La sanglante guerre civile a pris fin, mais la haine entre Xemas et Hoas ne s’est pas éteinte. Un traitement médical révolutionnaire permettra-t-il de mettre un terme aux violences ? Deux adolescents orphelins survivent dans un Johannesburg ravagé et contemplent chaque soir les divas, des gynoïdes, se jeter du haut de leur tour jusqu’à ce que l’une d’entre elles les appelle à l’aide. Jay, fou amoureux de Rita, soutient que si celle-ci a un comportement étrange c’est parce qu’un « meurtrier du futur » lui a logé une balle dans le crâne. En Chine, où le pouvoir ne tolère aucune menace à l’unité du régime, un développeur de jeux vidéo et son équipe deviennent soudainement la cible de terrifiantes abeilles tueuses. Dans un monde où avatars, réalité augmentée et réalité virtuelle sont monnaie courante, une jeune scientifique rencontre la créatrice d’un programme informatique au contenu sadique, une femme d’une laideur exceptionnelle, dotée d’une mémoire absolue et d’un charme hypnotique.
La Machine à indifférence de Project Itoh, Les Anges de Johannesburg de Yūsuke Miyauchi, Bullet de Toh EnJoe, Battle loyale de Taiyō Fujii et La Fille en lambeaux de Hirotaka Tobi composent la première anthologie de science-fiction japonaise traduite en français.
Sélectionnées par les deux meilleurs spécialistes français de la SF japonaise – Denis Taillandier, maître de conférence à l’université Ritsumeikan de Kyoto, et Tony Sanchez, traducteur de manga et chroniqueur chez ActuSF –, ces cinq nouvelles témoignent de la vivacité d’un genre qui mêle rigueur scientifique et créativité.
Toh EnJoe (Japanese: 円城 塔 Hepburn: Enjō Tō, pen name) (born September 15, 1972) is a Japanese author. His works are usually literary fiction, speculative fiction or science fiction.
Born in 1972 in Sapporo, he graduated from the physics department of Tohoku University, then went on to the graduate school at University of Tokyo and received Ph.D. for a mathematical physical study on the natural languages. He worked as a post-doc researcher at several research institutes for seven years, then abandoned the academic career in 2007 and found a programmer job at a software firm (resigns in 2008 to become a full-time writer).
In 2006, he submitted Self-Reference ENGINE to a science-fiction novel contest Komatsu Sakyō Award. Although it did not win the award (none did in this year), it was published from Hayakawa Shobō in 2007. At almost same time, his short story Obu za bēsbōru ("Of The Baseball") won the contest of literary magazine Bungakukai, which became his debut in literary fiction.[3]
His literary fictions are often dense with allusions. Labyrinthine annotations were added to "Uyūshitan" when it was published in book form in 2009, where there were none when published initially in literary magazine. Often, his science fiction works take motif from mathematics. The narrator of "Boy's Surface" (2007) is a morphism, and the title is a reference to a geometrical notion. In "Moonshine" (2009), natural numbers are sentient through a savant's mind's eye in a field of the monster group.
Project Itoh's Genocidal Organ was also a finalist of Komatsu Sakyō Award contest and published from Hayakawa Shobō in 2007, along with Enjoe's Self-Reference ENGINE. Since then they often appeared together at science fiction conventions and interviews, and collaborated in a few works, until Itoh's death of cancer in 2009. At the press conference after the announcement of Enjoe's Akutagawa Prize in January 2012, he revealed the plan to complete Itoh's unfinished novel Shisha no teikoku. It was published in August 2012, and received the Special Award of Nihon SF Taisho.
J’ai fortement hésité sur la note : 3 ou 4 ? Je sens que j’ai lu quelque chose d’intelligent, d’engagé, de bien écrit, mais malheureusement beaucoup de choses m’ont échappé, et je n’ai pas pris de plaisir à cette lecture. Au final, j’ai décidé noter mon ressenti, dont celui d’échec, après lecture. En clair, je pense que c’est un bon livre, mais pas pour moi.
C’est en partie ma faute, car il me manquait beaucoup de billes pour tout appréhender correctement.
Contrairement à mes attentes, les nouvelles de ce recueil de textes japonais n’ont rien à voir avec le Japon, ne s’y déroulent pas, et auraient même pu être écrites par des auteurs d’autres nationalités. Je l’avoue, je m’attendais aux clichés de la vie urbaine de Tokyo et des cerisiers en fleurs… et j’en avais envie.
C’est une déception, et en même temps je suis positivement étonnée d’une telle ouverture de la part des auteurs Japonais : les nouvelles se déroulent notamment en Afrique et en Chine, et sont fortement inspirées des situations politiques et sociales du Rwanda, de l’Afrique du Sud, et du Xinjiang en Chine (où vie la communauté Ouighour).
Comme je le disais plus tôt, je manquais de connaissances sur ces sujets, que je ne connais que de manière superficielle. Je suis donc certaine que pas mal de choses m’ont échappé, mais au moins cette lecture m’aura poussée à faire des recherches pour essayer de mieux comprendre. J’ai parfois eu du mal à saisir de quel côté étaient les protagonistes.
La préface et la postface apportent des éléments de compréhension importants.
C’est globalement très sombre, et réaliste : la guerre est quasi omniprésente. Bullet, la plus courte nouvelle, sort un peu du lot par son humour.
Malgré la réputation des auteurs sélectionnés, je regrette l’absence d’autrices dans ce recueil (j’ose imaginer qu’il en existe, même si la situation des femmes au Japon n’est pas la même que la nôtre en Europe).
Cette lecture n’était manifestement pas pour moi, mais je ne doute pas qu’elle intéressera les connaisseurs de SF japonaise ou SF tout court d’ailleurs.
Un recueil engagé et intelligent, qui saura vous faire réfléchir ! Belles fabrication et traduction ! À découvrir pour les amateurs et amatrices de littérature japonaise et de SF !