Carnet d’un fou, enfermé dans la célèbre institution psychiatrique de la Salpêtrière, à Paris. Le personnage de ce roman, qui décrit sa vie dans l’asile, est inspiré par la vie même de l’auteur, André Baillon, ce génie littéraire qui fut à plusieurs reprises interné.Carnet d’un fou, Marcel. Qui n’arrête pas de se fourrer le doigt dans l’oeil, violemment, au risque de s’éborgner. Ce qui l’a conduit à la Salpêtrière : une espèce de mécanique. Un père qui dit oui, une mère qui dit non, des petits scrupules d’absolu. Il raconte. Le perce-oreille, c’est Dupéché qui l’a écrasé dans les jar- dins du Luxembourg, avant même que Marcel ait pu vérifier si l’insecte avait ou non une queue. L’horrible Dupéché, qui se prétend son ami. Il raconte. Où sa vie l’a conduit. Ce que ces Messieurs les médecins ne veulent pas savoir.
Né à Anvers en 1875, André Baillon se lance dans une carrière chaotique de journaliste et d'écrivain après avoir dissipé l'héritage paternel. Une vie sentimentale complexe, des difficultés matérielles, des années de surmenage et une lutte permanente contre la folie auront raison de ses nerfs ; il se donne la mort en 1932
"Doodzonde" is het fictieve autobiografische verslag van Marcel die in een psychiatrische instelling verblijft en daar aangemoedigd wordt om als therapie zijn levensverhaal neer te schrijven. Al vroeg in zijn bestaan ontwikkelt hij enkele angsten en complexen die hem heel zijn leven blijven achtervolgen en zijn relaties met anderen bemoeilijken; vooral het moment waarop een speelkameraad - om hem te vernederen - voor zijn ogen een oorworm (de perce-oreille uit de Franse titel) verplettert, achtervolgt hem. Blijkbaar is dit een van Baillons niet-autobiografische romans; het begint zeer sterkt, zwakt wat af naar het einde toe maar blijft toch boeiend, zelfs bij een tweede leesbeurt. 4.25/5
"Als je goed geslapen hebt, heb je helemaal niet geslapen."
"Plots zag ik iedereen weer rond de tafel zitten. Ik stelde me een of ander veertigkoppig monster voor, lawaaierig, gulzig, dat door de bedienden maar niet verzadigd kon worden. Ik was één van die koppen, ik was mijn lichaam kwijtgeraakt. Ik dacht ook aan een of ander opgezet spel, en dat dit feest tegen mij was opgezet."
"Ik weigerde thee, zodat niets me zou herinneren aan de bezoeken [...]."
Etrange, mais touchant aussi, surtout à la fin. Le livre est divisé en trois parties: dans la première, le narrateur raconte son enfance, ses rapports avec ses parents, avec la religion et son premier contact "amoureux" ; dans la deuxième, son amitié avec Charles jusqu'à la mort de celui-ci ; dans la troisième enfin, le retour de son "persécuteur" d'enfance, Dupéché, et son histoire avec Jeanne. Tous ces éléments sont mis en place méthodiquement pour rendre la sentence finale, annoncée dès le début, irrémédiable et inévitable. Tout semble fait par Baillon pour qu'on croie que le narrateur n'est pas fou et que son incarcération en hôpital psychiatrique n'est que temporaire et presque erronée, mais cette impression est totalement démentie à la fin du roman où la folie apparaît pleinement et presque pathétiquement. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai ressenti de la peine et de l'empathie pour le personnage. Avant, je ne suis pas parvenue à l'apprécier, à y "accrocher". Une histoire menée de main de maître et le motif de la folie traité de manière très réaliste. Malheureusement, je n'ai pas réussi à y être sensible et à apprécier cette lecture, même si j'en reconnais la qualité.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Récit d'un fou, en trois actes. Bien que le livre soit bien orchestré (symbolisme, parallellisme, énigme), ce n'est pas toujours passionant à lire. L'écrivain a été hospitalisé dans la même clinique psychiatrique que Marcel, le protagoniste du roman.