IL N’EST RIEN POUR ELLE, MAIS ELLE N’A PLUS QUE LUI…UN BIJOU D’ÉMOTION14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impressionde jouer tant il s’est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son coeur et s’enfuir avec elle pour de bon ?En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte..
Si l’intrigue manque peut-être de réalisme et va trop vite, lire du Julien Sandrel reste toujours un grand bonheur. Son 4è roman est gorgé de bons sentiments, de lumière et de personnages touchants. On dévore les mots de l’auteur comme des bonbons acidulés.
J'ai adoré. Rapide et facile à lire. Très émouvant j'ai versé ma larme ! Sans spoil car c'est écrit dans le résumé, ca parle de l'effondrement du pont de Gènes. Je lis ce livre au même moment que le séisme au Maroc... bouleversant.
Sienna n’a pas connu son père. Sa mère, Tess décide d’engager un comédien, Sacha pour jouer ce rôle : il sera donc l’oncle de Sienna. Après 3 ans de cette « comédie », la petite famille décide de partir en Italie pour les vacances. Commence alors un périple qui va remettre en cause l’équilibre familial, mais aussi le risque de fuite de quelques secrets bien gardés. En effet, le 14 août 2018, le pont de Gênes s’écroule et Tess était alors en visite chez une amie qui habitait sous le pont.
La Toscane est sans aucun doute ma région préférée d’Italie. « Vers le soleil » retranscrit à la perfection mes émotions de voyage lorsque je découvrais pour la première ces paysages gorgés de soleil, ce lieu où il fait bon vivre et où, sans l’ombre d’un doute, je déposerais volontiers mes valises. Julien Sandrel emmène son lecteur dans cet endroit doux où une vie veloutée s’écoule, un petit havre de paix hors du temps où respirer pleinement est la seule obligation, une belle promesse de servitude positive. C’est aussi un temps où deux êtres tissent des liens profonds, irréversibles et qui ont décidé de « savourer les petits bonheurs avant qu’ils ne s’échappent ». Sacha n’est pas le père de Sienna et pourtant… la tendresse et l’amour qui les lient prennent toutes leurs forces dans les épreuves qu’ils affrontent, même si l’un se tait et protège pendant que l’autre profite de ce temps inespéré de vacances. « Vers le soleil » narre la naissance d’un père qui prend vie et se raconte, se met à nu en prenant conscience de la puissance de ses sentiments envers une petite fille qui n’est pas la sienne. « La famille, c’est celle que l’on choisit. » Cette exacerbation des sentiments, cette prise de conscience prend ses racines dans un drame qui se joue et la peur panique de tout perdre. Cela agit comme un détonateur qui provoque une mise à nue de ses émotions en même temps qu’une volonté absolue de protéger. On ne naît pas père, on le devient, peu importe les liens du sang.
Ce roman m’a émue aux larmes. D’abord parce qu’il a fait remonter des sensations, moments où, les yeux grands ouverts, je laissais le charme de l’Italie m’envahir. Je me souviens très bien de ce que je ressentais alors, un sentiment de paix, un véritable lâcher-prise, la possibilité de profiter simplement de l’instant présent sans penser à demain, chose que je suis incapable de faire dans ma vie « normale ». Ensuite, « Vers le soleil » raconte la naissance d’un père, une dénomination qui ne va pas de soi, qui devrait se mériter plutôt qu’être acquise, un terme qui engendre bien plus qu’un lien de filiation. Père est avant tout synonyme d’amour indéfectible, de tendresse, de protection et d’attention. Quand on a créé comme moi une famille recomposée, on comprend mieux le sens des mots « père » et « mère ».
Ce roman est résolument optimiste et il faut bien avouer que cela fait du bien. Lisez plutôt « (…) je prends la résolution de déguster les petits riens du quotidien. De chérir tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’ordinaire. » N’a-t-on pas oublié l’essentiel dans nos vies ? J’avoue que dans le climat actuel, je suis plus angoissée que foncièrement positive. Il est parfois bon que quelqu’un nous rappelle ce qui est irremplaçable, et justement de première nécessité : « Faut-il être sur le point de perdre un être cher pour se rendre compte de la force du lien qui nous unit à lui ? »J’aurais bien besoin que le coach de vie Julien Sandrel prenne ses quartiers dans ma maison et me martèle régulièrement toutes ces choses que je ne vois plus, toutes ces sensations qui m’ont rendue heureuse, tout ce qui a fait le sel de ma vie. « (…) il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue. » Au fond, c’est si simple le bonheur lorsqu’on sait encore le voir, lorsqu’on entretient régulièrement la flamme. « Vers le soleil », c’est la promesse d’un avenir radieux, comblé, serein. On a tous besoin d’un Julien Sandrel dans sa vie, croyez-moi !
En jouant le rôle d’oncle de substitution, Sacha s’attache tellement à l’enfant qu’il s’enfuie avec elle pour la sauver quand la maman est portée disparue après l’effondrement d’un pont. Un livre rapide et facile à lire mais très émouvant.
Une jolie découverte de la plume de Julien Sandrel au travers les pages de ce roman vraiment riche en émotions!
Le lecteur suit les péripéties de Sacha, Sienna et Tess, et se retrouve inévitablement à s’attacher à ces personnages (petit coup de coeur pour celui de Sacha). Une très jolie fiction qui met à l’honneur l’importance de l’amour fraternel, qu’il provienne du lien du sang ou bien tout simplement du coeur.
Une folle aventure dans laquelle nous sillonnons l’Italie nous réchauffant par la même occasion le coeur...
Un pur bonheur à lire, bravo à Monsieur Sandrel, il me tarde de lire d’autres de ses romans.
Seul petit bémol pour les âmes (un peu trop) cartésiennes une question pourrait se poser : l’histoire est-elle si crédible que cela?
Citations :
« Il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue. »
« Alors en quittant cette aire d’autoroute aussi insignifiante qu’impersonnelle, je prends la résolution de déguster les petits riens du quotidien. De chérir tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’ordinaire. »
B- C'était tout à fait mignon. Très facile à lire et certains des personnages sont très touchants ( Mis à part un personnage vraiment improbable ). L'histoire est assez transparente et j'aurai voulu lire plus souvent le point de vue d'autres personnages (le narrateur va de personnage en personnage) Un bon livre gagné dans un concours, ça fait plaisir
J’ai adoré ce livre. Le fait qu’il soit court et que tout se passe très vite ne m’a absolument pas dérangé. Certes, le côté ‘acteur qui est engagé pour prétendre qu’il fait partie de la famille’ est un peu tiré par les cheveux, mais au final c’est à ça que servent les livres : à ancrer l’absurde dans la réalité.
Un livre formidable...ce livre, cette histoire est un hymne à l'amour, à la vie...Solaire, lumineux...un roman qui fait un bien fou . Bouleversant!!! Un roman émouvant qui est un chant merveilleux des familles de cœur que nous nous créeons. Une petite merveille ❤️
Je ne sais pas trop quoi en dire... Y'a beaucoup trop de tension dans ce roman pour moi. Et je sais pas j'ai trouvé ça trop "court". Mais par contre j'ai adoré les personnages. Vraiment mitigée de ce livre. C'est pas que j'ai pas aimée mais je sais pas...
Sans être aucunement méprisante, "vers le soleil" est un "petit" roman bien gentillet et peu crédible, sauf l'effondrement du pont de Gênes qui lui, malheureusement, est bien réel. Ce livre est un bel exemple de lecture feel good qui ne risquait pas de me torturer les méninges. Mais il a eu le mérite de me faire voyager en Toscane avec des personnages bien sympathiques et plein de bons sentiments. Ce n'est pas mal écrit et je recommande, sans aucune honte, pour passer un agréable moment de détente sur la plage ou au coin du feu. Dans nos sociétés anxiogènes, la légèreté ça fait du bien parfois !
Émouvant, intrigant, écrit de façon légère et profonde à la fois...le fait qu'un homme ait pu écrire si justement et honnêtement sur les relations abusives entre autres, avec tant de justesse et de compassion, redonne foi en la gente masculine et en la possibilité de faire évoluer notre société patriarcale en société égalitaire. Je l'ai dévoré en 4heures et je le recommande vivement ! Merci pour cette lecture qui fait du bien et n'effleure la mièvrerie à aucun moment.
Voilà un roman qui trainait dans ma PAL depuis un moment, que j’avais un peu oublié. Caroline Vallat, la super libraire, avait beaucoup parlé de Julien lors du confinement. Elle m’avait donné envie de découvrir cet auteur. Je n’avais pas lu le résumé, j’ai donc attaqué cette lecture en aveugle.
Tess, maman célibataire, rencontre Sacha, intermittent du spectacle. Elle lui propose un emploi hors du commun : se faire passer pour l’oncle de Sienna, sa fille de six ans, trois après-midi par semaine. Elle pense en effet qu’un visage paternel est nécessaire à sa fille.
Le deal fonctionne parfaitement puisqu’on les retrouve trois ans plus tard, pour des vacances en Toscane. Tess fait un crochet par Gènes pour visiter une amie qui lui est chère ; il est prévu qu’elle rejoigne Sacha et Sienna au bout de quelques jours. Sauf que….l’amie en question habite à côté du pont de Morandi, qui s’effondre, et Tess va se retrouver coincée au milieu des décombres.
Commence alors un périple improbable. Le prétexte pour une réflexion sur la filiation, l’amour, les liens non reconnus par la loi, et d’autres sujets poignants que je ne dévoilerai pas.
Les personnages se sont révélés très attachants, j’ai aimé la construction alternée, sous l’angle de chaque protagoniste, avec l’emploi du « Je ». Le lecteur est donc au plus proche de ce que ressent chaque personnage. S’appuyer sur une tragédie réelle pour tisser un roman est une bonne idée et apporte de l’épaisseur à l’ensemble.
J’avoue avoir passé un bon moment d’évasion. La Toscane, sympa comme destination, non ? Les liens entre les personnages sont forts, développés, creusés, et ça, c’est top ! Le lecteur tremble pour Tess, en effet, on ignore totalement si elle va survivre, on se met à la place de ces gens qui se sont réellement retrouvés au cœur de cette catastrophe. Sur la route du soleil, ils ont trouvé la pénombre. Même si l’auteur a préféré enjoliver les choses….Quant à Sacha, il est submergé par les émotions qu’il ressent pour Tess et Sienna. Il a peur de les perdre. Que peut-il faire ? Au milieu de ses doutes et de ses espérances, il va devoir faire des choix, pour lui, pour Tess, pour Sienna, pour eux.
« Faut-il être sur le point de perdre un être cher pour se rendre compte de la force du lien qui nous unit à lui ? »
Un roman écrit sous un angle définitivement optimiste, avec une plume fluide, simple, agréable. Cela n’empêche pas l’auteur de développer des sujets graves, créant un véritable impact émotionnel. La vie n’est pas celle que l’on voit. Les blessures peuvent être cachées, mais néanmoins profondes. Notre passé façonne notre présent et notre avenir, peu importe les efforts que l’on peut faire pour tenter de l’oublier. Le but de chacun étant de se retrouver au plus proche du soleil et de sa chaleur bienfaitrice.
Un petit clin d’œil sur les haikus. Sacha en est fan et je me suis prise à en noter.
« Il ne faut pas s’empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. S’autoriser à aimer, c’est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue. »
Ce roman est lumineux, il nous emporte, il m’a enveloppée dans une petite bulle d’émotion et d’amour, et ça fait du bien. Une lecture qui change, qui apaise, qui remet les idées en place. Je vous conseille « Vers le soleil », vous passerez un bon moment de lecture.
« Je prends la résolution de déguster les petits riens du quotidien. De chérir tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’ordinaire. »
Tessa, maman célibataire, rencontre Sacha (intermittent du spectacle, comédien) et lui propose un emploi hors du commun. Elle lui demande de se faire passer pour l'oncle de Sienna (sa fille de 6 ans) plusieurs après-midi par mois. Elle pense qu'un visage paternel est nécessaire à sa fille.
Cet accord fonctionne parfaitement puisque 3 ans plus tard, ils prévoient des vacances en Toscane tous les 3. Sacha et Sienna parte de leur côté. Tess prévoit de les rejoindre quelques jours plus tard. Elle souhaite rendre visite à sa meilleure amie (Francesca) et son fils (Livio) et elle fait donc un crochet à Gênes.
Francesca habite plus précisément en-dessous du pont de Gênes, celui-ci s'effondre lors de sa visite: un grondement ébranle la maison, puis tout s'écroule alors que Tess et Livio sont dans la cave. Ils sont alors tous les 2 portés disparus.
Lorsque Sacha apprend la catastrophe, tout vole en éclat. Lui, qui s'est tellement attaché à Sienna et Tess, n'a plus l'impression de jouer un rôle. Mais il n'est pas réellement l'oncle de Sienna (elle a 9 ans à présent) et si Tess ne sort pas vivante des décombres, il a peur de l'a perdre Sienna aussi puisqu'il n'y a aucun lien légal entre eux.
En parallèle, Francesca donne régulièrement des nouvelles à Sacha. Elle l'informe de l'avancée des recherches des équipes de secours. Mais elle lui révèle également le passé compliqué de Tess. Elle aurait pû mourir sous les coups et la violence Tom (le père de Sienna). De ce fait, elle ne l'a jamais informé de sa grossesse. Elle a changé de nom (elle s'appelait Sophie) et de pays pour protéger sa fille et ne pas être retrouvée par Tom.
Sacha décide de protège Sienna coûte que coûte, il écoute son coeur et s'enfuit avec elle. Il lui cache la vérité, la disparition de sa mère et donne le change pour lui épargner la douleur et l'angoisse que lui ressent.
Recherché par la police, soupçonné d'enlèvement, la situation se complique. La soeur de Tess se manifeste également et réclame la garde de Sienna. Sacha accepte de la rencontrer, il apprend le décès des parents de Tess mais aussi selon de Tom (une bagarre dans un bar).
Le chat de Francesca arrive à se faufiler dans la cave où sont prisonniers Tess et Livio. Un espoir ! Tess accroche son téléphone avec son collier au cou du chat , lui qui arrive à faire des allers retours à l'extérieur. Elle y tape un long SMS (pour donner des informations aux secours et laisser un message d'amour à sa fille et Sacha) avant de perdre connaissance.
Contactés par un notaire, Francesca et Sacha apprennent que Tess avait mentionné Sacha dans son testament afin que la garde de Sienna lui revienne légalement. Un soulagement !
Tess et Livio sont retrouvés. Tess a perdu une jambe, mais elle est vivante ... 3 ans plus tard, elle est enceinte de Sacha, Sienna a organisé une cérémonie pour célébrer son adoption: Sacha est officiellement son Papa.
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Étant donné qu’aujourd’hui, ici, ce n’est pas férié, j’ai décidé de laisser cours à ma jalousie bien placée en vous mettant une chanson en tête, bande de veinard(e)s : « Le lundi au soleil, c’est une chose qu’on n’aura jamais. Chaque fois c’est pareil, c’est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau. Qu’il doit faire beau sur les routes, le lundi au soleil”. Bon, je ne me suis pas trop cassée la tête mais le titre s’y prête plutôt bien, non ?
Une fois de plus, Julien Sandrel nous embarque dans un récit qui nous réchauffe le cœur (comme un soleil ! Eh oh, lundiiiiii, pas de week-end prolongé pour bibi, donc ne m’en demandez pas trop, merci !) tout en plaçant ses personnages dans des situations difficiles et douloureuses. Le point de départ ? L’effondrement du pont de Gênes, en Italie, le 14 août 2018, qui a fait 43 morts et 16 blessés et entraîné l’évacuation de plus de 650 personnes. Le point d’arrivée ? Un récit bouleversant et empli de bons sentiments qui met en relief la force des liens entre deux personnes sans lien de famille, comme c’est le cas de Sacha et de Tess, un oncle fictif et sa nièce de cœur, tout en soulevant une question essentielle : les liens du sang doivent-ils être systématiquement privilégiés ?
Bref, bien que le choix de Tess, la mère de Sienna, d’embaucher un acteur pour jouer un rôle dans la vie de sa fille, m’a semblé quelque peu tortueux, pour ne pas dire tarabiscoté, alors qu’il lui aurait suffi d’avoir une conversation sérieuse avec sa fille qui, malgré sa petite taille, est plutôt mature pour son âge, sans parler de quelques (autres) grosses ficelles, il reste incontestable que lire un livre de cet auteur, c’est faire le plein de vitamines D, comme détente, B, comme bienveillance, et E, comme émotion(s).
Ah, et avant de retourner bronzer façon Schtroumpfette devant l’écran de mon ordinateur (parce que, oui, il y a des gens qui travaillent), je remercie… qui ? Aucune idée ! Par conséquent, vu que je ne me souviens plus si on m’a offert ce livre ou si c’est moi qui l’ai acheté, merci à celle qui se reconnaîtra (mieux que moi, je l’espère) ou bien à moi-même !
«Le 14 août 2018 à 11h36, une longue portion du pont de Gênes s’est effondrée. Le bilan définitif de la catastrophe, établi cinq jours plus tard, fait état de quarante-trois morts et seize blessés.» ****
C’est ce fait divers dramatique qui sert de cadre au nouveau roman de Julien Sandrel, «Vers le soleil». Un auteur que je n’avais jamais lu malgré la popularité de ses précédents livres, peut-être parce que je craignais qu’il ne soit trop feel good pour moi, et que je découvre avec plaisir grâce à cet envoi de son service presse.
Je préfère ne pas trop vous en dire sur l’intrigue en elle-même (de nombreux résumés sont disponibles dans d’autres critiques), ayant personnellement préféré découvrir l’histoire et ses personnages sans trop savoir à quoi m’attendre. Le point de départ est le voyage en Toscane d’une famille qui n’en est pas vraiment une, la catastrophe de l’effondrement du pont de Gênes faisant soudain irruption dans leur organisation bien rodée et venant rebattre les cartes de manière dramatique.
«Vers le soleil» est un roman tantôt triste, tantôt lumineux, qui traite essentiellement des relations humaines et en particulier parentales, des familles que l’on (ne) choisit (pas), de l’amitié, de la complicité, des attachements qui font peur ou qui réjouissent. Le passage des protagonistes dans quelques-unes des plus belles villes d’Italie apporte en outre une touche dépaysante et chaleureuse.
Petit bémol en ce qui me concerne : j’aurais aimé que ce roman soit plus dense, plus étoffé car il y avait largement matière pour ce faire. Je l’ai lu en quelques heures seulement et je l’aurais souhaité moins fluide, avec davantage de «show, don’t tell» et de temps d’arrêt consacrés à certaines thématiques –je pense notamment au thème en lien avec le personnage de Tom. Cela étant dit, ce même aspect sera sans doute une qualité aux yeux d’autres lecteurs :-)
Un joli roman empli de tendresse, à emporter dans vos valises cet été si vous aimez les «feel good dramatiques» et si vous êtes sensibles aux parfums et aux couleurs de l’Italie…
Le résumé en 4ème de couverture est parfait, je n'en refais pas... J’ai découvert avec ce roman la plume de Julien Sandrel et j’ai immédiatement adhéré ! Il est parti d’un drame réel (l’effondrement du pont de Gênes en 2018) pour broder autour une fiction prenante ! On vit d’un côté l’ensevelissement de Tess, sa panique, son envie de s’en sortir, de retrouver sa fille, et de l’autre l’angoisse de Sacha qui se retrouve à devoir protéger la petite Sienna tout en étant dévasté par la disparition de Tess. La construction du roman est brillante : on ne sait pas grand chose sur les 2 protagonistes au démarrage et on va découvrir leur histoire, leurs histoires, au fil des pages… et plus on en apprend sur eux, plus on a envie que tout le monde s’en sorte indemne 🥺 L’alternance entre passé et présent habilement dosée et les points de vue à la première personne (majoritairement celui de Sacha) rythment le roman en mettant les lecteurs/trices en immersion totale. L’auteur aborde avec justesse la violence conjugale, les relations parents/enfants. Je retiendrai particulièrement de cette lecture, bien évidemment, ce lien qui se crée entre Sacha et Sienna, l’amour paternel que l’on voit évoluer chez cet homme qui n’avait rien demandé. Une lecture émouvante, une plume touchante et un petit voyage en Italie qui se lit d’une traite : je recommande cette bulle d’amour tout en tension ❤
Dans ce roman, nous rencontrons Tess, Sienna, sa fille et Sacha, "l'oncle" de la petite fille.
Tess, qui s'est arrêtée chez sa meilleure amie, Francesca, à Gênes, doit rejoindre sa fille et Sacha partis en vacances en Toscane. Or, une énorme catastrophe va avoir lieu. Le pont de Gênes situé au dessus de la maison de Francesca, s'effondre, enfouissant toute la zone où se situe la maison. Tess va se retrouver bloquée sous les décombres en compagnie de Livio, le fils de sa meilleure amie.
Sacha va apprendre la catastrophe et tout son monde va s'écrouler. Les mensonges qu'ils ont mis en place avec Tess depuis quelques années, vont alors resurgir car en réalité, Sacha n'a aucun lien de parenté avec la fillette. Sacha décide donc alors de cacher cette catastrophe à Sienna et de partir avec elle en toute illégalité.
L'épilogue de cette histoire est magnifique !!!
*****
Tous les personnages de ce livre sont extrêmement attachants et très touchants.
Ce roman nous fait vibrer grâce à toutes les péripéties qui se déroulent. On passe par de nombreuses émotions lors de la lecture.
Ce roman est merveilleux comme tous les romans de Julien Sandrel qui ont tous été des coups de cœur pour moi !!
J'ai adoré le fait que cette histoire sorte un peu de l'ordinaire : une maman célibataire qui embauche un acteur pour jouer un rôle masculin dans la vie de sa fille... Le personnage incarné par Sacha est un personnage atypique, dévoué, attachant et attaché. Je suis fan du duo qu'il forme avec la jeune Sienna ! Dont j'ai adoré aussi le personnage, d'ailleurs.
Comme toujours dans les romans de Julien Sandrel, on retrouve beaucoup d'émotions : du rire, de l'angoisse, des pleurs, de la joie... Et que de suspense ! Entre l'effondrement, la vérité sur Tess et son passé, ce roman ne manque pas de rebondissements ! Il nous fait également voyager à travers l'Italie, à la rencontre de personnes tout aussi atypiques que Sacha, qui ont chacun leur rôle dans cette histoire et auxquels on s'attache beaucoup aussi...
Même si la fin est extrêmement prévisible, elle n'en reste pas moins belle, touchante, émouvante. Ce roman est un vrai bol d'air frais, une parfaite lecture pour s'évader, encore plus parfaite sous ce soleil radieux !
J'ai bien aimé ma lecture mais malheureusement j'ai eu trop de mal à y croire. Rien que le "plot" de l'histoire est inimaginable mais même à part ce point-ci, certains passages étaient vraiment improbables, notamment le passé de Tess ou l'arrivé tardive de sa soeur dans le roman.
C'était, cependant, très beau et j'ai beaucoup aimé être transportée en Italie! L'écriture de Julien Sandrel rend notre lecture très fluide. La relation entre Sacha et Sienna est très douce et elle rest malgré tout, très mignonne. C'était une belle fin.
Je vous le recommande si vous souhaitez lire un bon livre d'été.
Julien Sandrel m'a encore charmée avec cette plume si lumineuse. C'est si doux, si bienveillant. On suit Sienna, Sacha et Tess grâce à l'utilisation de leurs différents points de vue. Et malgré, l'auteur garde le suspense jusqu'à la fin de son intrigue. Un roman qui aborde tout de même un thème compliqué, celui des violences conjugales sur différents aspects. Il propose d'ailleurs des pistes. Un roman qui traite également de famille. La famille qui nous rejettent, la famille qu'on choisit... L'auteur aborde ces thèmes de manière délicate tout en nous faisant passer un vrai bon moment aux côtés de Sienna et de Sasha. On voyage, on rit. Bref, Un vrai feel-good qui fait du bien !
This entire review has been hidden because of spoilers.
J’ai été touchée par la relation entre Sacha et Sienna, sincère et profonde malgré les circonstances complexes. L’attachement qu’il éprouve pour elle est fort, et le fait qu’il n’ait aucun droit légal sur elle rend la situation encore plus poignante. Le roman se lit très facilement, on entre tout de suite dans l’histoire. Le style est fluide et accessible, et même si certains thèmes sont déjà familiers en littérature, l’effondrement du pont apporte une tension originale et une vraie dynamique au récit. On vit les émotions de Sacha en temps réel, on partage son stress, ses doutes, des choix difficiles.
Un récit rempli de bienveillance, de douceur et de tendresse, qui questionne les liens filiaux et la nécessité d’être du même sang pour se considérer comme parent d’un enfant alors que l’amour transperce tout. Si ses thématiques ont su me toucher et m’émouvoir, j’ai pourtant été très surprise par la rapidité du récit, qui m’a laissée perplexe sur la crédibilité des démarches.