Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchainé, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles. Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.
J’en suis à« Baldo enfournait les organes sexuels de l’enfant dans sa bouche » 🤪 Je comprends pas l’intérêt de ce livre, déjà jusqu’ici c’était nul mais mtnt en plus je suis censée lire une scène de viol d’enfant ? Je sais pas si je vais finir c’est vraiment pas assez bien pour justifier que je lise ce genre de merdes.
UPDATE : Je viens de finir et je suis juste dégoûtée. Le livre est chiant au début et soudainement il devient insoutenable et les horreurs s'enchainent. Le pire c'est que je suis sûre que le mec qui a écrit ça et les libraires qui le recommandent se trouvent très intelligents d'apprécier cette violence et se disent qu'ils sont vraiment malins de voir qu'en fait ça dit bien des choses sur la condition des femmes, des enfants et de la société à la fin du XIXe. J'ai vraiment pas du tout envie d'essayer de convaincre qui que ce soit du genre du contraire parce que discuter avec eux ne m'intéresse plus depuis longtemps mais voilà ce que moi j'en ai pensé : - Enchainer à l'infini les scènes de violence graphique contre les enfants, les femmes et globalement tout ce qui bouge, ça n'a aucun intérêt en soi. J'ai pas peur de lire de la violence sinon je lirais pas autant de polars et d'horreur, je dis pas ça par panique morale conservatrice. C'est juste que c'est pas parce que tu montres un gosse en train de se faire violer que tu dis quoi que ce soit d'intéressant sur le sujet. Et si ce que tu dis c'est inintéressant en plus d'être incroyablement violent, autant nous l'épargner. - L'écriture est juste à chier. J'aurais beaucoup plus de scrupules à dire ça en temps normal mais là je ressors tellement énervée du bouquin que je ne me gêne pas. Faut apprendre à écrire avant de prétendre être publié, mec. C'est d'une maladresse, c'est affligeant.
Bref je vais juste plus jamais lire de livres écrits par des hommes c'est bon j'en ai trop marre, tout ce que vous faites c'est maltraiter tout le monde dans vos romans par pur sensationnalisme et voyeurisme, c'est bon on a fait le tour.
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Un contexte intéressant mais qui demande de chercher par soi-même des renseignements ailleurs, pour une enquête d’où je ressors avec un sentiment mitigé: trop de personnages d’enquêteurs assez peu caractérisés et au final un peu fouillis, une enquête plutôt passive et quelques coïncidences un peu trop faciles.
C’était pas mal mais ce n’est pas le livre que je recommanderais en premier.
Je suis surpris par la réserve des commentaires. Lecteur de romans policiers historiques, je trouve ce livre intéressant et d'une écriture agréable, bien tournée et d'un niveau supérieur à celui rencontré généralement pour de tels ouvrages. Il aurait cependant été intéressant que la Croix-Rousse, Calluire, Vaise et les quais de Saône soient mieux décrits... Mais, peut-être y aura-t-il une suite...
L'auteur, le livre (336 pages, 2021) : D'habitude on n'est pas trop fan des polars dits "historiques", mais celui-ci se passe à Lyon et à une époque pas si lointaine : à la toute fin du XIX°, en pleine affaire Dreyfus, alors que la III° République commence à s'affirmer. Gwenaël Bulteau, auteur de noires nouvelles, signe là un premier roman plutôt réussi : La république des faibles.
Le contexte : Le titre renvoie à un courant de pensée au tournant de ce siècle : quand la République, avec ses idéaux de 1789 et ses Lois, ambitionnait de protéger les faibles (y compris d'eux-mêmes) et, dans le même temps, de se protéger des faibles, en évitant qu'ils ne deviennent des révoltés. De lutter contre la fatalité, le déterminisme, l’hérédité [travaux d'Annie Stora-Lamarre].
On aime : ❤️ On aime une galerie de personnages bien campés leur milieu professionnel et domestique : c'est un véritable portrait social de la France de l'époque, quand le mot prolétariat avait encore un sens. ❤️ On apprécie cette peinture de la France d'en bas de l'échelle, celle des enfants, des femmes, des petites gens, ... L'auteur réussit à trouver le ton juste, en évitant pathos et larmes faciles, pour décrire violence et misère ordinaires. Ces petites gens ne sont guère à la fête et la III° République semble avoir bien du mal à prendre soin des faibles. Au vu de nos actualités, il n'est pas si évident que nos républiques actuelles aient beaucoup progressé : c'est peut-être là un message, à peine caché, de l'auteur. ❤️ On aime le ton du récit, suffisamment moderne pour notre plaisir actuel, mais qui garde un petit parfum désuet dans le style de l'époque. Le bouquin s'avère très équilibré entre peinture sociale ou politique et intrigue policière.
L'intrigue : En ce jour de l'an 1898, un chiffonnier découvre un cadavre décapité dans une décharge à Lyon. L'auteur nous invite à suivre plusieurs intrigues, histoire d'explorer le contexte de l'époque, quand les fantômes de 1870 n'ont pas encore disparu et que se profilent déjà ceux de la prochaine guerre. Avec, en filigrane, un portrait nuancé mais globalement peu flatteur de la police de l'époque (toute ressemblance blablabla). Tous les fils de ces intrigues, fort instructives, finiront par se nouer pour un final intéressant. Pour celles et ceux qui aiment les enfants.
Ce rom pol historique m’a plongé en plein 19e siècle à la fois dans les classes populaires besogneuses et dans celle de la nouvelle bourgeoisie qui tente de se hisser au-dessus de son milieu.
Il y a plusieurs policiers, et il faut bien suivre qui s’occupe de quelle affaire : le garçon retrouvé mort ; la famille du dessus étrange ; la petite Esther au joli visage prostituée par ses parents ; le meurtre d’un des policiers qui menait une double vie.
J’ai aimé la toile de fond : l’affaire Dreyfus, ou plutôt l’acquittement d’Esterhazy que tout le monde attend. Et l’auteur nous rend sensible le coup de tonnerre de l’article d’Emile Zola J’accuse.
La guerre contre la Prusse est encore dans toutes les mémoires, et certains anciens combattants l’ont mauvaise.
J’ai eu de la peine pour Marie-Thérèse, la femme de Soubielle qui, voulant aider sa bien étrange voisine, se met en danger.
Un roman sur la place des femmes portant leurs enfants, sur la question de la paternité reconnue ou pas, mais également sur le déni de grossesse.
Un bémol : certaines expressions m’ont paru bien moderne pour un récit se déroulant au 19e siècle.
L’image que je retiendrai :
Celle de Petit Paul, l’un des enfant de la mystérieuse voisine, turbulent mais attachant.
Une enquête policière au cœur du Lyon historique !
Bien qu'au début, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue et à bien identifier les personnages, le rythme se met en place à partir du moment où l'on suit en détail le commissaire Soubielle et sa femme.
On est en plein dans le procès de l'affaire Dreyfus, la ligue de Lyon est au centre des discussions publiques. Gwenaël Bulteau retranscrit assez bien une ambiance de l'ordinaire et des "bas-fonds" qui parait si éloignée de notre époque. Il ne verse pas dans le "tout est bien qui finit bien" ce qui est agréable.
Déçu. Je m'attendais plus de ce livre. Lyon, fin 19ème seicle sur un fond de antisémitisme, antiprussien, un corps d'enfant est trouvé dans un décharge. La police enquête avec des méthodes extrêmes d'obtenir d'informations. Je trouve que cette histoire manque de "profondeur", il y a peu descriptions des personnages et des lieux. On aurait pu être dans n'importe quel ville. En plus le crime n'est pas très original.
4 étoiles par générosité. C'est bien, c'est pas le livre excellent que disent les coups de coeur en librairie. Ça se lit. Mais c'est bien. Ce sera pas ma découverte de l'année, mais c'est bien.
Vraiment une chronique à la con merci pour ton opinion Julie x) Au fait, très important : trigger warning pédophilie et violences conjugales
This book is very interesting and well written. Nevertheless, it speaks about heavy topics and crimes. I had to stop reading in some events because I was very uncomfortable. I rated it with four stars ⭐️
Livre dur à lire si on n'a pas le ventre bien accroché. Il traite de sujet immonde, et m'a profondément dégouté, j'ai eu plus de mal à le finir que d'autres romans. Cependant, j'ai trouvé le dénouement assez intéressant.
Très sympa ! J'aime l'originalité de ce polar historique, je ne m'attendais pas à ce que mon prof de primaire écrive un livre, de cette qualité d'autant plus.
"Il avait beau être croyant, l'espoir de résurrection s'amenuisait avec l'âge. Il flairait la supercherie et cette idée d'anéantissement était pénible."
Une histoire finalement assez simple où je regrette deux choses. Premièrement les facilites d’intrigues où tout s’enchaîne sans réelle logique (je ne sais toujours pas quel est le personnage principal, mais ce n’est pas un livre choral pour autant) avec, évidemment, un retournement de dernière minute : un personnage n’est pas ce qu’il prétend être ! Deuxièmement, la complaisance des descriptions pour bien nous faire comprendre que les pauvres du 19e siècle vivaient une vie très dure (sans blague !). Bref, une lecture pas très satisfaisante. J’ai l’impression d’avoir lu de la presse à scandale sous forme de livre.