Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs pousse Almah et Wilhelm à s’exiler avant qu’il ne soit trop tard. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Fondée sur des faits réels, « une fresque historique haletante » (Lire) qui révèle une partie méconnue de notre histoire.
Faby de Caparica 27 décembre, 04:37 · Bonjour les lecteurs .....
Tsss tsss tssss... voici un livre que je referme et bilan mitigé, en tout cas beaucoup beaucoup moins enthousiaste que les nombreuses critiques lues à gauche et à droite
Saga romanesque ( j’aurais dû me méfier) inspirée de faits réels
Le récit se divise en trois parties: 1’ ...Vienne 1931, le temps est à l’opulence et l’insouciance. Wilhelm et Almah, deux jeunes juifs, profitent de leur jeunesse. Entre eux le coup de foudre fût immédiat. Fiançailles, mariage et bébé s’enchaînent Hélas les temps changent et le bruit des bottes gronde. Bientôt il ne fait plus bon être juif et beaucoup prennent la fuite vers des horizons plus cléments. Eux vont hésiter, tergiverser beaucoup trop et quand ils se seront enfin décidés il sera trop tard. Beaucoup de pays ferment leurs portes et refusent d’accueillir d’autres exilés ( on se croirait en 2018)
2’... cette partie raconte leur exode d’abord en Suisse où ils découvrent qu’il leur est impossible de rejoindre l’Amérique. Leur seule issue est alors de rejoindre la république Dominicaine qui continue à accueillir des réfugiés juifs. Avant d’y parvenir ils feront escale à Madrid, Lisbonne, traverseront l’Atlantique, seront parqués à Ellis Island et enfin atteindront leur but
3’... la dernière partie raconte leur installation sur leur nouvelle terre. Sauront-ils s’adapter et se reconstruire?
Si les deux premières parties ont comme un goût de déjà vu, et m’ont souvent fait lever les yeux au ciel, la dernière partie est de loin la plus interessante car peu connue. On y apprend que la république Dominicaine, gouvernée alors par le dictateur Trujillo, avait passé un accord avec les nazis pour accueillir 100 000 juifs dans le but d’y créer un kybboutz. L’auteur maîtrise parfaitement son sujet ( elle a vécu sur cette île et écrit un guide touristique). On découvre beaucoup sur ce dictateur dont je n’avait jamais entendu parler ainsi que sur la façon de vivre en république Dominicaine sous son joug. Non seulement lui, il trouve intérêt à faire travailler ces exilés à son projet de maisons agricoles mais également sont intéressées les différentes associations juives qui observent et les prendront en modèle lorsqu’il s’agira de créer l’état d’Israēl. Ah l’idéal socialiste, la vie communauté ..... ils y ont cru !
Pour résumer ... je me serais bien contentée de lire uniquement la 3’ partie. Par contre le côté « romantico-sentimental » déployé tout au long du livre est pesant et m’a agacée ainsi que la fin « tout est bien qui finit bien » (proche des collections Harlequin). Mais je reconnais que cela peut plaire à certains lecteurs. D’où l’enthousiasme des critiques.
Alors oui au côté documentaire et non au reste trop convenu .
J'ai lu ce livre suite à de nombreuses recommandations autour de moi. Mise à part la découverte d'un épisode méconnu de la seconde guerre mondiale, je n'ai pas particulièrement aimé ma lecture. Les personnages principaux sont clichés, particulièrement Wilhelm oscillant entre niaiserie amoureuse et mauvaises décisions, ses commentaires infantilisant Almah ou décrivant ses tenues (!) m'ont vraiment agacé. Je ne me suis pas tellement attachée aux autres personnages dont les descriptions étaient assez convenues voire gênantes enfin l'histoire est parfois invraisemblable, ils sont exilés, devenus fermiers sans grand succès mais peuvent tout de même louer des voitures de luxe ou aller dans des beaux hôtels. Mais le pire, c'était l'écriture! On dirait une rédaction de collégienne : le vocabulaire est pauvre, les expressions soit éculées soit mal employées, les descriptions redondantes et peu originales. Et que dire de ces chapitres où l'autrice introduit un nouveau personnage et lui règle son sort et sa destinée en 3 pages, ce qui fait qu'on l'oublie aussitôt la page tournée. Un drôle de procédé qui nous fait penser qu'elle a ainsi pu cocher une case dans sa liste de "thème à intégrer dans mon livre". J'ai réussi à terminer le livre en sautant quelques paragraphes, je ne lirai probablement pas la suite.
Catherine Bardon est une amoureuse de la République dominicaine. Elle a écrit des guides de voyage et un livre de photographies sur ce pays, où elle a passé de nombreuses années. Elle vit à Paris et signe avec Les Déracinés un premier roman qu’elle a porté en elle pendant vingt-cinq ans et qu’elle a finalement réussi à écrire après toute cette période de maturation. Il s’agit d’une formidable histoire d’amour et d’exil, fondée sur des faits réels. Alors que Catherine Bardon terminait son enquête pour la rédaction d’un guide touristique français sur la République Dominicaine, un vieil homme l’a abordée et invitée dans sa maison de Sosúa. Complètement fascinée par son récit, l’auteure est restée suspendues à ses lèvres des heures durant, tandis que ce vieil homme lui racontait son incroyable histoire… Les déracinés est né de cette rencontre. Bien plus qu’une saga romanesque ou une aventure exaltante, c’est un hommage vibrant à des pionniers, des hommes et des femmes courageux, victimes de persécutions et forcés à l’exil à cause de la violence de la guerre et de l’antisémitisme délirant du Troisième Reich. Dépaysante, envoûtante et addictive, cette magnifique et bouleversante fresque historique ravive un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale, explore la douloureuse question de l’exil et de la quête des racines. Entrelaçant la petite et la grande histoire, Catherine Bardon dépeint avec beaucoup d’émotion et de justesse le sort d’individus pris dans la tourmente d’une époque complètement sourde et aveugle aux drames personnels. « Au bout de l’exil, il y a le risque de l’oubli qui s’installe de la soumission à la loi du nombre, de l’assimilation et finalement de la perte de soi. » C’est pour que demeure de ces pionniers bâtisseurs autre chose que quelques photographies jaunies que Catherine Bardon a raconté cette extraordinaire épopée tropicale. Un premier roman poignant, à lire absolument !
J’ai aimé ce roman, son écriture fluide, ses références historiques, cette découverte de l’histoire d’un pays non loin du mien... J’ai pris plaisir à découvrir les personnages et j’ai aimé suivre leur parcours parfois tourmenté mais si passionnant! Ayant un programme personnel chargé et peut-être aussi inconsciemment, j’ai mis du temps à le lire car je voulais le savourer...
“Les Déracinés” fait partie des livres les plus marquants que j’ai lus en 2025. Est-ce le contexte d’une Vienne florissante, ou bien des personnages incroyablement attachants ? Je ne saurais dire, mais dès les premières pages, je n’avais qu’une envie : me perdre entre les lignes de ce roman.
Par un heureux hasard, j’avais lu juste avant Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig, sans doute l’un des représentants les plus emblématiques de cette Vienne intellectuelle d’avant-guerre. Les Déracinés prolonge cette immersion, mais en y ajoutant la douleur de l’exil, la perte du foyer, et la violence sourde du déracinement.
En quelques mots, il s’agit de l’histoire d’un couple contraint de quitter une nation à laquelle il est profondément lié, dans un climat d’avant-guerre, en Autriche. Deux personnages aux destins entremêlés et imprévisibles. Comme l’écrit l’autrice : « le destin est une chose étrange qui se moque des hommes et s’invente après coup » — et elle nous le prouve à chaque chapitre.
En tant que lecteur, on ne sait jamais vraiment où l’histoire nous emmène, mais on se laisse emporter, avec à la fois inquiétude et plaisir. À travers ces personnages bouleversants, on découvre un pan trop peu raconté de l’Histoire : l’Autriche d’avant-guerre, l’exil forcé des Juifs, trahis par ce qu’ils considéraient comme leur patrie, réduits à errer sans terre ni espoir.
S’il fallait émettre une réserve, ce serait sur la structure du roman. Certains chapitres sont à la troisième personne, d’autres écrits du point de vue des personnages, d’autres encore prennent la forme de lettres ou de notes de carnet. Ce mélange peut parfois casser le rythme de lecture. Cela dit, je reconnais que ce choix permet à l’autrice d’approfondir son propos historique et d’accélérer la narration quand nécessaire.
Des longueurs, le sujet est intéressant mais l’auteure ne lui rend pas justice. Beaucoup de platitude, les personnages manquent de profondeur et on tourne les pages sans grande conviction en se demandant où tout cela va nous mener.
Comme tous les romans dont j'entends beaucoup parler, j'ai longtemps tourné autour avant de décider de m'y plonger. La plongée s'est faite en audio sur Audible. J'ai bien aimé ma lecture. Globalement, c'est un bon roman, même si je suis loin du coup de cœur espéré. Pourtant, le "début" était prometteur. J'ai été scotchée sur toute la première partie dans la Vienne flamboyante où l'insouciance disparaît peu à peu avec la montée du nazisme. Savoir mieux que les personnages c'est qui va se passer, lire leur attente, m'a souvent mise en état de stress. L'exil des personnages m'a soulagée. Il m'a également beaucoup appris sur ce que quitter pour rester en vie peut vouloir dire. J'ai pensé à mes grands-parents quittant l'Italie fasciste fin des années 30. Mais j'ai surtout pensé à notre actualité, aux migrations humaines de notre début de siècle. Tant de parralleles. Tant de similitudes... Cette lecture m'a beaucoup fait réfléchir. Alors pourquoi pas un coup de cœur ? Sans doute parce que ce qui me plaisait au départ s'est peu à peu dissipé au fil de l'aventure en République Dominicaine. J'ai été moins touchée par l'histoire des personnages dès que l'on s'éloignait du cadre historique et politique. Ce qui me fait penser que je ne m'attachais pas particulièrement aux personnages en tant que tels. j'ai parfois trouvé quelques longueurs - surtout vers la fin. Je sors de cette lecture contente de laisser Almah et Wil derrière moi. Je n'ai pas envie de me plonger immédiatement dans la suite. J'ai un peu peur que ça ne tombe dans la saga familiale, ce dont je n'ai pas envie pour le moment. Malgré ça, c'était une tres bonne lecture que je vous conseille, ne serait-ce que pour savourer la jolie plume de Catherine Bardon.
Super lecture, l'histoire est puissante (l'Histoire aussi, il faut dire), j'ai aimé le fait qu'on suive les personnages tout au long de leur vie, et qu'on découvre par la même occasion un épisode plutôt méconnu de l'exil des juifs durant le Troisième Reich. J'aurais préféré ne pas avoir lu la quatrième de couverture avant, il n'y a pas réellement de divulgâchis, mais quelle surprise cela aurait pu être de découvrir en même temps que les personnages la destination que leur réservaient les tourments de la vie. En fait, je trouve que lire ce genre de roman c'est la meilleure façon de s'intéresser à l'Histoire et de la comprendre. Je recommande Les déracinés à tous ceux qui sont dans ce cas, ou qui simplement ont envie de se plonger dans une fresque sur le thème de la fuite des juifs sous l'Allemagne nazie.
Écriture sans grand intérêt, des changements de narration sans que l'on comprenne pourquoi. Les événements les plus intéressants sont abordés en 2pages alors qu'il mériteraient bien plus (exemple : la période révolutionnaire d'Am du Sud, la dictature de Trujillo...). D'autres choses plus agaçantes : des lieux communs sur les dominicains, sur les Etats-Unis, sur les exilés ; pour terminer par des pseudos complots abordés et tus sous prétexte de "n'en disons pas trop pour que la communauté demeure soudée" (exemple : Monsanto et Bayer). Bref, un roman bâclé alors que j'avais espoir d'apprendre des choses.
Intéressant car en rapport avec l'histoire des émigrés juifs. Parfois trop de détails donc un peu long. Mais la vie de cette famille m'a fait découvrir une part d'histoire. Leur périple à travers le monde pour sauver leurs vies et trouver un peu de liberté est touchante. La fin un peu légère et inutile.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Cette partie de l'histoire que je ne connaissais pas m'a captivée. Certaines petites choses m'ont déplue dans l'écriture mais c'était une lecture audio donc ça passe toujours mieux.
The historical part of this book is very interesting. The love story part of this book is too long, detailed, and gets boring. Would be better if shorter in my opinion
3.70 ⭐️ - ce qui pour 800 pages n’est vraiment pas beaucoup
énormément de recherche de la part de l’autrice, mais les personnages ne sont juste pas vraiment passionnants. 800 pages me suffisent bien, je pourrais jamais lire 3 autres tomes ! J’ai l’impression que l’autrice voulait illustrer sa passion pour la Rep. Dominicaine, ce qu’elle a bien fait. Elle illustre le contraste de peuples et de moeurs (bobos viennois x dominicains, dominicains x haïtiens etcetc), mais j’ai l’impression qu’elle aurait pu creuser plus, faire quelque chose plus en profondeur par rapport à la psychologie des personnages ou… jsp. Il manque un truc pour que ça soit une bonne bonne fiction. Mais sinon, ça nous apprend beaucoup sur l’Anschluss et l’immigration européenne en Amérique Centrale.
C’est un roman qu’on peut considérer sous l’angle du conflit israélo-palestinien aujourd’hui car le livre raconte un peu la création de l’Etat d’Israel et que c’est un projet ancien, qu’il y avait des projets pilotes… dont ce que vivent les protagonistes.
Un truc positif à souligner est que - j’ignore si ct intentionnel ou pas - nous voyons que les migrants/réfugiés d’aujourd’hui qui essayent d’arriver en Europe sont dans des conditions très similaires aux Juifs lorsque le monde entier les évitait. Et cela dit beaucoup sur l’UE-forteresse.
Almah et Wilhem sont parmi les premiers juifs de la République Dominicaine, refoulés d'Ellis Island qui construiront leur paradis sur cette ile. J'ai suivi cette histoire passionnante qui commence à Vienne dans le Malojika , avec la famille d'Anna O, une des premières patiente de Sigmund Freud, qui se poursuit en Suisse, à Lisbonne et avec la DORSA et les premiers essais de Monsanto sous la dictature de Trujillo. Ce livre sera certainement un jour sélectionné pour devenir un film. Une lecture de 600 pages que l'on n'a pas le temps de voir défiler sous ses yeux.
J'ai adoré ce roman qui réunit tout ce que j'aime lire : des personnages forts au destin hors du commun auxquels on s'attache et qui nous manquent sitôt le livre fini.
Almah et Wilhelm sont deux Juifs Autrichiens qui se rencontrent dans les années 1930. Pour échapper au nazisme ils quittent leur pays et arrivent, au terme de longs mois d'errance, en République dominicaine où tout est à construire. On découvre ainsi un pan très méconnu de l'Histoire grâce à ce récit très bien documenté.
Un livre qui révèle un pan d'histoire méconnu, une lueur d'espoir dans la période noire de l'holocauste. Ce roman basé sur des faits réels raconte la résilience, le courage et l'identité d'un peuple qui a toujours su se relever. J'ai apprécié ma lecture et les personnages que l'on suit tout au long de leur vie. Une belle conciliation entre Histoire et fiction.
J’ai aimé : la précision documentaire, le récit de la Vienne des années 30 et du long périple de l’exil, la découverte de la dictature de la République dominicaine et de ce projet politique de construire Sosua.
J’ai moins aimé : les personnages clichés (surtout Wilhem), l’histoire d’amour qui prend trop de place, quelques longueur.
Un roman qui m'a totalement transportée. J'ai appris beaucoup de choses sur les émigrations juives durant la seconde guerre mondiale. Je suis passée successivement des pleurs, aux rires, à l'horreur, à la joie, à la passion, à l'effroi ... bref, une belle palette d'émotions.
J'ai aimé ce premier livre sur ce saga. Avec beaucoup de références historiques Catherine Bardon nous fait voyager de Vienne à République Dominicaine. Almah et Wilhem cherchent des racines...moi aussi!
Résumé : Vienne, 1935. Almah et Wilhelm, un jeune couple de confession juive, viennent de se marier. Ils sont jeunes, heureux et amoureux, ils ont la vie devant eux. Quelques années plus tard, ils deviennent parents, quand la capitale se voit envahie par l'antisémitisme qui gangrène le pays. Assez rapidement, ni l'un ni l'autre ne peuvent plus travailler, et vivent dans la peur constante de se faire agresser, ou pire : déportés. Ils n'ont plus le choix, ils vont devoir partir, fuir leur pays afin de vivre. Destination : la République Dominicaine, au cœur de la forêt tropicale, à Sosua, dans un village créé spécialement pour les Juifs qui ont dû fuir leur pays.
Avis : J'ai tout de suite été attirée par cette magnifique couverture, digne de la plus exotique des cartes postales. Après avoir lu le synopsis, j'ai été encore plus intéressée. Il y a beaucoup d'ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale, mais peu parlent de la population en exil. Bande dessinée aux dessins magnifiques, tirée du roman de Catherine Bardon - lui-même basé sur des faits réels -, j'ai trouvé très intéressant de suivre cette famille dans son exil forcé dans ce petit coin de paradis. On suit leur vie sur plus de vingt-cinq ans, de leur mariage en passant par leur fuite, la (re)contruction de leur vie. Puis l'adaptation à un quotidien nouveau au sein du kibboutz, une sorte de village qui vit en autarcie, très différent de ce qu'ils connaissaient en Autriche, avec les joies et les difficultés. Les enfants qui naissent, grandissent, le travail, les rencontres, bref les années qui filent. J'ai été touchée, inquiète à certaines pages, soulagée, heureuse, mais également triste et déçue ; les personnages m'ont fait vibrer. Comme l'impression de faire partie de cette famille.
Ce roman est un récit très exhaustif. La mise en place est un peu longue avant la partie du roman qui lui donne son titre. On alterne un point de vue externe omniscient avec des lettres et des extraits de journaux personnels des protagonistes, cela donne lieu parfois à des redites, et il y a des longueurs.
J’ai souvent eu du mal à m’identifier aux personnages, un peu trop parfaits (jeunes, très beaux, plutôt aisés, intelligents et lettrés, en avance sur leur temps par leurs valeurs affichées d’universalisme) si ce n’était le nazisme, on vivrait à Lalaland, zéro problème ou conflit à l’horizon, à peine la mention d’une depression qui n’impacte personne au final. En fait, je les trouve arrogants, presque violents envers qui n’est pas aussi beau et talutueux qu’eux. Le récit de leur vie est assez froid, même dans les épreuves qu’ils ont pu endurer, certaines objectivement tragiques, je n’ai eu que très peu de compassion. La vie de cette "colonie" juive en République Dominicaine est intéressante historiquement, et on sent une très bonne documentation sur la période et un désir profond de faire un ouvrage historiquement riche et précis, d’ailleurs, certains personnages semblaient insérés au pied de biche juste pour pouvoir évoquer un évènement où une situation politique. On a donc un roman avec beaucoup de personnages secondaires qui, en dépit du volume de l’ouvrage, sont parfois si peu développés que je les confondais.
3.5 Une belle histoire qui s'attaque à une partie peu connue de la Seconde Guerre Mondiale. Les personnages sont attachants et l'écriture est, dans l'ensemble, très prenante. C'était une lecture agréable. Le dernier tiers traîne néanmoins un peu en longueur en s'attardant trop sur l'histoire d'amour du couple. La narration se cherche sans se trouver entre romanesque et faits historiques. Je regrette, dans ce flou, un refus d'aborder les questions importantes du sujet du roman : la dictature en République dominicaine, la colonisation et les relations avec les populations du pays (qui sont d'ailleurs décrites de temps à autre d'une manière très clichée), l'influence des grandes entreprises américaines (Monsanto est cité mais vite oublié), ou le traitement des exilés d'Europe. Tous ces sujets sont rapidement balayés par l'excuse de la "politique de l'autruche" des personnages au profit des histoires d'amour. C'est un peu dommage. Mais dans l'ensemble un livre plaisant à lire.
En breve una historia de amor, que podría tener lugar en cualquier decorado. Un poco rollete, porque es muy repetitiva y poco creíble. La manera de narrar la historia no realza el drama real que hubiera podido ser. La idea es buena, pero fatalmente explotada. Llego al final de la historia con franco desinterés. Lo único interesante, fue aprender que existió esta colonia judía en la República Dominicana.