lise Tremblay et moi, ça passe toujours! Et c'est encore réussi pour moi!
January 31, 2018
L'Habitude des bêtes est un roman superbe, court et simple, qui s'attache à mettre en récit l'impermanence--la qualité éphémère de toute chose--à travers les yeux d'un jeune retraité nommé Benoît. Narrée à la première personne, l'histoire vous enveloppe dans l'intimité de son petit chalet en bordure de lac, au sein d'un village reclus du Québec. Divorcé, il vit seul avec son chien Dan, qu'on lui a littéralement glissé dans la poche lorsqu'il était chiot. Ce compagnon qu'il adore donne soudainement des signes de fatigue inhabituels.
En parallèle, la fille de Benoît, Carole, vit dans une sorte d'errance, insistant ne vouloir être « rien ». Les médecins parlent de psychose. Le roman s'ouvre d'ailleurs sur sa description, frappante :
Les pensées de Benoît se partagent entre une sorte de tristesse, un sentiment de culpabilité mêlé de résignation. Il avait été un père absent, centré sur lui-même, jetant l'argent à la figure de sa famille comme pour s'acheter un droit à l'évasion. Il sait qu'il a changé depuis qu'il habite au chalet, et son inquiétude pour Dan et pour Carole entrainent une certaine introspection.
Autour de lui, c'est du retour des loups qu'on se préoccupe. Le phénomène divise le village : les chasseurs bouillent d'impatience à l'idée d'une chasse de représailles, alors que d'autres habitants, plus mesurés, affirment qu'il s'agit d'un ré-équilibrage naturel après la prolifération récente des orignaux.
Benoît se rend compte que même s'il on l'appelle toujours « l'étranger » dans cette petite communauté, il est difficile de rester en dehors des drames, car c'est un petit microcosme où tout est lié. La vie de Benoît s'entremêle avec celle de Mina, doyenne du village, celle de Rémi, ancré dans les coutumes locales, de Patrice, qui vient les remettre en question au péril de sa vie, ou même d'Odette, vétérinaire alcoolique, avec qui Benoît renoue des liens autour des soins nécessaires à Dan.
C'est donc l'humanité qui caractérise l'Habitude des bêtes. A travers les anecdotes de village et les discussions sans détours, on touche à une certaine tendresse envers autrui, un besoin de s'attacher et de s'entourer, pour se soutenir les uns les autres contre l'inévitable : le changement. Le changement de la nature, des coutumes, des autres, et de soi.
J'espère vous avoir convaincu de vous plonger dans ce petit roman remarquable !
Découvrez d'autres romans canadiens sur MapleBooks.ca!
En parallèle, la fille de Benoît, Carole, vit dans une sorte d'errance, insistant ne vouloir être « rien ». Les médecins parlent de psychose. Le roman s'ouvre d'ailleurs sur sa description, frappante :
"Elle ne voulait pas avoir l'air d'une femme ; ni d'une femme, ni d'une homme. Tout ce qu'elle voulait, c'est être plate. Avec sa petite taille et ses cheveux courts, elle en était certaine, elle allait être plate et rien."
Les pensées de Benoît se partagent entre une sorte de tristesse, un sentiment de culpabilité mêlé de résignation. Il avait été un père absent, centré sur lui-même, jetant l'argent à la figure de sa famille comme pour s'acheter un droit à l'évasion. Il sait qu'il a changé depuis qu'il habite au chalet, et son inquiétude pour Dan et pour Carole entrainent une certaine introspection.
"J'avais été heureux, comblé, et odieux. Je le savais. En vieillissant, je m'en suis rendu compte, mais il était trop tard. Je n'avais pas su être bon. La bonté m'est venu après, je ne peux pas dire quand exactement. Je ne peux pas dire non plus que cette conversion m'a rendu plus heureux."
Autour de lui, c'est du retour des loups qu'on se préoccupe. Le phénomène divise le village : les chasseurs bouillent d'impatience à l'idée d'une chasse de représailles, alors que d'autres habitants, plus mesurés, affirment qu'il s'agit d'un ré-équilibrage naturel après la prolifération récente des orignaux.
"Il y avait trop de loups, les orignaux blessés ne faisaient pas de belles prises. Une des photos sur Facebook présentait un orignal avec tout un côté de la gueule déchiqueté. Celui-là, on ne pourrait pas lui mettre la tête sur le capot d’un camion. Les loups envahissaient le territoire des chasseurs. Ils ne les laisseraient pas faire."
Benoît se rend compte que même s'il on l'appelle toujours « l'étranger » dans cette petite communauté, il est difficile de rester en dehors des drames, car c'est un petit microcosme où tout est lié. La vie de Benoît s'entremêle avec celle de Mina, doyenne du village, celle de Rémi, ancré dans les coutumes locales, de Patrice, qui vient les remettre en question au péril de sa vie, ou même d'Odette, vétérinaire alcoolique, avec qui Benoît renoue des liens autour des soins nécessaires à Dan.
C'est donc l'humanité qui caractérise l'Habitude des bêtes. A travers les anecdotes de village et les discussions sans détours, on touche à une certaine tendresse envers autrui, un besoin de s'attacher et de s'entourer, pour se soutenir les uns les autres contre l'inévitable : le changement. Le changement de la nature, des coutumes, des autres, et de soi.
"Je suis devenu obsédé par le temps et par la mort. J'essayais de résister à ces pensées, mais j'en étais incapable. J'étais plongé dans l'obscurité du monde. Je savais que j'allais me dissoudre dans le néant, et je résistais."
J'espère vous avoir convaincu de vous plonger dans ce petit roman remarquable !
Découvrez d'autres romans canadiens sur MapleBooks.ca!
May 11, 2021
Mycket bra liten roman. Avskalat men kraftfullt språk och en riktigt tryckande spänning. Härligt också med karaktärer och händelseförlopp som utforskas precis lagom mycket, och att man sedan får fylla i med sin egen fantasi precis lagom mycket.
Soundtrack: Angelo Badalamenti - Twin Peaks OST
Soundtrack: Angelo Badalamenti - Twin Peaks OST
February 27, 2022
En liten vacker systerbok till Löpa varg, som om båda författarna suttit i varsin skrivarstuga på varsin sida vid ett kallt vatten och skissat fram två berättelser, om två grånande män och deras med åldern allt mer inlemmande i naturen. Vargen, hunden, döden, och ett hotande kollektiv med män som är en sorglig inverterad form av Civilisationen, invasiv och kränkande.
Vad jag älskar den här sortens litteratur, där stillheten är ett vitt snöre genom boken, där man slipper gapiga röster och egentligen inga stora händelser sker.
Lise Tremblays tidigare ”Hägern” var en lika fin överraskning, och jag kommer att äga samtliga av dessa tjusiga utgåvor för både dess yttre och vackra innehåll.
Vad jag älskar den här sortens litteratur, där stillheten är ett vitt snöre genom boken, där man slipper gapiga röster och egentligen inga stora händelser sker.
Lise Tremblays tidigare ”Hägern” var en lika fin överraskning, och jag kommer att äga samtliga av dessa tjusiga utgåvor för både dess yttre och vackra innehåll.
Read
August 7, 2025Det är svårt att inte jämföra den här boken med "Löpa varg" av Kerstin Ekman för på ytan finns det väldigt många likheter: en pensionerad före detta jägare, vargar, jaktbrott, åldrande, hundar. Men under ytan är den här något helt annat, närmast en meditation över döden och hur man förhåller sig till den. Berättandet är minimalistiskt, helt utan utsvävningar, som det lilla fysiska formatet av boken fångar väldigt väl. En fin bok helt enkelt.
(Tidigare publicerad på Instagram utan betyg, sätter därför inget såhär i efterhand.)
(Tidigare publicerad på Instagram utan betyg, sätter därför inget såhär i efterhand.)
September 20, 2021
Den här lilla boken tog mig en evighet att läsa. Den var helt ok, men jag orkade inte bli intresserad i den. Jag orkar inte ens berätta vad som hände i boken - trevlig vild miljö i Kanada, Northern Exposure -typ karaktärer, men på något sätt blah.
February 20, 2020
« Mina avait installé une affiche sur la porte de son frigo et une autre dans la fenêtre de sa porte d'entrée. C'était écrit : « Ne pas me réanimer. » »
« Depuis que je vivais en permanence au chalet, j'avais peu de vie sociale. Je n'en souffrais pas. Le lac, la montagne me suffisaient. Je ne savais pas si mon monde s'était rétréci ou agrandi. »
« - Dans la vie, tu sais, il faut faire les choses quand on a encore la force de les faire. C'est tout. »
« Rémi était dans la cour et finissait de ramasser la grosse marmite dans laquelle il plongeait les poules pour les plumer. »
« Il ne restait plus grand temps avant la chasse et, pendant quelques semaines, on ne pourrait plus marcher en forêt. »
« La verrière était ensoleillée. Lorsque je l'avais fait construire, Rémi avait dit que j'avais ajouté une Florida room au chalet. Je n'avais jamais entendu l'expression. Il trouvait que c'était une grosse dépense et il était loin d'être convaincu que je pourrais l'utiliser l'hiver. Rémi avait du mal à croire que la pièce allait être confortable. »
« Ils n'appâteraient plus les bêtes pour les tuer facilement à l'automne, finie aussi l'intimidation. »
« La musique, ça m'est venu tard, peut-être en même temps que la bonté. »
« Les meutes sont dans le parc, ils ne se mettront pas à tirer dans le parc, quand même. C'est plein de randonneurs et c'est surveillé. »
« J'étais un des premiers étrangers à acheter un chalet. Au village, ils pensaient que la fille du vieux Peterson me l'avait vendu trop cher, et que ça allait donner des idées à d'autres. Les maisons deviendraient hors de prix, mais ils avaient surtout peur pour leur territoire de chasse. Si le lac se peuplait d'étrangers, on allait peut-être les empêcher de passer. »
« J'y ai dit que d'écouter les nouvelles et de voir comment le monde était rendu fou, c'était ça qui me soulageait. Quand je vois tout ça, je me dis que mourir, c'est pas si pire que ça. À un moment donné, c'est le temps, pis c'est tout. »
« Depuis que je vivais en permanence au chalet, j'avais peu de vie sociale. Je n'en souffrais pas. Le lac, la montagne me suffisaient. Je ne savais pas si mon monde s'était rétréci ou agrandi. »
« - Dans la vie, tu sais, il faut faire les choses quand on a encore la force de les faire. C'est tout. »
« Rémi était dans la cour et finissait de ramasser la grosse marmite dans laquelle il plongeait les poules pour les plumer. »
« Il ne restait plus grand temps avant la chasse et, pendant quelques semaines, on ne pourrait plus marcher en forêt. »
« La verrière était ensoleillée. Lorsque je l'avais fait construire, Rémi avait dit que j'avais ajouté une Florida room au chalet. Je n'avais jamais entendu l'expression. Il trouvait que c'était une grosse dépense et il était loin d'être convaincu que je pourrais l'utiliser l'hiver. Rémi avait du mal à croire que la pièce allait être confortable. »
« Ils n'appâteraient plus les bêtes pour les tuer facilement à l'automne, finie aussi l'intimidation. »
« La musique, ça m'est venu tard, peut-être en même temps que la bonté. »
« Les meutes sont dans le parc, ils ne se mettront pas à tirer dans le parc, quand même. C'est plein de randonneurs et c'est surveillé. »
« J'étais un des premiers étrangers à acheter un chalet. Au village, ils pensaient que la fille du vieux Peterson me l'avait vendu trop cher, et que ça allait donner des idées à d'autres. Les maisons deviendraient hors de prix, mais ils avaient surtout peur pour leur territoire de chasse. Si le lac se peuplait d'étrangers, on allait peut-être les empêcher de passer. »
« J'y ai dit que d'écouter les nouvelles et de voir comment le monde était rendu fou, c'était ça qui me soulageait. Quand je vois tout ça, je me dis que mourir, c'est pas si pire que ça. À un moment donné, c'est le temps, pis c'est tout. »
July 21, 2021
Läs min recension på bloggen: https://www.fiktiviteter.se/2021/07/2...
August 24, 2018
Une écriture ciselée, des personnages évoqués par petites touches, une situation de crise autour de la présence du loup, une famille influente qui fait la loi, et un chien sur le point de mourir.
De courts chapitres qui alternent passé et présent : l’histoire d’un dentiste qui se voit offrir un chiot et qui décide alors de changer de vie. Un divorce, une fille de 34 ans qui se cherche et qui a coupé les ponts avec sa mère.
Mais aussi des amis proches du personnage principal, tous attachants.
Un texte fort dans lesquels les bêtes ne sont pas forcément les animaux.
L’image que je retiendrai :
Celle de la vielle Mina pleine de sagesse qui ne souhaite pas être réanimée.
https://alexmotamots.fr/lhabitude-des...
De courts chapitres qui alternent passé et présent : l’histoire d’un dentiste qui se voit offrir un chiot et qui décide alors de changer de vie. Un divorce, une fille de 34 ans qui se cherche et qui a coupé les ponts avec sa mère.
Mais aussi des amis proches du personnage principal, tous attachants.
Un texte fort dans lesquels les bêtes ne sont pas forcément les animaux.
L’image que je retiendrai :
Celle de la vielle Mina pleine de sagesse qui ne souhaite pas être réanimée.
https://alexmotamots.fr/lhabitude-des...
April 7, 2021
(3) Réfugié dans son chalet en région, un dentiste à la retraite s’occupe de son chien mourant, alors que la présence de loups à l’aune de la saison de chasse trouble la quiétude du village. -Méditation âpre sur le vieillissement et le renoncement. Oeuvre de maturité marquée par un grand dépouillement narratif et stylistique. Atmosphère de résignation où percent ça et là quelques moments de lumière.
December 15, 2021
Fin bok,känns lite som att sitta i en timmerstuga i skogen. Handlingen är väll egentligen inte så spännande, huvudpersonen egentligen ganska osympatisk. Men jag gillar hur den är skriver och på något sätt tycker man ändå om alla i boken. Även om den egentligen inte handlar om så mycket är den väldigt fin och framförallt slutet är väldigt sorgligt och vackert på samma gång. En fin bok om döden på olika sätt. Bokens format var också ett +
This entire review has been hidden because of spoilers.
March 3, 2021
4.5 étoiles. J'ai été agréablement surprise par ce livre. Les personnages sont extrêmement attachants et le sujet de la mort y est abordé avec beaucoup de subtilité et de finesse. Le livre est bref, avec des phrases courtes, souvent percutantes. J'avais déjà essayé de lire Hiver de pluie de la même autrice et n'avait pas accroché. Ce livre-ci est selon moi beaucoup plus achevé et je m'en réjouis.
August 22, 2018
Une lecture qui se fait d'un coup, et un très beau moment dans un petit village du Québec !
November 12, 2021
I loved this little book about an older man and his life in the north of Canada. Death. Please, do not reanimate me.
Displaying 1 - 18 of 18 reviews