Depuis des jours, à la même heure et au même endroit sur son terrain, le sergent-détective Mazenc trouve une canette de boisson énergisante : un désagrément d’abord mineur, puis de plus en plus irritant, surtout à l’aube d’une semaine de vacances bien méritée. En bon protecteur de la bucolique région mandevilloise, Mazenc se met en tête de pincer le pollueur, s’attendant à trouver un vulgaire vandale à sermonner, sans plus.
Mais la forêt abrite des criminels bien plus dangereux… À croire que tous les malfrats de la province en ont fait leur repaire. En menant sa petite enquête, le sergent-détective ira ainsi fouiner dans des affaires de plus en plus louches, mettant en péril non seulement ses plans de vacances, mais sa vie ! Heureusement, pour un policier comme lui, le danger reste toujours plus attirant que le repos.
Dans ce truculent polar où la région de Lanaudière tient un rôle de choix, on avance sur ses gardes, certain de mettre le pied dans un piège au détour d’un sentier de quatre-roues.
Auteur, scénariste et chroniqueur, André Marois est né en France et vit au Québec depuis 1992. Il se démarque par son ironie grinçante, son imagination débridée et son style incisif. Il a publié plus d'une quarantaine d'albums pour enfants, de recueils de nouvelles et de romans noirs, policiers et de science-fiction pour les adultes et les adolescents. Plusieurs titres sont parus en jeunesse à la courte échelle (séries Petit Pat, Les voleurs, Les Allergiks, etc.), ainsi que pour les plus grands (La fonction, Du cyan plein les mains, 9 ans, pas peur…)
Les livres d’André Marois lui ont permis de remporter plusieurs prix. Les voleurs de mémoire a remporté le Prix des libraires jeunesse en 2013. En 2015, son roman graphique Le voleur de sandwichs illustré par Patrick Doyon a remporté le Prix du Gouverneur général, catégorie livre jeunesse illustré, et le Prix des Incorruptibles en France. Il a aussi gagné le Prix peuplier 2017 en Ontario avec l’album Aux toilettes, illustré par Pierre Pratt.
Dans ce livre, L’auteur nous amène dans une communauté forestière de la Côte Nord. Un coin reclus, majoritairement masculin où les magouilles, les histoires de vengeances et les policiers corrompus font partie intégrante du décor. C’est une histoire sombre, sanglante, avec une fin remplie d’actions.
Ce livre est un délice pour ceux qui ont lu Bienvenue à Meurtreville du même auteur. On y retrouve la même région et des personnages récurrents. Pas besoin de lire ce dernier pour bien comprendre Irrécupérable mais ne pas le faire serait vous priver d’un bon moment de lecture selon moi.
Encore un livre des éditions héliotrope que j’ai aimé. Encore un livre de l’auteur André Marois que j’ai dévoré.
Steve Mazenc est un policier plutôt malchanceux. Mais le crime semble le suivre partout où il va, ce qui est plutôt providentiel puisqu'il est policier. Installé sur un petit chemin forestier près de la Mastigouche, à Mandeville, il coule des jours paisibles jusqu'à ce qu'un quadiste prenne l'habitude, chaque matin, de lancer sa cannette de Red Bull vide sur son terrain.
Avec cet excellent élément déclencheur, Marois nous offre le 2e tome des aventures de ce policier atypique, et le moins qu'on puisse dire est que ce volet ne manque pas de rebondissements. Le récit se dirige souvent dans une direction complètement inattendue, et on demeure en tout temps très loin de la résolution prévisible.
Les personnages sont bien définis, et surtout crédibles. Et il y a l'humour, subtil mais constant, qui se faufile sans cesse dans ce portrait d'une petite ville, Mandeville, que j'ai maintenant très envie de visiter à force de lire ces polars.
J'ai bien aimé. Ce 2e tome de la trilogie mandevilloise est davantage lié au premier qu'au troisième. À la fin de ce tome, on a vraiment le sentiment que tout est bouclé. L'intrigue est excellente, bien qu'elle mette un peu de temps à décoller et qu'elle soit basée sur un élément un peu ténu à mon avis (les cannettes de Red Bull abandonnées...). La fin est un brin complexe mais l'auteur est excellent pour en faire des synthèses sans que ce soit redondant.
Bon petit policier , divisé en 3 parties : le point de vue du sergent, un retour dans la passe pour mieux comprendre le « suspect » et un retour au présent où il y a dénouement de l’histoire et de l’action.
J’ai adoré le petit retour dans le passé le « suspect » n’est pas toujours la personne « méchante » que nous pensons…
L’histoire est intéressante, mais j’ai pris du temps à le lire. Il y avait des longueurs, autant qu’il y avait de bons moments avec beaucoup d’actions. Ce n’est pas mon roman préféré de l’inspecteur Mazenc, même si j’aime bien ce personnage !