Toujours plus vite. La croissance est la valeur cardinale des économies modernes et nous sommes tous lancés dans une quête effrénée de performance. C'est aux sentiments de vertige et d'aliénation liés à l'accélération de nos sociétés que le penseur allemand Hartmut Rosa consacre sa réflexion depuis des années. En témoigne son récit d'un voyage en Chine, excursion dans un pays qui est passé de l'époque féodale au capitalisme le plus débridé en quarante ans. Cet ouvrage avance, à travers une série de textes courts et marquants, une solution à la frénésie ambiante : entrer en résonance avec le monde. Ce nouveau concept philosophique vise à nous faire accéder à une vie meilleure, permettant de trouver un accord entre le monde tel qu'il est et l'existence telle qu'elle mérite d'être vécue. Nouer un autre rapport au monde, se reconnecter à autrui : une réflexion passionnante, qui prend toute son importance aujourd'hui.
Hartmut Rosa has been a Full Professor for Sociology and Sociological Theory at the Institute of Sociology at the Friedrich Schiller University, Jena, Germany, since October 2005. His areas of study include theories of modernity, sociology of time, communitarianism, and social theory. He is the author of Social Acceleration: A New Theory of Modernity.
Petit recueil de quelques textes du sociologue Hartmut Rosa portant sur les concepts d’accélération et de résonance. C’est très intéressant, quoique très théorique. Même si ça se veut vulgarisé, j’en ressors avec plus de questions.
Il s’agit vraiment d’une introduction. Pour bien comprendre, je devrais lire d’autres ouvrages de Rosa. Est-ce que ce recueil m’a convaincue de le faire? Pas certaine. Mais c’était quand même intéressant.
En somme: La société est à la course, course pour la croissance. Et c’est de cette croissance qu’elle tient son équilibre. Cela dit, pour l’être humain, c’est insoutenable. L’auteur mentionne donc que le remède ne passe pas par la décélération ou la lenteur, mais la résonance. Notre connexion au monde. Un peu quand on assiste à un spectacle ou qu’on soit devant un magnifique paysage et qu’on se sent vibrer.
Por supuesto he llorado al leer el concepto de resonancia porque, por primera vez, he descubierto una manera de hablar de manera elocuente de una experiencia que pensaba que era incomunicable!!! Que buen libro!!!
Una colección de ensayos y entrevistas donde Rosa estaba ya cocinando su concepto de resonancia. Un tanto irregular (el texto sobre su viaje a China no me ha dicho nada), pero interesante de todas formas.
Por fin leí al famoso Harmut Rosa y, si bien puedo reconocer que el opúsculo es útil para aproximarse a su pensamiento y para hacernos una idea panorámica de sus cimientos y fines, lo cierto es que la propuesta del autor me resulta bochornosamente superficial. Aun pecando de mala leche, diré que esta colección de artículos me parece más cerca de un Paulo Coelho que de un Weber, un Simmel o un Adorno (tres autores que él admira).
Es difícil de entender como un supuesto miembro de la Escuela de Francfort (pese a que ya Herbert Marcuse y, sobre todo, Jürgen Habermas, mostraron el agotamiento de ésta, así como su vulnerabilidad y reduccionismo) puede repetir nociones ya bien repetidas por otros autores, pero dejándolas en una suerte de magia simpática holística o de imaginario universal salvífico. Al menos no cae en la identificación imaginaria fascista o patriotera, ¡menos mal! Pero su abrazo de amor fraternal universal me (re)suena a infantilismo.
Por un lado, entiendo que parte del problema es evidente, al evidenciarse en la introducción: Hartmut Rosa se centra, precisamente, en los aspectos que ya Althusser supo ver como los más débiles del marxismo (la alienación y el fetichismo de la mercancía). También cayeron en este "pecadillo" Adorno y Horkheimer, pero la altura intelectual de estos, pese a sus defectos, se encuentra a años luz de Rosa. ¿No aprendió nada de ellos? Subrayemos este hecho: hablar de alienación sin las enseñanzas de Hegel es caer en la estulticia. ¡La alienación es inquebrantable, de lo que se trata es de cómo dialectizarla! No existe una "verdad" tras el velo simbólico.
En conclusión, la pregunta que me hago es, ¿No ha podido aprender este hombre de Freud y de Zizek? ¿De Sloterdijk o de Pániker? ¿De Merleu-Ponty o de Michel Foucault? ¿Del budismo o del taoísmo incluso? Lo peor es que los conoce, pero se ha quedado con sus ingredientes más superfluos, con una parte metafórica simplista, voluntarista incluso. Tan profundo como un charco. Marc Augé, Richard Sennet, Pierre Bourdieu o los mismísimos Jean Baudrillard y Zygmunt Bauman (estos dos, algo más tibios y desiguales) fueron sociólogos mucho más estimulantes e incisivos.
Ojo, no es que la crítica social de Hartmut Rosa sea errónea. Es cierta, y lleva repitiéndose desde la época de Friedrich Nietzsche. No veo que aporta. Sólo un término, "resonancia", útil quizás, para un artículo de 20 páginas. No veo que dé para más...
Récemment j’ai lu Remède à l’accélération du philosophe allemand, Hartmut Rosa. Lors d’un séjour en Chine, l’universitaire venu y présenter le concept d’accélération fait l’expérience de la modernité chinoise qui peut se résumer par ce seul mot : rapidité.
Les chantiers y sont nombreux. Le visage des villes change à une vitesse époustouflante, porté par les transformations technologiques et la croissance économique. Or, derrière ce progrès se cache un malaise croissant que nous connaissons ici aussi et que trahissent les concepts de simplicité volontaire et de décroissance.
Qu’en pense Rosa? Le philosophe médite depuis longtemps sur le concept d’accélération. Il fait le constat, comme beaucoup de nous, que nos existences vont vite, trop peut-être… Elles sont un peu à l’image de nos sociétés qui doivent croître, produire sans cesse pour conserver leurs structures institutionnelles.
Quel serait donc le remède à cette accélération délétère? Rosa en propose un original; la résonance. Mais qu’est-ce que cela?
Pour Rosa, être en résonance signifie se connecter aux autres, à la nature et à un univers qui fait sens. Or, ce besoin de connexion est malmené par l’accélération vertigineuse de notre quotidien. Comment savoir si nous sommes en résonance? Quand on a bêtement envie de sourire, quand on se met à fredonner… Ce sont ces moments que l’on doit rechercher. Toutefois, comment concilier cette quête individuelle de sens et de résonance quand, collectivement, nous continuons de focaliser sur les indicateurs de performance?
Malheureusement, l’auteur demeure vague à ce sujet. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un ouvrage intéressant. Bien qu’il n’apporte rien de nouveau à la critique de notre époque, il s’agit d’un autre témoignage d’une prise de conscience de plus en plus répandue à propos des défaillances de la modernité et du concept de progrès qui lui est intimement lié.
Hace tiempo que me llamaba la atencio su enome ensayo Resonancia, pero no encontraba el momento de leerlo. Este pequeño ensayo reúne diversos textos para acercarnos a los principales conceptos del autor. Muy chulo la verdad, el concepto de resonancia es bastante relajante. También digo: le doy un 4 porque me ha resultado claro e interesante, pero si que tiene páginas que dices pues no se muy bien yo si esto me vale para algo.
J'aime énormément la pensée et le propos d'Hartmunt Rosa. En revanche, il faut garder en tête que le présent ouvrage reste vraiment une brève introduction à sa pensée et à ses idées.
Quelques pistes de réflexion intéressantes pour ceux et celles qui ne le connaissent pas du tout.
Ça m'a donné envie de me plonger dans ses autres ouvrages, notamment "Rendre le monde indisponible".
Une bonne introduction à Hartmut Rosa pour quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de lui. Le livre ferait un bon cadeau par exemple. Il s'agit en grande partie d'un recueil d'articles écrits pour Philosophie Magazine. Les textes sont donc adressés au grand public et faciles à lire; ils restent par contre assez superficiels si on est déjà quelque peu familiarisé avec ses théories.
Analyse pertinente sur l’accélération de nos sociétés et livre facile à lire pour ceux qui découvrent la notion de résonance. Seconde partie du livre plus intéressante que la première et postface également prenante.
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Il faut dire que le concept de Résonance a beaucoup résonné en moi. C'est aussi très agréable de tomber sur un philosophe/sociologue qui nous invite à reconsidérer notre rapport au monde (et vice-versa, le rapport du monde à nous) avec bienveillance, presque avec tendresse
Petite introduction très accessible à la pensée d'Hartmut Rosa dont les concepts d'accélération et de résonance permettent d'analyser de façon pertinente notre relation au monde actuel tout en actualisant les questionnements philosophiques classiques.
Hartmut Rosa es un filósofo y sociólogo alemán, representante de la escuela de Frankfurt, caracterizada por una crítica social influenciada por el marxismo y que tiene entre sus nombres conocidos a Theodor Adorno, Walter Benjamin y Jurgen Habermas. El tema de análisis al que se dedicó Rosa es la crítica del tiempo social, planteando que estamos regidos por la dictadura del tiempo impuesta por la cultura capitalista y que para abordarlo se debe estudiar el concepto de aceleración social. Introduce en este análisis la búsqueda competitiva por alcanzar mayores y mejores “privilegios y posiciones, estatus y reconocimiento, amigos y amores”, invirtiendo para ello más energía que nuestro competidor, lo que significa “un espiral de acrecentamiento que no tiene fin". Algo que además trae aparejado el “agotamiento psíquico y físico” conocido como burnout (síndrome del trabajador quemado). Rosa plantea que vivimos una crisis de relaciones con los demás y sostiene que “esta crisis la produce la aceleración, en la medida que ésta no nos deja tiempo para posarnos, de apropiarnos de los seres y del mundo, de entrar verdaderamente en relación con ellos.”
No sé si escucharon últimamente sobre el movimiento slow (concepto de lentitud que para Rosa es un argumento más del marketing), yo lo leí primero en este libro, Rosa lo considera solo un parche para los maltratados por la aceleración, como un poco de aire para respirar cuando están al borde. Ante esta aceleración él plantea la necesidad de la “resonancia”, y sostiene sobre ella: “Estamos no alienados ahí donde entramos en resonancia con el mundo y en el momento en que lo hacemos. Ahí donde las cosas, los lugares, las personas con quienes nos encontramos nos afectan, nos impactan, nos conmueven, ahí donde tenemos la capacidad de responderles con toda nuestra existencia”.
Les encontré sentido a muchos de sus planteos porque ufff, cómo nos la pasamos corriendo en el día a día! Y sí, a mi también me recomendaron irme unos días al campo, parar un tiempo para recuperar energías. Y me pregunto: ¿esas energías duran el resto del año?, ¿o hace falta ir a cargarlas en la paz cada tanto?, ¿no será más válido simplificar las expectativas, bajar un cambio?, aunque este mundo te pida siempre más y mejor. Darlo todo. No tengo las respuestas pero Rosa me puso palabras a muchos de esos sentimientos y también me resultó interesante el planteo de la resonancia como posibilidad o camino alternativo.
Un traité sur la vie moderne, nos burn-outs, notre aliénation, notre résonance. Ce livre de Rosa m'a beaucoup touché dans une façon philosophique et personnelle. Plus ou moins facile à lire, sans être prosaïque, Rosa analyse notre société, nos crises de conscience et d'existence, comme l'ont fait ses prédécesseurs de l'école de Francfort. Il critique la vie moderne en même temps que lui donner un sens de singularité et d'espoir. Peut-on espérer d'arrêter l'accélération de la vie moderne ? Je ne sais pas, mais on peut bien sûr et toujours essayer de le faire.
Supe de este libro por el podcast español Carne Cruda. Lo compré porque en él mencionaban el concepto de resonancia de este autor, y me gustó, creo que es un planteamiento interesante. Al leer el libro me enteré que hay uno mucho más grande dedicado por completo al concepto de resonancia, este es un buen comienzo porque es un libro breve que sintetiza la idea y te da una buena pauta para ver si te interesa seguirlo o no. Lo recomiendo, creo que la filosofía puede funcionar mejor que los libros de autoayuda.
Un breve y conciso texto que recopila antecedentes sobre la trayectoria de las reflexiones de Rosa para llegar a su idea de Resonancia. Una muy buena transición entre sus teorías de aceleración y su nuevo proyecto de una sociología orientada a las relaciones con el mundo. En él aparece su testimonio sobre el viaje a China, algunas entrevistas, conferencias y apuntes.
El prólogo de Lacroix es bastante bueno. Le hace mucha justicia al intelectual en cuestión.
"La gran mayoría no obtiene ninguna satisfacción de su trabajo si no se les da el tiempo y los medios necesarios para hacerlo bien. Hay demasiadas organizaciones en las que la búsqueda del beneficio y de la optimización destruyen la posibilidad de hacerlo bien. Todos los estudios de la sociología del trabajo muestran que es justo en ese instante cuando los asalariados se desconectan, cuando pierden la motivación o se dirigen hacia el burnout."
Très contente d’avoir commencé Harmut Rosa avec ce livre. Une collection de textes et de journaux qui donne un accès simple à sa pensée. C’est moins costaud que de se lancer directement dans un essai philosophique dense. J’ai bien aimé!
La partie sur la résonance est très importante pour moi, dans ma façon de vivre. Le reste complète l'idée je suppose. Personnellement, la retranscription de l'interview à Paris aurait suffit pour me combler.
Livre très réussi à la fois réflexion puissante sur notre maîtrise de l'accélération du monde qui nous dépasse, détruit en partie et passages touchants,sensibles sur notre condition