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Natten rör sig
À force de regarder et d'écouter le monde, il devient mystérieux et étrange, d'une couleur inconnue avec laquelle un poète se met à composer. Est-ce que ses mots éclairent l'opacité de nos alentours ? Oui, peut-être : « Il est bien difficile de dormir. D'abord les couvertures ont toujours un poids formidable et, pour ne parler que des draps de lit, c'est comme de la tôle. » Mais pas toujours : « J'étais donc à Honfleur et je m'y ennuyais. Alors résolument j'y mis du chameau. » La nuit aidant, le réel se teinte d'une autre vérité : venez rêver avec Michaux.
L'accompagnement critique retrace le contexte, aussi bien historique qu'artistique, dans et contre lequel Henri Michaux a écrit. Plusieurs points esthétiques sont présentés, notamment le fragment, le fantastique, la question de la représentation. Les thématiques à l’œuvre dans l'ensemble des textes éclairent la cohérence du recueil. Recueil de poèmes en prose (XXe siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
L'accompagnement critique retrace le contexte, aussi bien historique qu'artistique, dans et contre lequel Henri Michaux a écrit. Plusieurs points esthétiques sont présentés, notamment le fragment, le fantastique, la question de la représentation. Les thématiques à l’œuvre dans l'ensemble des textes éclairent la cohérence du recueil. Recueil de poèmes en prose (XXe siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
33 pages, Paperback
First published January 1, 1935
17 people are currently reading
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About the author
Henri Michaux
273 books258 followersHenri Michaux was a highly idiosyncratic Belgian poet, writer and painter who wrote in the French language. Michaux is best known for his esoteric books written in a highly accessible style, and his body of work includes poetry, travelogues, and art criticism. Michaux travelled widely, tried his hand at several careers, and experimented with drugs, the latter resulting in two of his most intriguing works, Miserable Miracle and The Major Ordeals of the Mind and the Countless Minor Ones.
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Community Reviews
Displaying 1 - 20 of 20 reviews
March 30, 2024
- Hé. Ça fait des semaines que je te vois te promener avec ce bouquin. C’est quoi au juste ?
- C'est un livre d’Henri Michaux.
- Oui, je vois ça. Mais c’est quoi exactement ? Un recueil de poèmes ?
- Oui. Enfin non ; c’est un ensemble tellement disparate de textes que je n’appellerais pas ça un recueil.
- Oh, je comprends. Mais ce sont des poèmes quand-même ?
- Faute d’un meilleur terme, on peut appeler ça comme ça, oui. Mais le mot n’est pas tout à fait approprié.
- Alors c’est quoi ?
- Comme je dis, c’est très disparate. Il y a en effet des petits poèmes strophés en vers libres et des poèmes en prose, mais il y aussi des récits de vécu, des essais, des notes, des récits de voyage imaginaires, des sottises etc.
- Je vois. Difficile à classer donc. Et qu’en dit l’auteur lui-même ?
- Ça n’a pas vraiment d’importance, mais puisque tu me le demandes, il paraît que, dans la première édition en 1935, Michaux aurait fait noter que “ Ce livre n'a pas d'unité extérieure. Il ne répond pas à un genre connu. Il contient récits, poèmes, poèmes en prose, confessions, mots inventés, descriptions d'animaux imaginaires, notes, etc. dont l'ensemble ne constitue pas un recueil, mais plutôt un journal. Tel jour s'est exprimé impétueusement en imaginations extravagantes, tel autre, ou tel mois, sèchement en un court poème en prose, d’analyse de soi.”
- Et toi, qu’est-ce que t’en penses ?
- Franchement, je ne sais pas trop qu’en dire. C’est certes très fascinant mais j’ai du mal à pointer pourquoi. Je n’ai jamais lu rien de pareil et ne saurait le comparer à autre chose tellement c’est déroutant.
- Déroutant ?
- Oui, déroutant. Et agressif, et déconfortant. Certains textes m’ont vraiment mis mal à l’aise. D’autres m’ont fait rire. Un peu comme les installations et les performances de Paul McCarthy. Tu connais l’artiste ?
- Un peu, c’est celui qui fait les sculptures gonflables de nains de jardin ?
- Entre autres, mais il a aussi fait des performances et des vidéos. C’est souvent cauchemardesque et délibérément choquant mais il est difficile de nier la puissance de son imagerie.
- Je comprends. Et il en va de même de Michaux ?
- Je trouve, oui.
- En quoi est-il déconfortant alors ? Pourrais-tu donner un exemple ?
- Pas vraiment. Il n’y a pas d’exemple qui permettrait de se faire une image du livre entier.
- D'accord. Je comprends. Mais quels sont alors les extraits qui t’ont marqué le plus ?
- Il y en a beaucoup. Le texte sur l’éther, entre autres.
- Sur l’éther?
- Oui, sur l'éther. C’est un des textes les plus longs du livre ; une bonne quinzaine de pages. Je l’ai lu plusieurs fois de suite et je ne saurais toujours pas te dire ce que c’est. Une fiction ? Un poème ? Un témoignage de toxicomane ?
- Fascinant, en effet. Quoi d’autre ?
- Il y aussi des petits poèmes assez originaux. En voici, un. Il s’intitule “Bonheur bête”:
“Bonheur bête
Quand donc pourrai-je parler de mon bonheur ?
Il n'y a dans mon bonheur aucune paille, aucune trace, aucun sable.
Il ne se compare pas à mon malheur (autrefois, paraît-il dans le Passé, quand?).
Il n'a pas de limite, il n'a pas de..., pas de.
Il ne va nulle part.
Il n'est pas à l'ancre, il est tellement sûr qu'il me désespère.
Il m'enlève tout élan, il ne me laisse ni la vue, ni l'oreille, et plus il... et moins je...
Il n'a pas de limites, il n'a pas de..., pas de.
Et pourtant ce n'est qu'une petite chose.
Mon malheur était beaucoup plus considérable, il avait des propriétés, il avait des souvenirs, des excroissances, du lest.
C'était moi.
Mais ce bonheur!
Probablement, oh oui, avec le temps il se fera une personnalité, mais le temps, il ne l'aura pas.
Le malheur va revenir.
Son grand essieu ne peut être bien loin.
Il approche.”
- Ce n’est pas très gai tout ça, mais j’avoue que ça fascine. Encore un dernier peut-être ?
- Alors j’opterai pour “Ma vie”
“Ma Vie
Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules.
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes.”
- Pas mal. Mais c’est encore un poème.
- Je sais, mais il y a d’autres genres de texte aussi.
- Comme quoi ?
- Comme celui-ci. Un petit texte en prose, intitulé “Au lit”
“Au lit
La maladie que j'ai me condamne à l'immobilité absolue au lit. Quand mon ennui prend des proportions excessives et qui vont me déséquilibrer si l'on n'intervient pas, voici ce que je fais :
J'écrase mon crâne et l'étale devant moi aussi loin que possible et quand c'est bien plat, je sors ma cavalerie.
Les sabots tapent clair sur ce sol ferme et jaunâtre.
Les escadrons prennent immédiatement le trot, et ça piaffe et ça rue. Et ce bruit, ce rythme net et multiple, cette ardeur qui respire le combat et la Victoire, enchantent l'âme de celui qui est cloué au lit et ne peut faire un mouvement.”
- Je vois. C’est en effet violent et déroutant. Je ne sais pas trop qu’en dire.
- Je t’avais dit, non?
- En effet. Et l’humour dans tout ça?
- Oh, mais il y a parfois des passages assez drôles aussi. L’incipit de “En respirant” par exemple:
“En respirant
Parfois je respire plus fort et tout à coup, ma distraction continuelle aidant, le monde se soulève avec ma poitrine. Peut-être pas l’Afrique, mais de grandes choses.”
- Tu trouves ça drôle?
- Ben oui. Pas toi?
- Je ne sais pas.
- Moi non plus.
- C'est un livre d’Henri Michaux.
- Oui, je vois ça. Mais c’est quoi exactement ? Un recueil de poèmes ?
- Oui. Enfin non ; c’est un ensemble tellement disparate de textes que je n’appellerais pas ça un recueil.
- Oh, je comprends. Mais ce sont des poèmes quand-même ?
- Faute d’un meilleur terme, on peut appeler ça comme ça, oui. Mais le mot n’est pas tout à fait approprié.
- Alors c’est quoi ?
- Comme je dis, c’est très disparate. Il y a en effet des petits poèmes strophés en vers libres et des poèmes en prose, mais il y aussi des récits de vécu, des essais, des notes, des récits de voyage imaginaires, des sottises etc.
- Je vois. Difficile à classer donc. Et qu’en dit l’auteur lui-même ?
- Ça n’a pas vraiment d’importance, mais puisque tu me le demandes, il paraît que, dans la première édition en 1935, Michaux aurait fait noter que “ Ce livre n'a pas d'unité extérieure. Il ne répond pas à un genre connu. Il contient récits, poèmes, poèmes en prose, confessions, mots inventés, descriptions d'animaux imaginaires, notes, etc. dont l'ensemble ne constitue pas un recueil, mais plutôt un journal. Tel jour s'est exprimé impétueusement en imaginations extravagantes, tel autre, ou tel mois, sèchement en un court poème en prose, d’analyse de soi.”
- Et toi, qu’est-ce que t’en penses ?
- Franchement, je ne sais pas trop qu’en dire. C’est certes très fascinant mais j’ai du mal à pointer pourquoi. Je n’ai jamais lu rien de pareil et ne saurait le comparer à autre chose tellement c’est déroutant.
- Déroutant ?
- Oui, déroutant. Et agressif, et déconfortant. Certains textes m’ont vraiment mis mal à l’aise. D’autres m’ont fait rire. Un peu comme les installations et les performances de Paul McCarthy. Tu connais l’artiste ?
- Un peu, c’est celui qui fait les sculptures gonflables de nains de jardin ?
- Entre autres, mais il a aussi fait des performances et des vidéos. C’est souvent cauchemardesque et délibérément choquant mais il est difficile de nier la puissance de son imagerie.
- Je comprends. Et il en va de même de Michaux ?
- Je trouve, oui.
- En quoi est-il déconfortant alors ? Pourrais-tu donner un exemple ?
- Pas vraiment. Il n’y a pas d’exemple qui permettrait de se faire une image du livre entier.
- D'accord. Je comprends. Mais quels sont alors les extraits qui t’ont marqué le plus ?
- Il y en a beaucoup. Le texte sur l’éther, entre autres.
- Sur l’éther?
- Oui, sur l'éther. C’est un des textes les plus longs du livre ; une bonne quinzaine de pages. Je l’ai lu plusieurs fois de suite et je ne saurais toujours pas te dire ce que c’est. Une fiction ? Un poème ? Un témoignage de toxicomane ?
- Fascinant, en effet. Quoi d’autre ?
- Il y aussi des petits poèmes assez originaux. En voici, un. Il s’intitule “Bonheur bête”:
“Bonheur bête
Quand donc pourrai-je parler de mon bonheur ?
Il n'y a dans mon bonheur aucune paille, aucune trace, aucun sable.
Il ne se compare pas à mon malheur (autrefois, paraît-il dans le Passé, quand?).
Il n'a pas de limite, il n'a pas de..., pas de.
Il ne va nulle part.
Il n'est pas à l'ancre, il est tellement sûr qu'il me désespère.
Il m'enlève tout élan, il ne me laisse ni la vue, ni l'oreille, et plus il... et moins je...
Il n'a pas de limites, il n'a pas de..., pas de.
Et pourtant ce n'est qu'une petite chose.
Mon malheur était beaucoup plus considérable, il avait des propriétés, il avait des souvenirs, des excroissances, du lest.
C'était moi.
Mais ce bonheur!
Probablement, oh oui, avec le temps il se fera une personnalité, mais le temps, il ne l'aura pas.
Le malheur va revenir.
Son grand essieu ne peut être bien loin.
Il approche.”
- Ce n’est pas très gai tout ça, mais j’avoue que ça fascine. Encore un dernier peut-être ?
- Alors j’opterai pour “Ma vie”
“Ma Vie
Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules.
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes.”
- Pas mal. Mais c’est encore un poème.
- Je sais, mais il y a d’autres genres de texte aussi.
- Comme quoi ?
- Comme celui-ci. Un petit texte en prose, intitulé “Au lit”
“Au lit
La maladie que j'ai me condamne à l'immobilité absolue au lit. Quand mon ennui prend des proportions excessives et qui vont me déséquilibrer si l'on n'intervient pas, voici ce que je fais :
J'écrase mon crâne et l'étale devant moi aussi loin que possible et quand c'est bien plat, je sors ma cavalerie.
Les sabots tapent clair sur ce sol ferme et jaunâtre.
Les escadrons prennent immédiatement le trot, et ça piaffe et ça rue. Et ce bruit, ce rythme net et multiple, cette ardeur qui respire le combat et la Victoire, enchantent l'âme de celui qui est cloué au lit et ne peut faire un mouvement.”
- Je vois. C’est en effet violent et déroutant. Je ne sais pas trop qu’en dire.
- Je t’avais dit, non?
- En effet. Et l’humour dans tout ça?
- Oh, mais il y a parfois des passages assez drôles aussi. L’incipit de “En respirant” par exemple:
“En respirant
Parfois je respire plus fort et tout à coup, ma distraction continuelle aidant, le monde se soulève avec ma poitrine. Peut-être pas l’Afrique, mais de grandes choses.”
- Tu trouves ça drôle?
- Ben oui. Pas toi?
- Je ne sais pas.
- Moi non plus.
Read
August 20, 2024Il s'est passé quelque chose d'extraordinaire avec ce livre. Un peu de contexte : je découvre Michaux ; une amie m'en parle pendant des mois en me disant que c'est génial et qu'il faut absolument que je le lise. Elle me prête le livre, je le lis en 2 jours. Et voilà ce qui s'est passé : je parcours le dernier poème, j'ai un avis plutôt mitigé. Mise à part une dizaine de poèmes que j'ai adorés, je n'arrive pas à me rattacher au reste du texte. Il me parle de girafes vertes, de spermatozoïdes et d'icebergs, je patauge dans la semoule, je me demande où il veut en venir.
À la moitié de ma lecture, j'avais déjà écrit un avis moyen, convaincue du potentiel littéraire de l'auteur mais déçue de n'y avoir pas été sensible. Puis je lis la postface et il y a un renversement de situation complètement inattendu. En même pas 3 pages, Michaux explique sa démarche et pose un sens sur ce texte : "Même les mots inventés, même les animaux inventés dans ce livre sont inventés 'nerveusement', et non constructivement selon ce que je pense du langage et des animaux". Et toute ma lecture change en l'espace de quelques secondes. Du cafarnaüm à l'évidence. "Rien de l'imagination volontaire des professionnels. Ni thèmes, ni développements, ni construction, ni méthode. Au contraire la seule imagination de l'impuissance à se conformer".
Je referme le livre en me disant qu'il est très très fort ce Henri.
À la moitié de ma lecture, j'avais déjà écrit un avis moyen, convaincue du potentiel littéraire de l'auteur mais déçue de n'y avoir pas été sensible. Puis je lis la postface et il y a un renversement de situation complètement inattendu. En même pas 3 pages, Michaux explique sa démarche et pose un sens sur ce texte : "Même les mots inventés, même les animaux inventés dans ce livre sont inventés 'nerveusement', et non constructivement selon ce que je pense du langage et des animaux". Et toute ma lecture change en l'espace de quelques secondes. Du cafarnaüm à l'évidence. "Rien de l'imagination volontaire des professionnels. Ni thèmes, ni développements, ni construction, ni méthode. Au contraire la seule imagination de l'impuissance à se conformer".
Je referme le livre en me disant qu'il est très très fort ce Henri.
Read
July 11, 2021« EMPORTEZ-MOI
Emportez-moi dans une caravelle,
Dans une vieille et douce caravelle,
Dans l'étrave, ou si l'on veut, dans l'écume,
Et perdez-moi, au loin, au loin.
Dans l'attelage d'un autre âge.
Dans le velours trompeur de la neige.
Dans l'haleine de quelques chiens réunis.
Dans la troupe exténuée des feuilles mortes.
Emportez-moi sans me briser, dans les baisers,
Dans les poitrines qui se soulèvent et respirent,
Sur les tapis des paumes et leur sourire,
Dans les corridors des os longs, et des articulations.
Emportez-moi, ou plutôt enfouissez-moi. »
Emportez-moi dans une caravelle,
Dans une vieille et douce caravelle,
Dans l'étrave, ou si l'on veut, dans l'écume,
Et perdez-moi, au loin, au loin.
Dans l'attelage d'un autre âge.
Dans le velours trompeur de la neige.
Dans l'haleine de quelques chiens réunis.
Dans la troupe exténuée des feuilles mortes.
Emportez-moi sans me briser, dans les baisers,
Dans les poitrines qui se soulèvent et respirent,
Sur les tapis des paumes et leur sourire,
Dans les corridors des os longs, et des articulations.
Emportez-moi, ou plutôt enfouissez-moi. »
May 13, 2023
L’homme — son être essentiel — n’est qu’un point. C’est ce seul point que la Mort avale. Il doit donc veiller à ne pas être encerclé.
[…]
Autre chose, c’est comme ça que commence l’épilepsie. Les points alors marchent sur vous et vous éliminent. Ils soufflent et vous êtes envahis. De combien de temps peut-on retarder sa première crise, je me le demande.
August 15, 2025
je suis pas pleinement convaincue mais ig i feel you henri
September 24, 2019
et mercé l'ENS
"Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes."
Ma vie (1932)
"Tu t'en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi j'attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t'ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes."
Ma vie (1932)
June 25, 2022
1,5/2
Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, mis a part quelques rares phrases et passages brefs
Rien ne fait vraiment sens, on dirait juste des mots lancés sans trop rien d'autre derrière (bien que la post-face aide a la compréhension de sa démarche)
Ce n'est pas le pire livre que j'ai lu, et je pense que c'est juste que je suis insensible au style d'écriture de Michaux, donc a tester si vous êtes curieux :)
Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, mis a part quelques rares phrases et passages brefs
Rien ne fait vraiment sens, on dirait juste des mots lancés sans trop rien d'autre derrière (bien que la post-face aide a la compréhension de sa démarche)
Ce n'est pas le pire livre que j'ai lu, et je pense que c'est juste que je suis insensible au style d'écriture de Michaux, donc a tester si vous êtes curieux :)
January 28, 2024
un bon recueil de poésie à la fois drôle, macabre et touchant, c'était super intéressant de l'étudier en cours.
par contre, relativement comme à chaque fois que je lis un recueil j'ai énormément de mal à le finir
par contre, relativement comme à chaque fois que je lis un recueil j'ai énormément de mal à le finir
December 13, 2018
!!!!!!!S§§§§Z§§§Z§§§!!!!
June 28, 2019
Simplicity
July 21, 2019
I hated reading this?! Hopefully when we study it in class I’ll learn to enjoy Michaux’s art.
November 9, 2022
Je reconnais un talent chez cet auteur mais je n'y suis pas sensible
August 15, 2023
michaux i know that u feel reallyyyyyyyyy lonely but i feel u <3
January 30, 2024
A handful I really liked, most of them I felt pretty lukewarm about
April 12, 2024
Un veritable nouveau souffle
October 21, 2024
Ça partait tellement bien 😔
October 3, 2025
franchement remettez les poètes sous fièvre de panaris si ça leur permet de cook des poulets de ce genre
Read
May 16, 2015"Derrière le mur de ses paroles
c'est un grand sourd" j'en doute fort car depuis son lit de souffrance quelle acuité quelle vision quelle souffrance s'expriment par sa voix Je suis et reste un grand fan.
c'est un grand sourd" j'en doute fort car depuis son lit de souffrance quelle acuité quelle vision quelle souffrance s'expriment par sa voix Je suis et reste un grand fan.
August 3, 2013
"Emportez-moi dans une caravelle, / Dans une vieille et douce caravelle, / Dans l'étrave, ou si l'on veut, dans l'écume, / Et perdez-moi, au loin, au loin."
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