Huit ans ont passé. L'Autre a gagné. Partout dans le monde, la liberté cède à la violence, les hommes ploient sous le joug d'Eqkter et de ses créatures maléfiques. Alors que l'avenir devient crépuscule, une lueur d'espoir subsiste pourtant : le sang des sept Familles n'est pas tari! Les antiques pouvoirs vibrent toujours dans les veines d'Elio, un jeune garçon qui coule une existence paisible auprès de ses parents dans un village du Haut-Atlas. Une existence qui bascule dans le drame lorsque l'Autre retrouve sa piste et s'abat sur le village. Avant d'assumer son héritage, Elio, abandonné de tous, devra d'abord se débrouiller pour survivre.
Un récit fantastique au rythme haletant servi par une écriture généreuse et une inventivité permanente. Doté de qualités physiques et intellectuelles surnaturelles, le jeune Elio, altruiste et inventif, rassemble tous les talents de l’humanité pour la sauver de ses démons… Le dénouement, riche de clins d’œil à l’univers des Mondes d’Ewilan, ravira à la fois les amateurs de fantastique et d’héroïc-fantasy.
Pier Ril' Bottero est né dans un champ de coquelicots au bord du lac Chen l'année du couronnement de Sil' Afian 1er. De famille modeste - son père était pêcheur de coquillages et sa mère dénicheuse de secrets - il a vécu une enfance heureuse et sans souci à construire des cabanes dans les branches des rougeoyeurs, à traquer, en vain, les clochinettes et à rêver, assis au sommet des collines ou couché dans l'herbe. Son destin a basculé le jour où un tigre des prairies a surgi devant lui. Alors que ses chances de survie face à l'animal affamé avoisinaient le zéro absolu, le jeune Fier a fermé les yeux imaginant de toutes ses forces que le prédateur était une douce et inoffensive peluche... Il est ensuite rentré chez lui, sans réaliser que sa vie venait de prendre une courbe aussi stupéfiante qu'improbable. Depuis cette rencontre, Pier écrit, tâchant par la puissance des mots et la magie des histoires de retrouver cette étrange et enivrante certitude que tout est possible quand on le veut vraiment. On dit qu'il ne se couche jamais sans avoir gratté entre les oreilles le gros tigre en peluche installé sur son lit.
Cette saga est géniale ❤ c'est différent des quêtes et des mondes d'Ewilan mais véhicule tellement de beaux messages tel que la tolérance et de l'acceptation de la différence. En plus de ça, on a un parallèle entre les sagas ❤
Bilingual review : you can correct me in english Beaucoup de fans de Pierre Bottero trouvent que l'Autre est moins bien que ses autres livres. Je ne suis pas d'accord ! Dans notre monde, deux adolescents, Natan et Shaé, se rencontrent. Le sang de 6 Familles antiques aux pouvoirs incroyables coule dans leurs veines. Ils doivent affronter l'Autre, redoutable entité qui veut dominer le monde. Après avoir éliminé Jaalab, sa Force, et Onjü, son coeur, dans les tomes 1 et 2, c'est au tour d'Elio, leur fils de régler son compte à Eqkter, l'âme. L'histoire est peut-être moins originale que ce qui se passe à Gwendalavir, et a en tout cas un aspect plus "bonne morale". Mais les personnages sont toujours riches et forts, et l'écriture magique. Ce dernier tome lie inextricablement notre monde à Gwendalavir, et apporte des réponses et des éléments nouveaux aux trilogies d'Ewilan et Ellana de façon magistrale. On ne le dira jamais assez : lisez Pierre Bottero !
A lot of Pierre Bottero's fans think that L'Autre is less good than his other books. I don't agree ! In our world, two adolescents, Natan and Shaé, meet each other. They are the descendants of 6 antic Families, with incredible powers. They have to fight L'Autre (The Other), a sort of monster who wants to dominate the world. They won against Jaalab, the Strength of the Other, and Onjü, the Heart, in books 1 and 2. Their son Elio has to fight Eqkter, the Soul. Maybe the story is less orignal than these of Gwendalavir, and is more "moral". But the characters are still richs and strong, and the writing magical. This last book ties strongly our world to Gwendalavir, and brings answers and new elements to the Ewilan and Ellana trilogies. It will never be enough said : read Pierre Bottero !
Nathan entkommt nur mit sehr viel Glück einen Mordanschlag, dem seine Eltern zum Opfer fallen. Sein Vater scheint diese Situation jedoch bereits vorausgesehen zu haben, und schickt ihn auf eine Schnitzeljagd zu seiner Familie nach Frankreich. Auf seiner Reise begegnet er seltsamen Wesen, wie Werwölfen und Helluren und muss erkennen, dass er tief in seinem Inneren weiß, wer sie sind und wie er sie bekämpfen kann. Auf seiner Reise begegnet er dem mysteriösen Rafi, der dafür sogt, dass er Shaé vor einer Bande Jugendlicher rettet. Gemeinsam fliehen die beiden Jugendlichen bis sie von Nathans Familie gerettet werden. Sie erklären ihm, dass er zu einer von sieben auserwählten Familien gehört, die sich im alten Sumer herausbildeten. 1. Die Baumeister (Bauten das Haus im Irgendwo) 2. Die Metamorphen (Können sich in Tiere verwandeln) 3. Die Heiler (Verfügen über Selbstheilungskräfte) 4. Die Mnemetiker (besitzen ein ererbetes Gedächtnis) 5. Die Scholiasten (lernen durch Mimikry) 6. Die Kogisten (Außergewöhnliche Intellektuelle und physische Fähigkeiten) 7. Die Führer (Können die Zukunft vorhersehen und so beeinflussen) Die Baumeister bauten vor langer Zeit das Haus im Irgendwo, welches sich in einer anderen Paralleldimension befindet. Das Haus hat 1700 Türen aus Holz, welche die Mitglieder der verschiedenen Familien nutzen können, um von einem Ort der Erde schnell an einen anderen Ort zu gelangen. Des weiteren bauten sie 7 Türen aus Eisen, die an andere, gefährtliche, unbekannte Orte führen. Von einem dieser Orte, Mesopia oder Malarkadia kam der Andere vor 3500 v. Chr. und seine Diener. Die 7 Familien teilten den Anderne in drei Teile: die Kraft Jalaab, das Herz Onjü und die Seele Eqkter. Durch eine Intriege werden Nathan und Shaé zu Gejagten von Nathans eigener Familie und können sich als letzten Auswerg nur noch in das Haus im Irgendwo zurückziehen. Nathan und Shaé vereinigen beide jeweils drei verschiedene Linien der 7 Familien. Interessant finde ich, dass der erste Band der Reihe auf Deutsch "Das achte Tor" heißt, während das im französischen Orginal der Titel des dritten Bandes ist. Teilweise hätte ich mir ein Glossar für Wörter wie "Seiza", "Keikogi", "Randori",... Insgesamt wieder ein Beispiel für die "Keusche Liebe" in Jugendromanen, die gerade voll im Trend ist. Shaé erträgt er nicht, dass sie irgendjemand berührt und Nathan vergeht vor Sehnsucht... Sehr spannend geschrieben und absolut empfehlenswert.
Pour ce troisième opus de l'Autre, le changement de casting, de rythme et de thématique est radical, et pas qu'en bien.
On comprend ce que PB voulait explorer, mais il a voulu trop changer, trop vite, et le changement tonal entre les deux premiers opus et le dernier me laisse dubitatif.
Les cent dernières pages retrouvent le côté palpitant que Pierre Bottero sait si bien écrire, mais l'histoire souffre de cette réinitialisation. Plus les mêmes personnages, plus les mêmes enjeux, pratiquement plus le même univers. C'est drastique, et ce n'est pas particulièrement à mon goût malheureusement.
Je suis content d'avoir découvert la saga, et de voir les messages que Bottero véhicule avec poésie dans cette dernière. Des messages importants, c'est sûr, mais qui auraient presque mérité un développement plus important dans une saga à part, de façon à avoir la saga Shaé et Natan, puis la saga Elio, de la même manière qu'Ewilan et Ellana sont des histoires bien distinctes.
J’ai enfin finis ce roman et on va pas se le cacher j’ai mis du temps à le lire 😅. Alors que dire ? Premièrement j’ai trouvé que ce tome était encore plus long que les précédents, ce qui est dommage. Cependant j’ai bien aimé les changements de narrateur et également l’ajout d’un personnage que j’ai beauuucoup aimé ! En effet on suit dans ce tome un personnage plus jeune (9ans) et je me suis pas mal attachée rà lui.
Après le gros point négatif pour moi reste tout de même ma longueur. Je me suis ennuyer pendant ma lecture et j’ai trouvé que les tomes ce répétaient un peu entre eux 🥲.
Je suis quand même très contente d’avoir pu découvrir cette saga de Pierre bottero. Et ça m’a énormément donné envie de redécouvre la quête d’Ewilan. Je vous conseille de découvrir cette saga.
J'ai moins aimé cette trilogie que les Ewilan/Ellana ou que Les Âmes Croisées. La plume de l'auteur reste superbe et certaines situations très émouvantes mais j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Elio. J'espérais voir plus Shae et Natan et voir comment ils avaient évolué et là dessus je suis restée sur ma fin. Le monde décrit est assez dur à lire, c'est plutôt sombre et je crois que j'avais pas besoin de ça en ce moment ^^
Le livre se lit quand même très bien, c'est très fluide, je l'ai lu en une soirée. Mais il m'a manqué quelque chose.
Excellente conclusion de la trilogie et même des séries de trilogie dans l'univers fantastique/Gwendalavir de Pierre Bottero. Que l'auteur repose en paix, c'est avec une immense tristesse que je quitte de nouveau ses mondes et personnages hauts en couleur ! Il aura réussi à me faire rêver dans une spectaculairement horrible période, et ce n'est pas donné à tout le monde. Merci, encore :)
J'ai dévoré les tomes un et deux de cette trilogie. Sans restriction, sans condition. Quelle déception dans ce troisième tome ! D'abord le changement de protagonistes abrupt et inattendu. Pourquoi ? Natan et Shaé sont tellement bien développés dans les deux premiers tomes ! Et puis le fait qu'Elio soit si jeune. Il est si jeune qu'il n'en est vraiment plus crédible. On voit là un phénomène, un gamin soudain doté de tous les pouvoirs et.il n'est absolument pas possible de s'identifier ou même de l'imaginer. C'est bien dommage car le monde dépeint par Bottero dans ce troisième tome, mâtiné de 1984 et Brazil, aurait bien pu être le théâtre de belles aventures de Natan et Shaé a la recherche de l'Autre... Je l'ai lu jusqu'au bout pour savoir le fin mot de l'histoire mais j'ai eu du mal, beaucoup de mal.
Un excellent tome qui m'a totalement transportée et captivée. J'ai adoré suivre Elio. Il est très mature et en même temps si innocent. C'était génial !
😭 Je vous épargne les montagnes de messages et de vocaux envoyés à ma sœur où je débats et pleure de cette injustice de ne pouvoir retourner en Gwendalavir avec Eryn et Elio
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Livre de poche de m’avoir permis de lire le dernier tome de cette série et d’avoir pu ainsi découvrir cette série fabuleuse. J’avoue peut être avoir eu un faible pour son autre série, mais L’Autre restera quand même une très bonne surprise.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire puisque la 4e de couverture est suffisamment détaillé pour qu’on sache de quoi ça va parler sans pour autant tout spoiler. Par ailleurs, arrivé à ce niveau là, on se doute fortement de ce qui va se passer. Cette fois-ci, on change de héros, de personnage principal, bien que Shaé et Natan soient toujours présents (même si on ne nous l’annonce pas de suite, on se doute fortement qui est Elio). C’était sympa ce changement, et puis comme ça se passe 8 ans plus tard… on comprend aisément pourquoi ce choix et aussi ce qui va se passer dans l’histoire.
L’intrigue était bien menée et intéressante. J’avoue que j’ai été assez surprise dans l’ensemble, que j’ai une fois de plus voyager sans m’ennuyer un seul instant avec tout ce qui se passe. Après j’avoue que très rapidement (genre dès le 1er, début du 2e tome) je savais déjà comment le 3e tome allait s’agencer, toutefois j’ai eu de bonnes surprises, des révélations que je ne voyais pas forcément venir (évidemment, Bottero ne dévoile pas tout directement, sinon il n’y aurait aucun intérêt). Du coup ça m’a permis de bien apprécier ce dernier tome qui clôt parfaitement l’histoire (quoique vu la fin, on aimerait en savoir plus !). L’univers est riche et on voit comment L’Autre a pu changer toute une société, tout un monde en se servant des hommes (doit-on y voir une certaine morale dans cette histoire ? sûrement…). La société dans laquelle Elio va être confrontée est dure et totalement contrôlée et cela à cause d’une sorte de dictateur (pour le coup là, j’ai eu l’impression de lire une dystopie, effrayant !).
On rencontre de nouveaux personnages qui vont s’avérer importants pour la suite. J’ai beaucoup aimé Eryn par exemple. On retrouve certains anciens personnages, qui ont changé et mûri depuis, c’était vraiment sympa de les revoir et d’enfin découvrir leur but dans cette histoire ! (je pense notamment à Rafi, personnage très mystérieux qui finit enfin par se dévoiler !!). Quant à Elio il est tout simplement adorable. J’ai bien aimé le suivre et voir comment un tel enfant (il n’a que 8/9 ans) puisse être aussi mature par moment, dans ses actions et réflexions. Il y a une certaine dualité en lui et j’ai trouvé sympa cet aspect là. il est fort et courageux, malgré son âge et son innocence ajoute de la sympathie pour lui et arrache des sourires dans certaines situations (et laisse les autres babas parfois ^^).
En bref, ce dernier tome est à la hauteur des autres, il clôt parfaitement la série. L’univers était vraiment intéressant, la lecture plaisante et facile, les personnages sont attachants et on ressent divers sentiments en lisant cette trilogie. Bien que ce soit de la jeunesse, Bottero n’hésite pas à faire « souffrir » ses personnages et à montrer une société dure etc. il ne ménage pas son lecteur, donc montre en quelque sorte la réalité, bien que ça soit une simple fiction. Donc c’est appréciable. Un super moment de lecture, à conseiller pour les fans de Bottero, et aux futurs fans qui succomberont !
Que dire avec ce nouveau tome sinon que ça ne va pas en s'améliorant... Après un premier tome qui m'avait emballée, le 2 m'avait déçue progressivement et ce tome 3 a réussi à continuer sur cette lancée. Déjà, il y a beaucoup trop souvent des phrases du genre "il y arriva in extremis", "à une seconde près il n'aurait pas réussi", "quel heureux hasard" ou des phrases qui nous font vite comprendre que les événements sont à la limite du possible et ça en devient vraiment ridicule très vite.
Tout est téléphoné, tout arrive comme par hasard au bon moment au bon endroit... Il n'y a aucun suspense, la façon de détruire les ennemis est de plus en plus risible (pourtant après l'affrontement du tome 2 je ne pensais pas qu'on arriverait à faire pire; et bien si !)... Bref, une déception incroyable.
Heureusement qu'il y a quelques petits clins d’œil à l'univers d'Ewilan, c'est tout mimi, mais ça ne rattrape clairement pas tout. Et une question en passant, est-ce vraiment nécessaire d'avoir des héros aux pouvoirs incroyables de 9 ans ? N'aurait-il pas pu avoir quelques années de plus juste pour rendre le truc un tant soit peu crédible ? Je ne sais plus exactement ce que je faisais à 9 ans, mais il y a de fortes chances que j'étais en train de jouer à Pokemon dans la cours de récré en me curant le nez en attendant que la place sur la balançoire se libère. Je sais que les plus jeunes qui liront ce livre s'identifieront plus facilement au héros, mais quand même, on aurait pu facilement lui rajouter deux ans... Pourquoi sinon Bottero passerait la moitié du temps à préciser qu'il paraissait beaucoup plus âgé qu'il ne l'est en réalité si ce n'est de se justifier de l'âge de son personnage qui est assez ridicule. Je crois justement que c'est ça qui m'a le plus dérangée, si on le dit une fois et qu'on passe à autre chose, on ne s'attache plus à l'âge du personnage, mais là, on y a droit beaucoup trop régulièrement à mon goût.
Accessoirement, j'ai détesté l'univers futuriste décadent dépeint dans ce tome. En plus que ça semble complètement aberrant que tout ait changé en moins de 15 ans... En gros, il y a quelques bonnes idées pour apprécier la saga, mais le tout n'est pas aussi bien ficelé que les autres sagas de Bottero et est des plus décevant.
Je ne vais pas dire que je regrette d'avoir lu cette saga, mais je n'aurais pas perdu grand-chose à ne pas la lire. Donc si vous voulez vous lancer dans les écrits de Bottero, s'il vous plaît, ne commencez pas par cette saga qui n'est absolument pas représentative de son talent.
Une dernière chose, j'ai éclaté de rire en lisant le petit appendice à la fin du livre qui nous en apprend plus sur les familles, juste parce qu'il commence par quelques lignes disant que les feuillets retranscrits ci-après viennent de temps immémoriaux qui auraient pu aider à mieux comprendre le fonctionnement des familles... Sauf qu'à la fin, le livret en question nous parle du XXIè siècle, j'avoue avoir eu de la peine à comprendre comment c'était temporellement possible. Hahaha
Un roman de mon adolescence dont je ne peux pas me séparer. J’avais adoré l’histoire Entre les deux personnages, ce qu’ils signifiaient, et ce côté monde parallèle secret. J’ai replongé dans sa lecture avec le même engouement que dans ma jeunesse, même si je Relève beaucoup plus l’écriture tout de même simpliste et la trame narrative prévisible.
Ce dernier tome de la trilogie est un peu déstabilisant, car on change de point de vue, de narrateur, et presque de genre. Si les deux premiers étaient très clairement du fantasy comme on l'aime, ce dernier tome s'oriente un peu vers la dystopie : les évènement se déroulent 15 ans après la fin du 2nd tome, dans une société totalitaire, dominée par un tyran (l'entité de l'Autre appelée Ekqter), où la liberté de penser et le libre-arbitre n'ont plus cours.
La confusion des genres entre fantasy et dystopie fait écho à la confusion que j'ai ressenti par rapport à la narration. On suit le voyage d'Elio, un garçonnet de 9 ans, dont le but est de détruire Ekqter et de condamner l'Autre à tout jamais. Si on comprend aisément les liens entre ce jeune garçon et les héros des deux premiers tomes, on a un peu de mal avec la représentation qu'en donne Pierre Bottero. Certes, Elio a hérité des qualités des Cogistes, Scholiastes et Mnésiques, et fait donc preuve d'une étonnant maturité pour son âge. Cependant, dans ma tête je n'arrivais pas à me représenter ce garçon, je pense qu'il y'a quelque chose d'incohérent dans la construction du personnage, quelque chose qui fait que même si on est conscient qu'il est exceptionnel de par le sang qui coule dans ses veines, même pour un personnage de fantasy, trop c'est trop. Trop d'exceptionnel, trop de particularités.
Enfin, je sais que Pierre Bottero est adepte des happy ending (même si je considère pas celui d'Ellana particulièrement "happy, bien que...), mais cette fin là m'a laissée sur ma faim. Je pense qu'un peu plus de tragédie aurait donné de la profondeur à la conclusion de l'histoire, quelque chose de marquant.
Le gros point positif tout de même de ce livre, ce sont les liens de plus en plus évidents entre cette trilogie et celles se déroulant dans le monde d'Ewilan. Certaines allusions m'y avaient déjà fait penser au début de la trilogie, mais dans ce dernier tome elles deviennent évidentes. Le clin d'oeil fait sourire, et remonte vraiment le niveau de ce troisième épisode, qui était en deça des deux autres.
En conclusion, la trilogie L'Autre aura été une lecture plaisante, une bonne lecture d'été dirons-nous. Sans toutefois égaler la magie des trilogies Ewilan/Ellana, qui resteront les meilleures selon moi.
J’ai retrouvé Pierre Bottero avec plaisir à la rentrée avec Les âmes croisées, livre qui m’a plu et en même temps on sent qu’il aurait pu en faire plusieurs tomes mais sa mort l’a arrêté.
Dans cet article, je vais vous parler de l’Autre, c’est le dernier tome d’une trilogie où le couple Shaé/Nathan, avec chacun des pouvoirs bien définis, tente de détruire l’Autre une entité maléfique divisé en trois parties (force, coeur, âme). Cette trilogie a été une lecture plaisante, le second tome étant un cran en dessous, à mon avis, facilement résolu.
On retrouve Shaé et Nathan un court moment car ils se font vite attaqués par des Ims (singes) et d’autres créatures lancées par l’Autre. C’est leur fils Elio qui devra combattre la dernière partie de l’Autre, leur fils qui par le sang a les pouvoirs des six familles.
Elio est au début un jeune garçon de 9 ans, vivant au milieu de l’Atlas avec Shaé, Nathan et Rafi, il est heureux. Il croit aux fées, c’est un garçon rêveur. Mais les évènements vont vite le faire évoluer vers un enfant pensant comme un adulte et même agissant en tant que tel. Gino est un Guide, sa maladresse à l’égard d’Elio est vraiment touchante. Rafi, c’est le grand-père dont tout le monde rêve : attentif, philosophe la voix de la sagesse ; on apprend enfin son âge dans ce tome ! Je ne me rappelle plus pourquoi je n’appréciais pas Barthélémy car il est un homme courageux, qui défend ses proches jusqu’au bout, un fier guerrier. Elyn, la petite fée d’Elio, semble être inoffensive alors que sous son apparence frêle elle est puissante.
Au cours de ce tome, on voyage dans différentes villes : Marseille, un détour au Cameroun, un moment au Brésil avec une ancienne cité maya mystérieuse. Ces voyages ont un certain exotisme très agréable à lire, ils marquent une opposition aux évènements durs que les personnages vivent.
A la fin, j’ai apprécié le clin d’oeil de l’auteur où il insère des personnages célèbres dans les Sept Familles : Hugo, Mozart, maître Yoda, Anakin… Le parallèle vers Ewilan est génial, imaginer le recoupement entre Ewilan et l’Autre est intéressant.
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Une petite merveille de la littérature. Cette saga est splendide, et se termine d'une façon magnifique.
Tout d'abord, on retrouve véritablement le schéma de Bottero: un tome 1 un peu introductif, un tome 2 au cœur de l'action et un tome 3 avec un décalage chronologique. Ca rend les sagas tellement complètes. On apprend lors du troisième tome, un tas de détails supplémentaires sur les Familles, et les personnages.
Evidemment, comment donner mon avis sans parler de la façon sublime dont Bottero lie ses histoires entres elles. Je ne peux pas en dire plus sans spoiler, mais j'ai eu la larme à l'œil. Il a parsemé l'histoire de petits détails lié aux Mondes d'Ewilan, que je n'avais pas remarqués plus jeune, mais avec relecture de tous ces écrits, sont absolument parfaits.
Dans ce troisième tome plus dense que les deux précédents, c'est principalement le personnage d'Elio que l'on suit. Cela donne un ton différent à la narration. Il est assez rare de suivre une histoire avec un jeune enfant pour héros. Sous la plume de Bottero, cette particularité souffle comme un vent de fraîcheur et de candeur. De ce fait, le dernier volet de la série repose moins sur les scènes d'action et davantage sur celles de réflexion et de contemplation. C'était un très beau final à cette trilogie qui m'aura fait passer un superbe moment de lecture. Petit pincement au cœur à l'idée de me dire qu'il ne me reste plus que deux romans de cet auteur à lire...
Une fin vraiment.. surprenante pour cette série. Et géniale bien sur! Différentes pièces du puzzle prennent place, et on réalise que Bottero était vraiment un auteur merveilleux!
Je n'ai jamais les mots pour décrire les romans de Pierre Bottero et celui-là n'est pas une exception à la règle. Tellement de beauté, de lumière et de justesse !