Cet éminent artiste national, décédé depuis peu, était-il pédophile? Un jeune journaliste s’empare du sujet, content d’échapper le temps d’une enquête à sa propre angoisse rampante. Dans un village anonyme aux environs de Thetford Mines, une victime lui offrira son témoignage.
Personne n’est dupe: la vérité est une chose, le récit qu’on en fait en est une autre. Entre la parole du survivant et les articles qui lui permettront d’être entendue, quelque chose d’essentiel se perd. Chez le journaliste étourdi par la curiosité et par le succès, les questions les plus insidieuses s’installent bientôt à demeure. Qui est-il pour avoir raconté cette tragique histoire? Existe-t-il une échelle des traumatismes – toutes les souffrances se valent-elles? Quand on crée, est-ce qu’on se dévoile ou on se dissimule?
À l’image d’un bungalow qu’on rénove au fil du temps, Le fond des choses se déplie et se reformule, se remeuble pour aboutir, peut-être, à la tranquillité.
Avec un humour tonique, Thomas Desaulniers-Brousseau fait preuve d’une intime connaissance des diverses sortes de trous qu’on peut creuser pour aller au fond des choses.
Je suis vraiment désolé, ce livre n’était pas pour moi.
Le premier élément qui m’a dérangé c’est l’écriture. En 4e de couverture ça dit que c’est écrit d’un humour tonique, je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais chose certaine ça n’a pas cliqué avec moi. J’avais l’impression que c’était condescendant, parfois noir, mais d’une façon ou d’une autre pas assez assumé. C’était aussi très meta.
L’histoire est très difficile à suivre. Il y a plusieurs filons qui n’évoluent pas et qui ne se concluent pas. Le procès du départ n’est pas résolu, l’artiste décédé qui était pedophile et dont le narrateur prend l’enquête ne va pas plus loin et d’autres sujets vagues s’imbriquent a tout ça.
Il y a beaucoup de personnages qui évoluent autour du narrateur dont on ignore le nom et le lien avec l’histoire et les personnages. Je n’ai pas réussi à m’attacher à quiconque ou quoique ce soit.
Le dernier aspect c’est l’élément meta du livre. Le narrateur qui croise Thomas Brousseau. L’écriture du livre du narrateur qui est le livre que l’on est en train de lire. Ses questionnements sur la pertinence de certains passages et la cohérence de tout ça. Les phrases genre : c’est le moment où je vais parler de ma mère. J’ai pas pentoute accrochée.
Lecture très pénible. La première moitié du récit était plutôt intéressante et se suivait, malgré quelques interventions agaçantes du narrateur.
À partir d'environ la moitié du récit, la lecture devient carrément désagréable. D'un paragraphe à l'autre, on se retrouve dans une anecdote/réflexion ou une autre, sans aucune indication temporaire ou aucun ordre. Un peu comme si on lisait toutes les pensées qui pouvaient passer dans un cerveau.
C'est dommage, car avec un peu d'ordre, ça aurait pu créer un roman intéressant, puisque plusieurs anecdotes le sont.