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Celle que je suis

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Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le cœur battant dans l'espoir que son héroïne s'en sorte.





Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan...
L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.
Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.

417 pages, Kindle Edition

Published April 1, 2021

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Claire Norton

18 books22 followers

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Displaying 1 - 30 of 91 reviews
Profile Image for Cécile.
31 reviews9 followers
May 17, 2022
J'ai été très prise dans la lecture de ce livre, ce qui m'arrive suffisamment rarement pour le souligner. Je crois que c'est la première fois que je lis une histoire qui aborde un sujet aussi important et dur que celui des violences conjugales. J'avais envie de savoir jusqu'où ça pouvait aller, qui allait enfin agir pour aider cette pauvre femme et son enfant, et quel avenir lui était réservé.

Pour aborder rapidement la forme, j'ai aimé la façon dont le livre est rédigé. La lecture est fluide, les chapitres sont d'une taille que j'apprécie. En temps normal, j'aime l'idée du journal intégré au récit plus classique, mais je me questionne sur son utilité dans cet ouvrage. Finalement, je ne trouve pas qu'ils apportent beaucoup à la compréhension de la situation de Valentine, étant donné que le narrateur est omniscient. D'autant plus qu'une très grosse partie du livre se détache complètement de ce format (pour finalement le reprendre une dernière fois lors du dernier chapitre - que j'ai d'ailleurs trouvé à la limite du superflu).

Le problème principal à mon sens est la fausseté de certains agissements et de quantité de dialogues (qui sont parfois tellement longs qu'on dirait un moyen pour l'autrice de rajouter des pages à son livre). On dirait qu'il a été écrit à destination des femmes battues ou de leur entourage, pourquoi pas après tout. Sauf que ce n'est pas un témoignage. On a ici affaire à une fiction, et on le ressent bien trop à mon goût. On se retrouve donc à lire des chapitres entiers de prévention déguisée ou de leçons moralisatrices qu'on n'a pas spécialement demandées. Tandis qu'à côté de ça, tout semble si facile qu'on dirait un puzzle dont les pièces s'emboitent parfaitement... Sauf que c'est pas ça, la vie. Encore moins quand on subit une situation aussi lourde que celle de Valentine. Et puis vient le temps de la "révélation" finale, qui termine d'enfoncer le clou de la fiction grossière.

Avant de rédiger cet avis, j'avais en tête la note de 3,5/5. Mais comme on ne peut pas noter aussi précisément sur Goodreads, je pense malheureusement que les points négatifs que j'ai soulignés sont trop importants pour mériter la note de 4.
Profile Image for m ✨.
241 reviews18 followers
June 28, 2025
Je suis pas sûre à 100% qu'il y ait une bonne manière d'écrire un livre sur les violences conjugales, mais s'il y en avait une, je pense que ce livre est ce qui s'en rapproche le plus.
Profile Image for Thalie.
250 reviews5 followers
April 25, 2021
Valentine vit avec son mari Daniel et leur fils Nathan, âgé de six. Elle travaille à temps partiel dans une librairie. Discrète voire effacée, Valentine est une jeune femme tout ce qu'il semble de plus normale pour qui n'y prête pas attention. Mais une fois la porte de son appartement refermée, c'est une toute autre histoire qui s'écrit pour Valentine. Cette dernière vit en effet dans l'angoisse permanente de commettre un faux pas. Un mauvais assaisonnement, une goutte d'eau et le vase déborde, elle subit les foudres de son mari, de son bourreau. Daniel la tient dans le creux de sa main, elle n'est plus humaine, plus une femme, elle est sa chose et il entend bien le lui imprimer régulièrement dans le crâne. Valentine subit, se soumet, ainsi, elle protège Nathan, son oxygène, son univers.
Puis, elle fait la rencontre de ses nouveaux voisin Suzette et Guy et sa vie prend un nouveau tournant. Elle si sauvage, se rapproche de Suzette qui les accueille, elle et son fils, le temps de goûter à des pâtisseries, de construire des maquettes. Nathan retrouve le sourire et Valentine un peu d'air.
Peu à peu, les barrières tombent et Valentine considère sa vie d'un nouvel œil. Maintenant qu'elle n'est plus seule alors peut-être que les choses pourraient s'améliorer enfin? Ou bien est-ce trop tard?

Quelle lecture! Quelle claque!
J'ai dévoré ce roman en apnée tout simplement.
Le sujet des violences conjugales est malheureusement plus que jamais d'actualité et en tant que femme, j'ai été totalement bouleversée par l'histoire de Valentine à laquelle il est facile de s'identifier.
Claire Norton réussit à transmettre toute l'horreur du quotidien de cette jeune femme, avec force, violence, mais en évitant les écueils, n'allant jamais jusqu'à un voyeurisme malvenu.
Certaines scènes, et notamment celle qui arrive au milieu du roman environ, était pour moi aux limites du supportable mais l'écriture habile et intelligente de l'autrice fait que cela reste lisible.
On ressent la peur, la honte, le dégoût, l'angoisse, le stress, que ressent Valentine.
Elle est dans une position délicate. Elle a conscience que ce qu'elle vit peut avoir à tout moment une issue fatale et, pourtant, elle reste près de son bourreau.
J'ai trouvé que Claire Norton avait su rendre crédible son personnage parce qu'elle ne prend pas ses cliques et ses claques dès qu'on la met face à sa situation. Elle ne sait pas comment faire pour que les choses changent. Rien n'est simple. Elle ne veut pas faire pitié, elle ne veut pas que l'on dise d'elle qu'elle est faible. Elle sait que les gens la jugent et elle ne veut pas faire de vagues. Seul importe Nathan.
Nathan qui est témoin de la détresse de sa maman. Nathan qui du haut de ses six ans et, bien que Valentine fasse tout pour l'épargner, se rend bien compte que son père est mauvais. J'avoue que mon cœur de maman s'est serré plus d'une fois pour lui qui est très courageux et qui est incroyablement touchant.
Claire Norton a vraiment bien traité son sujet parlant de la difficulté, de l'isolement, de la solitude et de la détresse de Valentine mais aussi de l'inaction de certaines personnes qui ont conscience que quelque chose cloche mais qui n'agissent pas; ou encore de ceux qui se sentent démunis, voulant aider mais ne sachant pas comment s'y prendre.
Vous l'aurez compris, c'est une lecture puissante et rude mais nécessaire. Un roman qui devrait éveiller les consciences.
Un énorme coup de cœur!
Lien vers ma chronique: http://parfumsdelivres.blogspot.com/2...
Profile Image for Julie DeMontigny.
55 reviews3 followers
October 10, 2025
Difficile de s’arrêter de lire…et d’imaginer subir une telle réalité ❤️‍🩹
Profile Image for Elisabeth.
88 reviews
January 12, 2022
C'est dur d'écrire une review parce que le sujet traité est important.

J'ai eu du mal avec ce livre : l'enchaînement des actions imprudentes, les dialogues qui semblaient exagérés.
Par contre, je souligne le personnage de Lise, observatrice, aidant dans l'ombre et passant à l'action dès que le moment était opportun.

Le livre m'a rendue tellement triste qu'à la fin, j'ai souhaité ne l'avoir jamais lu.
Profile Image for Eli-lit.
156 reviews6 followers
November 25, 2025
Livre que j'ai eu de la difficulté à lâcher pour savoir ce qui arriverait à Valentine et Nathan, les scènes de violence conjugale sont très crues et difficiles à lire, j'ai été vraiment troublée de lire cela. Mais je pense que l'on doit parler davantage de ce sujet qui touche encore plus de femmes que l'on pense, ça m'a emmené à avoir des discussions, à me questionner comment je réagirais si j'étais témoin, il y a un côté éducatif. Le côté que j'ai moins aimé est l'aspect un peu sensationnel et l'histoire un peu trop film et improbable...

Ça m'a parfois fait penser à la mini série Netfilx "Maid" qui traduit de façon tellement réaliste et sensible la violence conjugale et qui est vraiment à voir.
Profile Image for E. Laetitia.
130 reviews1 follower
May 25, 2022
Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion. Son seul exutoire est quant à lui le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur est son fils Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari Daniel se reportent sur Nathan...

L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.

Valentine se rend quotidiennement chez ses voisins avec Nathan. C'est un moment de bonheur pour eux. Le moyen d'échapper à leur quotidien. Valentine va se confier à Suzette, la peur dans laquelle elle vit, les excès de colère de Daniel. Elle va également prendre l'initiative d'écrire un carnet, un journal de bord, un témoignage (très vite elle sera amenée à le cacher chez Suzette)

Grâce à Suzette, elle envisage de se rendre dans une association pour les victimes de violences conjugales. Sur place, elle hésite à passer la porte, et rencontre Gaëlle. Cette jeune femme plein d'espoir est en train de préparer sa fuite ! Elle lui laisse ses coordonnées et le prénom de Dominique, une femme de l'association qui s'occupe très bien d'elle.

Grâce à l'intervention Suzette, elle voit réapparaître Vincent dans sa vie. Son âme soeur. Son confident. Elle était placée dans sa famille, et un lien fort s'est créé entre eux. Lors de leur premier baiser, une dispute a éclaté entre les parents de Vincent. Son papa a prit la voiture, Vincent c'est joint à lui, ils ont eu un accident. Le papa de Vincent est décédé. Vincent a été hospitalisé pour une longue rééducation. Sa maman, a veillé à ce que Vincent et Valentine ne puisse plus entrer en contact.

Un jour, Valentine commet une minuscule imprudence (elle laisse tomber le post-it avec les coordonnées de Gaëlle et le prénom de Dominique de son sac à main). Daniel en conclut qu'il s'agit d'un homme et qu'elle le trompe. Les conséquences dramatiques, au téléphone le mari de Gaëlle décroche il tire lui aussi des conclusions en découvrant une voix d'homme. Gaëlle ne réapparaîtra plus les jours suivants. Elle est décédée.

Valentine ouvre les yeux petit à petit. Daniel va tuer le hamster Flocon de leur fils, devant les yeux de Nathan (un traumatisme). Une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau. Elle veut reconstruire sa vie ! Un jour, étant retenue à l'école par la maîtresse de Nathan, elle sait qu'elle sera en retard à la maison et que Daniel sera en colère, d'ailleurs il a formulé des menaces au téléphone. Elle décide de s'enfuir s'en repasser chez elle. Mais Nathan réclame son doudou...

Suzette a affirmé que Daniel est sorti, quel est le risque de faire un petit arrêt pour récupérer le doudou de Nathan ? Eh bien non, il est à la maison et les attend de pied ferme. Les coups sont nombreux, Daniel envisage pour la première fois de s'en prendre à Nathan. Suzette paniquée intervient pendant que son mari Guy appelle la police. Suzette dans un dernier élan arrivera à prendre l'arme de Daniel et lui tirer dessus, il est mort. Suzette perd connaissance et sera dans le coma.

Valentine et Nathan sont sain et sauf. Vincent est présent à leur côté. Guy et Valentine alterne leurs visites au l'hôpital auprès de Suzette. Valentine découvre qu'elle s'appelle Marie. C'est en réalité sa maman biologique. Elle pensait avoir été abandonnée, ne pas avoir été aimée. Mais sa maman était dans une situation compliquée, alcoolique... Aujourd'hui elle retrouve sa maman.

Environ 1 mois plus tard, Suzette ouvre les yeux, elle est en vie ! Valentine envisage son retour à Verdun, cette ville qu'elle a fui autant que Vincent par le passé. Mais aujourd'hui elle est prête à y retourner.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Chrichrilecture.
691 reviews
April 29, 2022
Un roman a lire d'urgence
Une super histoire touchante et bouleversante sur une partie de notre société actuelle. Un roman si bien écrit que l"on ressent du vécu. J'épeire que Valentine et Nathan vivrons heureux avec Vincent?? A quand la suite!
Un roman qui mérite des prix littéraires
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews217 followers
November 22, 2024
Dans son roman « Celle que je suis », Claire Norton nous plonge dans un récit poignant qui explore la violence conjugale et le combat intérieur d’une femme pour se reconstruire. À travers une écriture sensible et immersive, l’auteure nous entraîne dans l’intimité d’une victime en quête de liberté, offrant un témoignage à la fois bouleversant et empreint d’espoir.

« Celle que je suis » est l’histoire de Valentine, une femme d’apparence ordinaire, mais dont la vie est marquée par la douleur et l’oppression. Mariée à Daniel depuis de nombreuses années, elle subit en silence la tyrannie de cet homme dominateur et violent. Pour échapper à son quotidien, Valentine trouve refuge dans les livres et dans le lien tendre qu’elle entretient avec son fils, Nathan. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre Suzette, une voisine bienveillante qui apporte un souffle d’air frais dans son existence confinée.

« Celle que je suis » est construit à la fois sous la forme d’un journal intime et d’un récit au présent. Le journal permet au lecteur un accès direct aux pensées et aux émotions de la jeune femme et d’explorer avec profondeur les sentiments contradictoires qui la traversent : la peur, la honte, mais aussi l’espoir ténu d’une vie meilleure. Dans le récit au présent, le lecteur assiste impuissant au quotidien de Valentine qui se débat avec les excès de colère de son mari et les moments de tendresse avec son petit garçon qu’elle essaie désespérément de rassurer.

Ce qui m’a énormément frappée dans « Celle que je suis » est la manière dont Claire Norton décrypte le cercle vicieux dans lequel se trouve Valentine. Il repose sur plusieurs dimensions profondément interconnectées.

D’abord, la violence physique et psychologique dont elle est la victime, qui engendre une peur constante et un état de vigilance extrême, l’empêchant de se sentir en sécurité même dans son propre foyer. Cette peur la paralyse et l’empêche de s’enfuir.

Puis, l’isolement social et financier dans lequel elle est placée. Daniel contrôle tous les aspects de sa vie. (pas de compte bancaire personnel, pas de moyens de paiement) Il l’a isolée tant au niveau social que familial. (Il lui interdit jusqu’à la ballade au parc avec son fils.) Ce contrôle frénétique réduit ses possibilités de chercher de l’aide ou même d’imaginer une vie indépendante.

Ainsi, la dépendance affective est totale et l’espoir de changement ténu. Valentine oscille entre un sentiment de résignation et l’espoir que Daniel pourrait changer. Elle rationalise souvent ses actes de violence, cherchant à justifier ses comportements par leurs souffrances respectives ou par l’idée qu’elle pourrait « changer » son mari. Cet espoir devient une illusion destructrice, la maintenant dans une relation toxique.

Le pire est sans doute l’impact que cette violence a sur Nathan, son petit garçon. Terrifiée à l’idée que Daniel puisse s’en prendre à lui, Valentine ne « fait pas de vagues », mais elle se sent également coupable de ne pas le protéger en fuyant. Son sentiment d’échec et d’impuissance est ainsi entretenu.

Enfin, l’humiliation constante a érodé la perception que Valentine a d’elle-même. Se considérant comme « incapable » ou « inutile », elle a perdu toute identité et confiance en elle pour envisager une existence sans son mari. Le piège mental autant que physique dans lequel elle est enfermée fait de chaque journée un combat silencieux.

Dans « Celle que je suis », la plume de Claire Norton se révèle d’une justesse frappante, réussissant à capturer le quotidien d’une femme prisonnière d’une relation toxique, sans jamais sombrer dans le pathos. Son style allie fluidité et puissance émotionnelle, une tension palpable qui traduit parfaitement l’état d’alerte permanent dans lequel vit Valentine. La récurrence des scènes de violence domestique, décrites avec réalisme, nous fait prendre conscience du cauchemar auquel sont confrontées tant de femmes aujourd’hui. Pour plus d’immersion, j’ai décidé d’écouter « Celle que je suis » dans son format audio, lu par Sophie Frison, que je trouve toujours d’une justesse incroyable dans ses interprétations.

Valentine, loin d’être une héroïne stéréotypée, incarne la réalité de nombreuses victimes de violences conjugales : enfermée dans une spirale de dépendance affective, elle oscille constamment entre le désir de fuir et la peur des représailles. Daniel est un personnage ambigu, à la fois charmant en public et monstrueux en privé. Cette dualité souligne combien il est difficile pour une victime de dénoncer son bourreau, d’autant plus lorsque ce dernier se montre manipulateur et capable de feindre l’innocence.

L’arrivée de Suzette, la voisine attentionnée, apporte une lumière bienvenue dans ce tableau sombre. Elle devient un soutien précieux pour Valentine, même si celle-ci garde en elle la crainte que cette amitié naissante puisse un jour être découverte par Daniel. Les interactions entre les deux femmes sont empreintes d’une sincérité touchante, et offrent un contraste apaisant au climat oppressant de l’appartement conjugal. Que j’ai aimé ce personnage !!

Si « Celle que je suis » est un récit de souffrance, c’est aussi un hommage à la résilience. À travers le parcours de Valentine, Claire Norton aborde des thèmes universels tels que la quête d’identité, la force de la solidarité féminine et le pouvoir libérateur des mots. L’écriture notamment devient pour Valentine une manière de reprendre le contrôle sur sa vie, de se réapproprier sa voix étouffée par des années de soumission.

« Celle que je suis » met également en lumière l’impact de la violence conjugale sur les enfants. Nathan, bien que jeune, ressent profondément la tension qui règne au sein du foyer, il fait partie de « ces funambules de l’enfance »* qui savent ressentir les grands moments de tension et s’adapter en conséquence.

Ce roman ne raconte pas seulement une histoire individuelle : il soulève aussi des questions sociétales cruciales. La violence conjugale est un fléau trop souvent occulté et tu. Claire Norton rappelle la nécessité de briser le silence, à la fois pour la victime, mais aussi pour l’entourage qui bien souvent fait semblant de ne rien voir ni entendre. Trouver de l’aide est une sortie du cercle vicieux.

En France, les statistiques de la violence conjugale restent alarmantes. Selon les derniers rapports publiés par le ministère de l’Intérieur en 2023, plus de 271 000 femmes ont été victimes de violences conjugales, avec 88 féminicides à minima (+ 12 tiers, dont 10 enfants) recensés au cours de l’année 2024.

Les associations de lutte contre les violences faites aux femmes constatent une augmentation des signalements, en partie grâce à une meilleure sensibilisation du public et à la mise en place de nouveaux dispositifs. Néanmoins, les chiffres réels pourraient être bien plus élevés, car beaucoup de victimes ne se manifestent pas par peur des représailles ou faute de soutien. Pour celles qui souhaitent obtenir de l’aide, il existe des numéros d’urgence comme le 3919, un service gratuit et anonyme, ainsi que de nombreuses associations locales prêtes à soutenir les victimes dans leurs démarches.

Cette chronique vise non seulement à recommander la lecture de ce roman, mais aussi à rappeler l’importance de rester vigilant et solidaire face à ce fléau. La violence conjugale n’est pas une affaire privée, c’est une question de société qui mérite toute notre attention.

En refermant « Celle que je suis », je reste hantée par l’histoire de Valentine. Ce roman percutant pousse à la réflexion et invite à une prise de conscience sur la nécessité d’agir contre la violence faite aux femmes. En ce sens, Claire Norton réussit un tour de force : transformer une histoire douloureuse en un cri d’alarme et en un appel à la solidarité. Témoigner, c’est résister.
Profile Image for Isabelle.
1,259 reviews16 followers
February 6, 2022
Les principales étapes à retenir dans le sujet de la violence dans le couple auraient gagné à être mis en avant de façon plus profondes. J'aurais aimé aussi un étalage psychologique plus "fin" concernant les bourreaux et leur victime. L'auteure semble avoir préféré quelque chose en surface : dommage, cela aurait été plus riche en enseignements et... il y a de quoi, dans un tel sujet.
Profile Image for Nathalie Ziegler.
693 reviews12 followers
December 13, 2022
Valentine nous raconte son histoire, celle d'une femme, d'une mère victime de violences conjugales. Certaines scènes sont dures, désespérées mais cela reste un roman plein d'espoir et d'amour.
327 reviews
December 29, 2021
Dévoré en 2 jours ! Un véritable page-turner pour mieux comprendre de l’intérieur l’emprise vécue par les victimes de violences conjugales. Je découvre Claire Norton avec ce roman et j’ai apprécié la justesse du ton adopté, les nuances pour évoquer les sentiments de Valentine, pas de voyeurisme ni de larmoyant….
Un vrai bon moment de lecture : réflexion, suspense, émotions et réalisme.

Résumé :
Valentine est la mère du petit Nathan qu’elle chérit et protège tant qu’elle peut. Elle est mariée à Daniel, une brute, colérique et possessive mais d’apparence très respectable. Ce dernier a tout prévu pour isoler Valentine et l’empêcher d’avoir des amis. Son seul espace de liberté se résume à un emploi à mi-temps en librairie : elle s’y épanouit grâce à sa passion pour la littérature. Pour Valentine, la vie est terne car l’amour a depuis longtemps cédé la place à la peur de mal faire et nombreuses sont les excuses pour sévir… Nathan est bien trop sage pour ses 6 ans, il a compris qu’un seul geste peut parfois déclencher les coups inopinés. Flocon, son hamster et Picotin, son doudou sont ses seuls réconforts. Valentine et Nathan vivent sans cesse dans la crainte des représailles de Daniel ! Ils se protègent l’un et l’autre par des regards et des gestes complices dès que l’orage gronde.
Mais depuis peu Suzette et Guy ont emménagé sur le même palier, Valentine y voit un rayon de soleil pour elle et Nathan. Mais pourra-t-elle vraiment se lier avec eux sans risquer de provoquer la jalousie de Daniel ? Une simple étourderie et la catastrophe est imminente… Cette intrigue retrace avec lucidité l’engrenage de la violence chez Daniel et celui de l’emprise chez Valentine. Les pages du journal intime sont aussi très touchantes et riches.
Profile Image for Asma Mhirsi.
53 reviews1 follower
August 1, 2022
Celle que je suis est un véritable page-turner dans lequel l’auteure s'attaque à un sujet des plus sensibles et encore à ce jour des plus tabous: la violence conjugale.
Claire Norton décrit avec beaucoup de justesse et de sensibilité le quotidien de Valentine, une jeune femme qui essuie coups et brimades de la part de son mari depuis quinze ans et qui pour seuls exutoires a : son fils Nathan de six ans, son carnet intime où elle n’écrit que tard le soir, son mi-temps à la librairie et puis ce charmant couple de retraités qui débarquent dans l'appartement d’en face et qui elle ne le sait pas encore va changer sa vie…
A travers une plume captivante, bouleversante et tellement poignante, on se retrouve rapidement pris aux tripes, nous sommes immédiatement pris d’empathie pour Valentine et Nathan… On tremble, on craint, on suffoque, on serre les poings, les dents mais surtout en se prend à réfléchir. Qu'aurions nous fait à la place de Valentine ?
Tout au long d’un récit des plus intelligents où l’écrivaine dissèque la psychologie de toutes les « victimes » touchées de près ou de loin par cette violence, nous prenons conscience de l’importance des sujets abordés… Claire Norton soulève non seulement la question de la violence, de la peur, de l’humiliation, de la perversion narcissique mais aussi celle de l’entourage qui se tait, celle du voisinage passif et celle l’impact que cela a sur les enfants.
Celle que je suis est un livre qui ne se lit pas seulement mais qui se ressent…
Je recommande vivement ce roman coup de poing avec une grosse pensée à toutes les « Valentines » du monde
343 reviews11 followers
December 30, 2021
Ce roman traite du délicat sujet des violences conjugales. Valentine vit sous l'emprise et dans la peur de son mari, Daniel, maladivement jaloux, violent, qui fait de sa vie un enfer. Leur petit garçon, Nathan, assiste quotidiennement à la violence verbale et physique que subit sa mère, impuissant à la protéger. Dans cet enfer, Valentine peut compter sur l'oreille attentive, la gentillesse et la bienveillance de ses voisins, Guy et Suzette, un couple de retraités qui essaie d'apporter un peu de réconfort à Valentine et Nathan.
Quand Valentine réalise que ses jours sont en danger, elle pousse à contrecœur la porte d'une association... Néanmoins saura-t-elle partir de chez elle avant l'irréparable ?

Ce récit terrible se lit d'une traite et presque en apnée, tellement les dialogues plongent dans la réalité atroce vécue par Valentine et Nathan. En parcourant ce roman, on ne peut que songer avec effroi à ces chiffres accablants : en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les trois jours...

Cette lecture m'a rappelé un autre récit qui m'avait marquée, sur le même thème : Mal dans la peau, de Ghislaine Bizot. Comme elle, Claire Norton restitue avec beaucoup de réalisme, me semble-t-il, le cheminement et le dilemme de ces femmes emprisonnées dans l'horreur des violences domestiques qu'elles subissent : Rester avec son bourreau et mettre en péril sa vie, celle de ses enfants ? Partir vers l'inconnu quand on a perdu toute confiance en soi ?
Profile Image for _enlivresque_.
192 reviews8 followers
September 27, 2023
C’était puissant comme lecture ! Je ne saurais décrire ce que ce livre m’a fait ressentir mais ça donne qqch comme ça :

De la tristesse : de me dire qu’il y a encore tellement de femmes qui chaque jour subisse les coups et les menaces de ces hommes. De me dire que j’aimerais tellement les aider et faire plus.

De la colère : pour tous ces scènes qui se sont décrites, dont une plus particulièrement. Qui m’a fait ouvrir la bouche de dégoût !

Impuissance…
C’est un livre avec de gros TW si vous avez des difficultés à lire des scènes de violences physiques et morales faites aux femmes. Ce livre n’est pas fait pour passer un bon moment au contraire il remue et fait remuer. C’est un livre à mettre dans toutes les mains, pour faire réagir, réfléchir et peut être donner ce déclic à des femmes qui se disent que leur homme changera.

Bravo à l’autrice pour cette histoire, je ressors bouleversé et ne cesse d’en parler dans mon entourage pour encourager à lire plus de roman comme ça !
Profile Image for Annabelle.
66 reviews1 follower
March 21, 2024
Si les premières pages j'étais assez déçue du ton que j'ai trouvé un peu naïf et niais, j'ai été vite happée par la sincérité et la sensibilité de Valentine. J'ai dévoré les pages la boule au ventre et les yeux embués de larmes, en pensant que cette fiction qui peut paraître parfois un peu exagérée représente une réalité pour des milliers de femmes victimes de violences conjugales.

Aux questions "Pourquoi ne partent-elles pas ?" "Pourquoi ne portent-elles pas plainte ?" Et "Comment l'engrenage se met en place ?" j'ai envie de répondre lisez ce livre d'abord et vous comprendrez le pouvoir psychologique que ces hommes exercent sur leur compagne/femme.

Ce que j'ai aussi beaucoup aimé est qu'au dela de son quotidien violent, il y a une vraie trame autour de Valentine, de son histoire, de sa quête pour retrouver son identité perdue.


Absolument nécessaire.
Profile Image for Emilie Maes.
156 reviews
June 22, 2024
Magnifique livre, très belle écriture, et ultra émouvant.

On suit Valentine, qui à part les livres n’a aucun moyen d’évasion.
Son seul bonheur : son fils.
Car Valentine est une femme battue, elle vit dans la terreur du moindre faux pas.
L’arrivée de nouveaux voisins et une minuscule imprudence auront des conséquences dramatiques.
Profile Image for Manal.
83 reviews5 followers
July 30, 2022
Un roman "si on peut le nommer comme tel"qui parle d'une cause très importante qui est le féminicide,on peut ne jamais en être victime mais on peut en être comme témoin et à ce moment là,on ne doit jamais faire semblant de ne rien voir,ces victimes ont besoin de nous ,par pour les juger mais pour leur porter notre aide....
Profile Image for Karine Martel.
253 reviews7 followers
April 25, 2023
Voilà une histoire bouleversante, triste et choquante. Je demeure sensible à cette problématique qu’est la violence conjugale. Il faut être disposée pour lire cet ouvrage. La fin m’a agréablement surprise. Malgré que ce ne soit pas mon genre de lecture, j’ai beaucoup aimé ce livre.
Profile Image for Clelia LADINI.
573 reviews8 followers
April 21, 2021
Claire Norton pour son quatrième roman tape très fort et très juste. On sort de ce livre essoufflée d'avoir couru après les pages, tenue en apnée par un suspens incroyable. Dés le début on se met dans la peau de Valentine, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre son journal et le vécu en direct. Le style est merveilleux, totalement livré à son sujet terriblement dur, pas de pathos, une grande franchise, et une lumière autour de son héroïne qui permet l'espoir et capture complètement le lecteur. Oser faire un livre pour parler des violences conjugales demande beaucoup de courage, et beaucoup de finesse pour ne pas tomber dans l'excès. Les thèmes évoqués sont la violence sous toutes ses formes, la perte de confiance en soi, l'enfermement, la résignation, la résilience, le pardon. Pour moi une pépite.

Claire Norton for her fourth novel hits very hard and very fair. We come out of this book breathless from having run after the pages, held in breath by an incredible suspense. From the start we put ourselves in the shoes of Valentine, I really liked the alternation between her diary and live experiences. The style is wonderful, totally delivered to its terribly harsh subject, no pathos, great candor, and a light around its heroine that allows hope and completely captures the reader. Daring to write a book about domestic violence requires a lot of courage, and a lot of finesse in order not to go overboard. The themes evoked are violence in all its forms, loss of self-confidence, confinement, resignation, resilience, forgiveness. For me a nugget.
Profile Image for Maela_book.
158 reviews1 follower
January 23, 2022
Ce roman est un véritable coup de cœur ! A mettre entre toutes les mains, il est aussi dure que touchante, aussi triste que bouleversante, aussi révoltante que cruelle. Cette histoire saura vous toucher et vous marquer comme ça à été mon cas. Elle est réalisée, fait rendre conscience d'énormément de choses, des souffrances que vivent certaines femmes, de leurs solitudes, de leurs détresses mais surtout de leurs courages. .

Dans cet ouvrage, on va suivre Valentine, une jeune femme qui semble avoir une vie parfaite avec son petit garçon, mais la réalité, c'est que chaque soir, elle a terriblement peur de ce que va lui faire son mari. On va suivre son histoire, son chemin, ses rencontres, son amitié avec Suzette, sa voisine. Claire Norton a réussi à aborder le thème des violences conjugales avec énormément de réalisme. Ce roman est certe très lourd à lire, dur, brutal mais tellement nécessaire. J'ai été profondément touché et je sens que cette histoire restera gravé dans ma mémoire de nombreuses années.
Profile Image for Julie Chamberland.
33 reviews
May 2, 2025
ouf !!!! Je n’avais encore jamais été confrontée d’aussi près à la réalité de la violence conjugale. Je doutais de ma capacité à lire un tel livre, mais la délicatesse de Claire Norton m’a permis de plonger dans cet univers aussi terrible que bouleversant. Ce récit, à la fois dur et empreint d’amour, m’a profondément touchée. Toutes mes pensées vont à celles qui vivent ou ont vécu cet enchaînement si cruel.
Profile Image for Vivi_le_petit_radis.
171 reviews
November 30, 2022
Discrète, ordinaire, Valentine jongle entre son petit garçon, Nathan, qu’elle chérit de tout son cœur, et son travail à temps partiel dans une grande surface culturelle. Pourtant, dès que la porte de leur appartement se referme, elle vit dans la terreur, redoutant la colère et la jalousie de son mari… L’arrivée d’un couple dans l’appartement d’en face bouleverse sa vision du monde. Comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu’il n’a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle ? Peu à peu Valentine se laisse apprivoiser… (c’est le résumé de Pocket, un peu écourté)
Ce roman a gagné le Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022 et il le mérite amplement ! Un roman contemporain, tranche de vie, abordant des thèmes difficiles : violence conjugale, enfance en foyers et familles d’accueil… le tout sans verser dans le mélodramatique pour faire absolument pleurer dans les chaumières.
Les scènes sont d’un réalisme bluffant, ce n’est pas toujours facile à lire, émotionnellement parlant, et ça prend bien aux tripes. L’auteure nous livre une héroïne qui, petit à petit, a été privée de ses libertés les plus simples, a été tellement rabaissée qu’elle ne croit plus en elle-même, et qui surtout supporte un quotidien insupportable pour protéger son fils. Et j’ai vraiment aimé cette façon qu’a eue l’auteure de nous dépeindre cette réalité : non , les femmes battues ne se complaisent pas dans ce genre de relation, non il n’est pas aussi facile que ça de s’en sortir et non, encore moins, les femmes battues, abusées, ne l’ont pas cherché !
Si par moments on se dit « bah vas-y là, Valentine barre-toi, profites-en c’est le moment de partir sans te retourner » on se rend vite compte dans certaines scènes de la peur viscérale qui l’empêche d’espérer un autre avenir, on meurt à petit feu avec elle. Et c’est vraiment ce qui m’a touchée dans ce roman, le réalisme du quotidien de Valentine.
Il y a malgré tout quelques petites longueurs et le petit twist de révélation finale que j’avais vu venir, mais ça n’a en rien gâché ma lecture 😉 Ce roman a été mon préféré de toute la sélection du Grand Prix et je ne peux qu’en recommander sa lecture !
Profile Image for Zeineb SmaOui.
561 reviews12 followers
December 17, 2022
Ce roman est à la fois un coup de poing et un coup de cœur.

Battue, humiliée, quasi séquestrée par son mari, Valentine s’accroche à ses livres et à son travail à temps partiel pour s’évader de la terreur de son quotidien. Elle trouve aussi refuge dans l’écriture de son journal. Mais ce qui la tient debout, c’est Nathan, son petit garçon de six ans à qui elle voue un amour sans borne.

Valentine respire quand son mari part travailler. Le reste du temps,elle est en apnée, à l’affût du moindre changement d’humeur. Coupée du reste du monde, elle accepte les coups dans le silence, pour préserver Nathan.
Mais un jour, un couple de retraités emménage sur le même palier. Peu à peu, leur gentillesse fait tomber les barrières et Valentine et Nathan se mettent à les fréquenter en douce, en priant pour que leur bourreau ne le découvre pas…

Avec beaucoup de justesse, Claire Norton nous emmène sur le terrain de l’emprise et des violences conjugales. Elle dissèque chaque scène, de l’état de tension qui règne, de l’étincelle qui allume la mèche jusqu’à l’escalade infernale de cette violence et son déferlement dans des scènes insupportables.

Elle n’oublie pas dans sa narration le petit Nathan, victime collatérale de la violence de son père, qui n’assiste pas aux coups mais en devine les traces derrière le camouflage d’un fond de teint ou d’un foulard. Nathan qui se réfugie derrière la douceur de son doudou Picotin ou de son petit hamster Flocon. Nathan qui aimerait tellement protéger sa maman.

Honte, culpabilité, peur, déni et résilience traversent le cheminement psychologique de Valentine. J’ai vécu ces étapes en apnée, mes sentiments alternant entre rage, dégoût, peine et empathie.
Un roman bouleversant et exceptionnel sur un sujet qui fait encore beaucoup trop de victimes. J’espère que les messages de l’auteure toucheront ceux qui savent pour qu’ils ne baissent plus jamais les yeux.
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