Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres et visent la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour des sœurs jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de « Jour de chance » : l’auteur de La Nuit du renard, Grand Prix de littérature policière, explore ici, en cinq récits, toute la gamme du suspense et de la terreur.
The #1 New York Times bestselling author Mary Higgins Clark has written thirty-eight suspense novels, four collections of short stories, a historical novel, a memoir, and two children’s books. With bestselling author Alafair Burke she wrote the Under Suspicion series. With her daughter Carol Higgins Clark, she has coauthored five more suspense novels. Her sister-in-law is the also author Mary Jane Clark.
Clark’s books have sold more than 100 million copies in the United States alone. Her books are beloved around the world and made her an international bestseller many times over.
Des histoires avec un suspense des plus haletants, des personnages attachants, des criminels à la psychologie très travaillée, et une écriture fluide et accrocheuse : j'ai passé un super moment avec ce recueil de nouvelles que je n'ai pas réussi à lâcher... Et même si j'ai quelques préférences pour les récits "Terreur le campus" avec sa tension insoutenable et "Un jour de chance" avec une fin bien plus horrible que je ne l'avais imaginée, j'ai apprécié toutes les nouvelles dans leur ensemble.
Une envie soudaine de relire ce recueil de nouvelles. La couverture m'a traumatisé, quand j'étais enfant et que j'ai vu ma grand-mère acheter ce recueil. C'est peut-être ce qui m'a motivé à le lire quelques années plus tard, pour exorciser l'image de cette femme décapitée. Il ne faut pas se fier à cette couverture sinistre, le recueil est très agréable à lire. Bien sûr, c'est daté et il y a beaucoup de biais conservateurs. Et le format de la nouvelle était une bonne idée, car ces histoires n'auraient pas été captivantes sur un format plus long. Mais c'est un bon moment, divertissant. MHC a écrit mieux, mais ça reste du MHC donc c'est très bien.
Des lieux variés, différents personnages, des crimes de toute sorte, plusieurs enquêteurs chevronnés ou amateurs, du suspense… Voici les ingrédients réunis dans les cinq nouvelles du roman de Mary Higgins Clark. « Le fantôme de Lady Margaret » est le premier des cinq récits et également les plus développé d’entre eux. Plusieurs histoires s’y entremêlent et nous plongent dans la guerre civile anglaise et la politique. Judith est une historienne qui cherche à découvrir son passé dont la route a croisé celle de Sir Stephen, prétendant au titre de premier ministre. Mais lors de recherches effectuées en vue de son prochain livre historique, il s’avère que la découverte de Lady Margaret pourrait bien mettre en péril sa relation. Surtout que plusieurs attentats dirigés contre des monuments auxquels Judith s’intéresse ont lieu et que la résolution de leur mystère presse. Comme vous le remarquerez sans doute à la lecture de ce bref résumé, la trame narrative n’est pas des plus simples. En effet, les histoires et les époques se confondent, laissant parfois le lecteur dans une confusion habile qui contribue à garder le suspense. Le personnage principal est Judith Chase, qui se concentre d’une part sur l’écriture de son roman historique et d’autre part sur la recherche de sa véritable famille, disparue alors qu’elle n’avait que deux ans. Le lecteur entre donc dans son quotidien, partagé entre ces deux tâches, qui comprennent chacun en récit enchâssé. Nous découvrons ainsi l’histoire de Cromwell, Charles Ier et Charles II ainsi que celle de la mystérieuse Lady Margaret, et plusieurs flashbacks nous plongent dans les souvenirs de Judith – des flashbacks effrayants datant de la guerre. Hormis ces deux « enquêtes », Judith rencontre deux personnages d’importance. Le premier, Sir Stephen, est extrêmement important car il est son fiancé. Toutefois, son travail lui prend beaucoup de temps car il espère succéder au premier ministre. Bien que moins important que Judith, il nous permet de découvrir un autre aspect important de la vie anglaise, à savoir la politique. Ce personnage est un peu cliché avec son grand manoir, ses serviteurs et ses titres prouvant qu’il descend d’une grande famille, mais il n’en est pas moins doux et gentil malgré ses lourdes responsabilités. On en vient rapidement à espérer que son mariage et sa carrière iront pour le mieux, ce qui est loin d’être gagné. En effet, en raison d’attentats terroristes meurtriers organisés dans des lieux touristiques de Londres, la pression est plus forte encore et il n’a pas le droit à l’erreur. L’autre personnage d’importance rencontré par Judith est le Dr Patel, un spécialiste de l’hypnose qui tentera de l’aider à retrouver ses anciens souvenirs. Mais cette science recèle plus d’un danger, comme l’apprendra Judith à ses dépens. L’intrique très prenante de ce récit est organisée avec talent pour faire douter le lecteur. Tout en découvrant l’Angleterre – ses légendes, un chapitre important de son histoire, sa politique, … - on se demande constamment où se cache la vérité. Judith est-elle vraiment celle que l’on croit ? Quel rapport y a-t-il entre ses recherches et les attentats ? Sir Stephen deviendra-t-il premier ministre malgré son passé ? A peine obtient-on une réponse à l’une de ces questions qu’une autre interrogation surgit. Une histoire pleine de détails intéressants et variés qui met en scène des personnages attachants et pleins de personnalité. La seconde histoire, « Terreur dans le campus » se déroule aux Etats-Unis, lors d’une fête où se retrouvent d’anciens élèves et professeurs d’un lycée. Sur le chemin du retour, Kay disparaît et, malgré sa récente dispute avec son mari, ce dernier ne peut croire qu’elle l’a quitté. Il lui est arrivé quelque chose, il en est sûr, et il la retrouvera, avec ou sans aide. L’intérêt principal de ce récit tient au fait que nous voyons tout à tour Kay – et ce qui lui arrive – et son mari, entouré d’une équipe qui l’aide dans son enquête. Nous découvrons petit à petit ce qui s’est passé, mais aussi les tentatives de Kay pour rejoindre son mari et l’enquête pour la sauver. L’intrigue se déroulant dans une seule ville, on voit les personnages se croiser sans se reconnaître mutuellement et s’occuper chacun de ses petites affaires, sans l’ombre d’un soupçon, ce qui fera battre notre cœur à tout rompre plus d’une fois. La nouvelle suivant s’appelle « Un jour de chance » et est très courte (une trentaine de pages seulement). C’est celle des cinq histoires qui m’a le moins plu, malgré un magnifique coup de théâtre à la fin. On rencontre trois personnages – un couple et une de leurs connaissances – qui ont une vie plutôt grise jusqu’à ce jour qui, selon Bill, sera leur jour de chance. Mais Bill disparaît. Que lui est-il arrivé ? L’intrigue de base est intéressante, mais je trouve qu’elle aurait mérité d’être plus développée. Le début est relativement lent et contient peut d’action, ce qui constitue un véritable contraste avec une fin extrêmement réussie. C’est toutefois une nouvelle quelque peu différente des autres qui présentées dans cet ouvrage, ce qui m’a sans doute déstabilisée : pas de véritable enquête, pas vraiment de suspense, des personnages trop ordinaires pour être attachants ou pour qu’on s’identifie à eux… Heureusement que la chute vient sauver le tout ! « L’une pour l’autre » conte la confrontation entre un assassin et sa victime. Victime qu’il pensait avoir tuée quelques années auparavant, mais il avait alors fait erreur sur la personne. Ce récit très bien ficelé se penche plutôt sur l’aspect psychologique des personnages, ce qui m’a beaucoup plu. On découvre la rencontre entre les deux protagonistes, ainsi que les méthodes utilisées par la victime pour tenter de sauver sa peau. Mais y parviendra-t-elle finalement ? La dernière histoire est courte mais très touchante. « L’ange perdu » raconte comment une mère part à la recherche de son enfant, enlevé par son ex-mari, un criminel recherché par la police. Là aussi, nous avons deux points de vue différents : celui de la fillette et celui de sa mère. Toutes deux sont très émouvantes et leurs sentiments réciproques sont très bien analysés. L’enquête passe un peu au second plan, ce qui ne nuit en aucun cas au suspense. Parviendront-elles à se retrouver avant que quelque chose de terrible n’arrive ? Les cinq nouvelles qui composent Le fantôme de Lady Margaret montrent une fois de plus le talent de Mary Higgins Clark pour l’écriture de romans policiers, mais dans un style un peu différent de celui dont on a l’habitude. Son jeu avec le suspense et les nerfs des lecteurs n’en est pas moins superbe, tout comme la grande variété des intrigues. J’ai apprécié le style courant et léger dans lequel les histoires sont racontées. J’ai toutefois repéré quelques fautes de français… mais rien à reprocher à l’auteur, puisqu’il s’agit d’une traduction.
Le Fantôme de Lady Margaret : Je l’ai lu avidement, et plus j’avançais dans les pages, plus je désirais en savoir plus, mais voilà, toute bonne chose a une fin, et moi, je me suis rendue compte que ce n’était pas un roman, mais une nouvelle. Et j’ai terminé la lecture de ce premier morceau avec une tête dépitée, parce que voilà, oui, cette nouvelle m’a scotché. Une fin pareille, une intrigue pareille, et cette fin ?! Je ne peux m’empêcher d’imaginer que cette nouvelle aurait pu se transformer en roman, ou quelque chose de plus long, tant j’ai adoré la lire. La plume de l’auteur, tous les mystères, l’aspect psychologique. Je n’avais jamais entendu parler du syndrome d’Anastasia, peut-être qu’il n’existe même pas !
Terreur dans le campus : Celle-ci aussi, en terme de suspense et de cœur qui bat la chamade tandis que l’on hurle intérieurement, elle vous fait exploser le tout ! Un garçon obsédé, une prof, ajoutez un kidnapping et l’intrigue que propose Mary Higgins Clark, et vous obtiendrez une véritable heure de torture en compagnie de Kay, la pauvre âme qui subit l’obsession de Donny, un ancien élève. Et quand je dis torture, ce n’est pas rapport à une écriture moche, pathétique ou à un truc totalement ridicule. Non, quand je dis torture, c’est que pendant ma lecture, j’ai eu la frousse pour Kay, dont l’issue n’était franchement pas certaine. S’il n’y avait pas eu ce bon vieux Clarence Gerber, qui sait ce qu’il serait advenu de notre prof kidnappée!
Un jour de chance : En apparence toute simple, cette nouvelle, plus petite mais pas moins intéressante, vous vous apercevrez à la toute fin que tout n’est que semblant. Bill est vieux. Personne ou presque ne fait attention à Bill. Mais Bill sent que c’est son jour de chance. Manque de pot pour lui, semblerait-il, car la vie quitte Bill brutalement. Sauf que ce vieil homme a gagné une somme d’argent ! Quelques questions qui nous mènent en bateau jusqu’à la fin : qui l’a tué ? Que voulait-il dire par « c’est mon jour de chance » ? Lisez, lisez attentivement, et admirez la chute ! Pas de frissons de peur cette fois, mais une sensation qui vous prend au corps, qui vous fait diriger votre regard vers le seul suspect possible.
L’une pour l’autre : Ah, le thème des jumeaux ! Caroline, c’est la sœur jumelle de Lisa, assassinée sauvagement quelques cinq ans avant notre histoire. Caroline, ou Lisa ?
L’ange perdu : Cette fois, nous suivons la vie d’une mère séparée de sa fille il y a peu de temps. La petite fille, enlevée par son père, réside en fait pas très loin de sa mère ! Et vous me demanderez peut-être si elles se retrouvent ? Cette dernière nouvelle aborde le thème de l’enfance à travers l’aventure de Jamie dans les rues de New-York, forcément c'est moins plaisant, ça peut mettre mal et l'aise, et ça doit mettre mal à l'aise.
Clairement une préférence pour les deux premières nouvelles, mais toutes étaient un plaisir à lire. Je vous parlais de frissons, d’angoisse, c’est ce que Mary Higgins Clark a fait tout au long de son recueil. A travers diverses histoires, elle a gardé le fil principal : l’angoisse et la terreur qui nous prend face aux malheurs des personnages. À lire, mais attention, à lire pendant le jour, à moins que vous ne teniez pas à votre prochaine nuit ?
Cette première nouvelle m’a énormément plu, Mary Higgins Clark mêle suspense, références historiques ( XVII ème siècle ) et réalité contemporaine. Elle raconte l’histoire de Judith, une écrivaine historique à succès qui va tenter de retrouver sa famille biologique. C’est au cours d’une séance d’hypnose encadrée par le docteur Patel que Judith va tenter de retrouver ses souvenirs les plus enfouis mais tout ne va pas se dérouler comme prévu...
Terreur dans le campus :
Un fou furieux enlève son ancienne professeure de théâtre.
Un jour de chance :
Une nouvelle très courte cette fois-ci portant sur la haine et la loterie. L’histoire se passe à New-York. Après avoir vu comme chaque matin Bill, le marchand de journaux, Nora s’inquiète quand ce dernier ne se présente pas chez elle pour dîner.
Le style (de la traduction ?) N'est pas toujours parfait et fluide, mais ces 5 histoires sont très prenantes. Aucune ou presque ne s'est finie comme je l'aurais attendu : bad ending où j'attendais du happy ending, happy ending en lieu de bad ending, et une fin totalement surprenante et inenvisagée dans un cas ! La surprise rend évidemment la lecture plus passionnante, même si je me suis surprise à hurler "Mais quelle psychopathe de nous faire de telles émotions !"
Les histoires contenues dans ce recueil sont intéressantes, certaines plus que d'autres (j'ai personnellement un faible pour les deux dernières, "L'une pour l'autre" et "L'ange perdu"). La tendance de Mary Higgins Clarke à s'appesantir sur l'amour que les personnages éprouvent les uns pour les autres dans leur couple m'a cependant empêchée d'entrer complètement dans l'ambiance de mystère.
Livre de nouvelles plus ou moins longues qui balaient des thèmes très différents. On a d'abord le sentiment d'un "vrai" roman avec le fantôme de Lady Margaret une nouvelle entre le fantastique et l'historique.
Malgré les différences elles ont pour point commun la surprise assez fréquente de la fin. Il n'y a que Higgins Clark pour dresser un portrait et une montée de suspens sur si peu de pages.
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé. Il faudrait que j’essaie une histoire plus longue pour voir si la plume de l’auteure me plaît réellement. En tout cas, une bonne première rencontre avec Mary Higgins Clark.